Réactions sur les Tests de ce week-end

Champion de france Nombre de messages : 1817 Date d'inscription : 21/07/2006

Trinh-Duc au centre! Voilà qui me semble très pertinent. Le match sera sur canal+ Neutral

mais j'ai quand même très envie de le voir.

De voir Pepito Elhorga aussi. Je me rappelle à ses débuts en EDF en tournée en NZ, où il avait fait une relance de 60 mètres depuis ses 22, avec au passage une feinte de dégagement et un cadrage magistral sur Brown... Le tout gaché par Jeanjean qui faisait un coup de pied à suivre... en touche... Mais bon, on sait que c'est le genre d'actions dont Laporte n'était pas fan...
Au centre, ce sera un peu lourdingue mais bon, il y aura au moins deux animateurs.
Derrière donc, il y a des flèches...
Ouedraogo doit confirmer tout le bien qu'on pense de lui, Chabal est de retour...
J'ai bien envie de la voir cette équipe...

Invité

Palisson va prendre son envol

Pour le premier test du XV de France face à l'Australie samedi, le jeune arrière briviste Alexis Palisson sera titulaire à l'aile pour sa première sélection. Autre non-capé à débuter, le pilier Benoit Lecouls. Le reste de l'équipe présente une certaine expérience, notamment dans le pack.

Comme attendu, Marc Lièvremont, Emile N'Tamack et Didier Retière ont privilégié l'expérience à la découverte. Ainsi, parmi les douze joueurs à zéro cape sélectionnés le 9 juin dernier, seuls deux d'entre-eux (Palisson et Lecouls) débuteront face à l'Australie samedi prochain. Les autres ? Kayser, Boyoud, Lièvremont, Janin, Lacroix et Tillous-Bordes seront sur le banc ; Correia, Caballero, Mermoz et Peyras hors du groupe. "Pour ces quatre joueurs-là, explique Marc Lièvremont, la probabilité de les voir dans le groupe des 22 pour le deuxième test à Brisbane est forte, c'est évident." De fait, ce groupe France privé de tous ces demi-finalistes est peut-être l'un des plus expérimentés de l'ère Lièvremont. Drôle de paradoxe.

Sur quels postes les choix furent-ils les plus délicats ? A droite de la mêlée tricolore, Benoit Lecouls est préféré à Renaud Boyoud, au nom du vécu du pilier biarrot en Top 14. A l'arrière, si l'on avait pensé un temps que David Janin, auteur d'une très belle saison avec Bourgoin, pouvait démarrer, c'est bel et bien Pepito Elhorga (17 sélections) qui débutera à ce poste. A l'aile, on pressentait depuis déjà une semaine que l'électrique Palisson, dont la créativité et la vitesse avaient déjà séduit Olivier Magne (très proche de Marc Lièvremont) à Brive serait titulaire ; tout comme Benjamin Thiery, déjà appelé par Bernard Laporte lors de la précédente tournée en Nouvelle-Zélande. Au centre, Emile N'Tamack voulait voir les qualités de puncheur de Trinh-Duc. Ce sera chose faite. L'association du Montpelliérain (premier centre) avec Boyet et Traille donnera de la profondeur au jeu au pied des Tricolores, qui craignent les relances de Tuqiri et Ashley-Cooper.

Avec Attila

Quant à Dimitri Yachvili, auteur d'une saison mitigée à Biarritz, il est préféré au Castrais Tillous-Bordes, dont Emile N'Tamack apprécie pourtant les qualités de vitesse et de puissance. Le XV de France voulait revoir Yachvili et le relancer au plus haut niveau. Le coup de poker est osé mais peut s'avérer précieux, tant on connait les qualités du Biarrot à se transcender lors des matchs importants. Peu en réussite dans ses tirs aux buts cette saison, "Yach" devrait néanmoins laisser cette tâche samedi à Benjamin Boyet.

Enfin, on ne pourrait évoquer cette équipe de France sans aborder le retour de Sébastien Chabal au poste de deuxième ligne. Attila retrouvera à ses côtés son ancien partenaire à Bourgoin-Jallieu, le capitaine des Bleus Lionel Nallet. Au départ de cette tournée, Marc Lièvremont voulait - semble-t-il - faire de Chabal son impact player (remplaçant de luxe), mais les problèmes à la cheville de David Couzinet lui ont visiblement fait changer d'avis.

Le XV de France : Elhorga ; Palisson, Traille, Trinh-Duc, Thiery ; (o) Boyet, (m) Yachvili ; Ouedraogo, Picamoles, Harinordoquy ; Chabal, Nallet (cap) ; Faure, Bruno, Lecouls.

Remplaçants: Kayser, Boyoud, Couzinet, Math. Lièvremont, Tillous-Borde, Lacroix, Janin.

Rugbyrama

24/06/2008 - 12:19 - Rugby infos -

XV de France: 4 joueurs contrôlés
Réveil aux aurores pour quatre des joueurs de l'équipe de France actuellement en tournée en Australie, où Louis Picamoles, François Trinh-Duc, Imanol Harinordoquy et le capitaine des Bleus, Lionel Nallet, ont dû se soumettre mardi matin, à Sydney, à un contrôle antidopage inopiné, diligenté par l'Association antidopage du sport australien (ASADA), elle-même mandatée par l'IRB.

24/06/2008 07:56 - L'Equipe -

Rugby - Tournée - AUS - Deans ne change rien

Pour son deuxième matche à la tête des Wallabies, contre le XV de France samedi, Robbie Deans a choisi de privilégier la continuité, et le XV de départ sera le même que celui qui est difficilement venu à bout de l'Irlande le 14 juin (18-12).

«Le test de Melbourne était un point de départ pour nous en tant que groupe, justifie l'entraîneur néo-zélandais. En tant que tel, il était important de garder la même composition, pour permettre aux joueurs d'avoir plus de temps pour jouer ensemble et travailler la cohésion. Heureusement l'absence de blessure nous permet de le faire.» Les Australiens ont à nouveau préparé cette rencontre avec un groupe de trente joueurs, un groupe élargi qui aide Deans à mettre en place ses méthodes en y impliquant un maximum de joueurs.

L'ancien coach des Crusaders en a aussi profité pour prévenir tout sentiment de supériorité face à ce XV de France qui semble affaibli par l'absence des demi-finalistes. «Si vous vous mettez à leur place en ce moment, il n'y a que de la motivation. Les joeurs ont une superbe opportunité de porter le maillot de l'équipe national, de représenter fièrement leur pays loin de chez eux et de briller. C'est une combinaison très dangereuse.»

Et Deans conclut en rappelent une vieille rengaine concernant les Bleus: «Vous n'avez qu'à regarder les matches de la France en Coupe du monde, contre l'Australie comme contre la Nouvelle-Zélande, pour vous rendre compte que les Français ne sont jamais aussi dangereux que quand ils sont sous-estimés. Ils ont gagné des matches quand personne d'autres que les joueurs ne croyaient ça possible, et ils vont continuer à raisonner comme ça. Il y a toutes les raisons pour accorder aux Bleus le plus grand respect, et notre groupe ne fera pas l'erreur de ne pas le faire.»

Le XV de France retrouvera donc une équipe d'Australie assez classique, avec notamment une ligne de trois quarts très dangereuse, menée par le capitaine Mortlock, la star Tuqiri et les espoirs Barnes ou Shepherd. La jeune charnière Giteau-Burgess a été reconduite malgré des hésitations contre l'Irlande. Elle pourra à nouveau compter sur une grosse troisième ligne (Smith-Palu-Elsom) et une deuxième ligne qui devrait garantir une conquête propre en touche.

La composition:
Shepherd - Hynes, Mortlock (cap), Barnes, Tuqiri - (o) Giteau, (m) Burgess - Smith, Palu, Elsom - Sharpe, Horwill - Dunning, Moore, Robinson
Remplaçants: Freier, Baxter, Mumm, Waugh, Cordingley, Cross, Ashley-Cooper

24/06/2008 13:24 - L'Equipe -

Rugby - Tournée - La journée des Bleus

Après quelques jours passés à récupérer du long voyage et du décalage horaire, les Bleus ont accru le rythme mardi en effectuant deux entraînements plus poussés. Le thème principal fut de revoir les lancements de jeu au sein d'une équipe qui n'a jamais joué ensemble.

L'entraînement du matin a duré près de deux heures. Les avants ont surtout travaillé les mêlées et les touches, pendant que les trois-quarts révisaient leurs combinaisons. L'après-midi, les 26 joueurs ont eu droit à une nouvelle séance d'environ une heure et quart. Après 25 minutes d'échauffement préalable, l'équipe a encore travaillé les fondamentaux, avant que les buteurs (Yachvili, Boyet et même le jeune Palisson) ne reste sur le terrain pour s'entraîner à buter. Mercredi matin, les Français auront droit à une séance de deux heures d'étirements et de conditionnement physique, avant d'avoir quartier libre l'après-midi.

24/06/2008 - 13:04 - Rugby-infos -

Test-matches: Italiens et Pumas parisiens en renfort

Nick Mallett et Santiago Phelan, respectivement sélectionneurs de l'Italie et de l'Argentine, ont dû apprendre la nouvelle de l'élimination du Stade Français en demi-finale du Top 14 face à Toulouse (31-13) avec un certain soulagement. Un revers qui permettra samedi à l'Argentine et à l'Italie, qui s'affrontent en test-match, à Cordoba, de récupérer plusieurs de leurs cadres. Ainsi, la Squadra Azzurra pourra-t-elle compter sur son capitaine Sergio Parisse mais aussi sur les frères Bergamasco, Mauro faisant quant à lui son grand retour après dix-sept semaines de suspension en raison d'un mauvais geste commis durant le dernier Tournoi. Côté argentin, Juan Martin Hernandez, Pedro Ledesma et Rodrigo Roncero renforceront les Pumas.

24/06/2008 - Palisson : "Tuqiri a quelques faiblesses"

Alexis Palisson, le plus jeune des 26 joueurs français participant à cette tournée en Australie, revient sur sa sélection. Et se projette sur l'affrontement qui l'attend avec l'un des meilleurs ailiers du monde...

Marc Lièvremont a annoncé hier soir que vous seriez titulaire samedi face aux Wallabys. Avez-vous pu trouver le sommeil après une telle nouvelle ?

Alexis Palisson : J'ai très bien dormi. De toute façon, je n'étais même pas tenté de passer ma nuit au téléphone pour faire le tour de mes potes, puisque la communication est hors de prix... (sourire) Sincèrement, j'avais passé une plus mauvaise nuit la veille du bac (il est titulaire d'un baccalauréat scientifique, NDLR). Pour moi, le rugby, c'est avant tout un jeu...

Quand et comment vous a-t-il dévoilé que vous débuteriez ce match ?

A. P. : Lundi midi, après l'entraînement du matin. Il nous a tous réunis sur les gradins en bois du petit stade des East Suburbs. Il a égrené les noms. J'ai entendu le mien. J'ai souri.

Craignez-vous la puissance de votre vis-à-vis Lote Tuqiri, considéré comme l'un des meilleurs ailiers du monde et à qui vous rendez 25 kg ?

A. P. : Pas vraiment, non. Je me suis habitué à ce genre d'opposition. Il faudra simplement éviter de le prendre de face. Et puis il a quelques faiblesses, je pense...

Lesquelles ?

A. P. : Il n'est pas toujours très attentif auprès des zones de ruck. J'espère avoir une petite occasion de le surprendre.

Le staff tricolore vous a-t-il donné des consignes particulières pour ce match ?
A. P. : Non. Ils m'ont demandé de jouer comme à Brive, en prenant des risques et des initiatives. Cela tombe bien, il n'y a que comme ça que je prends du plaisir sur un terrain.

Vous semblez être habité par une confiance en vous inébranlable. Si l'on en croit les chiffres, vous comptez pourtant plus de temps de jeu en équipe de jeunes qu'en Top 14...

A. P.: Ce n'est pas faux, puisque j'ai connu toutes les équipes de France, des moins de 18 aux moins de 20 ans. Je compte seulement une dizaine de matchs en Top 14 mais je ne vais pas faire de complexes pour autant. Je suis en équipe de France. Pourquoi bouder mon plaisir ?

Rugbyrama - Propos recueillis par Marc Duzan, envoyé spécial à Sydney - 24/06/2008 17:59

Invité

Du jeu et du plaisir

Samedi prochain, le XV de France, privé de nombreux cadres, affrontera une équipe d’Australie en pleine reconstruction. Un challenge prenant pour un staff animé par la volonté de sortir grandi de cette tournée.

Créer un climat de confiance
«Rien à perdre, tout à gagner», tel est le crédo de l’équipe de France de rugby quelques jours avant ses deux tests-matches contre l’Australie. Cette tournée s’annonce comme tout sauf une épreuve sanction pour les 12 bizuths et 14 autres appelés de dernière minute pour palier les diverses absences de cette fin de mois de juin. Avant de s’envoler pour le pays des kangourous, Marc Lièvremont avait déjà certaines certitudes sur l’ossature à donner à son groupe pour affronter les Wallabies. Le XV de départ donné ce lundi matin a confirmé ses intentions. Pour le premier match, le sélectionneur a décidé de miser sur l’expérience mais tient à rappeler qu’ «il n’envisage pas d’emmener des joueurs à l’autre bout du monde et de ne pas leur offrir de temps de jeu même s’il est difficile de promettre aux 26 qu’ils débuteront en tant que titulaires». Toujours très attentif et protecteur avec son groupe, il poursuit : «On peut faire le parallèle avec la tournée en Nouvelle-Zélande l’année dernière mais c’était avant la Coupe du Monde et beaucoup ont perdu. Cette année ils ont tout à gagner et je veux installer les joueurs dans un climat de confiance, les encourager à entreprendre comme pendant le Tournoi».

Se positionner par rapport à l’Australie
Après avoir affronté les équipes du Nord lors du Tournoi des VI Nations, place désormais à un gros calibre de l’hémisphère Sud, l’Australie. «Une chance», comme le souligne Emile N’Tamack avant de rajouter avec objectivité : «Cette équipe est à l’image de ce que l’on connaît. Elle est en place physiquement et très dense. Elle aura 15 jours pour digérer son premier test contre l’Irlande donc on peut s’attendre à ce qu’ils soient beaucoup plus performants». L’ambition du XV de France sera d’aller perturber un pack redoutable quand il se met à «jouer en avançant». Il faudra également produire un jeu où on alterne beaucoup de mouvement et de combat. C’est en ce sens que Didier Retière, entraîneur des avants, explique le choix de positionner Sébastien Chabal en 2e ligne : «Sébastien nous a intéressé dans le rôle de 2e ligne car il possède des qualités physiques et de perforation comme les joueurs des nations du Sud. On pense qu’il peut largement s’exprimer à ce poste et être au service de notre jeu». La difficulté pour ce premier match sera de savoir si les Bleus auront les automatismes collectifs pour bousculer ces Australiens et réitérer la performance irlandaise. Ils pourront peut-être compter sur une donnée essentielle que Marc Lièvremont a tenu à rappeler : «Lors du match Australie-Irlande, il faut souligner la qualité de l’arbitrage entre anciennes et nouvelles règles. L’arbitre français a été très bon sur le jeu au sol et les Australiens ont été lourdement pénalisés».

Préparer l’avenir
Pour le trio de sélectionneurs, ce deuxième rendez-vous international est un moyen de continuer à remplir consciencieusement les fiches amorcées pendant le Tournoi. Didier Retière évoque le cas de la mêlée française : «On garde la même ligne de conduite avec un mélange des générations et une revue d’effectif. C’est un amalgame profitable pour tous, je trouve cela bien de garder une équipe ouverte pour motiver les autres et faire apparaître un peu de concurrence». Plus les mois passeront jusqu’à l’objectif ultime de la Coupe du Monde 2011, plus il faudra affiner le groupe. En cas de déroute face aux Wallabies, ces trois semaines de vie commune auront au moins le mérite de construire une base avec les joueurs rappelés du Tournoi et d’assimiler encore un peu plus le projet de jeu voulu par le staff. Là réside peut-être une partie de la clé du succès.

Sport24

Test-matchs - 25/06/2008 - 10:33 - Rugbyrama -

Le groupe des Barbarians

L'équipe des Barbarians français disputera le samedi 28 juin un match face au Canada à Victoria. L'équipe s'est envolée mardi de Paris.

Les avants.- Debaty (Agen), Meeuws (Castres), Tchougong (Bourgoin), Noirot (Biarritz), Auradou (Racing), Pierre (Bourgoin), Berek (Dax), Suta (Mont-de-Marsan), Forgues (Brive), Ollivier (Grenoble), Massabeau (Bayonne), Dridi (Biarritz).

Les arrières.- Tomas (Montpellier), Peyrelongue (Biarritz), Cabannes (Biarritz), Valbon (Racing), Andreu (Toulon), Lombard (Racing), Audrin (Montauban), Leroux (Brive).

Le staff technique.- Xavier Péméja et Jean-François Beltran

La mêlée en question -

Rugbyrama - Marc DUZAN à Sydney - 25/06/2008 14:56

Les Tricolores arriveront-ils à briser la mêlée australienne, réputée faible ? Un début de réponse ici.

On dit volontiers que si les Australiens avaient une mêlée digne de ce nom, ils seraient champions du monde. A Sydney, on est aussi généralement convaincu que si Matt Dunning, le droitier des Waratahs, possédait une tenue de mêlée honorable, les Wallabys, brisés par la puissance et le vice de l'Anglais Andrew Sheridan, auraient marché sur Paris. On sait enfin de source sûre que Robbie Deans s'est mis en quête de deux vrais spécialistes de ce secteur de jeu pour espérer mener à bien sa mission, celle dont la destination se perd quelque part en 2011, sur la terre qui l'a vu naître...

"Je me méfie néanmoins de leur première ligne, nuance Didier Retière. Le travail de Deans est déjà palpable. Dunning a par exemple progressé sur ses prises, ses appuis au sol et sa position générale. Alors, soyons méfiants." Rappelons au passage que si Deans est un ancien arrière, il n'en demeure pas moins un spécialiste du jeu du cinq de devant. Ali Williams, sous les ordres de David Nucifora aux Auckland Blues, n'était qu'un deuxième ligne parmi d'autres avant son arrivée aux Crusaders. En une saison, Robbie Deans a fait de lui une machine de guerre...

En fera-t-il de même avec Matt Dunning, qui physiquement au moins possède toutes les dispositions pour devenir le Garuet australien ? On n'en mettrait pas notre main au feu. "Quels que soient les progrès effectués par les Wallabys, explique Lionel Faure, nous serons prêt à relever le défi. Si nous voulons les battre, cela passera d'abord par ce secteur de jeu." Mais en ont-ils vraiment les moyens ? La mêlée tricolore, en difficulté lors du dernier Tournoi des VI Nations, peut elle imiter la performance de Sheridan et consorts lors de la dernière Coupe du monde ? La question reste entière, tant la capacité de Benoit Lecouls à tenir les 80 minutes d'un match international tout en faisant l'effort sur chaque mêlée australienne reste encore à ce jour une énigme. "On leur donne rendez-vous samedi, conclue Lionel Faure. Nous compterons les points à la fin du match." Alors see you next saturday, guys !

25/06/2008 12:54 - L'Equipe -

Rugby - Tournée - Une journée paisible

A quatre jours du premier match de leur tournée en Australie, les joueurs français ont connu un mercredi assez tranquille. Après une brève séance physique (étirements, gainage) le matin, les 26 Bleus étaient au repos l'après-midi et en ont profité pour se détendre.

Au programme pour une moitié de la délégation, la visite de l'«Oceanworld», sorte de musée d'histoire naturelle où la faune australienne est présentée, des requins naviguant paisiblement dans l'immense aquarium aux reptiles les plus variés. Ensuite, le groupe est allé à la plage et l'entraîneur Marc Lièvremont et son adjoint en charge des avants, Didier Retière, se sont même baignés. Les autres Français sont soit allés jouer au golf, soit se sont promenés dans Sydney.

"L'équipe a fière allure"

Le flanker biarrot Imanol Harinordoquy est heureux de retrouver les Bleus après une saison difficile avec le Biarritz Olympique.

Satisfait de votre titularisation avec les Bleus, vous qui aviez manqué le Tournoi ?

Imanol Harinordoquy.- Oui, je suis vraiment très heureux de revenir. Pendant le Tournoi, j'avais fait beaucoup d'efforts pour espérer être sélectionné. Je l'ai finalement été mais je me suis aussitôt déchiré le muscle poplité du genou droit. A chaque fois, c'est un crève-coeur de refuser une sélection. Mais cela a été peut-être aussi été un mal pour un bien parce que je commençais à accumuler pas mal de petits bobos. Cela m'a permis de bien me soigner pendant un mois et de me reposer.

Que pensez-vous de la composition de cette équipe de France alignée face aux Australiens ?

I. H.- Je trouve qu'elle a fière allure. Malgré les apparences, je n'ai pas l'impression que c'est une équipe complètement nouvelle. Et puis, quand je vois l'enthousiasme des garçons à l'entraînement, l'investissement de tous les joueurs, je ne me pose pas cinquante questions. Je crois d'ailleurs que c'est aussi l'état d'esprit de l'équipe. On se consacre aux objectifs qu'on s'est fixés, sans forcément s'occuper de ce que vont nous proposer les Australiens. On n'a pas le temps de se focaliser sur eux. On doit aller à l'essentiel, en conquête et en défense. Forcément, ça va passer par du déchet, parce qu'aujourd'hui, il y a un jeu d'initiative. Et quand il y a de l'initiative, il y a des passes et des ballons qui vont sans doute tomber. On n'a pas non plus l'habitude de jouer ensemble. Mais si on est costaud sur les bases, je pense qu'on peut faire quelque chose de sympa.

Avez-vous étudié la touche australienne ?

I. H.- Pas encore mais je pense que les Australiens défendent en bloc, plutôt qu'en vis-à-vis. Ils ont des sauteurs prioritaires avec des blocs et du soutien. Et ce sont les sauteurs qui choisissent les zones où ils sautent. On va analyser tout ça.

Ce XV de France est aussi à forte coloration biarrote, puisque cinq joueurs du BO, dont vous, (Lecouls, Yachvili, Thiery, Traille) vont débuter le test-match samedi.

I. H.- Oui, c'est bien pour nous. L'équipe de France va nous servir de soupape parce qu'on a vécu une saison difficile, avec de nombreux moments durs où on a dû se serrer les coudes. Heureusement qu'il y avait un bon état d'esprit dans l'équipe. Tout le monde avait sans doute envie de partir en vacances, mais c'est bien de retrouver cette équipe de France et de se changer les idées, plutôt de ressasser toute la saison. Même si ça fait une saison très longue, on voit autre chose, de nouvelles têtes, un nouveau discours, qui fait du bien aussi. Puis il y a forcément ce challenge très excitant. Parce que jouer les Australiens, ça n'arrive pas si souvent dans une carrière.

Eurosport - Recueilli à Sydney par Philippe KALLENBRUNN - 25/06/2008 19:57

gir3347 a écrit:: 18/06/2008 - 22:59 - Sports.fr

Angleterre: Enquête de la police néo-zélandaise sur 4 joueurs

Débutée samedi dernier, à Auckland, sur une large défaite (37-20) face aux All-Blacks, la tournée du XV de la Rose en Nouvelle-Zélande prend une tournure des plus scabreuses puisque, selon la police néo-zélandaise et les responsables d'équipes, les forces de l'ordre locales enquêtent sur "de graves allégations" contre quatre joueurs anglais suite à un incident présumé dans leur chambre d'hôtel à Auckland. La télélvision néo-zélandaise va même plus loin en affirmant mercredi, sur la base de sources anonymes, qu'une femme aurait porté des accusations de viol. Des informations que la Fédération anglaise (RFU) a confirmé en partie par le biais d'un communiqué: "L'équipe d'Angleterre a été informée par la police d'Auckland que quatre joueurs de la sélection font l'objet d'allégations. Même si aucune plainte formelle n'a été portée, nous collaborons avec la police sur cette enquête. Dans les circonstances actuelles, nous ne pouvons pas en dire plus".

Angleterre : Enquête de la Fédération
Rédaction Rugby365.fr - mercredi 25 juin 2008 - 21h58

La Fédération anglaise a fait part mercredi de son intention d'ouvrir une enquête concernant l'attitude des quatre joueurs impliqués dans un possible scandale sexuel lors de la tournée du XV de la Rose en Nouvelle-Zélande.
En charge des questions disciplinaires à la Fédération anglaise, Jeff Blackett va mener une enquête concernant les accusations de viol formulées à l'encontre de quatre internationaux lors de la tournée anglaise en Nouvelle-Zélande. « Le comité directeur de la Fédération s'inquiète des atteintes de la réputation de ce sport qui peuvent découler des allégations concernant le comportement de 4 des 32 membres de la sélection après le premier test-match à Auckland », a indique la Fédération dans un communiqué.
S.C.

26/06/2008 13:25 - L'Equipe -

Rugby - Tournée - La journée des Bleus

Une seule séance d'entraînement était au programme, jeudi. Elle s'est déroulée avec l'ensemble du groupe, pendant près d'une heure et demie, dans une ambiance studieuse, en dépit du vent.

Les Bleus ont débuté leur séance par trente minutes d'échauffement intensif, sous l'égide du préparateur physique, Jean-Luc Arnaud. Ils ont alors effectué de nombreux lancements de jeu afin de se régler, travaillant plusieurs combinaisons en touche, en étant organisés en deux équipes : celle des titulaires face à l'Australie, samedi, et celle des remplaçants. Les trois-quarts, François Trinh-Duc, Alexis Palisson, Benjamin Thiéry et Pépito Elhorga ont ensuite réglé leur jeu au pied et les buteurs Benjamin Boyet et Dimitri Yachvili ont pris quelques repères devant les perches. L'ensemble du groupe a alors eu l'après-midi de repos, qui a permis à certains de se balader.

Les Bleus y croient

Toute la semaine, les Bleus se sont montrés positifs sur leur possibilité de battre l'Australie. Il va falloir le prouver sur le terrain...

"L'équipe a fière allure", "On peut leur poser des problèmes", "Tuqiri a des faiblesses" , etc... Depuis leur arrivée en Australie, les joueurs du XV de France n'ont pas arrêté de marteler qu'ils avaient les moyens de battre les Wallabies. Ils ne viennent pas en victimes malgré leur inexpérience et le souvenir douloureux des défaites lors de la tournée 2007, en Nouvelle-Zélande. Le contexte n'est pas, il est vrai, le même que l'an dernier quand ils étaient plusieurs à abattre leur dernière carte pour la Coupe du monde. Cette fois, même s'il est de nouveau privé des demi-finalistes du Top 14, le XV de France veut faire bonne figure.

L'optimisme est en revanche plus mesuré chez Marc Lièvremont. Le sélectionneur sait bien que, intrinsèquement, cette équipe de France - ses 12 joueurs à zéro sélection et son manque d'automatismes - n'est pas au niveau face à une Australie qui joue son second test. "On ne peut pas dire que je soit confiant, reconnait-il. C'est vrai que le contexte fait qu'on peut difficilement tomber dans un optimisme béat. Il y a très peu de certitudes au vu du manque d'homogénéité de notre collectif même s'il me semble qu'il est de qualité. Mais c'est un match de l'équipe de France, on le joue pour le gagner".

Paradoxalement, ce XV de départ est sans doute aussi l'un des plus homogènes de l'ère Lièvremont, avec seulement deux débutants: Alexis Palisson et Benoît Lecouls. S'ils ne se connaissent pas, les autres ont déjà connu au moins une fois le XV de France. Une première ligne aguerrie, une deuxième (Nallet-Chabal) plus que puissante et les pieds de Yachvili et Boyet, associés à la charnière... Si ces Bleus-là ne sont peut-être pas partis pour battre les Wallabies sur leurs terres - ce qui serait un exploit quand même - ils peuvent limiter la casse et tenir la dragée haute à leurs adversaires.
(rugbyrama - 28/06/2008)

Test-matchs - 28/06/2008 - 11:35 - rugbyrama -

Beau temps sur Sydney

Pour le premier test-match aux antipodes de l'ère Lièvremont, le ciel du début d'hiver se veut clément! Une dizaine de degré, pas un nuage... Tous les éléments sont réunis pour un bon match.

Deans : « Une médiocre équipe de France, ça n'existe pas »

Pour votre entrée en fonction, l'Australie a été bousculée (18-12) par l'Irlande. Qu'attendez-vous de votre deuxième sortie contre le XV de France?

J'attend une amélioration. (Contre l'Irlande), notre défense fut bonne en terme d'intensité. C'est probablement cette intensité qui nous a permis de l'emporter. Mais ce fut inconsistant. Notre jeu au pied, notamment notre jeu au pied d'occupation, fut pauvre et inconsistant. Si nous présentons un jeu au pied aussi pauvre qu'il le fut à Melbourne, cela nous jouera des tours.

Que savez-vous de ce XV de France, privé de nombreux cadres?
Nous avons fait tout notre possible pour nous renseigner. Lièvremont entraîne depuis un an maintenant (en fait six mois, NDLR) et je n'ai aucun doute sur le fait que l'opposition sera relevée. Mais nous ne considérons pas le passé. Ce que nous considérons, c'est que nous devons nous améliorer. Si vous voulez mon opinion, c'est une équipe plus solide que celle présentée lors du Tournoi des six nations.

La presse australienne semble sous-estimer ce XV de France...
Une médiocre équipe de France, ça n'existe pas. Vous pouvez prendre quelqu'un dans la rue, lui faire enfiler le maillot bleu et il se surpassera. C'est la stricte réalité. Et si vous n'en êtes pas certain, regarder leur histoire. Cette équipe forme un cocktail détonant. Ils ont l'expérience, possèdent des bons joueurs de ballon, savent mettre du rythme et ont les joueurs-clé, capables de prendre les décisions.(Avec AFP)

[Publié le 27/06/2008 - rugbyhebdo]

Champion de france Nombre de messages : 1817 Date d'inscription : 21/07/2006

Je ne verrai pas le match et je suis trop frustré!

commentaires match Australie - France

1 M. Jonker siffle le coup d'envoi de la rencontre. Ouedrago se signale d'entrée en commettant un en-avant.

3 Giteau manque d'ouvrir le socre. Le demi d'ouverture ne parvient pas à passer une pénalité plein axe aux 35 mètres.

6 Un hors-jeu français offre une pénalité aux Wallabies aux 40 mètres. Malgré la bonne prise de balle des locaux sur la touche, les Bleus s'en sortent sans dommage.

9 Les Bleus souffrent depuis l'entame. Les Tricolores font de nombreuses fautes de main alors que l'intensité physique est bien plus palpable côté australien.

12 Chabal est le plus prompt sur une touche australienne. Malheureusement, sur une attaque en première main, les Bleus perdent le ballon dans la foulée.

14 Statistique concernant la possession de balle : 59 % pour l'Australie, 41 % pour la France

16 Bien que dominés, les Bleus font preuve de solidarité et se battent sur tous les ballons. Yachvili manque cependant d'adresse, le Biarrot ayant tendance à rendre trop rapidement le ballon aux adversaires.

17 Les Bleus tiennent le coup dans l'impact, à l'image d'un plaquage autoritaire du Montpelliérain Picamoles sur Tuqiri.

19 Penalité pour l'Australie aux 30 mètres, légèrement décalé sur la gauche, les Français ayant gardé le ballon au sol. Cette fois-ci, le pied gauche de Giteau ne tremble pas. (3-0).

21 Bel effort d'Elhorga qui parvient à conserver la gonfle malgré un rugueux double plaquage de Palu et d'Elsom. Penalité pour les Bleus aux 30 mètres.

22 Les Bleus égalisent, Yachvili passant la pénalité (3-3).

23 Souffrant de l'épaule suite au choce précédent, "Pepito" Elhorga est contraint de céder sa place à David Janin, le trois-quart aile berjalien. Pallisson, du coup, glisse à l'arrière

26 Les Français s'enhardissent et font jeu égal en mêlée mais semblent s'épuiser plus rapidement que leurs adversaires. Les Australiens, plus frais, se contentent actuellement de contenir leurs hôtes sans s'affoler.

29 Changement opéré par R. Deans. Ashley-Cooper succède à Tuqiri, touché à la cheville.

32 Les Wallibies pratiquent leut traditionnel jeu d'usure, multipliant les temps de jeu afin d'épuiser l'adversaire puis de profiter de la moindre faille

34 Barnes fait son petit numéro sur l'aile droite. Chabal et Thiery parviennent à le bousculer à l'extérieur des limites du terrain. La solidité défensive sauve les Bleus pour l'instant, qui profitent aussi de nombreuses petites erreurs australiennes.

36 Relance efficace de Shepherd sur une touche rapidement jouée côté droit. L'arrière transmet à Mortlock intercalé et dans un second temps de jeu l'attaque est renversée, le ballon revient à Giteau aux 30 m qui transperce le rideau bleu et marque l'essai.

37 Giteau transforme lui même ce premier essai australien(10-3).

40 Boyer tente un lob des 40 mètres. En vain, le ballon rebondit sur le sol avant la ligne d'en-but.

40 (+1) La sirène a retenti alors que les Bleus poussent dans ces derniers instants de la première période.

Australie 10 - France 3 L'Equipe - 28/06/2008

Champion de france Nombre de messages : 1817 Date d'inscription : 21/07/2006

10-6 à la mi-temps. C'est pas mal, mais c'est maintenant que le plus dur vient...
Vraiment frustré de ne pas voir ce match...

Et dommage pour Elhorga sorti prématurément sur blessure...

40 (+2) Yachvili passe une pénalité aux 15 m sur la gauche suite à une faute australienne qui fait le plus grand bien aux Bleus juste avant la pause (10-6).

40 (+3) L'Australie, plus solide physiquement mène logiquement au score mais la France, qui manque certes d'automatismes, n'a pas à rougir de sa première période, les Bleus ayant notamment répondu présent en conquête.

Australie 10 - France 6

41 C'est reparti au Stade Olympique de Sydney.

43 Un mauvais lancé français profite à l'Australie. Sur le regroupement, Sharpe applatit dans les pieds de Nallet. Après recours à l'arbitrage, M. Deans valide l'essai (15-6).

43 Giteau transforme l'essai (17-6).

46 Mêlée à cinq en faveur de l'Australie. Giteau récupère et parvient à décaler intelligemment son troisième ligna aile, Elsom, qui arrive lancé, plein axe. Ouedraogo ne peut rien faire (22-6).

46 La pénalité est transformée par Witeau (24-6). La domination des Wallabies en ce début de période est désormais sans partage.

49 Les Bleus sont débordés et prennent l'eau de toute part. Les Français commencent même à montrer certains signes d'agacement.

"l'addition risque d'être "salée" ...."

51 Nouvelle pénalité passée par la patte gauche de Gitteau. L'écart ne cesse de s'accroître... (27-6).

Australie 27 - France 6

54 Les Bleus tentent de réagir. Au terme d'une poussée française initiée sur le flanc gauche, Yachvili est pris par Barnes juste avant d'applatir. Dommage pour les Tricolores, pas suffisamment réalistes pour profiter de cet énorme temps fort.

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