Infos Stade Français (2008-2009)

Dominici: "Un privilège"


Nouvel entraîneur des lignes arrières du Stade français, Christophe Dominici s'estime privilégié, même s'il aura lundi pour la reprise une "petite appréhension".

Comment s'est passé votre reprise?

Christophe Dominici : Bien. Après deux semaines de vacances, nous venons d'avoir deux jours pleins avec Ewen McKenzie et Fabrice Landreau. Nous avons beaucoup discuté pour voir le profil que nous souhaitons adopter, comment nous allons travailler.

Y aura-t-il de grands changements dans le Stade français de cette année? Une révolution?

Ch. D.: Non, non, pas de révolution! Nous allons chacun essayer d'amener notre touche. Ewen va nous apporter son professionnalisme et sa rigueur australienne. Il s'agira pour nous de faire progresser le groupe, de s'adapter aux nouvelles règles qui vont entrer en vigueur ce 1er août... Notre but sera de faire en sorte que tout aille bien et que, surtout, nous gagnions.

Comment voyiez-vous votre rôle au sein du staff?

Ch. D.: L'avenir nous le dira... Aujourd'hui, les entraîneurs ont l'obligation d'être entraînants, enthousiastes, rigoureux, techniques, tactiques...

Cela est-il facile pour vous de passer de l'autre côté ?

Ch. D.: Je ne sais pas si ce sera facile... Lundi, pour la reprise des entraînements, il y aura une petite appréhension. C'est une question de choix. Si le choix a été fait dans sa tête, alors cela ne doit pas être difficile. Mais en même temps, j'ai tellement entendu et lu des joueurs vivre difficilement cette situation. Je vous dirai quand je l'aurai vraiment vécu.

Vous parlez d'appréhension...

Ch. D.: Oui, ce sera la même que celle que j'ai pu avoir pendant dix ans en tant que joueur du Stade français au moment de la reprise... Ce sera l'appréhension, le stress d'une reprise.

Etait-il important pour vous de poursuivre à Paris?

Ch. D.: J'ai eu la chance, l'opportunité de pouvoir continuer dans le milieu du rugby. Et dès l'annonce de mon arrêt, le Stade français m'a proposé des responsabilités. C'est un privilège et je ferai tout pour être le plus performant et le plus honnête possible avec mon club.

Rugbyrama

Dominici et son nouveau rôle

Sur RMC, Christophe Dominici mesure la difficulté de sa nouvelle mission et du passage de joueur à coach des lignes arrières.


«Il va falloir reconquérir la confiance des joueurs en tant que coach. La difficulté d’un entraîneur aujourd’hui est d’essayer d’apporter quelque chose et trouver des solutions aux problèmes posés par les nouvelles règles. Je m’appuie beaucoup sur Ewen (McKenzie) qui a beaucoup d’expériences. Ensemble, on va essayer de travailler dans les meilleures conditions pour faire une grande saison. C’est notre objectif», a déclaré l’ancien international.

Sport24

Je sais pas pourquoi mais je le sens pas du tout Dominici l'entraineur.

languill a écrit:

Je sais pas pourquoi mais je le sens pas du tout Dominici l'entraineur.

je ne suis pas emballé non plus !

McKenzie "impressionné" par Parisse

Sur le site internet du Stade Français, Ewen McKenzie, le nouvel entraîneur du club, s'est dit "impressionné par Sergio Parisse, le troisième ligne centre italien.

"Pour moi, Sergio Parisse est impressionnant. Il s'est très bien entraîné. Maintenant, il faut espérer que ce soit pareil en match !"

SF : Correia heureux

Tout juste débarque du côté du Stade Français, le pilier Pierre Correia semble très enthousiaste. Il apprécie l'état d'esprit qui règne dans le groupe.

Il s'est livré au site internet du club : "L'intégration se passe super bien, les anciens comme les moins anciens de l’équipe intègrent très rapidement les nouveaux. Très bonne ambiance, je suis très content de mon choix. C'est une très belle équipe".

Malheureusement pour lui, selon nos confrères de Rugby365.fr, le néo-international a dû quitter l'entraînement ce mercredi matin. Rien de grave : juste une coupure au menton.

belle recrue que ce pilier

Drozdz reprend l’entraînement

Opéré d’une tumeur l’an passé, Denys Drozdz a repris l’entraînement avec le Stade Français.

Denys Drozdz a effectué, lundi, son grand retour sur les terrains à l’occasion de la reprise de l’entraînement du Stade Français. Le prometteur deuxième ligne avait dû interrompre très tôt sa saison l’an passé afin de se faire opérer d’une tumeur.

St. Français: Slimani soutenu par la FFR et Camou


C'est une malheureuse histoire qu'est en train de vivre le jeune pilier du Stade Français, Rabah Slimani, contrôlé positif lors du récent Mondial des moins de 20 ans mais dont la responsabilité n'est pas engagée puisque c'est le staff médical de l'équipe de France qui lui a administré durant la compétition un spray dont certains composants figurent sur la liste des produits interdits depuis janvier 2008. La Fédération française (FFR) n'avait pas communiqué la nouvelle liste au staff tricolore. Par conséquent, et alors que le joueur risque six mois de suspension, Pierre Camou, le successeur de Bernard Lapasset à la présidence de la FFR, a assuré Slimani de son soutien plein et entier, rapporte le site du Stade Français: "Le joueur n'y est pour rien... Et je suis prêt à assumer cette erreur." Aucune date n'a été encore fixée pour le jugement de cette affaire par l'IRB.


Sport.fr

"Pas d'objectif précis"

Fabrice Landreau, l'entraîneur des avants du Stade Français, se montre raisonnable quant aux ambitions du club pour la saison à venir. Pour lui, les objectifs viendront avant tout de la performance des joueurs qu'Ewen McKenzie, nouvel entraîneur général, cherche à responsabiliser.

Comment s'est passée la reprise ?

Fabrice LANDREAU : Nous avons la chance d'avoir un groupe au complet. 95% de l'effectif est actuellement présent. Seuls Pascal Papé et Sylvain Marconnet ne peuvent pas s'entraîner. Et pour l'instant, je dois avouer qu'il y a une très bonne ambiance et un excellent état d'esprit.

Vous partez ce mardi pour huit jours à Tignes. Qu'attendez-vous de ce stage ?

F.L. : Nous allons entrer dans une nouvelle phase et travailler essentiellement le foncier. Nous allons donc axer sur le physique et le côté athlétique. Mais nous en profiterons également pour commencer à bosser les lancements de jeu et sensibiliser les joueurs au projet que nous souhaitons mettre en place. Après, c'est aussi une bonne occasion pour intégrer les recrues.

Combien de joueurs amenez-vous en stage ?

F.L. : Nous partons à Tignes avec 37 joueurs, sachant que Marconnet et Hernandez ne travailleront pas toujours avec le reste du groupe.

Quelles sont vos impressions sur vos premiers rapports avec Ewen McKenzie, nouvel entraîneur général du club, et Christophe Dominici, novice dans le staff ?

F.L. : Je dirais que pour l'instant, nos rapports sont consensuels. Nous sommes dans une période de débats et d'échanges. Chacun amène le maximum d'idées et de réflexions. Avec Christophe, nous essayons de rapporter à Ewen le profil de chaque joueur et la philosophie qui est celle du Stade Français depuis dix ans. Lui cherche à s'en imprégner. Après, il va pouvoir faire évoluer le groupe en posant sa griffe grâce à son expérience et sa connaissance du rugby.

Le Stade Français a été moins actif que les années précédentes sur le marché des transferts. Etait-ce un choix de votre part ?

F.L. : C'est vrai que nous avons moins de nouveaux joueurs mais notre recrutement a été ciblé. Nous avons renforcé certains postes et comblé les départs, comme en demi de mêlée où le Sud-Africain Oelsching remplace Jérôme Fillol. De même, en deuxième ligne, Tchale-Watchou va nous apporter sa densité physique, il a un gabarit impressionnant. Mais Max Guazzini souhaitait surtout confirmer les joueurs présents au club. Roncero, Hernandez, Beauxis, Rabadan et bien d'autres étaient tous en fin de contrat. Il fallait les faire prolonger.

Quelles vont être les ambitions du club pour la saison à venir ?

F.L. : Il n'y a pas d'objectif précis. Ils se fixeront en fonction des résultats. Disons que notre seule ambition pour l'instant est de gagner le plus de matchs possibles et d'avoir une équipe compétitive. Car si le groupe ne trouve pas ses repères, tout deviendra compliqué. Ewen veut que les joueurs se responsabilisent. C'est pour cette raison qu'il les impliquent énormément.

Il est donc trop tôt pour parler du Bouclier de Brennus ?

F.L. : Absolument. Nous allons déjà prendre la mesure du groupe. Chacun va essayer de trouver sa place. Ensuite, les objectifs devront d'abord être individualisés et surtout réalistes. Après, les ambitions collectives viendront naturellement.

Rugbyrama

Dominici n'en pouvait plus

Désormais entraîneur des arrières du Stade Français, son club de coeur, Christophe Dominici s'investit déjà à 100% dans sa nouvelle fonction. Il faut dire qu'il n'avait plus l'énergie suffisante pour être joueur. «Je n'avais plus le goût de l'effort», avoue-t-il.

«Christophe Dominici, vous voilà entraîneur des arrières alors que vous hésitiez il y a deux mois à poursuivre votre carrière en tant que joueur. Qu'est-ce qui a fait pencher la balance ?
Je pense que c'est mon corps. Le niveau est devenu tellement exigeant qu'il faut s'entraîner toujours plus et je n'avais plus le goût de l'effort. Je ne voulais pas faire une saison avec des blessures.

Vous aviez déclaré que "raccrocher les crampons, c'était la mort d'un sportif". Cette reconversion, est-ce une petite mort pour vous ?
Aujourd'hui, je suis totalement dans une nouvelle configuration. La mort, je ne la vis pas encore. Je suis pleinement avec les joueurs. Je n'ai pas pris de vacances, je me lève à sept heures tous les matins comme eux. On réfléchit sans arrêt sur de nouveaux exercices et je n'ai pas eu le temps de me poser des questions.

Entraîneur, est-ce une fonction que vous avez toujours envisagée ?
Quand on est joueur, on est concentré sur sa carrière et on ne sait jamais vraiment si on fera ça. Mais compte tenu de mon gabarit, j'avais déjà une réflexion sur le jeu et sur le travail de vitesse, la vivacité.

Mais vous avez dû avoir d'autres propositions, pour être consultant par exemple.
On va dire qu'il y a eu des propositions. Mais quand on entraîne une équipe, ça demande tellement de temps, d'investissement, d'heures passées à analyser que c'est très compliqué de faire plusieurs choses à la fois. En tout cas, pour l'instant, j'essaie de me concentrer sur une seule chose.

Et si on vous avait proposé d'entraîner une autre équipe que le Stade Français ?
J'ai tout connu au Stade Français. Mon premier titre de champion de France, ma première sélection internationale. C'est une très belle histoire avec le club. On nous avait traité de mercenaires il y a dix ans. On est des mercenaires fidèles... À l'heure d'aujourd'hui, je ne me vois pas aller dans un autre club. Mais on ne sait jamais ce qu'il peut se passer dans la vie.

Qu'est-ce qui vous plaît dans le fait d'entraîner ?
Entraîner, c'est avant tout un rapport avec les hommes qui est très fort. J'ai sans cesse envie de les faire progresser, de leur transmettre mon enthousiasme, de leur donner du plaisir. Je veux donner un sens à ce qu'ils font. Il y aura sûrement des tensions, des mots que certains n'auront pas envie d'entendre. Mais il faut faire preuve d'intelligence. Les joueurs sont là aussi pour me faire progresser en tant qu'entraîneur.

Comment fonctionnez-vous avec Ewen McKenzie et Fabrice Landreau ?
On travaille à trois, mais Ewen est plus là pour encadrer et gérer un peu tout.

Que pensez-vous de ce recrutement qu'on dit plutôt modeste ?
Je dirais : c'est à la fin du bal qu'on paye les musiciens. C'est vrai qu'il y a des équipes qui ont étoffé leur effectif comme Toulouse, Clermont ou même Perpignan. Mais on n'a rien à leur envier si les joueurs prennent conscience qu'ils ont un gros potentiel. On n'est pas au Stade Français par hasard.

Quelles sont les ambitions du club cette année ?
On joue sur les deux tableaux. On vise le titre de champion de France et la Coupe d'Europe.»

L'Equipe

Auradou et Ledesma out

DA VINCI CODE a écrit:

Auradou et Ledesma out

Pour Auradou, c'est un habitué des blessures lors de l'avant saison...
Pour Ledesma, un pilier, c'est un peu ennuyeux pour...le SUA car le Stade Français pourrait aussi se mettre sur le marché "recherche de pilier"...

vulcain a écrit:

DA VINCI CODE a écrit:

Auradou et Ledesma out

Pour Auradou, c'est un habitué des blessures lors de l'avant saison...

Pour Ledesma, un pilier, c'est un peu ennuyeux pour...le SUA car le Stade Français pourrait aussi se mettre sur le marché "recherche de pilier"...

"Et Pedro Ledesma a été touché au genou lors du match Argentine-Afrique du Sud. Il pourrait souffrir d'une rupture des ligaments croisés. Les dirigeants parsisiens attendent de plus amples informations avant de faire appel à un possible joker médical".

val a écrit:

vulcain a écrit:

DA VINCI CODE a écrit:

Auradou et Ledesma out

Pour Auradou, c'est un habitué des blessures lors de l'avant saison...

Pour Ledesma, un pilier, c'est un peu ennuyeux pour...le SUA car le Stade Français pourrait aussi se mettre sur le marché "recherche de pilier"...

"Et Pedro Ledesma a été touché au genou lors du match Argentine-Afrique du Sud. Il pourrait souffrir d'une rupture des ligaments croisés. Les dirigeants parsisiens attendent de plus amples informations avant de faire appel à un possible joker médical".

C'est inquiètant oui et non, car a mon avis le pilier que pourrait recruter PARIS ne rentrerait pas dans notre budjet, donc pas dit du tout que ce soit un probleme pour nous !!!!!
adishatz

Le Stade Français en forme

Le Stade Français s’est imposé à Perpignan en match amical (29-16).

A quelques jours de la reprise du Top 14, les clubs peaufinent leurs automatismes. Ceux du Stade Français semblent déjà au point si l’on se fie à la victoire décrochée à Perpignan dans un match joué en 4x20 minutes (29-16). Avec un nouvel entraîneur, les Parisiens ont inscrit quatre essais par Arias, Vainqueur, Tchale-Watchou et Bourahoua.

Premier "Paris" réussi

Le Stade Français avait choisi de ne disputer qu'un seul match de préparation. Et quel match... Contre Perpignan sur la pelouse d'Aimé Giral. Au final, les Parisiens se sont imposés (29-16). Et par la même occasion, ils se sont évidemment rassurés à dix jours de la reprise du championnat.

"Nous avons un bon groupe et notre équipe est soudée. Nous sentons une maturité qui permet de vite retrouver notre jeu et de mettre des choses en place", se réjouit David Attoub. L'analyse du pilier parisien est, en tout cas, une première explication de la victoire des siens en terres catalanes. Le Stade Français n'avait qu'un match pour se rassurer avant le début de la saison. Le club l'a fait... Et de quelle manière! 29 à 16 et 4 essais à 2 au terme d'une rencontre maîtrisée de bout en bout par les hommes de la capitale. "Nous avions peur d'être un peu juste physiquement. Mais il y avait beaucoup de rythme dans le jeu et nous avons répondu présent", s'étonne Attoub.

Le travail du staff technique semble payer. Un staff en grande partie renouvelé, avec notamment l'arrivée de l'Australien Ewen McKenzie à sa tête. Attoub est satisfait par cette nouvelle approche : "Nous nous entraînons de manière différente. Mais nous travaillons très dur sur une période courte, contrairement à l'an dernier où la préparation avait été modifiée par la Coupe du monde. Ewen est actuellement dans une phase d'observation. Il prend ses marques". Avant de poser sa griffe. Et comme ses joueurs l'ont montré à Perpignan, son discours et ses méthodes semblent adoptés. Du coup, les demi-finalistes du dernier championnat vont pouvoir aborder l'entame du Top 14 de façon sereine. "Nous avons hâte d'y être", avoue David Attoub.

"Il n'y a pas de rencontre amicale"

Malgré une saison blanche l'an passé, le Stade Français n'a rien perdu de son appétit. Et ses membres non plus. La preuve : quand on ose dire à David Attoub qu'ils ont seulement remporté un match de préparation, lui n'est pas tout à fait d'accord : " Il n'y a pas de rencontre amicale. Un match se gagne, point. Évidemment, si nous avions pris soixante pions, ce ne serait pas vraiment grave. Mais c'est toujours mieux de travailler sur du positif." De quoi nourrir quelques ambitions pour la saison à venir. Même si aucun objectif n'a été défini : "L'ambition sera avant tout personnelle. Chaque joueur doit avoir envie de se maintenir au plus haut niveau et de progresser au contact des autres. "

Cette année, le recrutement parisien a été moins clinquant que par le passé. Au niveau de l'effectif, le but était clairement de s'appuyer sur le groupe en place et de travailler dans la continuité. "Changer moins de joueurs permet une intégration plus rapide des nouveaux. Max Guazzini a effectué un recrutement ciblé sur des personnes qui manquaient au club ", explique Attoub. A titre individuel, ce dernier est revenu à son meilleur niveau après avoir surmonté un staphylocoque doré il y a deux ans. Du coup, son objectif est simple : "Jouer le plus possible et prendre du plaisir". A l'image de son équipe d'ailleurs. Car, du côté de Paris, tout le monde sait que les succès passeront par l'enthousiasme et la réussite collective. "Si on se régale sur le terrain, les victoires en Coupe d'Europe et en championnat ne seront pas loin", conclue David Attoub.

Rugbyrama

SF : Leguizamon est arrivé

Juan Manuel Leguizamon est arrivé à Paris. Le troisième ligne international argentin a disputé son premier entraînement avec le Stade Français ce lundi.

Auradou absent trois mois

Pas de chance pour David Auradou. Le deuxième-ligne du Stade Français, transfuge du Racing-Métro, qui s'était blessé pendant le stage parisien à Tignes, a été opéré pour cette luxation de l'épaule gauche et sera indisponible trois mois. «Bibi» Auradou avait également manqué le dernier début de saison après un accident de scooter.

SF : Marchois évoque les nouveaux

Rédaction Rugby365.fr


Arnaud Marchois se félicite de la bonne intégration des nouveaux avant le a reprise du championnat la semaine prochaine à Dax. « Nous avons la chance d'avoir un groupe plutôt sympa, du coup les nouveaux sont contents », note le deuxième ligne du Stade Français.

Nouvelle saison, nouveaux entraîneurs, comment se passe l'adaptation ?
Cela se passe très très bien. Ils ont amené une bonne ambiance de travail, tout le monde a envie de travailler. Nous avons réalisé un bon match de préparation contre Perpignan donc nous sommes sur une bonne dynamique pour concrétiser cela lors de notre premier match, à Dax.

Comment se déroule l'intégration des nouveaux ?
Cela se passe bien, nous avons la chance d'avoir un groupe plutôt sympa, du coup les nouveaux sont contents. Surtout, au plus vite ils sont intégrés, au plus vite la mayonnaise prend et plus vite nous sommes bons. C'est dans l'intérêt de tout le monde que tout se passe bien.

De nouveaux entraîneurs sont arrivés, comment se ressentent les changements au niveau du terrain ?
Ce n'est pas toujours pareil, mais les grands fondamentaux restent là. Que ce soit en défense ou dans certaine redistribution en attaque cela change mais cela met un pied d'égalité entre les nouveaux et les anciens. C'est bien amené, dans l'esprit Stade Français via Christophe Dominici et Fabrice Landreau.

Une nouvelle ère


Sous la houlette de l’Australien Ewen McKenzie mais aussi Christophe Dominici et Fabrice Landreau, le Stade Français s’apprête à écrire une nouvelle page du club. Pour une saison de transition ?


STADE FRANÇAIS
Saison 2007-2008: 3eme, demi-finaliste
Stade : Jean-Bouin (capacité : 12 000 places)
Entraîneurs: Ewen McKenzie (AUS), Fabrice Landreau et Christophe Dominici

Les mouvements
Arrivées : Ewen McKenzie (AUS/entraîneur, NSW Waratahs/AUS), Christophe Dominici (entraîneur des lignes arrières), Grant Duthie (AFS, préparateur physique), Pierre Correia (Albi), Laurent Sempéré (Racing-Métro/Pro D2), David Auradou (Racing-Métro/Pro D2), Pierre Vigouroux (Clermont), Robins Tchale-Watchou (CMR/Auch/Pro D2), Juan Manuel Leguizamon (ARG/London Irish/ANG), Noel Herman Oelschig (RSA/Cheetahs/RSA), Mark Gasnier (AUS/St George Dragons, XIII/AUS), Dave Vainqueur (Agen/Pro D2), Ignacio Mieres (ARG/Leicester/ANG)
Départs : Fabien Galthié (entraîneur), Christophe Dominici (arrêt/entraîneur), Pieter de Villiers (arrêt), Boela Du Plooy (AFS/arrêt), Christian Day (ANG/Northampton/ANG), Cliff Milton (RSA/arrêt), Rémy Martin (Bayonne), Saïd Hirèche (Aurillac/Pro D2), Julien Maréchal (Aurillac/Pro D2), Jérôme Fillol (Racing-Métro/Pro D2), David Skrela (Stade Toulousain), Jérôme Jacquet (La Rochelle), Benoît Paillaugue (Auch/Pro D2), Kevin Burgaud (La Rochelle/Pro D2)

L’effectif
Arrières-ailiers : Ignacio Corleto (ARG), Nicolas Jeanjean, Julien Arias, Djibril Camara, Mark Gasnier (AUS), Julien Saubade, Dave Vainqueur
Centres : Mathieu Bastareaud, Mirco Bergamasco (ITA), Guillaume Boussès, Stéphane Glas, Brian Liebenberg, Geoffroy Messina
Demis d'ouverture : Juan Martin Hernandez (ARG), Lionel Beauxis
Demis de mêlée : Terry Bouhraoua, Noel Herman Oelschig (RSA)
Troisième ligne: Mauro Bergamasco (ITA), Antoine Burban, Loïc Charlon, Juan Manuel Leguizamon (ARG), Sergio Parisse (ITA), Pierre Rabadan, Simon Taylor (SCO)
Deuxième ligne : David Auradou, Denis Drozdz, Pascal Papé, Robins Tchale-Watchou (CMR), Pierre Vigouroux
Piliers: David Attoub, Pierre Correia, Pedro Ledesma (ARG), Sylvain Marconnet, Franck Montanella, Rodrigo Roncero (ARG), Laurent Simutoga
Talonneurs: Mathieu Blin, Dimitri Szarzewski, Laurent Sempéré

Une nouvelle page s’ouvre au Stade Français. Après quatre années passées à la tête de l’encadrement, ponctuées notamment d’un titre de champion de France en 2007, Fabien Galthié a fait ses valises. L’ancien demi de mêlée des Bleus a laissé sa place à un entraîneur de l’hémisphère Sud, Ewen McEnzie. L’Australien, qui a conduit les Waratahs en finale du Super 14 la saison dernière, pourra compter sur l’aide de Fabrice Landreau mais aussi Christophe Dominici. L’ancien arrière emblématique du XV de France a mis fin à sa carrière de joueur pour devenir l’entraîneur des lignes arrières parisiennes. Une reconversion voulue par le président Max Guazzini très attaché à l’idée de voir les anciens rester au club. Du côté des recrues, les Stadistes ont été plus prudents pour ne pas dire carrément frileux. La curiosité viendra de l’Australien Mark Gasnier qui fera ses débuts à XV alors que David Auradou est de retour du côté de la Porte de Saint-Cloud après une expérience malheureuse au Racing-Métro (Ndlr : il devra cependant attendre trois mois avant de jouer en raison d’une luxation à une épaule). Tous ont essayé de prendre leurs marques lors du stage à Tignes puis de l’unique match de préparation remporté (16-29) à Perpignan le 15 août. Les objectifs sont, pour le moment, assez vagues : « Gagner en constance et en régularité », selon McEnzie. Battu en demi-finales par le Stade Toulousain à Bordeaux en juin dernier, Paris pourrait vivre une saison de transition. Tout en visant bien sûr à nouveau une place dans le dernier carré en Top 14 et un beau parcours en H Cup. Le minimum syndical pour le Stade Français qui reste sur une saison blanche. Sergio Parisse et Pierre Rabadan, les deux capitaines, ne manqueront pas de travail.

Trois questions à Christophe Dominici
Avez-vous tourné la page ou est-ce que ça vous démange encore quand vous voyez le ballon ?
Je pense qu’il faut savoir tourner la page. A 36 ans, faire du rugby de haut niveau, c’est compliqué. C’est le corps qui dit stop ou l’envie tout simplement. A un moment donné, il faut savoir faire la part des choses. Maintenant, est-ce que ça me manquera ? Certainement. J’essaye de m’y adapter le plus vite possible. Je veux apporter toute mon expérience en tant que joueur et m’en détacher pour être un entraîneur convaincant. Parce qu’un entraîneur, il faut qu’il soit entraînant et convaincant pour ses hommes. Je vais essayer de l’être, notamment pour les arrières.

Quel type d’entraîneur souhaitez-vous être ?
Je ne sais pas. Déjà offrir des solutions aux joueurs, donner une réponse à chacune de leurs questions pour qu’ils se sentent le mieux possible. Que les joueurs soient parfaitement épanouis, qu’ils ne soient pas brimés. Essayer de donner beaucoup de volume au jeu et une parfaite liberté aux joueurs, avec des consignes assez souples mais en même temps avec beaucoup de rigueur entre eux. Et qu’ils soient exemplaires, parce que le rugby est tellement technique aujourd’hui que s’il y a un joueur qui s’oublie, c’est très compliqué de marquer des essais. Le tout dans un parfait état d’esprit.

Quels sont les objectifs du Stade Français cette année ?
Ne pas perdre un match, même pas au touché ! Non, l’objectif c’est bien sûr de reconquérir les titres, qu’ils soient européen ou national. Le Stade Toulousain a démontré son caractère l’année dernière, à nous de montrer le nôtre. Ils n’avaient rien gagné puis ils ont fait une finale européenne et ils ont été champions de France. A nous de faire aussi bien qu’eux, sinon mieux. Aller tutoyer les meilleurs

Rugby365

jean michel a écrit:

Stade Français: Un nouveau maillot très royal

Précurseur en termes de maillots, Max Guazzini et le Stade Français vont encore innover cette saison. Le club parisien a ainsi dévoilé sa nouvelle tunique pour évoluer à domicile, qui arborera à nouveau des fleurs de lys royales, symbole de la ville de Paris, et également révélé que le maillot extérieur serait à tendance "psychédélique", avec du vert et du bleu. Et tandis que le troisième jeu de maillot sera dévoilé au mois d'octobre, on a appris que la tenue de ville des Stadistes avait été créée par le célèbre styliste japonais Yohji Yamamoto.

Sport.fr

Présentation: Stade français

Battu en demi-finale du Top 14, le Stade français repart à l'assaut du Bouclier de Brennus avec un nouveau staff technique. L'Australien Ewen McKenzie devra faire ses preuves rapidement.

FICHE

Date de fondation: 1883
Entraîneurs: Ewen McKenzie, Fabrice Landreau et Christophe Dominici
Stade: Jean-Bouin (12 000 places)
Classement 2007/2008: Demi-finaliste (défaite contre Toulouse 31 à 13)
Meilleur résultat: Champion de France (1893, 1894, 1895, 1897, 1898, 1901, 1903, 1908, 1998,2000, 2003, 2004, 2007)

OU EN EST LE STADE FRANCAIS ?

C'est la saison du renouveau pour le Stade français avec l'arrivée d'Ewen McKenzie aux commandes de l'équipe parisienne. L'entraîneur australien qui a amené la province des Waratahs en finale du dernier Super 14 arrive dans le championnat de France et il veut s'appuyer sur Fabrice Landreau et Christophe Dominici pour s'acclimater au plus vite. Les stadistes ont néanmoins vécu une préparation "hémisphère sud" et ils n'ont laissé que peu d'indices sur leur forme actuelle puisqu'ils n'ont joué qu'un match amical : une victoire à Perpignan (29-16) porteuse d'espoirs. En revanche, les stadistes vont débuter la saison sans David Auradou, absent trois mois, qui s'est blessé lors du stage à Tignes.

L'OBJECTIF : Le titre

Champion de France en 2007, le Stade français veut son retrouver son bien. Le Bouclier de Brennus sera donc la priorité des Parisiens qui devront aussi redorer leur blason sur la scène européenne. Jamais primés sur la scène continentale, ils auront pour mission de faire oublier leur dernière campagne (éliminés dès le premier tour).

LA STAR : Juan Martin Hernandez

L'Argentin est toujours la grande attraction du Top 14. Capable de réaliser des gestes incroyables au pied ou à la main, Juan Martin Hernandez est devenu l'ouvreur titulaire du Stade français la saison dernière même si les blessures de Lionel Beauxis et de David Skrela (pour les phases finales) lui ont permis d'obtenir le poste. L'ouvreur des Pumas a quand même souffert l'an passé notamment à cause d'une saison à rallonge. Il doit maintenant retrouver toutes ses capacités pour rester le joueur le plus spectaculaire du championnat.

LE JOUEUR A SUIVRE : Mark Gasnier

C'est l'inconnue des recrues du Stade français. Mark Gasnier, ailier de 102 kg pour 1, 93 mètres, n'a jamais joué au rugby à quinze. Pourtant, Ewen McKenzie avait fait de la venue de cet Australien de 27 ans une priorité. En effet, Mark Gasnier n'est pas un inconnu en Australie puisqu'il est une véritable star du rugby à XIII. International, il a fait toute sa carrière aux St George Illawarra Dragons où il a souvent été comparé à Wendel Sailor qui jouait aussi pour les Dragons avant son départ au XV.

LE DEPART QUI FAIT MAL : Fabien Galthié

Après quatre saisons passées à la tête du Stade français et un titre de champion de France en 2007, Fabien Galthié a décidé de ne pas aller au bout de son contrat et il s'est retiré avec un an d'avance. Pourtant, l'ancien demi de mêlée international avait imposé un nouveau style aux stadistes après une ère Nick Mallett marquée par un jeu rigoureux mais peu spectaculaire. Le Stade français doit donc se reconstruire même si Fabrice Landreau et Christophe Dominici sont là pour préserver l'âme de ce club si atypique.

Rugbyrama