Pro D2. La 3ème journée en questions

AVANT GRENOBLE - SECTION PALOISE. --Depuis trois ans, les Isérois montent en régime. Pau va affronter un nouveau cador

Grenoble veut décoller
Gérald Grattier



Les Grenoblois, lors de l'exercice 2007-2008, ont rempli leur mission. Et si l'au revoir à leurs supporters, pour la dernière levée à Lesdiguières et la réception d'Oyonnax, s'est soldé par une défaite, comme une issue ratée, les Isérois ont largement atteint leurs objectifs, au-delà d'une 8e place finale, et un maintien assuré assez tôt dans la saison. Ils ont même été tout près d'atteindre le dernier carré d'un championnat passionnant.
Avec cinq victoires acquises à l'extérieur (Narbonne, Blagnac, Pau, Limoges et La Rochelle) pour trois sorties d'infortune à domicile (Béziers, Narbonne et Oyonnax), le FCG s'est affiché parmi les cadors du championnat, toujours devant, et inscrivant ses performances au rythme de ses ambitions nouvelles.

« On a atteint les objectifs qu'on s'était fixés à savoir le maintien et le rapprochement le plus possible du club vers le haut du tableau. J'ai le sentiment que l'équipe a progressé, que notre rugby s'est bien mis en place. C'est une saison satisfaisante si l'on veut bien se souvenir que Grenoble, il y a tout juste deux ans, était en Fédérale. Il faut continuer à construire ainsi, peu à peu », note Sylvain Begon, l'entraîneur des avants.¶
Les Grenoblois vivent leur troisième saison au sein du championnat professionnel, depuis leur année de purgatoire en Fédérale 1, consécutif à l'implosion des structures du club. Ce qui les oblige, malgré tout, à poursuivre leur montée en puissance, avec l'objectif avoué de retrouver l'élite du rugby français, d'ici quelques années. Voire dans un très court terme.

Le recrutement effectué s'inscrit dans cette logique, et les petites touches apportées ça et là justifieront sans doute les réponses aux questions qui subsistent dans l'antre de Lesdiguières.


Des étrangers de renom. En densifiant son pack, malgré une absence de recrues en 1re ligne, le FCG a voulu répondre à une exigence de plus en plus criante au sein de la Pro D2. La venue d'Andy Newman, son expérience, ses 7 saisons en Heineken Cup, ses 2 mètres et ses 125 kilos représenteront la poutre à laquelle vont s'accrocher les défis isérois. Avec lui, l'Australien Sam Cordingley effectue son retour au sein du FCG, après avoir acquis un peu plus de maturité, grâce notamment à sa participation à la dernière Coupe du Monde en France, en tant que doublure de George Gregan.

Denis Lison retrouve aussi le bercail qui l'a élevé après trois saisons passées du côté de Biarritz. En ajoutant Josh Taumalolo, les Grenoblois paraissent parés derrière. « Notre progression, nous la misons sur un tout. Il faut y mettre l'apport de nouveaux gars, étrangers mais aussi français. L'équipe était déjà performante l'an dernier, le collectif est toujours bien en place avec des gens qui se connaissent bien », souligne encore Sylvain Begon. Quoi qu'il en soit, le FCG est conscient que la tâche qui l'attend sera encore un peu plus redoutable cette saison. Mais il s'est doté des armes nécessaires pour faire face au défi. Voilà la Section prévenue : Demeurer invaincu dimanche relèvera de l'exploit.

Sud Ouest

Ouais bref, je trouve que c'est une journée plutôt difficile à jouer sur le brennus, beaucoup de matchs me paraissent avoir une issu indécise.

Victoire "caïman"sures de Lyon et Grenoble . Pour Agen , par superstition , je me prononce pas ( je l'ai quand même fait dans la rubrique"sondages" ) Pour le reste tout est possible . Les 2 promus ont une grosse carte à jouer contre de grosses cylindrées .

Tarbes attendu au tournant


Avec un nul à Narbonne et une défaite à la maison devant Aurillac, Tarbes n'a pas réalisé le début de saison escompté. En tout cas, celui que lui laissait espérer sa belle avant-saison. Les Pyrénéens doivent donc réagir. Dès ce samedi à Lyon, lors de la 3e journée.

Tout n'est pas remis en cause. Normal, on joue la 3e journée seulement. Mais Tarbes, qui avait impressionné pendant sa campagne de matchs amicaux (4 victoires) avant de ramener un bon nul de Narbonne en ouverture (6-6), a déçu lors de sa première sortie à Maurice-Trélut avec une défaite devant Aurillac (15-16). "Nous n'avons pas fait ce qu'il y avait lieu de faire, reconnait le manager Christian Martinez. Ce n'est pas parce que l'on gagne quatre matches amicaux que l'on est champions du monde. Si l'on continue à jouer comme cela, on ne va pas s'en sortir".

La semaine a donc été l'occasion de remettre deux, trois choses en place, notamment dans les têtes, histoire que le déplacement à Lyon ce samedi ne tourne pas à la catastrophe, comme ça a été le cas l'an dernier (37-0). Les joueurs ont également pris conscience de leurs erreurs. "On ne perd que d'un point devant Aurillac mais ce n'était pas le moment de se laisser aller, avoue le pilier Jérémy Hurou dans la Dépêche du Midi. Cela nous a fait retomber sur terre. Maintenant on va essayer de refaire des matches de rugby".

Magravelize: "Gratter des points"

Les Pyrénéens sont donc redescendus de leur montagne. Celle où il pensait pouvoir faire mieux que le difficile maintien l'an dernier pour figurer dans la première moitié du classement, voire créer la surprise. C'est encore possible mais il faudra rattraper les points perdus à domicile. "Tout le monde peut perdre à la maison et gagner à l'extérieur dans ce championnat, explique le pilier Mamuka Magravelize. Il ne nous reste qu'à aller gratter des points à l'extérieur et ne pas refaire la même erreur à la maison".

La chance des Tarbais, c'est que les Lyonnais ne sont pas encore à plein régime non plus. Battus à Colomiers, les Rhodaniens ont la pression cette saison en raison de leur demi-finale l'an dernier. Et leur entraîneur Raphaël Saint-André se méfie de la réaction d'orgueil des Pyrénéens. "Ils sont blessés et viennent à Lyon pour signer leur première victoire de la saison, donc il va vraiment falloir faire face" . "C'est une équipe très dense physiquement", ajoute Xavier Sadourny. Tarbes ne sera pas pris de haut. C'est le prix à payer quand on se veut ambitieux.

Rugbyrama