Il effectuait son retour avec l’équipe Espoirs.
Anton Peikrishvili : « Jouer un maximum de matchs »Victime d’une entorse du genou puis d’une déchirure à la cuisse Anton Peikrishvili (1,83m, 118kg) n’avait plus foulé les pelouses depuis mai dernier. Samedi il a joué une heure avec les espoirs agenais qui ont brillement disposé du Biarritz Olympique sur le score de 31 à 5 en lever de rideau d’Agen-Oyonnax. Motivé, le pilier international Géorgien qui a été rejoint à l’intersaison par son compatriote Irakli Machkhaneli a deux objectifs cette saison. Augmenter son temps de jeu en équipe première et retrouver sa sélection afin de porter de nouveau les couleurs d’une nation qui vient de vivre des moments difficiles.
Vous avez repris la compétition samedi dernier avec les Espoirs face à Biarritz. Comment ça va ?Très bien. C’était mon premier match depuis le mois de mai et je me sens de mieux en mieux. Face au BO, j’ai joué pratiquement une heure et j’ai donné tout ce que j’ai pu. Nous avons fait un bon match et je pense que les spectateurs ont du apprécier le spectacle.
Vous avez commencé l’an dernier à intégrer l’équipe première, votre objectif cette saison est de vous y imposer ?J’aimerai bien. Je veux jouer un maximum de matchs et je sais que cela passe par beaucoup de travail, notamment en mêlée. J’espère également retrouver ma sélection nationale.
Quel regard portez-vous sur le début de saison du SUA ?C’est un bon début mais une saison c’est long. L’équipe est jeune et il y a une très bonne ambiance, nous allons voir ce que cela va donner lors des prochaines rencontres.
Vous en parliez, votre objectif est également de retrouver votre sélection nationale que vous avez incorporée l’an dernier.Tout a fait, c’est un honneur pour moi de représenter mon pays. Nous avons un match amical en Novembre et le Tournoi B qui débute en Février. J’espère être sélectionné. Je ne sais pas par contre si l’on pourra jouer chez nous étant donné les événements. Au foot, la Fifa a délocalisé les matchs de la sélection, peut être que l’Irb en fera de même.
Un mot justement sur ce conflit entre la Géorgie et la Russie. Comment vivez-vous cette situation ?Cela va mieux maintenant mais ce fut un moment très difficile. J’étais à deux doigts d’aller là-bas pour défendre mon pays. Tous les jours j’étais en contact avec ma famille afin de prendre des nouvelles.
Vous êtes très lié avec Andrei Ostrikov qui est lui russe, Comment ça se passe entre vous ?Il n’y a eu aucun problème. Vous savez c’est essentiellement une histoire politique et on préfère ne pas trop en parler entre nous. C’est une situation assez complexe. Qui a commencé ? Pourquoi ? La faute à qui ? Tout cela nous dépasse un peu. Le plus important est que nous soyons amis.
Propos recueillis par Alexandre Paillou.
_________________
Tous les matches du SUA en direct. https://www.47fm.net/