Interview. Thomas, le neveu de Christian Synaeghel, l'ancien joueur de foot de Saint-Etienne, est en train de faire sa place au SUA.
Thomas Synaeghel : « Se méfier de Béziers »Arrivée à l’intersaison du Stade Toulousain, Thomas Synaeghel se fait petit à petit sa place au sein de l’effectif lot-et-garonnais. Titulaire samedi dernier face à Grenoble, le pilier gauche agenais a rendu une très belle copie. Il attend désormais le déplacement à Béziers avec détermination.
Vous restez sur un succès difficile contre Grenoble le week-end dernier (18 à 12). Que retenez-vous de cette rencontre ?L’important est qu’on ait gagné. Ce fut certes dans la douleur mais la victoire est au bout et elle fait du bien au moral. On savait de toute façon que ce ne serait pas évident contre une équipe de Grenoble solide devant et dotée d’un bon jeu au pied.
Le pack agenais a livré une grosse prestation et semble de plus en plus serein. Cela doit être un motif de satisfaction ?C’est vrai que nous sommes de mieux en mieux mais il faut être capable de renouveler ce genre de performance. Cela ne sert à rien de sortir un gros match si le week-end suivant on ne confirme pas. Il nous reste encore beaucoup de points à améliorer et il ne faut pas trop s’enflammer.
Après huit journées, Agen est huitième du championnat. Quel bilan faites-vous de ce début de saison ?Je ne sais pas, disons que je regrette surtout les points qu’on laisse passer à la maison contre Bordeaux. Après à l’extérieur on y va toujours avec l’envie de bien faire mais cela ne nous sourit pas pour le moment. On a quand même aperçu du mieux lors du dernier déplacement à Narbonne.
Vous découvrez cette année la Pro D2. Quelles sont vos premières impressions ?Je trouve que c’est un championnat très intéressant où toutes les équipes se tiennent plus ou moins. Tous les matchs sont disputés comme on a pu le voir jusqu’à présent. Je suis venu à Agen pour acquérir de l’expérience et pour l’instant je ne suis pas déçu.
Pilier gauche de métier, vous avez souvent dépanné à droite en ce début de saison. Un mot là-dessus.Ce fut difficile étant donné que je n’avais encore jamais joué de ce côté de la mêlée. Ce fut toutefois une expérience intéressante même si je reste avant tout un pilier gauche.
Vous partagez ce poste avec Laurent Cabarry. Comment ça se passe entre vous ?Il n’y a aucun problème. Vous savez il faut de la concurrence dans une équipe si l’on veut progresser. Laurent est un très bon joueur et on a la chance de bien s’entendre.
Vous vous déplacez ce dimanche à Béziers. Comment abordez-vous cette rencontre ?On se méfie et on s’attend à un match très difficile. Béziers a besoin de points, il ne faudra pas y aller en se disant que c’est tout fait. Ils restent sur une bonne prestation à Lyon, à nous d’être appliqué et de bien mettre en place notre jeu.
Le SUA reste pour l’instant sur trois défaites en trois déplacements. Qu’est-ce qu’il faudra changer dans l’Hérault ?Allons y avec la même envie qu’à Narbonne tout en essayant de corriger nos petites erreurs. Si l’on continue à répondre présent cela devrait bien finir par payer.
Propos recueillis par Alexandre Paillou.
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