11ème journée de Top 14

RUGBY TOP 14 Orange . Le point

TOP 14 Orange: ce qu’il faut retenir de la 11ème journée

31/10/2009 - par Baptiste LE BEUX - LNR

Albi :
En s’inclinant pour la 2ème fois de son histoire face à Montpellier à domicile, le SCA connait son 40ème revers à la maison et en première division, depuis l’avènement du professionnalisme.

Bayonne :
Rien ne va plus à Bayonne qui connait son 2ème revers de rang à domicile, le 4ème en tout, ce que le club n’avait pas connu depuis la saison 2007-2008 et des revers consécutifs à Dax (11-6), à la maison face à Paris (36-14), à Biarritz (20-0) et Perpignan (38-13).

Biarritz :
Biarritz ne parvient toujours pas à prendre possession de la citadelle de Sapiac en y enregistrant un 4ème revers en autant de déplacements depuis que les Montalbanais sont de retour en première division… mais petite nouveauté, pour la première fois sans encaisser 19 points. En effet, ils avaient toujours perdu en encaissant le même nombre de points, 19-12 l’an passé et 19-13 les deux saisons précédentes.

Bourgoin :
En accrochant le nul face à Brive, le CSBJ reste invaincu pour un 5ème consécutif dans son antre, ce qui ne lui était plus arrivé depuis la saison 2006-2007 et des succès sur Bayonne (39-10), Agen (31-18), Albi (36-11), Biarritz (9-0) et un nul face à Paris (19-19).

Brive :
Malgré ce bon nul à Bourgoin, les Corréziens ne sont toujours pas parvenus à dominer le CSBJ en Isère y connaissant un 10ème match sans victoires depuis l’après guerre… présentant un bilan de 8 revers et 2 nuls.

Castres :
Le CO n’aura pas réussi à réaliser la même performance que l’an passé à Giral où il s’était imposé 32-26. Mais malgré cette défaite, il reste leader du classement à l’extérieur, cédant toutefois son fauteuil de leader du championnat à leurs adversaires du jour.

Clermont :
C’est le premier nul concédé par les Jaunards à Michelin depuis 5 saisons et un 15-15 arraché face à Béziers le27 novembre 2004.

Montauban :
En dominant le BO à Sapiac pour la 4ème fois de suite depuis son retour en première division, le MTG XV signe sa 29ème victoire en 40 matchs disputés à Sapiac, une citadelle qui, en ajoutant 2 nuls au bilan des locaux, reste toujours difficile à prendre.

Montpellier :
En s’imposant à Albi, le MHRC signe sa première victoire de la saison en déplacement, et met fin à pratiquement une année sans victoire loin de Montpellier, après avoir connu 13 revers consécutifs depuis le 22 novembre 2008 et un succès à Castres 31-26.

Paris :
Bon résultat des Parisiens qui pour la première fois de l’histoire ne perdent pas à Michelin… mais ils n’ont cependant toujours pas trouvé le chemin du succès en déplacement cette saison, malgré un 3ème nul après ceux ramenés de Toulon (22-22) et Toulouse (9-9).

Perpignan :
Grâce à sa sixième victoire en autant de matchs à Giral, l’USAP domine le classement à domicile de la tête et des épaules, mais se rassoit surtout dans le fauteuil de leader que sa victime du week-end occupait.

Racing-Métro 92 :
Pour leur 125ème match à domicile sous l’ère professionnelle, les Racingmen signent leur 83ème victoire, mais sûrement la plus prestigieuse, face au club le plus titré de l’hexagone... signant ainsi une 'ème victoire consécutive, après avoir connu une série de 4 revers de rang.

Toulon :
En s’imposant à Bayonne, pour la 2ème fois de la saison à l’extérieur après le succès 15-9 glané à Albi, le RCT met fin à une série de 5 matchs sans victoires face à l’Aviron (1 nul et 4 revers), et poursuit son beau parcours dans le haut du classement.

Toulouse :
En enregistrant sa 4ème défaite en six rencontres à l’extérieur, le Stade connait son moins bon début de saison en déplacement depuis la mise en place de la poule unique… mais surtout depuis la saison 1981-1982, où ils n’avaient remporté qu’une seule de leur 6 premières sorties en déplacement…

Le 31/10/2009 à 22:45 | Mis à jour le 31/10/2009 à 23:16 - L'Equipe

Rugby - Top 14 - Montauban avait les crocs

Vexés par les déclarations d'avant match des Biarrots, les Montalbanais ont mis à coeur de dominer le BO (14-5) dans un match maîtrisé de bout en bout.

Cédric Rosalen et Montauban ont maté le Biarritz Olympique.
L'enfer de Sapiac. La formule est régulièrement utilisée pour évoquer ce que vivent les équipes visiteuses dans la cuvette de Montauban. Les joueurs du Biarritz Olympique ont pu vérifier que tout cela n'était pas une légende. La grosse caisse des Ultras, une ambiance chaude, chaude et un soutien quasi inconditionnel derrière les Vert et Noir ont permis aux locaux de réussir un coup dont on les croyait difficilement capables : faire chuter un BO qui avait affirmé venir pour prendre des points, ceux de la victoire plus précisément. Car si de nombreux cadres étaient au repos lors de la défaite face à Toulouse la semaine dernière, les Basques affichaient complet pour cette onzième journée. Mais des intentions aux actes, le chemin est parfois long. Et les Montalbanais se sont fait une joie de jouer les embûches.

Démarrant le match comme des morts de faim, ils prenaient immédiatement les Biarrots à la gorge et ne relâchaient jamais leur étreinte. Les hommes de devant faisaient jouer leur puissance et Rosalen, par son jeu au pied, offrait régulièrement de précieuses secondes de récupération pour permettre de maintenir l'effort. Et comme le BO était fébrile sous les chandelles, il ne se faisait pas prier pour en allumer ou briller face aux perches. Mais le premier coup dur était porté par Lozupone qui marquait un vrai essai de trois-quart, avec pointe de vitesse et feinte de passe. Biarritz semblait touché, en fait il était K.-O..

Sans réduire la voilure, les Montalbanais continuaient de profiter des erreurs adverses, tant dans les choix que dans les gestes. Onze en-avant et vingt-trois ballons perdus à moins de dix minutes de la fin, c'était bien trop pour espérer porter le danger durablement. Non décidément, le BO ne s'était jamais remis de l'entame de folie des Montalbanais. Il y avait bien cet essai de Ngwenya, mais à la soixante-dix-neuvième, c'était trop tard. D'autant que la transformation ne donnait rien, synonyme de retour à vide au Pays Basque. Peut-être vexés par les déclarations d'avant-match des Biarrots, les Montalbanais ont tout simplement prouvé qu'ils avaient plus de motivation sur cette rencontre et qu'en cette nuit d'Halloween leurs crocs étaient bien aiguisés. Bertrand LAGACHERIE

Publié le 01/11/2009 08:47 | Cyrille Pomero - La Dépêche

Le Stade Toulousain n'y était pas

A force de jouer avec le feu, Toulouse a fini par se brûler. Contre les Harlequins et même Biarritz, les hommes de Noves avaient raté leur entame, sans conséquence finale. Face à un Racing vaillant, tout heureux de renouer ponctuellement avec son lustre d'antan, et qui a eu le mérite de rester fidèle à un plan de jeu simpliste mais diablement efficace, le retard à l'allumage a été payé cash.

Ce revers relève donc de la pure logique. A la limite, le bonus défensif accroché ferait presque office de flatteuse consolation. Guy Novès ne l'a pas nié : « On a eu beaucoup trop de déchets. Certains n'ont pas été au niveau où je les attendais... Peut-être étaient-ils déjà tournés vers l'annonce du groupe des 22 pour l'Afrique du Sud. »

Les 12 points laissés en route en première période (3 pénalités, 1 drop), le manque de liant dans les enchaînements, de force de contestation au sol face à un Racing qui a excellé dans ce domaine, d'inspiration sur les ballons de relance, de présence sous les «quilles» montées parfois par impuissance, autant de carences que la révolte tardive n'a suffi à combler.

Cela aurait pu être été le cas si Steyn avait pris le carton jaune qu'il méritait pour un plaquage bien trop haut, alors que Médard fut, lui, sanctionné pour le même geste quelques instants plus tard (46e).

Depuis 1990...
Plus que la série de quatre victoires qui prend fin, et plus que ce premier accroc devant le Racing depuis 1990 (14-21 en demi-finale), c'est surtout la manière qui a déçu. Même si quelques individualités (Picamoles, David) ont surnagé et que le banc a apporté dynamisme, volume et même un peu d'ordre.

Une fois bien largués (6-24, 58e), Toulouse a en effet enfin pris le temps de fixer devant avant d'aller au large. Une lucidité récompensée au score, même si le Racing, qui a fini dans le rouge, n'a pas lâché sa proie. Pour la plus grande joie de Jonathan Wisniewski : « Pour moi, qui ai passé six ans au club sous les ordres de Milou N'Tamack, c'est vraiment un jour particulier. »

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Fiche technique
RCF/Metro 27 Stade Toulousain 20

MT: 9-3; 14.000 spectateurs; arbitre: M. Péchambert (Périgord-Agenais) Vainqueurs : 2E Wisniewski (50), Leo'o (58) ; 1T 50) et 5P (8, 15, 29, 47, 74) et IT Wisniewski. Vaincus : 2E Servat (64e), Lamboley (69e) ; 2T et 1P (40) Michalak; 1P Elissalde (46) Evolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 9-3/12-3, 12-6, 19-6, 24-6, 24-13, 24-20, 27-20.

RFC/METRO: Scarbrough ; Bobo, Chavancy, Steyn, Vakaola (o) Wisniewski (m) Lorée; Lane, Chabal, Leo'o; Nallet, Qovu (Raïwalui, 60); Baïocco (Orlandi, 74), Noirot (Diomandé, 60), Tuugahala (Lo Cicero, 50). Exclu. tempo. : Vakaola (59, jeu dangereux)

Stade Toulousain : Médard; Clerc (Donguy, mt), David (Fritz, 67), Jauzion, Heymans (David, 67) (o) Michalak (m) Elissalde (Kelleher, 51e); Picamoles, Sowerby (Maka, 64), Bouilhou (Lamboley, 51); Millo-Chlusky, Lamboley (Albacete, 51); Johnston (Lecouls, 51e), Lacombe (Servat, 59e), Human (Poux, 59e). Exclu. tempo.: Médard (46, jeu dangereux)

La note du match: 13/20-L'homme du match: Jonathan WISNIESKI (RCF)

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Novès : «On passe à côté»
Guy Novès : «On est passé à côté de notre match. En première mi-temps, malgré de bonnes intentions et de bonnes séquences , on n'est pas arrivé à marquer, contrairement à l'adversaire... Nos intentions étaient d'occuper un peu plus le terrain en deuxième mi-temps. Le carton jaune de Maxime Médard est un tournant puisque nous prenons quinze points rapidement ensuite. Après, il a fallu courir après le score et on n'a pas su compenser. Un non-match de notre part, un très bon match de la part du Racing, avec une stratégie simple mais payante.»

Une victoire collective
Simon Mannix (entraîneur du Racing-Métro) : «C'est dans la continuation de notre match de la semaine dernière à Brive (victoire 18-10). Mais ce n'est pas le même contexte. On jouait chez nous devant 14.000 personnes pour la première fois cette saison. C'était déjà un grand plaisir. On est très content de l'investissement des joueurs sur le terrain. Ils ont été présents dans tous les secteurs. Cette victoire elle est collective. Elle est méritée pour le travail sans ballon, les montées défensives qui ont été une clé aujourd'hui. On a mis une tactique en place assez cohérente. Les joueurs ont respecté cette tactique. Ils ont été irréprochables»

On vole...
Jonathan Wisniewski (ouvreur du Racing-Métro) : «Là, on se sent voler... On se sent ailleurs parce que toute la semaine, on s'était préparé à tout faire pour battre cette équipe. On s'était dit que si on restait solidaire, avec de l'envie, on pourrait faire quelque chose. Et ça a marché.»

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Publié le 01/11/2009 08:49 | Cédric Fanjul - La Dépêche

Albi généreux mais Albi battu

Dix minutes. Les premières. C'est le temps qu'il a fallu aux Albigeois et aux Montpelliérains pour entrer véritablement dans le match. Car jusque-là, le jeu s'est résumé à du gagne terrain, à des séquences de coup de pied... Trop de pression... Personne ne voulait prendre de risques. Les premiers à se mettre en évidence étaient les Héraultais, qui suite à une chandelle et un plaquage manqué de Vincent Clément, partaient en dame par l'intermédiaire de Brana (15e, 7-0). Sur l'engagement, les Tarnais récupéraient le cuir qui passait de mains en mains jusqu'à Manca, lequel d'un drop des quarante-mètres réduisait la marque (7-3, 15e). L'espoir subsistait... Mieux, les minutes défilaient et les Albigeois prenaient la mesure de leurs adversaires, aussi bien en touche qu'en mêlée, sans toutefois parvenir à prendre la défense en défaut.

Montpellier, sur une de ses rares incurssions dans le camps «jaune et noir», alimentait même le tableau d'affichage de trois nouveaux points, suite à une pénalité de Todeschini (10-3, 27e). Le SCA dominait son sujet, mais allait se faire encore surprendre à la 34e minute. Misse partait en percussion mais perdait le ballon. Giraud en héritait, tapait à suivre pour Brana, qui pour la deuxième fois de l'après-midi, se couchait derrière la ligne d'en-but (15-3)! Gros coup de massue sur les têtes tarnaises... Le drop Manca juste avant la cause permettait néanmoins à Albi de regagner les vestaires sur un score non «définitif» (6-15)... Une pénalité du même jusque après les citrons relançait même le match (15-9). Comme en première période, les Albigeois prenaient l'ascendant sans parvenir à trouver la faille. A la 60e notamment, les avants pilonaient mais échouaient à deux mètres de la ligne. Les pieds parlaient (15-12, 18-12, 18-15) jusqu'à ce que Van Staden ne quitte ses coéquipiers, permettant aux Tarnais de jouer en supériorité numérique. Négligeant le match nul, par deux fois, sur des pénalités bien placées, ils ne parvenaient pas à faire fructifier les touches de pénalité. choisies...

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Fiche Technique
Albi 15- Montpellier 18

MT: 15 à 6 ; 8.000 spectateurs; arbitre : M. Gauzin (Ile de France)

Vainqueurs : 2 E Brana (13, 34), 1 T (13) et 2 P (27, 66) Todeschini

Vaincus : 3 D Manca (15, 37) et Boulogne (67); 2 P Manca (43) et Boulogne (61)

Evolution du score : 7-0, 7-3, 10-3, 15-3, 15-6/15-9, 15-12, 18-12, 18-15

Albi : Dumitras; Lakafia, Denêtre (Vaealiki, 48), J. Stewart, Borges (Lapeyre, 66) (o) Manca (m) Pagès (Boulogne, 48); Baluc-Rittener, Clément (cap), Misse; Van der Westhuizen, Vervoort (Correa, 53); Lafoy (Correia, 42), Saby (Maynadier, 63), Sorre (Gady, 42).

Montpellier : Todeschini; Thiery, Doumayrou, Rees, Brana (o) Trinh-Duc (m) J. Tomas; Ouedraogo (cap), Giraud (Matadigo, 52), Vallée (Giraud, 52); Gorgodze, Campbell (Macurdy, 55); Toleafoa (Douglas, mt), Ladhuie (Rofes, 55), Petit (Van Staden, 55).

Exclu tempo : Van Staden (72e, jeu dangereux) La note du match: 11/20-Les hom sdu match: Thierry BRANA (Montpellier) et Laurent BALUC-RITTENER (Albi)

Rugby, Top 14, Interview, J-P Coyola - sports24

«Presque un cauchemar»

Jean-Philippe Coyola avait la mine des mauvais jours samedi (DPPI)
Bayonne s'enfonce un peu plus dans la crise. A l'issue d'un match très disputé, l'Aviron s'incline (8-14) à domicile face à des Toulonnais plus que jamais candidats aux barrages. Jean-Philippe Coyola, entraîneur des lignes arrières, regrette les occasions manquées.

C'est une défaite qui fait mal, et votre équipe stagne dans la zone de relégation (13ème).

Jean-Philippe Coyola : On a été fidèle à notre conception du jeu, mais on n'est pas récompensé. Il y a toujours le petit détail qui fait la différence, principalement par manque de confiance. Mais c'est surtout une trop grande précipitation dans le dernier geste qui nous coûte un, deux, voire trois essais en première mi-temps. Au début, on avait les ballons, on a bien déplacé les Toulonnais, on tentait des choses. Mais il y a ces occasions qui ne vont pas au bout. C'est le sport. Il y a des choses qu'on ne maîtrise pas : les rebonds du ballon, l'arbitrage... Ca fait partie du charme du rugby.

Vous parlez de l'arbitrage, pensez-vous que le carton de Manny Edmonds a joué un rôle dans la défaite ?

Jean-Philippe Coyola : Ce carton, il nous coûte 6 points. On fait une belle percée, et Jean-Baptiste Peyras se fait "décalquer" (victime d'un possible plaquage à retardement non-sifflé, ndlr). Résultat, on se retrouve à 14. Et Toulon marque sur sa première incursion. Ce n'est pas bon pour mettre en confiance. Malgré ça, on finit à 14-8. Si on avait capitalisé trois coups de pied, quasiment face aux poteaux, on remportait ce match... On a perdu beaucoup de force, sans être récompensé au tableau d'affichage. Eux marquent cet essai casquette qui sort d'on ne sait où. C'est le destin qui s'acharne.

L'Aviron est mal en point...

Jean-Philippe Coyola : On vit une période difficile, presque un cauchemar. Le "pas de chance", ça n'existe pas. Il faut qu'on se remette tous en question individuellement pour que collectivement, on réagisse. Il y a un potentiel, un état d'esprit, une conception du jeu... Pour l'instant, ça ne paye pas du tout. On attend donc des réactions, comme celle vue en début de match.

STADE FRANÇAIS / SYLVAIN MARCONNET : « Nous sommes rassurés »

Jean-François PATURAUD - Envoyé spécial à Clermont - sports365 -01/11/09 - 10h12

Une semaine après la défaite contre Perpignan à Saint-Denis, le Stade Français a bien réagi en obtenant un bon match nul à Clermont samedi. Le pilier parisien Sylvain Marconnet est, comme tous ses partenaires, rassuré et satisfait de la prestation d'ensemble de l'équipe.

Sylvain Marconnet, comment jugez-vous ce match nul face à Clermont ?

Nous avions réalisé un match plutôt décevant dans l'engagement la semaine dernière contre Perpignan au Stade de France. Nous étions conscients que nous sommes passés un peu à côté de notre match sur le combat. Aujourd'hui (ndlr : samedi), on venait à Clermont pour se rassurer dans ce domaine. Nous ne voulions pas rentrer bredouilles. C'est ce que nous faisons avec un match nul. On aurait aussi pu rentrer sans rien. Les points sont partagés. Au vu du match, c'est logique. Le vestiaire est satisfait de s'être rassuré sur les bases de ce sport. On aurait aussi pu scorer et se mettre à l'abri plus tôt mais ce sont les aléas du rugby. Nous avons retrouvé un Stade Français tel qu'on l'aime, combatif.

Etait-ce un test pour savoir si le Stade Français était en mesure de réagir ?

C'est vrai que l'on craignait cette confrontation. On voulait s'étalonner avec pas mal de joueurs blessés et d'autres au repos. Nous sommes rassurés mais tout n'est pas gagné.

Quel regard portez-vous sur les Clermontois qui sont bien entrés dans le match ?

Nous abordions ce match un peu avec les mêmes doutes. Nous avions besoin de se rassurer. Les Clermontois font une belle entame. Ils peuvent nous mettre mal d'entrée mais nous arrivons bien à les contenir avant de revenir bien dans la partie. On espérait peut-être plus leur imposer notre jeu d'entrée mais nous avons subi. Ils sont certainement très déçus, ils ont des raisons de l'être. Mais c'est le rugby. Pour nous, il faudra confirmer en accueillant Albi jeudi. Il faudra prendre des points pour remonter au classement.

Votre défense a encore réalisé une grosse prestation...

Oui, on sait que le rugby est aujourd'hui avant tout basé sur la défense. On ne voulait rien lâcher et on n'a rien lâché. En attaque, nous avons été solidaires et engagés. Pas toujours intelligents, mais cela dépend aussi des circonstances du match. On revient plutôt satisfait.

Comment imaginez-vous les semaines à venir de votre équipe sachant que les internationaux vont bientôt rejoindre leurs équipes nationales et que l'infirmerie est bien remplie ?

C'est vrai que ce week-end nous allons encore laisser des mecs à quai. C'est le rugby. Nous sommes touchés par de nombreuses blessures depuis le début de saison. Nous aurons deux matchs compliqués contre le Racing et Toulon (ndlr : l'équipe de France affrontera alors les Samoa puis la Nouvelle-Zélande). Des jeunes ont du potentiel et n'ont pas eu encore beaucoup de temps de jeu. C'est une bonne occasion pour eux de montrer ce qu'ils valent.

Toulon : Saint-André fier de son banc

Rédaction Rugby365.fr - dimanche 01 novembre 2009 - 11h00

Philippe Saint-André, le manager de Toulon, a félicité ses joueurs qui ont pris le relais des titulaires, samedi lors de la victoire à Bayonne.
Philippe Saint-André a apprécié la bonne tenue des joueurs à Bayonne, samedi. « On a prouvé qu'on avait du banc. On gagne sans Van Niekerk, sans Wilkinson, a déclaré PSA à Var-Matin. Bayonne manquait de confiance. Je leur avais dit qu'il ne fallait pas craquer pendant les vingt premières minutes pour les faire douter. On est toujours là, on ne va rien lâcher. A la mi-temps, je leur ai dit qu'on était catastrophique, on ne communiquait pas, on ne restait pas dans les schémas. En 2e mi-temps, on s'est un peu plus bougé. C'est mérité. »

Toulon : Mignoni mesuré

Rédaction Rugby365.fr - dimanche 01 novembre 2009 - 17h36

Satisfait de la victoire décrochée à Bayonne (8-14) samedi, le demi de mêlée de Toulon Pierre Mignoni garde les pieds sur terre.
« C'est une victoire qui fait plaisir et dont le groupe avait besoin, mais il faut être lucide, a expliqué le demi de mêlée à La Provence. En première mi-temps, on doit prendre trois ou quatre essais. On a beaucoup trop subi leur jeu et on est mal entré dans le match. Il faut que l'on élève le niveau, car cette équipe est capable de faire beaucoup mieux. On a prouvé que l'on n'était pas dépendant d'une seule personne. C'est en groupe que l'on pourra avancer. Sur ce match, nous avons eu de la chance. »

01/11/2009 | à 16:43| Rugby - Consultant - msn.com

«Brock James pose problème»

A l'issue de la 11e journée du Top 14, Alain Penaud revient sur la fébrilité de Clermont en seconde période face au Stade Français. Pour notre consultant, Brock James n'est peut-être pas étranger aux hésitations de l'ASM.

«Dans un match sous pression, Clermont a une nouvelle fois démontré les mêmes symptômes face à Paris (19-19). On a vu des Auvergnats faire une première période fracassante où ils ne lâchent pas le ballon, produisent du jeu, font du volume, mettent une énorme pression sur l'adversaire, franchissent, proposent, etc... le seul bémol malgré tout, c'est ce petit manque d'efficacité. L'ASM a souvent cette capacité à bien rentrer dans les rencontres, exception faire contre Perpignan, et dès que la formation de Vern Cotter a pris le score, on retombe dans les mêmes travers, les travers des trois finales perdues. On est dans les gestion, on ne veut plus imposer les choses, et l'on commence à rendre les ballons au pied. Ça peut marcher de temps en temps face à une équipe qui ne sait pas utiliser ces ballons mais là, ils sont tombés sur des Parisiens qui ont le mérite de ne jamais rien lâcher. Aurélien Rougerie l'a avoué, ils se sont laissés endormir.

On ne sent pas vraiment de patron dans les moments chauds pour mobiliser tout le monde. C'est sans doute là que se situe leur point faible. Il a fallu attendre les cinq dernières minutes pour que les Clermontois commencent à reporter le ballon. Le contenu est en place mais à la seule condition qu'ils se lâchent. Et là, l'ASM est redoutable. Aujourd'hui, il ne sont toujours pas capable de le faire. J'ai toujours pensé que c'était lié à Brock James qui peut aussi bien passer quarante minutes à jouer à la main, puis quarante minutes à jouer au pied. Il y a quelque chose là-dedans de problématique. Est-ce une consigne, une volonté globale de l'équipe qui met la pression sur son ouvreur ou est-ce que c'est l'Australien qui se dit "maintenant on va gérer le score" ? N'oublions pas que Brock James est passé à trois reprises à côté de ses finales, notamment dans sa conduite de jeu. On peut se poser des questions... Avec Pierre Mignoni, il semblait un peu mangé par la personnalité de Pierre. Avec Morgan Parra, qui manque d'expérience et de confiance, c'est plus confus. Il y a souvent un jeu d'influence qui peut se créer entre le 9 et le 10 qui n'ont pas forcément les mêmes idées sur la stratégie du moment. Il peut y avoir une lutte d'influence.»

01/11/2009 - 20:53 - Sports.fr

Toulouse-Novès: "Certains n'ont pas été au niveau"

C'est peu dire que Guy Novès, le manager du Stade Toulousain, a peu apprécié la piètre performance de son équipe, dominée (27-20) samedi contre toute attente à Colombes par un Racing-Métro 92 intouchable pour le club de la Ville Rose et sa kyrielle d'internationaux.

"On a eu beaucoup trop de déchets, note Novès dans La Dépêche du Midi. Certains n'ont pas été au niveau où je les attendais... Peut-être étaient-ils déjà tournés vers l'annonce du groupe des 22 pour l'Afrique du Sud." Une pique à l'adresse notamment d'une ligne de trois-quarts coupable, à l'image de Maxime Médard, auteur d'une cravate lourde de conséquences sur François Steyn au retour des vestiaires, sur Steyn, à l'origine des 15 points concédés en dix minutes d'infériorité numérique, ou encore de Vicnent Clerc, sorti sur coaching à la pause... "Il y a deux ou trois mêlées importantes, sur lesquelles ils nous mettent à mal et on prend une pénalité, une erreur dans notre camp, où on se dégage mal, derrière carton jaune, on est à 14, on prend deux essais, ça nous tue, relevait lui, au micro de Jour de Rugby un Frédéric Michalak, en difficulté face aux barres, alors qu'on revenait bien en seconde mi-temps, on avait tous les atouts pour gagner."

Publié le 02/11/2009 03:46 - Modifié le 02/11/2009 à 10:41 | Cyrille Pomero - La Dépêche -

Top 14. Le Stade toulousain s'incline face au Racing Métro

Le pire, c'est qu'ils auraient pu gagner. Longtemps amorphes et empruntés, seulement corrects vers l'heure de jeu, les Toulousains sont passés près du hold-up à Colombes face au Racing Métro.

Sur le plan comptable, un succès aurait évidemment été profitable, surtout avant la fameuse période des tests de novembre, si redoutée par le staff rouge et noir. Mais cet accroc aura peut-être finalement du bon pour un groupe qui a eu la confirmation qu'il ne pourrait pas, plutôt qu'il ne pourrait plus, rouler en troisième avec le coude sur la portière en se déplaçant chez des équipes a priori plus limitées mais deux fois plus affamées. Biarritz en a eu la même confirmation à Montauban…

EFFET SPRINGBOKS ?

Voilà d'ailleurs pourquoi Guy Noves a immédiatement fustigé le comportement des siens, le manque d'investissement, de concentration, d'application. Habitué à subir l'effet rétro des tests de l'équipe de France, qui s'étire sur quelques semaines lors du retour au bercail, l'entraîneur toulousain a été confronté à une conséquence perverse inattendue, pré-rassemblement. Impossible en effet de ne pas faire le rapprochement entre cette copie raturée et la proximité du duel face aux Springboks. D'ailleurs, quand Marc Lièvremont s'attardera sur la vidéo de ce Racing-Toulouse, il aura de quoi s'interroger sur la forme du moment de certains appelés. Clerc a manqué de jus, Heymans n'a jamais semblé dans son assiette, Médard « a perdu la boule » (dixit Noves) en allant plaquer haut à la désesperado pour écoper d'un carton jaune qui a définitivement fait basculer le match, et Michalak s'est troué au pied.

Harcelé de questions sur son ouvreur, Guy Noves s'est mué en parfait avocat : « J'ai trouvé que Fred n'avait pas été plus mauvais que les autres, malgré son manque de réussite sur les pénalités et sur un drop en face des poteaux. Dans l'animation, dans les intentions, il a beaucoup essayé. Il est en tout cas fidèle à ce qu'on lui demande. »

S'Y RECOLLER DÉS JEUDI

Reste la question de la gestion du match de Bourgoin. Un faux débat pour Guy Noves : « Le résultat à Paris n'aura pas une franche incidence sur ce que je voulais faire. De toute manière, je n'ai pas le choix. On dit qu'on a plus de matériel que les autres. Mais des Steyn, on n'en a pas, par exemple ». Certains qui espéraient souffler afin d'arriver tout propres à Marcoussis vont juste peut-être devoir s'y recoller de nouveau dès jeudi. Histoire d'être rappelés à certaines obligations de performance…

Publié le 02/11/2009 10:23 | La.L. La Dépêche

Top 14. Montauban capitalise

La question de l'un des supporters du MTG dans les travées de Sapiac voulait tout dire ou presque après la rencontre : « Il y a des sélectionnés en Bleu dans cette équipe ? ». Sûr que les Biarrots méritent leur sélection mais force est de constater que samedi soir, c'est un BO complètement dépassé par les événements qui est venu s'incliner en terre tarn-et-garonnaise. Le BO se voyait peut-être trop beau mais, en face, les joueurs du MTG n'étaient pas entrés sur la pelouse en victimes. Bien au contraire. Alors, les Basques ont-ils pris leurs adversaires de trop haut ? À voir la tête du président Blanco, visiblement énervé, cette défaite avait du mal à passer. Dans le vestiaire local, on pouvait en revanche boire le champagne. Montauban devait perdre. Il a répondu aux esprits chagrins sur le terrain. Dans l'euphorie des vestiaires, les bulles coulaient dans les gosiers mais aussi sur les vêtements. Le manager de l'équipe Marc Raynaud pouvait lui aussi être heureux du match mais il s'empressait de ramener tout le monde à la réalité de la compétition. « Ne buvez pas trop, vous avez un match jeudi », lançait-il avec un large sourire.

Car le MTG nous a fait plaisir, s'est fait plaisir et s'est donné de l'air au classement du Top 14. Les Montalbanais confortent leur neuvième place au classement, avec huit points d'avance sur le premier relégable l'Aviron bayonnais ; à deux petits points des deux Parisiens (Racing métro et Stade français) et trois des perdants du jour. Reste maintenant à capitaliser sur cette magnifique victoire qui ne souffre aucune contestation. Devant, les « gros » ont parfaitement bien géré la partie, récupérant au sol de nombreux ballons ; derrière, les trois-quarts ont eux aussi répondu à l'appel. On regrettera simplement un peu que l'ailier fidjien Vilimoni Delasau ait été quelque peu privé de munitions samedi soir. Peut être qu'il en aura plus jeudi en se rendant dans le magnifique stade de Montpellier. Le MTG peut y faire quelque chose de bien. Après ce qu'il a montré contre le BO…

Publié le 02/11/2009 10:57 | Patrick Louis - La Dépêche

Top14. 11e journée. Castres : le dauphin s'apprête à recevoir

Le grand embouteillage du calendrier ne provoque pas seulement des coups de klaxons et des maux de tête. Vendredi soir, dans les couloirs encombrés d'Aimé-Giral, il a permis aux deux camps d'éviter facilement les redoutables ornières qui bordent les interminables analyses d'après match.

A la sortie de la douche, tous se projettent déjà sur ce drôle de jeudi qui les attend. « On est dès maintenant dans notre match contre Toulon » avoue Brunel qui n'a pas eu à regretter la longue « absence » de ses leaders. « Il faut vite penser à Clermont qui arrive » souligne l'imposant Capo-Ortega. À deux mètres de lui, Nicolas Mas répond lui aussi à une interview. Œillades gaillardes et sourires en coin. Le plus tarnais des Uruguayens a oublié l'énorme tampon que lui a adressé balle en main le pilier tricolore un peu plus tôt. « Il vaudrait mieux qu'on évite ce genre de suspense à l'avenir, sinon on risque d'exploser » note le Catalan dont la mêlée a fini par fragiliser le pack adverse.

Révolte

« Comme l'année dernière et celle d'avant, ça s'est joué à rien et nous avons perdu au bout du compte » râle calmement Jean-Philippe Swiadek. À quelques heures du coup d'envoi, le président du CO estimait que son équipe ne « faisait pas partie des valeurs sûres ». « On aura un élément de réponse après le match de Perpignan ». Il ne faudrait pourtant pas enfermer cet « élément » dans le verdict sec de la défaite. Castres a longtemps tenu en respect son solide adversaire derrière le bouclier d'une implacable efficacité Cinq buts offerts à Teulet, cinq buts enquillés avec autorité, et, en prime, le sauvetage décisif d'un essai au nez et à la barbe gourmands de Mermoz, pas mal le Bergeracois… Castres n'a pu s'opposer à la révolte des champions de France mais Castres aurait pu s'imposer dans les dernières secondes (quand Tillous-Borde a filé à quelques « mètres » de la sirène, Andreu se voyait déjà et fort justement en haut de l'affiche…).

Cinq réceptions en... six journées !

Un point de bonus dans le bus et un appétit intact malgré la déception. Celle de Laurent Travers notamment : « La victoire de l'USAP, c'est la marque d'une équipe plus expérimentée qui ne s'est jamais affolée. A la soixantième minute, nos adversaires ont enclenché la marche avant et nous la marche arrière ».

Perpignan devient leader après un court succès (Aimé Giral reste inviolé depuis septembre 2008, cette 17e victoire consécutive représente la plus longue série en cours pour un club du Top 14 à domicile) mais Castres reste son surprenant dauphin à la veille d'une triple et excitante réception. Clermont donc jeudi, et dans la foulée, le voisin Toulousain puis Biarritz. Au total, les Tarnais vont recevoir cinq fois lors des six prochaines journées ! C'est le moment de soigner la finition puisqu'avec seulement douze essais pointés en onze journées, les Castrais somnolent au fond de la classe des marqueurs. Seuls le Racing et Albi ont fait moins bien. Détail ou carence ? Novembre nous le dira.

Rugby - Top 14 - 01/11/2009 - 16:26 - rugbyrama

Estebanez, l’homme "atout" faire

Titularisé à l'ouverture sur le terrain de Bourgoin samedi, l'habituel centre ou arrière briviste, Fabrice Estebanez, a été décisif dans le match nul obtenu par son équipe. Et le joueur, qui a pris une nouvelle dimension dans l'effectif corrézien, pourrait devenir plus qu'un intérimaire à ce poste.

Brive s’est en partie rassuré sur la pelouse de Bourgoin en décrochant le match nul (14-14). Et si le club a engrangé deux bons points précieux au classement, il y en a un qui en a inscrit davantage. Il s’agit de Fabrice Estebanez. Assurément l’homme du match. Repositionné à l’ouverture suite aux absences de Luciano Orquera et d’Andy Goode, pas forcément à leur avantage depuis le début de saison, l’ancien treiziste a clairement saisi sa chance. Et a été impeccable dans l’animation du jeu des siens. "Ça ne me dérange pas du tout de glisser à l’ouverture. J’aime vraiment ce poste, j’y prends beaucoup de plaisir", déclarait l’intéressé la semaine passée dans Midi Olympique. Et il l’a confirmé. Après avoir déjà été aligné à ce poste ces deux dernières saisons pour pallier des blessures, il a prouvé qu’il était bien plus qu’une solution de dépannage.

« Quand on a un pack conquérant comme ce fut le cas à Bourgoin, le travail de l’ouvreur est facilité », relativisait Fabrice Estebanez après la rencontre.
Avant d’expliquer la stratégie briviste : "Jusqu’à présent, nous entreprenions beaucoup et nous étions souvent contrés ou pénalisés. Là, nous avons essayé d’insister sur le jeu d’occupation, comme les autres équipes". Et dans ce domaine, Fabrice Estebanez a excellé. Grâce à sa puissance et à la longueur de son jeu au pied, il a réussi à renvoyer les Berjalliens dans leur camp. Et au-delà, il a également réussi à se montrer décisif en inscrivant onze des quatorze points corréziens, dont un essai après une course en solitaire de 60 mètres. Un vrai chef-d’œuvre. Petit coup de pied par-dessus récupéré, feinte de passe, crochet, prise d’intervalle, accélération pour finir sa course dans l’en-but. Avec son maillot noir sur les épaules, il avait sur cette action des airs de l’ancien arrière all black, Christian Cullen, devenu légendaire pour ses relances…

Estebanez : "Un poste qui me plaît"

Plus sérieusement, Fabrice Estebanez est devenu cette saison l’homme fort de la ligne d’arrières brivistes. Ricky Flutey blessé, Andy Goode décevant, Shaun Perry effacé, Viliame Waqaseduadua branché sur courant alternatif ou Alexis Palisson irrégulier, Estebanez a su tirer son épingle du jeu. Le nouvel entraîneur en chef, Ugo Mola, confirmait la semaine dernière : "Je m’appuie beaucoup sur lui. J’aimerais le faire souffler un peu car, comme Jamie Noon, il a beaucoup joué depuis le début de saison. Mais avec les différentes blessures, ce n’est pas possible pour l’instant". Et la fatigue ne s’est pas faite ressentir en Isère… Preuve de la nouvelle dimension prise par le joueur dans l’effectif briviste, c’est lui qui a réussi le drop de l’égalisation dans les dernières minutes. "Je prends mes responsabilités", souligne Estebanez.

Et s’il effectuait davantage qu’une pige à l’ouverture ? L’idée, peut-être farfelue il y a encore quelques semaines, est devenue envisageable. Après s’être rendu indispensable au centre, puis à l’arrière, le joueur sélectionné avec l’équipe de France A l’été dernier, a les capacités pour s’installer en dix. Même s’il concédait, dans Midi Olympique, qu’ "on ne s’improvise pas demi d’ouverture. Il y a des réflexes à acquérir", Ugo Mola reconnaissait que Fabrice Estebanez "a la technique et le physique pour réussir". Surtout, son profil semble correspondre au style de jeu moins flamboyant mais plus efficace que les Brivistes pourraient mettre en place ces prochaines semaines. Lui avoue : "C’est un poste qui me plaît". Une chose est tout cas certaine : s’il n’est pas le plus connu des arrières corréziens, il est pourtant le plus en vue ces derniers temps.

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