Parlons de France / Nouvelle-Zélande

La passe de trois pour les Bleus ?

Test-matchs

22/11/2009 - 11:16
Picamoles forfait, Ouedraogo appelé



Après Imanol Harinordoquy, c'est Louis Picamoles qui déclare forfait pour le match des Bleus contre la Nouvelle-Zélande samedi. Le troisième ligne centre de Toulouse ne s'est pas remis de sa contusion au genou subi à l'entraînement mercredi dernier.
Alors que l'annonce que l'ensemble du groupe des 23 pour cette rencontre est prévu à 11h30, on sait d'ores et déjà que c'est le Montpelliérain Fulgence Ouedraogo, qui a raté la tournée en raison d'une blessure à l'épaule, qui est appelé pour le suppléer.

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Test-matchs

22/11/2009 - 10:46
Examens pour Jauzion et Parra



Le centre du XV de France Yannick Jauzion, blessé à une cuisse ce samedi contre les Samoa, et le demi de mêlée Morgan Parra, qui se ressent des ischio-jambiers, passeront des examens ce dimanche pour déterminer la gravité de leurs blessures.
L'encadrement français dévoile ce dimanche à 11h30 la liste des vingt-trois joueurs retenus pour affronter la Nouvelle-Zélande, samedi prochain à Marseille en clôture de la tournée automnale. Le XV de départ devrait être annoncé mardi matin.
Jauzion a reçu un coup sur la cuisse droite et souffre d'un hématome. Il a dû être remplacé à la 73e minute de la rencontre par Damien Traille. Morgan Parra, lui, souffre d'un "traumatisme" aux adducteurs de la jambe droite.
Vainqueur des Samoa (43-5) après avoir disposé (20-13) de l'Afrique du Sud, le XV de France affronte la Nouvelle-Zélande samedi prochain à Marseille.
Le 3e ligne Imanol Harinordoquy, victime d'une entorse à un genou, est d'ores et déjà forfait pour la réception des All Blacks, tandis que le 3e ligne Louis Picamoles, qui a dû renoncer au match contre les Samoa en raison d'une contusion au genou droit, est incertain.

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Rugby - Test-matchs

22/11/2009 - 00:01
Un véritable casse-tête




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• Bonnaire: "Très heureux"
  
• Du travail bien fait
  

Marc Lièvremont doit annoncer le groupe pour affronter les All Blacks ce dimanche à 11h30. Le sélectionneur a eu certainement du mal à trouver le sommeil qui s'est retrouvé avec des "problèmes de riches" car les vainqueurs des Samoa (43-5) ont prouvé qu'ils avaient une carte à jouer.
"La force collective servira les causes individuelles". Le capitaine d'un soir, Sylvain Marconnet, avait résumé le double enjeu de la confrontation face aux Samoa. L'équipe de France se devait de faire un bon match pour continuer cette tournée sur une dynamique positive mais c'était aussi l'occasion pour chacun de jouer une carte personnelle en vue de la dernière confrontation face à la Nouvelle-Zélande à Marseille. L'objectif collectif a été rempli et certains ont aussi réussi à donner un mal de tête au sélectionneur. "Dès la mi-temps, j'étais déjà un peu à Marseille", reconnaissait Marc Lièvremont dans les coursives du Stade de France. Conscient de ne pas avoir beaucoup d'heures devant lui pour décortiquer la prestation aboutie de ses joueurs face aux Samoans, il savait déjà que choisir vingt-trois hommes pour affronter les Blacks ne serait pas facile. "Nous allons avoir un problème de riche surtout que les joueurs ont eu la bonne idée de ne pas se blesser."
Bonnaire et Fall grands gagnants
Surtout, dès le coup de sifflet final, Marc Lièvremont n'a pas caché que certains joueurs l'avaient impressionné et qu'il allait devoir revoir ses plans : "J'ai noté la performance aboutie de Julien Bonnaire qui ne faisait pourtant pas partie du groupe des trente au début de cette tournée. Il a su profiter de sa chance après les forfaits de Louis Picamoles et d'Imanol Harinorodoquy. J'ai trouvé Thomas Domingo excellent de bout en bout alors que c'était sa première titularisation au Stade de France. Il a su tenir les 80 minutes." Même enthousiasme pour évoquer la prestation des deux nouveaux venus: "Je suis aussi content d'Alexandre Lapandry qui a su coller au ballon. Pour Benjamin Fall, je ne me souviens pas qu'il ait commis une seule erreur. Il a été puissant à l'impact et excellent dans tous les duels." La tâche du sélectionneur, qui n'a trouvé "aucun bémol" à ce succès facile, s'annonçait donc difficile.
Chabal confirme
Pourtant, il n'est pas certain que tous les joueurs aient réussi à bouleverser la hiérarchie établie avant la première rencontre face aux Boks. S'il est vrai que personne n'a démérité ce samedi au Stade de France, certains n'ont pas néanmoins fait oublier les performances de leurs concurrents huit jours plus tôt. C'est certainement le cas de Pascal Papé qui avait fort à faire pour rattraper Nallet et Millo-Chlusky, surtout que Sébastien Chabal a confirmé sa bonne entrée en jeu de la semaine passée. Même constat pour Guilhem Guirado. Le Catalan a rempli sa mission mais Dimitri Szarzewski s'est lui aussi illustré et la hiérarchie ne devrait pas être bousculée. En revanche, le casse-tête pourrait être plus compliqué au poste de centre même si Mermoz devrait faire sans problème son retour dans le groupe. A l'arrière, Maxime Médard, qui n'avait disputé que quelques minutes à Toulouse, a eu du mal à évacuer toute sa frustration face aux Samoa et il n'a pas démontré tout son potentiel.
Les interrogations sont nombreuses et Marc Lièvremont devra certainement expliquer longuement ses choix aux recalés de la dernière semaine car certains ne comprendront pas d'être écartés pour le bouquet final tant attendu face aux All Blacks. Une rencontre qui va se préparer comme une finale par une équipe de France "avec de l'ambition et qui veut maintenant réaliser le carton plein" soulignait Sylvain Marconnet.

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Jauzion à la place de David ???

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22/11/2009 - 15:25
Bleus : Fall forfait

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Ouedraogo : "Je me languissais"
Bleus : Ouedraogo rappelé
Du travail bien fait
Bonnaire: "Très heureux"
Après Imanol Harinordoquy et Louis Picamoles, Benjamin Fall a été contraint de déclarer forfait pour le test contre les All Blacks samedi. L'ailier bayonnais, auteur d'un essai contre les Samoa, souffre d'une élongation au psoas. Il est remplacé par le centre toulousain Yann David.

A peine quatre heures après l'annonce du groupe retenu pour affronter la Nouvelle-Zélande samedi prochain à Marseille, le staff de l'équipe de France a dû revoir sa copie. L'ailier Benjamin Fall souffre d'une élongation du psoas gauche qui ne lui permettra pas de tenir sa place dans moins d'une semaine. Il était allé passer un examen ce matin avec le docteur du XV de France Je,an-Philippe Hager. Le joueur de l'Aviron bayonnais, qui avait su convaincre le sélectionneur dès sa première sélection grâce à une performance très prometteuse face aux Samoa, va donc quitter le CNR de Marcoussis sur blessure après avoir gagné sa place sur le terrain. Un cruel coup du sort pour celui qui se souviendra longtemps de ses débuts en Bleu avec un essai à la clef.

David réintégre le groupe

Un forfait qui permet à Yann David de réintégrer le groupe des 23. Le trois-quarts centre, non retenu ce matin au profit de Maxime Mermoz, David Marty et Yannick Jauzion, devait être en train de faire sa valise pour rejoindre Toulouse quand le bilan médical du malheureux Fall a parcouru les couloirs de la résidence du XV de France. Le staff technique a donc choisi de conserver un joueur déjà présent au CNR plutôt que de rappeler un élément extérieur.

Pourtant, David n'est pas vraiment reconnu pour ses qualités d'ailier mais il est vrai que sa puissance et sa solidité à l'impact sont toujours des atouts intéressants. En revanche, c'est un nouveau coup dur Cédric Heymans. Le trois-quarts aile de Toulouse, qui était titulaire lors de la victoire initiale des Bleus face à l'Afrique du Sud, se présentait comme la solution la plus logique si le staff avait opéré un remplacement poste pour poste. La polyvalence de Maxime Médard a certainement desservi Heymans.

Parra rassuré

En revanche, Morgan Parra, qui avait quitté Marcoussis en compagnie de Benjamin Fall et du docteur Hager, a été rassuré par les examens complémentaires passés ce dimanche matin. Le demi de mêlée clermontois, qui se plaignait des adducteurs en fin de rencontre face aux Samoans, pourra sa place. Un soulagement pour le staff tricolore qui vient de faire face à son sixième forfait (Burban, Harinordoquy, Picamoles, Ouedraogo, Mermoz, Fall) depuis l'annonce du groupe pour cette tournée d'automne.
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22/11/2009 - 12:30
Ouedraogo : "Je me languissais"

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Bleus : Ouedraogo rappelé
Bonnaire: "Très heureux"
Du travail bien fait
Bleus : Examens pour Fall
Fulgence Ouedraogo (23 ans, 17 sélections), blessé à une épaule juste avant la victoire contre l’Afrique du Sud, a été rappelé dans le groupe France pour le test contre les All Blacks samedi. Très en vue à Bourgoin ce week-end, le flanker du MHR est revenu en forme et a hâte de retrouver les Bleus.

Quelle est votre réaction à l’annonce de votre rappel dans le groupe France ?

Fulgence OUEDRAOGO : Je suis très heureux, je me languissais de retrouver cette équipe de France. J'avais vu la victoire contre l'Afrique du Sud dans les tribunes et cela avait été très dur pour moi. J'étais heureux bien sûr mais aussi très triste. Aujourd’hui, je suis très content.

Comment l’avez-vous appris ?

F.O. : Je l’ai su un peu plus tôt dans la matinée (avant l’annonce à 11h30 ce dimanche, NDLR), quelqu’un m’a appelé pour réserver mon billet d’avion pour retourner à Paris. Je décolle à 15h20.

Vous parliez de la victoire contre l’Afrique du Sud à laquelle vous n’avez pu participer...
F.O. : C’était très dur à vivre. Pendant le match, je poussais derrière les Français, j’étais leur premier supporter, mais quand j’ai vu leur joie, l’ambiance au stade à la fin de la rencontre, je me disais que je ratais vraiment quelque chose. J’étais content bien sûr, mais tellement déçu à la fois de ne pas être dans cette équipe, de ne pas avoir participé à cet événement qui sera toujours à part finalement.

Vous étiez en forme lors de la victoire montpelliéraine à Bourgoin (23-20) samedi. Comment vous sentez-vous physiquement ?

F.O. : Je me sens bien. J’avais besoin de rejouer assez rapidement et je suis satisfait car je n’ai pas eu de douleur à mon épaule. Physiquement, j’étais toujours dans le rythme et j’ai eu de bonnes sensations.

Vous attendiez-vous à être rappelé ?

F.O. : J’espérais l’être en tout cas et j’y croyais. Je suis vraiment heureux. J’ai tout fait pour revenir à temps, je voulais vraiment jouer ce match et finalement j’ai réussi, je suis dans le groupe.

Avez-vous vu la performance des Français contre les Samoa (45-3) ?

F.O. : Non, j’étais dans le bus avec Montpellier. Nous rentrions de Bourgoin. Il paraît que François (Trinh-Duc, NDLR) a fait un très gros match et les Français aussi. Je le verrai lors des séances vidéos la semaine prochaine.

Les All Blacks sont-ils des adversaires à part selon vous ?

F.O. : Oui, jouer contre eux est toujours particulier. C’est l’équipe qui me fait rêver depuis que je suis petit. Il faut faire face au Haka, à cette équipe mythique. Même si elle ne l’est plus forcément à l’heure actuelle, elle reste la meilleure équipe du monde pour moi. C’est toujours un grand moment de les affronter.

Quels souvenirs gardez-vous de vos matchs contre eux ?

F.O. : Il y a en a des bons et des mauvais (rires) ! Pour ma première sélection en juin 2007, j’ai pris 60 points chez eux (à l’occasion de la plus grosse défaite de toute l’histoire du rugby français 10-61, NDLR) mais je suis revenu après et il y a eu la victoire à Dunedin. C’était fantastique. Il me tarde de les retrouver samedi.
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Les Blacks joueront en blanc. Ce changement de couleur de maillot sera peut être à notre avantage.

Les Blacks en blanc...je suis vert

Kawa a écrit:

Les Blacks en blanc...je suis vert

moi je suis jaune! (allez nantes)!

- 24/11/2009 09:17


France-Nouvelle-Zélande. Fulgence Ouedraogo : « Mc Caw, il est partout ! »




Le 3e ligne montpelliérain face à son modèle.



Comment va votre épaule ?

Fulgence Ouedraogo :

« Les soins kiné ont suffit.. Marc (Lièvremont) m'a demandé de jouer à Bourgoin, samedi, pour savoir si j'étais compétitif sur un match complet. J'ai fait 80 minutes, je suis allé au contact, je n'ai pas eu d'appréhension. Et l'épaule a tenu. »

Une deuxième victoire consécutive face aux All Blacks, c'est un rêve, non ?

« Il faudra réussir le match parfait: être dur et vigilant. Il faut qu'on reste tous dans la bonne stratégie de la première à la dernière minute, que personne ne décroche en défense parce que sinon ils vont trouver la brèche et s'engouffrer dedans. C'est une équipe complète, il faudra être complet. On a un groupe qui se connait mieux, on a davantage de repères collectifs. C'est un groupe qui est en train de se construire une histoire. »

Vous allez vous retrouver face à votre modèle Richie McCaw, ça v ous tracasse ?

« Je n'ai jamais joué contre lui. Mon premier match, quand je suis rentré en jeu il était sorti ! C'est mon modèle dans l'efficacité, les déplacements... Pour moi, c'est le meilleur troisième ligne aile au monde. J'essaie de suivre son exemple. Il est partout! La clé du match, ça va être d'arriver avant lui dans les rucks... (par rapport au Sud-Africain Brussow) Il est peut-être pas plus fort, mais plus vicieux. Brussow, lui, il récupère vraiment les ballons, McCaw les ralentit. Si on lui laisse un temps d'avance, il va nous casser toutes nos actions. »

On va les broyer en mélée !!!
Le reste viendra tout seul !!!!

Xavier a écrit:

On va les broyer en mélée !!!
Le reste viendra tout seul !!!!

ça me fait penser à mon boucher quand il prépare un steack haché devant moi
ah lala ! on va encore creer un incident diplomatique
le seul qui se réjouit de cette métaphore, c'est Bigard
un steack haché all blacks, ça vaut son pesant d'or !

gir3347 a écrit:

Test-matchs - Lièvremont, sans commentaire


Eurosport | mar 24 nov, 09:12


Marc Lièvremont a décidé de ne pas répondre aux questions concernant ses choix pour la composition du XV de départ appelé à affronter la Nouvelle-Zélande.

"Exceptionnellement, nous ne commenterons pas nos choix, a expliqué le sélectionneur tricolore. je laisse à chacun le soin de le faire, en fonction de ses goûts, de son humeur du jour." C'est la première fois depuis sa prise de fonctions il y a près de deux ans que Lièvremont refuse ainsi de commenter ses décisions.

Ah bon...c'est pour éviter le conflit avec Guitou ?

Publié le mardi 24 novembre 2009 à 18H35 - Mathieu Baratas


Rugby: Julien Dupuy, un Bleu tout neuf


MARCOUSSIS, Essonne (Reuters) - Vainqueur de la Nouvelle-Zélande à Dunedin en juin dernier pour son acte de naissance international, Julien Dupuy a acquis depuis un statut de meneur de jeu dans le XV de France qu'il va devoir confirmer samedi, une nouvelle fois contre les All Blacks.

"Je ne sais pas comment ça s'explique", s'étonne le demi de mêlée du Stade Français, qui obtiendra samedi sa cinquième sélection.

"C'est le travail qui paie en club. L'équipe de France, on n'est pas assuré d'y être tous les week-ends. Il faut s'envoyer. En plus, on a un gros réservoir de demis de mêlée en France."

Sa réussite réside d'abord dans un cocktail détonnant de décontraction - "Je ne suis pas du genre stressé", dit-il - de maturité et d'autorité.

Peu en réussite dans ses tirs au but (12 points, 4 sur 7, 57% de réussite) lors de la victoire face à l'Afrique du Sud (20-13), Dupuy, qui aura 26 ans le 19 décembre, a livré une prestation pleine d'assurance derrière le pack français.

Pour se révéler au grand jour et à lui-même, cette ancienne doublure de Dimitri Yachvili à Biarritz entre 2003 et 2008 a eu besoin de rejoindre le meilleur club anglais, Leicester.

Champion d'Angleterre et finaliste de la Coupe d'Europe la saison dernière, sa progression a été récompensée par trois premières sélections lors de la tournée de juin en Nouvelle-Zélande et en Australie.

Mais mal acclimaté à la vie dans le Leicestershire, il a décidé de rejoindre le Stade Français.

"Mon arrivée à Paris n'a pas été la même que celle à Leicester", reconnaît-il. "Je suis arrivé avec un statut d'international. Je sais qu'on attendait beaucoup de moi. C'était un challenge."

"JE JOUE L'INSTINCT"

L'arrivée au Stade Français, courant septembre, de Jacques Delmas qui fut son entraineur à Périgueux et à Biarritz a fini de le libérer.

"Malgré un début de championnat difficile avec Paris, j'ai fait des bons matchs", dit-il. "J'ai la chance d'avoir un gros paquet d'avants, ça me permet peut-être de plus briller que les autres."

Dans ce qu'il appelle "le neuf de devant", le Périgourdin évolue dans un registre particulier et complet car, doté d'une passe rapide et d'un jeu au pied précis, il assume indifféremment les tâches de buteur, éjecteur-passeur, organisateur ou créateur d'espace.

"C'est vrai que Julien aime porter la balle", souligne Jacques Delmas.

Pour être plus fort au contact, Dupuy s'est d'ailleurs imposé depuis le début de l'été des séances supplémentaires de musculation sur le conseil du sélectionneur des Bleus Marc Lièvremont.

Par la justesse de ses courses ballon en main, il élargit sa zone d'influence et crée de l'incertitude autour des regroupements ouvrant de belles lignes de course à son ouvreur en sélection, François Trinh-Duc.

"Comme François, je joue à l'instinct", explique-t-il. "Je ne suis pas bridé du tout. Si j'ai un intervalle, je le prends. Vu que François joue à plat, il peut venir très vite à hauteur."

Heureux à la simple idée de fouler samedi la pelouse de son club de football préféré, l'Olympique de Marseille, l'entreprenant Dupuy est prêt à s'époumoner pour houspiller ses avants face aux All Blacks.

"Râleur, moi ?", dit-il. "Légèrement, alors."

Edité par Jean-Paul Couret

- Publié le 25/11/2009 08:36 | J.-P. O.


France-Nouvelle-Zélande : un Chabal de choc face aux Blacks samedi
XV de France. Il débutera face aux Blacks, c'est le pari de la mobilité.


Lionel Nallet ne lui en voudra pas, d'abord parce qu'il n'est ni capricieux, ni envieux, ensuite parce que ces deux-là sont intimes… Nallet-Chabal, Chabal-Nallet, même moule, celui des soldats, même extraction, celle des modestes, même objectif, servir. Donc, pour les Blacks, ce sera d'abord Chabal. Et Nallet n'en voudra même pas à Marc Lièvremont… Servir on vous dit.

Il fallait une (petite) surprise dans la composition du XV de France pour Marseille samedi soir (20h45), elle porte barbe et cheveux longs. Pourquoi ce choix ? L'entraîneur en chef n'a pas souhaité s'exprimer hier sur le sujet. Par pudeur, lassitude ou frilosité ? Choisissez. Manifestement la décision n'a pas été facile à prendre.

Au crédit du néo-Parisien : il est en forme et accomplit avec son nouveau club (RCF) un début de saison convaincant. Manifestement bien dans sa tête comme dans ses sabots, l' «homme des cavernes» a réussi deux bonnes prestations avec le XV de France face aux Springboks (25 minutes) puis aux Samoans (60 minutes) confirmant son bien-être actuel. Le problème, l'éternel problème, c'est le poste…

Il a débuté sa carrière comme 3e ligne aile avant de passer au couloir en Angleterre… et d'y rester avec son nouveau club. C'est la fonction qu'il préfère et il a suivi une préparation physique adaptée… Or elle n'est pas la même que pour un deuxième ligne, là où le staff du XV de France s'obstine à le sélectionner. Chabal accepte, ne triche pas, a globalement gagné en constance et commence même à trouver des repères en se mettant en... quatre, mais il laisse forcément des forces dans l'épreuve ingrate de la mêlée, même en poussant à gauche. Des forces qui peuvent lui manquer ensuite sur des séquences où son jeu d'impact doit s'exprimer à plein.

Sachant la mêlée néo-zélandaise fragile, les hommes de terrain du XV de France étaient placés face à l'alternative suivante : accentuer l'effort dans ce secteur afin de prendre un ascendant décisif ou, au contraire, en profiter pour donner davantage de « jambes » au pack sachant que les All Blacks ne sont pas les Springboks et qu'il faudra des lutteurs-voltigeurs pour les contrer au large dans leurs redoutables enchaînements. Avec Bonnaire et Ouedraogo, il y a déjà moins de poids, de densité en 3e ligne et le staff a donc renforcé cette option en privilégiant d'entrée de jeu la mobilité et l'explosivité de Chabal à la force et à la spécificité de Nallet, 2e ligne « de métier ». Il a aussi du même coup développé l'éventail de possibilités en touche.

Par ricochet, il a aussi choisi Marconnet plutôt que Mas pour

le poste capital de pilier droit, tablant sur la science du Parisien (78 sélections) ainsi que sur registre défensif plus étoffé.

Trois blessés (Harinordoquy, Picamoles, Mermoz) et quatre choix différents (Outre Chabal et Marconnet, Médard plutôt que Heymans, Marty plutôt que David), ce sont au total sept changements qui ont donc été opérés par rapport au XV qui a crucifié les Springboks il y a quinze jours à Toulouse. Le chiffre portait chance à Jacques Fouroux en son temps…


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les équipes

FRANCE :
Traille (Biarritz); Médard (Stade Toulousain), Marty (Perpignan), Jauzion (Stade Toulousain), Clerc (Stade Toulousain (o) Trinh-Duc (Montpellier) (m) Dupuy (Stade Français); Ouedraogo (Montpellier), Bonnaire (Clermont), Dusautoir (Stade Toulousain, cap.); Millo Chluski (Stade Toulousain), Chabal (RCF); Marconnet (Stade Français), Servat (Stade Toulousain), Barcella (Biarritz)

Remplaçants: Szarzewski (Stade Français), Mas (Perpignan), Nallet (RCF), Puricelli (Bayonne), Parra (Clermont), David (Stade Touliousain), Heymans (Stade Toulousain)... Domingo (Clermont)

NOUVELLE-ZELANDE :
Nonu ménagé. Tout comme Yannick Jauzion côté français, le centre All Black, Ma'a Nonu (1m82-104kg, 42 élections), qui déplore un hématome à la hanche est ménagé en ce début de semaine; il ne s'est pas entraîné hier. Sa participation au match de samedi n'est pas pour autant remise en cause. La composition de l'équipe est annoncée aujourd'hui.