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 Les flops de 2009 : l'affaire Bastareaud

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gir3347
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MessageSujet: Les flops de 2009 : l'affaire Bastareaud   Les flops de 2009 : l'affaire Bastareaud Default12Dim 27 Déc 2009 - 14:07

Les flops de 2009 : l'affaire Bastareaud Sport219
27/12/09

Rétro 2009, Flops de l'année, L'affaire Bastareaud

Bastareaud, passage à vide


Les flops de 2009 : l'affaire Bastareaud Bastar10

Mathieu Bastareaud aura connu une année difficile, marquée par le scandale de la Tournée (DPPI)

Lors de la tournée d’été en Nouvelle-Zélande, Mathieu Bastareaud avait défrayé la chronique. Mentant publiquement sur les causes de son traumatisme facial dû à une chute accidentelle dans sa chambre d’hôtel, il avait incriminé des agresseurs néo-zélandais.



L’affaire Bastareaud ou comment transformer une banale soirée bien arrosée en incident diplomatique ? C’est bien connu, dans le monde du rugby, les 3e mi-temps sont souvent le théâtre d’abus de boissons alcoolisées. Les incidents se révélant toutefois rares, le petit monde de l’Ovalie avait été outré par la vraie-fausse agression du ¾ centre parisien. Retour sur une affaire pour le moins trouble au cœur de l’été…

Une agression imaginaire
Tout commence le 20 juin au soir du deuxième test-match perdu face aux All-Blacks (14-10), Mathieu Bastareaud rentrait tranquillement d’un pub de Wellington en direction de l’hôtel où logeaient les joueurs du XV de France. Là, vers 3 heures du matin, surgissaient plusieurs Néo-Zélandais qui l’agressaient et le rouaient de coups. Version confirmée à l’époque par le manager de l’équipe de France Jo Maso : «Il a d'abord été agressé verbalement et il a répondu. Ils lui sont ensuite tombés dessus à quatre ou cinq». Jean-Philippe Hager, médecin des Bleus, y allait même de ses détails : «Il a vraiment passé un sale moment. Je l’ai récupéré avec une plaie faciale et pas mal de contusions un peu partout. La plaie a été suturée et il a encore une bonne douleur au niveau du plancher de l’orbite». Ne voulant pas que l’affaire prenne des proportions trop grandes, Marc Lièvremont avait tenté de calmer le jeu : «Il faut le dénoncer mais ceci dit, il ne faut pas non plus devenir complètement pessimiste et trop alarmiste. Ca peut arriver partout, à Perpignan, à Paris ou à Biarritz de tomber sur quatre connards qui ont trop picolé et qui cassent la gueule à un mec qui est seul. Il est hors de question de jeter la pierre à la Nouvelle-Zélande et à ses supporteurs».

Mais une chose commençait à étonner : pourquoi le joueur n’était pas allé à l’hôpital et n’avait pas porté plainte à l’issue de l’incident ? Ceci n’empêchait toutefois pas la Fédération Française de rugby d’envoyer un courrier à son homologue néo-zélandaise pour dénoncer l’agression. Et tout s’enchaînait vite. D’abord survenait l’intervention de la police qui ouvrait une enquête, puis le premier ministre néo-zélandais se sentait obligé d’envoyer une lettre d’excuses au nom de la nation toute entière. L’affaire commençait à faire beaucoup de bruit pour rien…

La vidéo du discrédit
Car l’encadrement des Bleus et la Fédération apprenaient vite la vérité au regard d’une vidéo de surveillance. La télévision locale TV One avait réussi à se procurer un enregistrement montrant Mathieu Bastareaud, semble-t-il éméché mais sans traces de bagarre, rentrer tranquillement à l’hôtel avec deux hommes et deux femmes la fameuse nuit de l’agression. Vu «l’ampleur médiatique» prise par l’affaire, Bastareaud décidait alors de sortir de son mutisme, lui qui disait vouloir «passer rapidement à autre chose». Il avouait alors : «Samedi soir, je suis rentré à l'hôtel après avoir trop bu. Je suis tombé dans ma chambre, j'ai heurté la table de nuit et je me suis ouvert la pommette. J'ai eu honte, j'ai paniqué et j'ai cru que j'allais être renvoyé de l'équipe de France». Et Max Guazzini, son président du Stade Français, lâchait : «Le lendemain, il a eu peur des conséquences vis-à-vis de l'encadrement de l'équipe de France et de sa famille qui est très croyante». Un mensonge honteux qui avait le don de choquer la Fédération néo-zélandaise. Celle-ci déclarait alors logiquement son indignation malgré les excuses rapides de Jo Maso.

Des problèmes psychologiques
L’affaire prenait un nouveau tournant au lendemain de la défaite des Bleus face à l’Australie (6-22), lorsque Guazzini annonçait l’hospitalisation de son joueur pour «graves troubles psychologiques». Complètement anéanti par les dégâts de son mensonge, le natif de Créteil avait totalement pété les plombs d’après son entourage, s’enfonçant dans une déprime terrible. Il est vrai que l’image du joueur en avait pris un sacré coup et celle du rugby français avec. Obligé de réagir, le premier ministre français, François Fillon, rendait publique une nouvelle lettre d’excuses stigmatisant notamment le «comportement injustifiable» du joueur du Stade Français sans le citer nommément.

Et c’est ainsi que d’une affaire de chute malencontreuse sur une table de nuit, on était arrivé au bord de l’incident diplomatique ! Incroyable quand on connait les bonnes relations entretenues entre la France et la Nouvelle-Zélande. Au lendemain des excuses françaises, John Key déclarait «l’affaire close». Mais pour Bastareaud, rien n’était terminé. Visé par une enquête de la commission de discipline de la FFR, le ¾ centre était finalement suspendu 3 mois, sanction ramenée à l’exécution d’activités d’intérêt général à accomplir jusqu’au 30 juin 2010. Une peine plutôt clémente au regard de la bévue du Tricolore. Mais la peine la plus lourde n’est-elle pas l’image déplorable laissée par le joueur en Nouvelle-Zélande ? Marc Lièvremont ne semble pas prêt à le rappeler de sitôt. Et quand on sait que la prochaine Coupe du Monde 2011 se jouera chez nos amis kiwis, l’avenir de Bastareaud en équipe de France apparait pour le moins incertain.
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