Forum LE SUA VAINCRA
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Forum LE SUA VAINCRA

Espace Rugby
 
Le sua-vaincraAccueilDernières imagesPortailRechercherS'enregistrerConnexionLe sua-vaincra
Le deal à ne pas rater :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot 6 Boosters Mascarade ...
Voir le deal

 

 interview décalée n°4: Jalil NARJISSI

Aller en bas 
AuteurMessage
le pirate
Champion de france
Champion de france
le pirate


Masculin
Nombre de messages : 1919
Age : 43
Date d'inscription : 26/06/2005

interview décalée n°4: Jalil NARJISSI Empty
MessageSujet: interview décalée n°4: Jalil NARJISSI   interview décalée n°4: Jalil NARJISSI Default12Sam 25 Fév - 16:31

interview décalée n°4: Jalil NARJISSI Logo_le_petit_bleu


Le Petit Bleu, jeudi 23 février


Interview décalée


Narjissi, de la banlieue au merveilleux


Qu’il semble loin le temps de Saint Denis et son quartier sensible du Franc-Moisin dans lequel a grandi le gamin Narjissi ! Aujourd’hui, le bouillant talonneur a mûri. Père de famille, viril mais correct sur le terrain, pompier volontaire à ses heures perdues : Interview décalée du plus ancien joueur agenais encore en activité.



Djalil, que fais-tu quand tu ne fais pas du rugby ?

Je fais beaucoup de vélo, c’est un peu ma deuxième passion après le rugby. Je fais régulièrement des randonnées en montagne. Et le mercredi après-midi, je m’occupe des jeunes Crabos du SUA, notamment dans le secteur de la mêlée.

Tu écoutes quoi comme musique ?

De la musique de mon pays natal. Sinon j’aime écouter mes copains du groupe de rap « Sniper » que j’ai côtoyés sur Paris. On est du même quartier. C’est un groupe qui a connu un gros succès ces dernières années.

Un film culte ?

Lawrence d’Arabie. Pour l’histoire que ça raconte et les paysages.

On te sent très attaché au Maroc…

Oui, j’y ai toute ma famille là-bas, mes amis aussi. Je retourne les voir chaque fois que j’en ai l’occasion. Et j’y ai une maison donc je vais l’entretenir dès que je peux.



Il me semble que tu es aussi le capitaine de l’équipe du Maroc. Y a-t-il des matchs de prévu bientôt ?

Oui, mais ça fait deux ans que je décline l’invitation pour me consacrer au SUALG qui reste ma priorité. Mais ils sont en pleine restructuration avec un nouveau président et un nouveau staff.

Ton plat favori ?

J’aime beaucoup les bricks marocaines. C’est un plat typique de là-bas à base de feuille de pâtisserie, avec un œuf au milieu. Ce n’est pas très diététique, donc j’essaie de ne pas trop en abuser !

Une anecdote dans le bus ?

Souvent, quand on rentre d’une victoire, les Tongiens nous mettent de la bonne musique. Et souvent ils passent un morceau mythique de Cheb Khaled et tout le bus se met à chanter pour moi. C’est sympa de leur part. Mais c’est vrai que ça fait un moment qu’on n’a pas mis la musique au retour ! J’espère qu’on la remettra très vite.

En général, dans le bus, tu t’assoies à côté de qui ?

Je suis devant. J’ai besoin de voir la route. Et puis on ne sait jamais, s’il y a une urgence et qu’il faut sauter… Du coup, je suis juste derrière le staff. J’aime bien être seul. Mais actuellement, je suis souvent assis à côté de Jeannot Crenca.

Est-ce que tu as déjà réussi à tenir une conversation de plus de 30 secondes avec Lisiate Faa’oso ?

Bien sûr ! (rires) Ce n’est pas toujours facile parce que je parle un anglais très arabe ! On a toujours l’impression que Lisiate est sur une autre planète, mais il est bien sur notre planète à nous, et c’est vraiment un bon gars.

Tu passes beaucoup de temps sur internet?

Oui énormément. J’aime bien tous ces sites connus comme le bon coin, et des sites qui parlent des nouveautés technologiques et informatiques.

Dernier objet acheté sur Le Bon Coin ?

Une remorque ! Parce que je suis un peu le Kiloutou du club ! Donc dès que les copains ont besoin de moi, j’essaie de les dépanner.

Un joueur qui t’a marqué ?

J’ai beaucoup aimé Philippe Benetton dans son style. J’ai été marqué aussi par quelqu’un comme Daniel Dubroca.

Et si tu n’avais pas été joueur de rugby ?

Je pense que j’aurai été pompier. Je suis d’ailleurs bénévole à la caserne du Passage. Je n’ai malheureusement pas toujours le temps de m’investir comme je le souhaiterais.

Des frères et des sœurs ?

Deux frères et une petite sœur. Mes deux frères sont toujours sur Paris et sont boxeurs.

Tu as fait de la boxe aussi ?

Oui, pendant 5 ans.

Quel est le talonneur qui t’a donné le plus de fil à retordre ?

Il n’y en a pas vraiment, mais je trouve que William Servat est le plus complet et le plus difficile à affronter.

On a l’impression que rien ne te fais peur, sur le terrain ou en dehors. Qu’est-ce qui peut te faire peur ?

A une époque, c’était mon père, mais malheureusement il n’est plus vivant. Aujourd’hui, ce n’est que moi qui peux me faire peur, par mon tempérament ou mes excès. Sinon, je dirais la maladie, personne n’est à l’abri.

Est-ce que tu sais combien tu as disputé de matchs avec le maillot agenais?

Aucune idée.

180! Et combien d’essais ?

3 ?

12 ! Et 14 cartons…

Ah quand même. Oui, mais j’essaie de faire des efforts depuis trois ans. Je n’ai eu qu’un seul carton sur les deux dernières saisons !



Propos recueillis par Laurent Gaultier.



Son enfance.

Djalil a grandi dans le « 9-3 » comme on dit. « Je ne renie pas mes racines, je sais d’où je viens. Ma mère, mes frères et mes amis vivent encore là-bas ». Certains vont à la plage ou à la montagne pour se ressourcer, lui éprouve le besoin de retourner régulièrement dans sa banlieue d’enfance, le quartier sensible de Franc-Moisin, juste derrière le Stade de France. Ce sont ses vacances à lui, empreintes de nostalgie, qui lui rappellent ses copains avec lesquels il tenait l’immeuble : « Notre passe-temps favori, c’était de « tenir l’immeuble » comme on disait chez nous. Si on bougeait, il risquait de s’effondrer. C’était craignos. Mais quand on grandit là-bas, on ne s’en rend pas compte. C’était notre quotidien. Ca s’est quand même bien dégradé depuis que je suis parti ». Entre des parties de foot de rue et des matchs de boxe, c’est la banlieue qui lui forgea un tempérament de guerrier, celui qu’on lui connaît aujourd’hui sur les terrains. Mais un guerrier avec un cœur d’artichaut, comme il en pousse au Maroc.
Revenir en haut Aller en bas
 
interview décalée n°4: Jalil NARJISSI
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Interview Jalil Narjissi (Petit Bleu)
» Interview Jalil Narjissi (Petit Bleu)
» Interview Jalil Narjissi (Petit Bleu)
» Interview Jalil Narjissi (Petit Bleu)
» Itw Jalil Narjissi. La Dépêche du LG.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Forum LE SUA VAINCRA :: **Forum de rugby du Sua** :: -Messages aux joueurs/interviews/articles-
Sauter vers: