Tournoi des Six Nations 2013

coucougne a écrit:

coucougne a écrit:

j'aime beaucoup le jeu italien, leur placement et leur intensité à jouer
c'est un peu comme ça qu'il faudrait faire au SUA avec les moyens qu'on a
et je prendrais bien geldenhuis au sua ! quel colosse et guerrier 2M03 116 k
Adri et Conrad pourrait le convaincre? et avec la colonie italienne du 47 !
bravo monsierur Brunel ! vous avez donné une âme à cette équipe italienne
Et détail amusant, dans ce sport de golgothes, c'est un coach format ( ) qui tient la dragée haute
et le plus chétif et petit joueur (Orquera)qui est cité "man of the match !"
comme quoi...
J'adore ces petites équipes qui à coup de gnac et de vaillance renversent les gros favoris imbus de leurs supériorité "papier"
Que le SUA prenne exemple sur ce qu'il faut faire et comment jouer (repassez leur dix fois le match pour comprendre)
FORZA ITALIA !

on le fait quand notre marché en italie?

laisse-les avoir un championnat qui ressemble à quelque chose

oui faut pas les piller trop tôt ! laissons les oisillons devenir des ptérodactyles
par contre , sur ce que j'ai vu d'images de la coupe du monde de jeu à 7 , ben, je pense qu'il faudrait
surveiller de près les kenyans, qui ont des gars absolument étonnants, bien dans le style de jeu que nous aimons
à Armandie
Bon, je vais aller faire un safari à Nairobi , mine de rien , et je ramenerais quelques rugbymens à la place
des fauves (faut pas embetter ces pov bêtes )

en tout cas pour l'affrontement contre le PDG on ne change pas une équipe qui perd !!!

L'oeil de Delaigue: "Pas la même envie..."






Pour Yann Delaigue, les joueurs français, si enthousiasmants lors de la tournée d'automne, avaient perdu à Rome une bonne partie de leur allant. (Reuters)

Par Benoît Conta

Publié le 5 février 2013 à 17h19
Mis à jour le 6 février 2013 à 12h04 - Sports.fr



A l’issue de chaque match du XV de France dans ce Tournoi 2013, Yann Delaigue, ancien ouvreur international et consultant pour Canal+, nous livrera son analyse. Premier rendez-vous ce mardi, après la défaite tricolore en Italie, en ouverture de la compétition.

Une Italie surprenante

"J’ai été surpris par l’Italie car même si on savait qu’ils avaient fait de nets progrès lors des tests d’automne, notamment face aux Australiens, je pensais que notre équipe de France avait des arguments pour être dominants dans cette partie. Mais à la sortie, ce sont eux qui ont monopolisé la balle, qui ont su créer des temps de jeu pour nous mettre à défaut. Et à la sortie, ça fait une victoire amplement méritée. Là où ils ont le plus progressé, c’est en tenant un gros rythme sur toute la longueur du match. On les a déjà vu jouer dans un passé récent, mais d’arriver à tenir comme ça, à ne pas faire de fautes, à ne pas faire la boulette de trop qu’ils avaient l’habitude de faire, c’est une nouveauté et ça présage de belles choses pour le rugby italien. S’ils arrivent à continuer à jouer comme ça avec une telle intensité pendant 80 minutes, ça veut dire qu’ils se rapprochent du très haut niveau."

Des Bleus pas assez mobilisés mentalement

"On a beau se dire que ça va être difficile, malgré tout, même en te le disant beaucoup, tu n’as pas la même peur au ventre que si tu affrontes l’Australie, où même l’Argentine. Forcément il y a une déconcentration. Je ne pense pas que ça soit un manque d’humilité, mais c’est quelque chose qu’on vit en tant que joueur. Quand on sait que l’équipe en face est un petit peu plus faible que nous, c’est inconscient, mais il n’y a pas la même envie, la même hargne ou soif de victoire que face à l’Australie en novembre dernier par exemple. A ce niveau-là, c’est l’équipe qui a le plus envie qui gagne."

Le physique, un faux-problème

"C’est un thème récurrent sur le calendrier. Ça peut expliquer la défaite également, mais si on gagne face aux Gallois dès ce week-end, on dira quoi ? On a joué dimanche et on rejoue samedi, donc il y aura même trois jours de récupération en moins. Là on peut dire qu’il y avait le Top 14 derrière nous, mais si on bat les Gallois, il y aura eu un match aussi. Je pense que cette défaite tient plus au mental qu’au physique."

La continuité, un choix logique

"Il y a peut-être un ou deux cas comme Nyanga ou Domingo sur lesquels on pourrait discuter, mais sur le reste de l’effectif, je ne vois pas qui on peut changer. On a un effectif homogène avec de très bons joueurs, qui l’ont prouvé sur les tests de novembre. Là, il faut attendre de leur part une réaction d’orgueil, les changements il n’y en a pas des millions. Les meilleurs sont actuellement sur le terrain."

Parra à la place de Machenaud ?

"Pour le prochain XV de départ, voir Morgan Parra remplacer Maxime Machenaud n’est pas impossible. Tout dépendra de la stratégie de Philippe Saint-André, s’il attend une réaction d’orgueil de Maxime, ou s’il change. C’est son choix. En revanche, s’il y a changement, il ne pourra s’établir qu’à ce poste-là."

Face aux Gallois, un duel de revanchards

"Les Gallois sont en panne de confiance. Heureusement pour eux, ils ont fait une belle seconde période face aux Irlandais, malgré la défaite. Ça va être un match de revanchards. Mais on joue à domicile, et ça sera un avantage pour nous. On affronte une équipe un peu en perdition, ils en sont à huit défaites d’affilée. Malgré tout ça sera difficile, car ils ont une belle génération de joueurs, même si aujourd’hui, ils n’y arrivent pas."

Une nouvelle défaite serait inquiétante

"Une nouvelle défaite serait forcément inquiétante. Par rapport aux ambitions de cette équipe, ce serait un vrai coup d’arrêt, même si là il y en a déjà eu un assez symbolique. Mais là, ça voudrait dire que le Tournoi ne pourrait plus être remporté du tout, et puis surtout on serait à deux défaites avant d’aller en Angleterre et en Irlande. On peut considérer qu’il y aurait alors un peu le feu dans la maison."

Le 07/02/2013 à 09:32:00 | Mis à jour le 07/02/2013 09:35:42 - l'Equipe


Rugby - XV de France :
C'est du lourd !


Philippe Saint-André a choisi de mettre du poids dans son équipe pour recevoir le pays de Galles (samedi, 18 heures). Il tente notamment l'association Bastareaud-Mermoz au centre.




Philippe Saint-André a choisi de faire confiance à Mathieu Bastareaud face au pays de Galles. (L'Equipe)

Le XV de France : Huget - Fofana, Bastareaud, Mermoz, Fall - (o)Michalak, (m)Machenaud - Dusautoir, Picamoles, Ouedraogo - Maestri, Suta - Mas, Szarzewski, Forestier

Les remplaçants : Kayser, Debaty, Ducalcon, Taofifenua, Chouly, Parra, Trinh-Duc, Fritz


Bertrand LAGACHERIE

la technique a été privilégié, ainsi que le jeu aux pieds, maintenant Michoko n'aura plus aucune excuse, avec les centres, les ailiers, et l'arrière qu'il aura à coté de lui, il n'aura même plus besoin de jouer au pied, les autres le feront pour lui avec leurs précisions habituelles

A moins que le jeu aux pieds soit proscrit pour ce match, et qu'au lieu de dégager on envoie Bastareau péter dans le tas, ça pourrait peut-être passer une fois ou deux, et le reste du temps il tapera un petit par dessus qu'il va rattraper et il fera une course de 50 m pour marquer

C'est ca,en avant le rentre-dedans,tout le monde n'a pas des centres irlandais

depuis sa triste et ridicule aventure de la table de nuit néozélandaise,
basta a une sainte trouille des tables de nuit
alors, si j'étais gallois, je ferais floquer sur le maillot (coté bide!)
une grande table de nuit maori bien noire
Commeu ça, basta n'osera pas la percuter c'est un reflexe-défense conditionné
de Pavlov
Alors, on verra un Basta faire ce qu'il fait de mieux,
ondoyer, passer les bras, se faufiler avec souplesse féline

Le XV anglais

8/02 11h52 - Rugby, VI Nations


Stuart Lancaster a dévoilé le noms des 15 joueurs qui seront alignés au coup d'envoi du match contre l'Irlande, dimanche pour le compte de la 2e journée du VI Nations. James Haskell débutera en 3e ligne aux côtés de Tom Wood, replacé en 8 à la place de Ben Morgan, blessé. Thomas Waldrom prend, lui, place sur le banc.

Le XV anglais :

Alex Goode - Chris Ashton, Brad Barritt, Billy Twelvetrees, Mike Brown - Owen Farrell, Ben Youngs - Tom Wood, Chris Robshaw, James Haskell - Geoff Parling, Joe Launchbury - Dan Cole, Tom Youngs, Joe Marler.

Remplaçants :
Dylan Hartley, David Wilson, Mako Vunipola, Courtney Lawes, Thomas Waldrom, Danny Care, Toby Flood, Manusamoa Tuilagi

Sports24

Le XV gallois

7/02 13h36 - Rugby, VI Nations


Rob Howley, le coach intérimaire du pays de Galles, a dévoilé la composition de son équipe pour la deuxième journée du VI Nations et le match contre le XV de France, samedi, à Saint-Denis. On note le retour de Ryan Jones. Sam Warburton est, lui, blessé. Richard Hibbard remplace Matthew Rees devant.


Le XV du pays de Galles :

Leigh Halfpenny - Alex Cuthbert, Jonathan Davies, Jamie Roberts, George North - Dan Biggar, Mike Phillips - Toby Faletau, Justin Tipuric, Ryan Jones (c) - Ian Evans, Andrew Coombs - Adam Jones, Richard Hibbard, Gethin Jenkins.

Remplaçants : Ken Owens, Paul James, Craig Mitchell, Lou Reed, Aaron Shingler, Lloyd Williams, James Hook, Scott Williams.

Sports24

j ai rien compris à ce match
où etaient les orientations et lancements de jeu de cet automne ?
on a eu pourtant des joueurs en forme sur le pré cet am : schwarzy picamoles bastareaud fall huget fofana

pourquoi michalak n a jamais envoyé bastareaud au feu ?

les - : kayser michalak mermoz
je met michalak sur le banc avec guirado

Et c'est tout !!!
Personne pour débattre, émettre une critique sur les joueurs mis en place ou le managment ?
Est ce la victoire de notre championnat du monde de la Garonne qui vous fait taire ?

Attention, ça y est la machine s'emballe. D'après ce que j'ai commencé à entendre ce matin on commence à nous dire que le top14 est le problème, qu'il faut le réduire et blablabli et blablabla. Pas plus tard que l'année passée ce même top14 nous permettait d'être vice-champion du monde en méritant même de l'emporter. Aujourd'hui c'est un handicap, une parodie, imaginez les pauvres toulousains et toulonnais être battus par des petits clubs !

D'un côté je me dis parfois que si tous ces "penseurs" du rugby le souhaitent tellement qu'on leur donne ce rugby qu'ils souhaitent juste pour avoir la satisfaction d'entendre plusieurs années après à quel point les conséquences sont graves...

Ces même penseurs regrettent le manque de couverture géographique du rugby...mais souhaitent alléger l'élite, ces mêmes penseurs regrettent le manque de viabilité de l'économie rugby...mais souhaitent réduire l'élite, ces mêmes penseurs regrettent le manque de place faite dans le rugby pro aux jeunes joueurs français (qui devient inquiétant à certains postes clés)...mais souhaitent réduire l'élite, il y a encore quelques semaines de cela ces mêmes penseurs du rugby se gargarisaient d'avoir le meilleur championnat du monde et relataient avec satisfaction les difficultés du rugby celte...mais souhaitent aujourd'hui leur ressembler

Pour moi, sans avoir suivi très passionnément ces deux matches, c'est pourtant évident : le premier match ils le perdent principalement à l'envie, et le second dans l'animation et l'utilisation du ballon (qui faisait déjà défaut dans le premier...). Rien à voir avec une élite trop large. On nous parle de préparation mais je voudrais connaitre le nombre de semaines supplémentaires de préparation pour le tournoi des autres concurrents (dont beaucoup de joueurs jouent dans notre championnat...). De plus, on remet sans cesse en question le championnat mais pourquoi ne pas se poser la question de l'utilité d'un tournoi des 6 nations annuel ? Il a perdu pour moi tout son charme depuis la coupe d'europe des clubs.

Rachaachaa a écrit:

Pour moi, sans avoir suivi très passionnément ces deux matches, c'est pourtant évident : le premier match ils le perdent principalement à l'envie, et le second dans l'animation et l'utilisation du ballon (qui faisait déjà défaut dans le premier...). Rien à voir avec une élite trop large. On nous parle de préparation mais je voudrais connaitre le nombre de semaines supplémentaires de préparation pour le tournoi des autres concurrents (dont beaucoup de joueurs jouent dans notre championnat...). De plus, on remet sans cesse en question le championnat mais pourquoi ne pas se poser la question de l'utilité d'un tournoi des 6 nations annuel ? Il a perdu pour moi tout son charme depuis la coupe d'europe des clubs.

T'as tout dit!!
Clairement depuis le début du tournoi on ne met pas l'envie nécessaire pour gagner un match.C'est tout simple...
Au vu de ca à Saint André de prendre ses responsabilités et de remplacer ceux qui ne jouent pas le jeu.

Il faut d'urgence retrouver un XV compétitif pour qu'il puisse devenir la tête de gondole du rugby-mégalo-arena, ce projet fou à 1 000 000 000 d'euros! le rugby français est en train de s'offrir un mausolée à sa démesure!

Rachaachaa a écrit:

Attention, ça y est la machine s'emballe. D'après ce que j'ai commencé à entendre ce matin on commence à nous dire que le top14 est le problème, qu'il faut le réduire et blablabli et blablabla. Pas plus tard que l'année passée ce même top14 nous permettait d'être vice-champion du monde en méritant même de l'emporter. Aujourd'hui c'est un handicap, une parodie, imaginez les pauvres toulousains et toulonnais être battus par des petits clubs !

D'un côté je me dis parfois que si tous ces "penseurs" du rugby le souhaitent tellement qu'on leur donne ce rugby qu'ils souhaitent juste pour avoir la satisfaction d'entendre plusieurs années après à quel point les conséquences sont graves...

Ces même penseurs regrettent le manque de couverture géographique du rugby...mais souhaitent alléger l'élite, ces mêmes penseurs regrettent le manque de viabilité de l'économie rugby...mais souhaitent réduire l'élite, ces mêmes penseurs regrettent le manque de place faite dans le rugby pro aux jeunes joueurs français (qui devient inquiétant à certains postes clés)...mais souhaitent réduire l'élite, il y a encore quelques semaines de cela ces mêmes penseurs du rugby se gargarisaient d'avoir le meilleur championnat du monde et relataient avec satisfaction les difficultés du rugby celte...mais souhaitent aujourd'hui leur ressembler

Pour moi, sans avoir suivi très passionnément ces deux matches, c'est pourtant évident : le premier match ils le perdent principalement à l'envie, et le second dans l'animation et l'utilisation du ballon (qui faisait déjà défaut dans le premier...). Rien à voir avec une élite trop large. On nous parle de préparation mais je voudrais connaitre le nombre de semaines supplémentaires de préparation pour le tournoi des autres concurrents (dont beaucoup de joueurs jouent dans notre championnat...). De plus, on remet sans cesse en question le championnat mais pourquoi ne pas se poser la question de l'utilité d'un tournoi des 6 nations annuel ? Il a perdu pour moi tout son charme depuis la coupe d'europe des clubs.

Excellent commentaire...seul bémol, je trouverais dommage de se priver du Tournoi et de ses coutumes locales!
Pour le reste, effectivement l'entreprise est en marche...ce Top 14 pléthorique nous tire vers le bas, il dessert les intérêts des "gros" clubs et de l'EDF et les médias vont être chargés d'en convaincre le petit peuple d'ovalie !
Le seul embêtement d'une réduction de l'élite,c'est une diminution des recettes-guichet mais l'entrée dans la danse de Be'In Sport devrait convertir les derniers indécis !

Pas de souci à se faire il nia qu'à attribuer à l'EDF le mème comportement que Toulon à B-B.
Il faut ètre cohérent dans les analyses,pour rehausser la valeur marchande du tournoi on a laché contre l'Italie et le Pays de galle

Le 11/02/2013 à 13:49:00 | Mis à jour le 11/02/2013 15:14:02 - l'Equipe


Rugby - XV de France :
Cinq entrants dont Claassen



Chouly, Forestier, Mermoz, Ouedraogo et Taofifenua s'en vont ; Clerc, Domingo, Nyanga Samson et le Sud-Africain Claassen arrivent en vue d'Angleterre - France, le 23 février.




Le Sud-Africain de Castres Antonie Claassen est appelé dans le XV de France. (L'Equipe)


Son père, Wynand Claassen, fut un Springbok dans les années 1980 et même un éphémère capitaine de la sélection sud-africaine. Le fils, Antonie Claassen, fera peut-être le coq à Twickenham dans moins de deux semaines. Le troisième ligne (aile ou centre) de Castres, longtemps passé par Brive, fait partie des cinq éléments qui doivent incarner le changement après la double déroute italienne (23-18) et galloise (6-16). Encore que : Claassen, sélectionnable depuis 2010 après ses trois premières années passées en France, intéressait déjà Marc Lièvremont, qui n'avait pas sauté le pas. «C'est le profil de joueur qui va nous apporter de la puissance et son déplacement dans le jeu. Comme ses illustres prédécesseurs internationaux français d’origine étrangère Eric Melville, Abdelatif Benazzi, Pieter Devilliers et Tony Marsh, j’espère qu’il fera une belle carrière en bleu», affirme Philippe Saint-André, qui semble donc ne pas vouloir en faire un convoqué sans lendemain.

«Face à des Anglais impressionnants de puissance et de pragmatisme nous voulons mettre en place un véritable commando»Claassen est le seul bizuth, à défaut d'être véritablement jeune à 28 ans, puisque son équipier dans le Tarn, Christophe Samson, autre appelé du lundi, a un peu moins d'une mi-temps avec les Bleus au compteur, en juin dernier en Argentine (10-49). Ce qui corrrespond au souhait de PSA de disposer de «joueurs ayant plus d’expérience et de fraîcheur» afin d'obtenir «ce supplément d’agressivité qui fait que tu arrives le premier sur tous les ballons en l’air, au sol, et sur les zones de rucks.» Les trois autres rappelés, Vincent Clerc, Thomas Domingo et Yannick Nyanga, sont bien connus (113 capes à eux trois). Pour Clerc, blessé à une cuisse le 25 janvier face à Biarritz, c'était même une évidence depuis qu'il avait repris la course en milieu de semaine dernière.

Les vingt-trois sont convoqués samedi midi à Orly afin de se rendre àMarcoussis et n'ont pas le droit de participer aux matches du Top 14 cette semaine. Rappel important puisqu'ils sont pas moins de sept Toulousains appelés et que le Stade reçoit Perpignan dès vendredi lors de la 18e journée. Il faut dire que la charge de travail qui s'annonce après un début de tournoi totalement raté n'autorise pas deux taches en même temps. «Nous voulons retrouver cet état d’esprit qui nous a permis de réaliser un beau mois de novembre, prévient le sélectionneur. Il était nécessaire de régénérer le groupe mentalement et physiquement et de se donner des options stratégiques supplémentaires. Face à des Anglais impressionnants de puissance et de pragmatisme nous voulons mettre en place un véritable commando.»

Le groupe des 23 :

Les arrières (10) : Vincent Clerc, Florian Fritz, Yoann Huget (Toulouse), Wesley Fofana, Morgan Parra (Clermont), Benjamin Fall, Maxime Machenaud (Racing-Métro), Mathieu Bastareaud, Frédéric Michalak (Toulon), François Trinh-Duc (Montpellier)

Les avants (13) : Thierry Dusautoir, Yoann Maestri, Yannick Nyanga, Louis Picamoles (Toulouse), Vincent Debaty, Thomas Domingo, Benjamin Kayser (Clermont), Antonie Claassen, Christophe Samson (Castres), Luc Ducalcon, Dimitri Szarzewski (Racing-Métro), Nicolas Mas (Perpignan), Jocelino Suta (Toulon)
X. C.

XV de France: Claassen et Clerc appelés contre l'Angleterre


Publié le 11/02/2013 à 13:30, mis à jour le 11/02/2013 à 14:37

Le Castrais Antonie Claassen est la grosse surprise de la liste des 23 pour affronter l'Angleterre. Saint-André a effectué cinq changements. Retour de Clerc.




Pas encore une révolution, mais bien une évolution franche. Deux jours après la déroute des Bleus au Stade de France face au pays de Galles (6-16) et alors qu’ils pointent à une indigne dernière place dans le Tournoi des VI nations 2013, le staff de l’équipe de France a décidé de procéder à cinq changements dans le groupe des 23 joueurs appelés à préparer la rencontre face à l’Angleterre, dans deux semaines à Twickenham.

Exit Yannick Forestier, Romain Taofifenua, Damien Chouly, Fulgence Ouedraogo et Maxime Mermoz. En remplacement, Philippe Saint-André a rappelé le Clermontois Thomas Domingo en première ligne, le Castrais Christophe Samson en deuxième, Vincent Clerc revient derrière alors qu’en troisième ligne, on note le retour du Toulousain Yannick Nyanga et la surprise du chef: la première sélection du Castrais d’origine sud-africaine Antonie Claassen. "Il était nécessaire de régénérer le groupe mentalement et physiquement.

Loin d’être une sanction vis-à-vis des joueurs qui nous quittent, nous voulons retrouver cet état d’esprit qui nous a permis de réaliser un beau mois de novembre. Il fallait se donner des options stratégiques supplémentaires dès lors que ces joueurs étaient sélectionnables", explique Saint-André dans un communiqué.

Fofana au centre, Claassen première

Le double-échec de ce début de Tournoi aura donc fait tomber les premières têtes. Et notamment celles de Maxime Mermoz et Yannick Forestier, titulaires face à l’Italie et au pays de Galles et particulièrement décevant, alors qu’ils faisaient également partie de l’aventure victorieuse de novembre. Pour le premier, il fait aussi les frais de la fin de la blessure de Vincent Clerc, qui sera donc apte pour le déplacement en Angleterre et dont le retour dans le groupe en position d’ailier augure d’un replacement au centre du Clermontois Fofana.

Pour remplacer le second, le retour de Thomas Domingo, grand oublié de la première liste confiera intégralement le poste de pilier gauche à une doublette clermontoise en compagnie de Vincent Debaty. Concernant Claassen, enfin, le changement fait figure de double surprise: il devrait remplacer numériquement Damien Chouly, toujours remplaçant sous l’ère Saint-André et qui n’avait jusque-là eu que peu l’occasion de s’exprimer. L’arrivée en Bleu du Castrais confirme aussi que le sélectionneur n’est pas réfractaire à l’idée de sélectionner des joueurs d’origine étrangère. "Antonie Claassen est le profil de joueur qui va nous apporter de la puissance et son déplacement dans le jeu. Polyvalent en 6 et en 8, nous le suivons depuis 15 mois à Brive, à Castres et avec les Barbarians Français. Il est très bien intégré, parle couramment le français depuis les 6 années qu’il joue en France", précise Saint-André. Et on repense, dès lors, aux hypothèses Vosloo ou Vakatawa...

Le XV de France, terre d'asile

Antonie Claassen, né en Afrique du Sud et arrivé en France en 2007, n'est pas le premier joueur d'origine étrangère sélectionné dans le XV de France. Avant lui, huit joueurs avaient vécu la même expérience depuis 1990, dont de nombreux compatriotes.





Eric Melville en 1990
Le flanker Eric Melville, né au Cap, en Afrique du Sud, le 27 juin 1961, a été sélectionné pour la première fois en équipe de France le 3 mars 1990, contre l'Irlande. Le troisième ligne centre compte six capes entre 1990 et 1991. (L'Equipe)





Abdelatif Benazzi en 1990
Abdelatif Benazzi, né le 20 août 1968 à Oujda, au Maroc, a étrenné la première de ses 78 sélections dans le XV de France en 1990. Arrivé en France deux ans plus tôt, le deuxième ligne ou troisième ligne centre a bien failli ne jamais jouer avec les Bleus à cause d'une sélection avec le Maroc contre la Belgique, en 1990. Malgré cela, Jacques Fouroux le sélectionne la même année. Il sera même nommé capitaine en novembre 1996. (L'Equipe)





Dries van Heerden en 1992.
Dries Van Heerden, lui aussi natif du Cap, a endossé à deux reprises le maillot du XV de France en 1992 (la première fois le 15 février contre l'Angleterre). Le longiligne troisième ligne centre (1,95 m pour 102 kg) avait quitté l'Afrique du Sud pour découvrir la France en 1987. (L'Equipe)





Pieter De Villiers en 1999.
Pieter De Villiers a hérité de lointaines origines françaises (huguenotes) mais est bien né à Malmesbury, en Afrique du Sud, en 1972. C'est en 1999 que le pilier droit honore sa première cape internationale en équipe de France, le 28 août contre le pays de Galles. Parmi ses 68 sélections, il compte une participation à la Coupe du monde en 1999 et notamment à la demi-finale contre les All Blacks (43-31). (L'Equipe)





Legi Matiu en 2000
Legi Matiu, né en 1969 à Auckland, compte deux sélections. Le deuxième ligne néo-zélandais a affronté le pays de Galles le 5 février 2000 et l'Angleterre le 19 février 2000. (L'Equipe)





Tony Marsh en 2001
Tony Marsh est un autre joueur d'origine néo-Zélandaise à avoir porté le maillot bleu. Arrivé en France, à Clermont, en 1998, il n'a été éligible dans le XV de France qu'en 2001. Le centre totalise 21 capes entre 2001 et 2004. (L'Equipe)





Steven Hall en 2002
Steven Hall, né le 17 septembre 1972 à Johannesburg, a été choisi deux fois pour jouer avec les Bleus au poste de troisième ligne centre (1,98 m pour 116 kg). Il a honoré sa première cape internationale en équipe de France le 2 février 2002 contre l'équipe d'Italie lors du Tournoi des VI Nations 2002.





Brian Liebenberg en 2003
Né en Afrique du Sud en 1979, Brian Liebenberg a fait ses débuts en équipe de France en 2003 contre la Roumanie puis l'Angleterre. Le centre (1,85 m et 106 kg) a 25 sélections à son compteur. (L'Equipe)





Antonie Claassen en 2013
Antonie Claassen, né à Durban, sera le sixième natif sud-africain à intégrer le XV de France, le 23 février prochain à Twickenham. Arrivé dans l'Hexagone en 2007, Claassen, capable de jouer en n°6 ou n°8, est le fils de l'ancien Sprinbgbok Wynand Claassen. (L'Equipe)


l'Equipe - 11/01/13

On est pas mal partis cette année pour touiller le bouillon.
A moins qu'on soit sauvés par les écossais?
Bah une cuillère de bois c'est pas dramatique.
Cette année...

Saint-André s'explique


11/02 13h48 - Rugby, XV de France


Philippe Saint-André s'est justifié concernant la sélection du Castrais Claassen, fils de l'ancien capitaine des Springboks, pour le prochain match du Tournoi des Six Nations, contre l'Angleterre, dans deux semaines : «Claassen est le profil de joueur qui va nous apporter de la puissance et son déplacement dans le jeu. Polyvalent en 6 et en 8, nous le suivons depuis 15 mois à Brive, à Castres et avec les Barbarians Français. Il est très bien intégré, parle couramment français depuis les 6 années qu’il joue en France. Comme ses illustres prédécesseurs internationaux français d’origine étrangère Eric Melville, Abdelatif Benazzi, Pieter De Villiers, ou Tony Marsh, j’espère qu’il fera une belle carrière en bleu.»


sports24

Fallait bien changer quelque chose !
...Ceci dit, c'est pas çà qui permettra de mieux négocier un deux-contre-un ou d'inscrire enfin un essai en 1ère main !

L'oeil de Delaigue: "Cette équipe n'avance pas"





Pour Yann Delaigue, l'utilisation à Toulon de Frédéric Michalak au poste de demi de mêlée n'est pas sans conséquence sur son rendement en équipe de France. (Maxppp)


INTERVIEW
Par Sylvain Labbe
Publié le 12 février 2013 à 18h03
Mis à jour le 13 février 2013 à 10h28 - Sports.fr


A l’issue de chaque match du XV de France dans ce Tournoi 2013, Yann Delaigue, ancien ouvreur international et consultant pour Canal+, nous livre son analyse. Deuxième rendez-vous ce mardi, après la deuxième défaite tricolore en deux matches face au Pays de Galles.


Sans idée, ni puissance
"C’est très lourd. Et la désillusion est à la hauteur de tous les espoirs qu’on était en droit de placer dans cette équipe de France après la tournée de novembre. Ça nous met à tous un coup sur la tête. On attendait une réaction d’orgueil. Alors, certes, les joueurs se sont engagés physiquement, mais on a manqué cruellement de confiance et en termes de principes de jeu, on n’a pas créé grand-chose, au même titre d’ailleurs que les Gallois, sauf qu’eux comptent une victoire. On ressort très frustré de ce match, mécontent à la fois de la défaite, mais aussi du spectacle proposé. Le constat que je dresse, c’est que, mis à part Bastareaud, on n’arrive pas à avancer dans cette équipe de France. Louis Picamoles, qui d’ordinaire représente en quelque sorte notre maître-étalon dans ce domaine, a été muselé. On a cruellement manqué de puissance, cette puissance qu’il nous faut absolument retrouver avant d’affronter les Anglais."

Joueurs à contre-emploi
"Je remarque que plusieurs joueurs dans cette équipe n’évoluent pas à leurs postes auxquels ils évoluent d’ordinaire en club. D’où un manque sans doute de repères et d’aisance technique. Je pense évidemment en premier lieu à un Frédéric Michalak, dont je n’assiste pas à tous les entraînements à Toulon, mais sachant que Wilkinson gère les renvois, "Fred" doit davantage travailler son jeu au pied derrière les mêlées quand il est en club, ce qui n’est pas forcément utile lorsqu’il évolue en dix en équipe de France. Dans ce sens-là, ça peut lui porter préjudice. Un Wesley Fofana, qui a montré aussi à quel point il savait faire des différences et créer des brèches, notamment en Coupe d’Europe, avec Clermont, on peut aussi penser qu’il se serait montré plus efficace au centre avec les Bleus."

Claassen : Aucun problème
"Un Mermoz paye la note, c’est tombé sur lui, ça peut paraître dur. On ne peut pas dire qu’il a réalisé de très bons matches, il n’a pas été beaucoup plus mauvais que les autres non plus. Je trouve en revanche très sévère la décision de se passer de Damien Chouly qui, sur le peu de temps de jeu dont il a bénéficié, n’a pas démérité. Même si je n’ai aucun problème avec la sélection de Claassen. Il faut prendre les meilleurs joueurs évoluant sur le sol français et éligibles en équipe de France. Si Antonie Claassen est bon avec son club, il n’y a aucune raison qu’il ne joue pas en équipe de France."

Face aux Anglais, la peur pour avancer
"Forcément, on n’est pas favoris. Surtout en ce moment. Maintenant, cette équipe de France a prouvé historiquement qu’elle était capable de se redresser d’un seul coup. On va affronter une équipe d’Angleterre, qui aujourd’hui fait très peur, et c’est peut-être cette peur qui nous fera avancer suffisamment pour gagner ce match. A condition d’avoir l’ambition de faire bouger le ballon, de ne pas être trop timide, ne pas seulement penser qu’on peut se faire contrer, mais aussi qu’on peut marquer en attaquant. Surtout face à des Anglais qui ont suffisamment de puissance pour nous faire mal, donc on ne pourra réagir que par le jeu."

l'agenais de laval a écrit:

On est pas mal partis cette année pour touiller le bouillon.
A moins qu'on soit sauvés par les écossais?
Bah une cuillère de bois c'est pas dramatique.
Cette année...

Est-ce que le dernier du Tournois descend en 2eme division pour jouer contre les georgiens et les belges ?