Après la fusion AB/BO raté, voici celle d'un autre secteur, que notre président, chérit, le vin....plus exactement la fusion entre le Duras et le bergerac....
Article du SO
Viticulture : Duras (47) devrait s'associer avec Bergerac (24)
13 décembre 2013 08h53 | Par Guy Brunetaud, Arnaud Bernard et Maryan Charruau
Cela devrait être effectif le 1er août 2014
Alain Tingaud avec son fils Brice, au domaine Dame Bertrande à Saint-Astier (47) (Archives Guillaume Bonnaud )
Le 1er août 2014, les deux comités interprofessionnels des vins de Bergerac et de Duras, sur un plan administratif, ne devraient plus faire qu’un.
Annonce en a été faite mercredi soir, lors de l’assemblée générale du CIV de Duras, en parallèle à celle de l’Organisme de défense et de gestion (ODG) de l’appellation Côtes de Duras.
Le président de l’ODG, Fabrice Pauvert, en préambule, avait d’ailleurs exhorté « la profession à se serrer les coudes ».
Dès lors, l’ambition de fusion des deux interprofessions voisines prend plus de sens. « Nous travaillons sur ce dossier depuis huit mois. Et tout pourrait officiellement démarrer le 1er août 2014 », reconnaît Alain Tingaud.
Le président du Comité des vins de Duras poursuit : « L’objectif est de créer une force de frappe. Ensemble, nous pèserions davantage aux niveaux régional et national sur les plans financiers, marketing, politique… Chaque entité peut apporter ses expériences et compétences. Dès lors, le positionnement sur les marchés nationaux et internationaux serait plus efficace. »
Ce rapprochement implique toutefois que chaque vignoble conserve son identité et ses actions propres, le tout en ayant une seule entité administrative.
Si, mercredi, l’assemblée duraquoise a opté pour l’appellation Conseil interprofessionnel Bergerac Duras, il convient d’attendre la décision du Comité interprofessionnel des vins de la région de Bergerac. Présidé par Paul-André Barriat, le CIVRB tient son assemblée générale fin janvier.
D’ores et déjà, Alain Tingaud annonce que le projet va au-delà de Duras et de Bergerac. D’où sa formule : « C’est comme pour l’Europe, une fois que l’Allemagne et la France ont dit “on y va” ! Maintenant, la feuille de route existe. »
En clair, la main est tendue pour les entités viticoles de Marmande et de Buzet. D’où la présence du président de l’ODG Côtes du Marmandais.
Jean-Jacques Simonnet a reconnu qu’il travaillait « depuis quelques mois sur ce projet. Il faut voir comment on le met en place, comment on conserve nos appellations. Pour cela, nous avons créé un groupe de travail. Dans le Marmandais, nous n’avons pas d’interprofession, mais je pense que ça va devenir indispensable dans les années à venir. Nous travaillons déjà tous sur les mêmes dossiers, mais chacun dans notre coin : la communication, le commercial… Nous pourrions renforcer notre présence à l’export. Même sur ce dernier point, la Cave du Marmandais réalise déjà 30 % de ses ventes vers l’étranger. Il faut aller de l’avant. »
« Si, jusqu’ici, nous n’avions pas de négociants, on sent qu’aujourd’hui, les choses évoluent. Nous sommes déjà rassemblés sous la bannière Vins du Sud-Ouest, je pense qu’il est temps d’aller plus loin. Dans un premier temps, cela passe par la fusion entre Duras et Bergerac. » Mercredi, dans l’assistance, étaient présents des représentants des instances viticoles régionales (Inao, Quali-Bordeaux), de la Chambre d’agriculture, de la Direction départementale du territoire, des douanes, des représentants du CIVRB, de la Fédération des vins de Bergerac (FVB)…