Lille rugby en faillite !!!

Je crois qu'il y a pire que nous !!!




Nicolas Dilhan, victime sociale d’un Lille métropole rugby en perdition

Dans quelques semaines, Nicolas Dilhan devra quitter son logement...
«Ils ont plongé tout le monde dans la misère sociale», déplore Yann Defives, directeur sportif du Lille Métropole rugby. Nicolas Dilhan, jeune ouvreur du LMR, ne dit pas le contraire. Le joueur est en colère et inquiet. Mais il est surtout enlisé dans une grosse galère dont il ignore comment sortir…

Sûr que quand il a quitté Toulouse, en 2013, il ne s’attendait pas à tomber dans une pareille galère. Séduit par le projet sportif du LMR, Nicolas Dilhan, 28 ans aujourd’hui, n’a en effet pas hésité à quitter sa Gironde natale, emmenant dans son sillage son épouse. Avec un double objectif : sportif et professionnel.

Le premier, l’homme a cru l’avoir réalisé en mai 2015 lorsque, sur le pré, les hommes du LMR ont décroché leur montée. « Ma seule chance de jouer en Pro D2, c’était avec Lille, souffle-t-il. Avec une montée gagnée sportivement. »

Mais qu’elle est désormais loin cette Pro D2 pour laquelle lui et ses coéquipiers ont consenti de nombreux sacrifices. « Certains des gars étaient salariés, avaient des boulots. Mais on leur a dit qu’on devenait professionnel, qu’il fallait quitter les jobs. Ils l’ont fait… Et aujourd’hui ? », regrette Yann Defives.

Nicolas, lui, s’est engagé, en septembre, dans un processus de reconversion en rejoignant une école de pédicure-podologue. « Une partie des études était financée par l’organisme de formation du LMR. »

« Ça fait deux mois que nous ne sommes plus payés »

Malgré la déception de la non-montée, la vie suit donc son cours. On parle même de viser la Pro D2 dès la saison suivante. Nicolas Dilhan, lui, étudie le jour, redevient ouvreur le soir et les week-ends et construit sa vie en terre lilloise. Sa conjointe a trouvé un boulot dans le coin et, en décembre, un petit garçon est venu agrandir la famille…

Une vie tranquille qui, depuis quelques mois, s’est transformée en cauchemar. « C’est bien simple : aujourd’hui, cela fait deux mois que nous ne sommes plus payés, j’ai trois mois de loyer en retard et, sans la contribution du club, ma formation n’est plus financée, détaille le joueur. Fin avril, ma femme et mon fils repartent dans le sud car je serai expulsé de mon logement. Moi, je suis obligé de rester pour terminer ma première année de formation. Seul et sans savoir où je vais habiter… »

« On est des victimes »

Alors, Nicolas Dilhan, comme ses collègues, est en colère. « Plutôt dégoûté, dit-il. On est des victimes. Nous, on a fait le boulot et pourtant, on dort mal… On ne sait pas si on va pouvoir être indemnisé ni si ce n’est pas un huissier qui frappe à la porte. » Comme les autres, il confie se sentir seul. « Bien sûr que j’appelle les dirigeants pour leur dire dans quelle situation je me trouve… Ils me répondent On sait… désolé… Mais, en attendant, je dois me débrouiller pour ne pas avoir à recommencer ma vie à Toulouse en traînant des mois de loyer en retard et en devant sortir 9 000 € pour des frais de formation. »

Comme lui, ils sont une trentaine à se demander s’ils verront un jour le bout du tunnel…

Du côté des joueurs et du staff, la colère monte…
Hier matin, les joueurs et le staff étaient au Stadium. Le liquidateur judiciaire les recevait, chacun leur tour, pour leur expliquer la suite du processus. « Là, rien n’est gagné…, peste Yann Defives, un directeur sportif visiblement remonté. Avec la cessation de paiement arrêtée au 1er avril 2015 (lire ci-contre), les AGS (*) pourraient refuser nos dossiers, le tout alors que les cotisations URSSAF du club étaient, semble-t-il, à jouer en juillet 2015… » Et comme sans AGS, pas d’assedic, la situation déjà précaire des salariés du LMR (qui n’ont plus perçu de salaire depuis deux mois) pourrait encore s’aggraver. « Bref, la situation sociale des joueurs est dramatique. »

« On nous a raconté des saucisses »

Pourtant, comme le rappelle le directeur sportif lillois, les joueurs ont fait le boulot. « Ils ont été droits, on a fait le taf sportivement. Mais on nous a raconté des saucisses depuis la non montée, on nous a promenés… » Et si l’homme veut bien concéder que tout n’est pas à mettre sur le dos de la direction actuelle – « On hérite d’une situation qui date » –, il aimerait que quelqu’un assume. « Peu importe qui a fait quoi ou quand mais, là, depuis le dépôt de bilan, on ne voit plus personne. Sauf si on les convoque. »

Alors, forcément, la colère monte. « Là, j’ai passé le dépit. Je suis juste écœuré, lâche le Lillois. Rendez-vous compte qu’on a dû aller nous-mêmes au tribunal pour avoir le PV de liquidation judiciaire. On demande d’avoir toutes les pièces. On est des assez grands garçons pour prendre les choses en main. » Et l’homme de promettre de ne rien lâcher. « Si tout se passe bien, tant mieux. Mais sinon, il faudra s’attendre à des réactions et là, ça pourrait aller très très mal. »

(*) La cotisation AGS (Association pour la gestion du régime d’assurance des créances des salariés) finance le régime de garantie des salaires, qui permet, en cas de redressement ou liquidation judiciaire, de garantir le paiement des rémunérations, préavis et indemnités des salariés.

Une histoire de dates
La liquidation judiciaire a été prononcée le 21 mars 2016 par le tribunal de commerce, habilité à déterminer la date de cessation de paiement. Cette date peut être antérieure au jour du jugement dans un maximum de 18 mois. En ce qui concerne le LMR, le tribunal a fixé la date de cessation de paiement au 1er avril 2015... Ce qui inquiète fortement les joueurs qui s’interrogent sur la validité de leurs contrats.

La SAS (section pro) peut, dans un délai de dix jours à partir de la publication du PV au BODACC (bulletin officiel des annonces civiles et commerciales), contester cette date. Pour le LMR, la publication BODACC a été faite hier.

Reste à voir ce que vont faire les patrons du rugby lillois: contesteront ? Contesteront pas ? Hier matin, au Stadium, la question était sur toutes les lèvres et dans tous les esprits.

par Florence Piazzeta

agenais4747 a écrit:

Je crois qu'il y a pire que nous !!!





Sûr que quand il a quitté Toulouse, en 2013, il ne s’attendait pas à tomber dans une pareille galère. Séduit par le projet sportif du LMR, Nicolas Dilhan, 28 ans aujourd’hui, n’a en effet pas hésité à quitter sa Gironde natale, emmenant dans son sillage son épouse. Avec un double objectif : sportif et professionnel.

Entre 31 et 33 je te fais une moyenne à 32, dans le Gers.

Cela dit, je me demande comment font les gars qui sont entre l'amateur et le pro, qui naviguent entre la D2 et la Fédérale?

C'est simple, aux moments des faits, il était toulousain....natif de Bx😜
Bref....son histoire doit être dure à vivre.....j'espère que ça se solutionnera pour lui et d'autres.....
Je crois que le club de rugby de Marseilles/Vitrolles avait eu des problèmes aussi.....dépôt de bilan, après avoir engager la star mondiale.....
Pour Lille, c'est un fiasco pour l'instant.....
Qu'en pense notre chti des cathares, sage parmi les sages ???'😜

agenais4747 a écrit:

C'est simple, aux moments des faits, il était toulousain....natif de Bx😜
Bref....son histoire doit être dure à vivre.....j'espère que ça se solutionnera pour lui et d'autres.....
Je crois que le club de rugby de Marseilles/Vitrolles avait eu des problèmes aussi.....dépôt de bilan, après avoir engager la star mondiale.....
Pour Lille, c'est un fiasco pour l'instant.....
Qu'en pense notre chti des cathares, sage parmi les sages ???'😜

rien ! c'est la vie ! c'est le nord ! c'est le choix de sa route ! si j'avais été à sa place, je n'aurais jamais fait ce changement de vie , marié
j'aurais quitté toulouse pour Agen , parcequ'à Agen, y a des pruneaux et un bon président qui couve ses oisillons sérieux comme bibi, et qui sont cathares druides en plus ( c'est un talisman pour le club)
la fédé devrait ponctionner d'autorité, 5% du budget de tous les clubs de top et proD2, pour créer une caisse de secours pour des cas comme Nicolas Dilhan et éviter des drames
ça peut arriver à tout le monde (je parle du projet de vie de nicolas dans son ensemble, pas de caprice de joueur viré de club ou qui doit partir faute d'être payé (surtout les mercenaires)
ce n'est pas la même chose

coucougne a écrit:

agenais4747 a écrit:

C'est simple, aux moments des faits, il était toulousain....natif de Bx😜
Bref....son histoire doit être dure à vivre.....j'espère que ça se solutionnera pour lui et d'autres.....
Je crois que le club de rugby de Marseilles/Vitrolles avait eu des problèmes aussi.....dépôt de bilan, après avoir engager la star mondiale.....
Pour Lille, c'est un fiasco pour l'instant.....
Qu'en pense notre chti des cathares, sage parmi les sages ???'😜

rien ! c'est la vie ! c'est le nord ! c'est le choix de sa route ! si j'avais été à sa place, je n'aurais jamais fait ce changement de vie , marié
j'aurais quitté toulouse pour Agen , parcequ'à Agen, y a des pruneaux et un bon président qui couve ses oisillons sérieux comme bibi, et qui sont cathares druides en plus ( c'est un talisman pour le club)
la fédé devrait ponctionner d'autorité, 5% du budget de tous les clubs de top et proD2, pour créer une caisse de secours pour des cas comme Nicolas Dilhan et éviter des drames
ça peut arriver à tout le monde (je parle du projet de vie de nicolas dans son ensemble, pas de caprice de joueur viré de club ou qui doit partir faute d'être payé (surtout les mercenaires)
ce n'est pas la même chose

Laisse tomber.
La fédé?
Dirigée par un Pdt devant lequel il est interdit d'éternuer ; autrement tu le ramasse à l'aspirateur.
C'est nouveau un warrior en poudre.
La LNR?
Un ramassis de maquignons.