Coupe d'Europe Auch-Parme En attendant l'Atlantique

Les Chroniques du Moulias de Lou BERET

AUCH - PARME

L'Europe en attendant l' Atlantique .


Pas mal de changements dans le groupe auscitain qui affronte Parme, samedi, dans le cadre de la troisième journée de Challenge., la première des matchs retour prépare déjà la réception du Biarritz Olympique à Jacques Fouroux

Le groupe auscitain
Avants : Magrakvelidze, Campo, Menkarska, Mololo, Barozzi, Sentous, Tapasu, Cholley, Bontinck, Battut, , Valdès, Rongieras, Ricaud, Medves
Arrières : Batide,Salobert, Albert,Pagotto ,Spicer, Tidjini, Couzier, Bosque, , Clarac, Edmond Samuel,

La plume de Lou BERET était elle figée, engourdie par les premières gelées, le frimas qui tombe sur la douce Gascogne à la pointe de l’hiver, rien de plus naturel ;

Serait il contrit après la déception toute relative d’une qualification Européenne envolée au pays du Parmesan et de la douceur Italienne réunis.

Envolée la concentration Gersoise, les sens assoupis au moment ou la victoire leur tendait les bras, alors que les hommes du capitaine du jour Antoine Battut avaient eu le mérite de prendre le score dans une belle entame de match, buste haut et têtes claires, et finir dans la confusion de l’à peu prés.

Dommage, car même si une deuxième place anecdotique reste toujours d’actualité à condition, de battre Parme et Albi à domicile ;

La compétition Européenne, restera bien cette année pour les coach Broncan et Miquel, un exercice de style propre à peaufiner les automatismes autour du mouvement général du jeu Gersois, travailler combinaisons et annonces ; reste décisif afin d’améliorer la coordination et le rendement , notyamment des conquêtes en touche ; ou notre albatros Stephen St Lary redevient la tour de contrôle incontournable des lancements de jeu Auscitains.

C’est surtout un banc d’essai laboratoire , l’occasion d’évaluer les postulants au groupe du Top 14.

A ce titre , les jeunes Pierre Aguillon qui faisait la paire avec un Spicer très investi , et Alexandre Barozzi en pilier droit , ont montré en Italie que l’on devrait compter avec eux , mais de cela pour avoir eu le bonheur de les accueillir , dés les cadets , je n’avais jamais douté.

Derrière Bath et sa constellation de stars, un parcours Européen sans faute de goût du FCAG aurait ouvert une possible deuxième place qualificative.

Marier le jambon de parme au melon de Lectoure, pouvait offrir des garanties aux gastronomes du Rugby que nous sommes, la saveur d’un match en liberté pour le plaisir d’entreprendre…


C’est ainsi ; pour autant le match de samedi prochain 15 décembre, devrait permettre de solder les comptes de la « dolce vita », et préparer avec application et détermination la réception les lames de l’atlantique du BO, ou la méthode importera bien davantage que la motivation, toute trouvée face à un géant du Championnat et un grand d’Europe.
Une équipe Biarrote, d’autant plus dangereuse qu’elle a du mal depuis le début de saison à trouver la bonne carburation, et que les bégaiements de sa charnière, ne sauraient durer éternellement.

Mais les amis, chaque chose en son temps, nous aurons l’occasion d’y revenir la semaine prochaine.

Mieux qu’un jeu en opposition, la réception de Parme,
doit permettre de remettre les esprits à l’heure du Championnat ; et d’envoyer aux Basques du BOPB *(Biarritz Olympique Pays Basque) un signal clair , sur l’état de préparation du Groupe Auscitain .

A ce titre effacer le débours de 5 points du match avec les Parmesans ne devrait pas poser de problèmes insolubles,
À condition de faire les choses dans le bon ordre

Au moment ou la jeune association de supporters
« Tous pour Quinze » emportée par la fougue de la jeunesse s’agace dans la presse locale de la tiédeur du Moulias ; nos rouges et blancs seraient bien inspirés de réchauffer les cœurs et les esprits en offrant à leurs supporters en guise de remontant, une victoire franche et nette,
Pour cela, lever les ailes au plaisir en faisant donner la cavalerie légère dont on pressent qu’elle en a sous le pied mais ne se donne que trop^rarement l’occasion d’aller au bout de ses possibilités.

L’occasion est belle, elle se présente, alors saisissons là, pour réveiller les assoupis et la belle endormie du Moulias et faire bouger le stade Jacques Fouroux, chaud les coeurs !