Infos Toulouse (2008-2009)

Ce topic sera mis à jour régulièrement.


Arrivées: Michalak (Sharks, Af. Sud) - Skrela (Stade français) -

Départs: Courrent (Biarritz ) - Mermoz (Perpignan)- Zanon (Colomiers) - Huget (Agen) -Synaeghel (Agen) - Battut(Montauban)- Hasan (arrêt) - Sarthou (Grenoble) - Achabar (Grenoble) Montauriol(Venise)- Tranier (Biarritz) - Di Rollo

Prolongations: Albacete, Nyanga, Dussautoir, Perugini, Lamboley (tous 3 ans) - Bru (+2) - Jauzion (+4) - Pelous (+1) - Kunavore (2+1) - Swanepoel- Gimenez (contrat espoir +1) - Kelleher (+3)- Rougé-Thomas (entr,+2)

Skrela : "100% Toulousain"

David Skrela fait partie des petits nouveaux du Stade toulousain. Lui le Haut-Garonnais de naissance a eu un sentiment étrange ce lundi de reprise au moment de faire son sac.

Comment se passe cette reprise?

David Skrela : La reprise se fait en douceur, même si le rythme change grandement des vacances.

Comment vont vos adducteurs (Skrela s'était blessé le 7 juin dernier face à Biarritz, ndlr)?

D. S.: Je vais doucement parce que je m'en ressens encore un peu. Je ne veux pas faire les choses trop vite. J'ai été blessé deux fois de suite à cet endroit qui est sensible. Je ne veux pas me précipiter pour ne pas rater encore des matchs. J'ai envie de jouer avec mon nouveau club.

Comment avez-vous appréhendé cette reprise?

D. S.: J'avoue que c'était un sentiment étrange. Un peu bizarre. Ce n'était pas de l'appréhension, mais il y avait un petit truc qui sortait du commun... Je connais ce club pour y avoir passé beaucoup de temps quand j'étais petit et en même temps je ne le connais pas... Mes sentiments étaient mitigés en préparant mon sac ce matin. C'était un peu comme lorsqu'on effectue la rentrée des classes en changeant de collège.

Et l'accueil?

D. S. : Cela s'est bien passé. Je connais quand même pas mal certains joueurs comme Yannick Jauzion avec qui j'ai joué à Colomiers, mais encore les coéquipiers du XV de France. Et puis ici, ce qui est bien, c'est l'unité de lieu que nous n'avons pas à Paris où les points d'entraînements sont multiples.

Avec vous déjà intégré vos nouvelles couleurs?

D. S.: Oui complètement. Quand j'ai pris ma décision de venir ici, je voulais finir du mieux possible avec Paris, même si cela n'a pas été possible en raison de mes blessures. Mais pour moi, c'était clair, net et précis. Et ça l'est encore : je suis 100% Toulousain. Maintenant porter le maillot sera une nouvelle étape. Mais surtout, il me tarde de jouer à nouveau.

Quels sont vos objectifs?

D. S.: Ce sera compliqué de faire aussi bien que la saison passée. Mais il faudra essayer d'aller le plus loin possible. Les objectifs ici sont haut de gamme.

Et il va y avoir pas mal de concurrence?

D. S.: Oui, il y aura de la concurrence à ce poste avec Frédéric Michalak et Jean-Bapiste Elissalde aussi qui jouera certainement à ce poste. Mais ce sera un plus car il va y avoir beaucoup de matchs à jouer et tout le monde aura sa chance.

Rugbyrama

« La motivation est toujours la même »


Champion de France sortant, Toulouse visera une nouvelle fois le sacre national, mais aussi le titre européen. L’entraîneur des arrières, Philippe Rougé Thomas fait pour nous le point sur la reprise.

Philippe Rougé-Thomas, comment s’est passée la reprise du côté de Toulouse ?
Très bien. Avec beaucoup d’enthousiasme et du plaisir de se retrouver. Même si les vacances étaient un peu courtes.

Avec en point de mire la rencontre de vendredi contre Colomiers…
Nous avons repris la préparation physique en juillet. Depuis lundi, nous avons repris le ballon avec un mélange de physique et rugby. Les joueurs sont enthousiastes. Notamment les anciens blessés comme Fritz et Poitrenaud. Ils tirent le groupe vers le haut. Si certains ont tendance à s’endormir, d’autres sont là pour prendre la place. C’est tout bénéfice pour nous. C’est d’ailleurs un pari pour nous de gérer ce groupe au niveau de l’individualisation de la préparation physique.

Est-ce délicat à gérer dans le sens où le championnat s’est terminé relativement tard ?
On a l’habitude. C’est tous les ans pareil. Sauf l’année dernière en raison de la Coupe du monde. Quand on arrive en finale ou demi-finales des compétitions, les saisons sont longues.

Dans quel état avez-vous retrouvé vos joueurs ?
Les étrangers avaient une semaine de vacance de plus. Je pense qu’ils sont bien physiquement. Maintenant, nous avons aussi des blessés qui reviennent avec beaucoup d’envie. C’est un groupe un peu différent au niveau de la forme. Mais ça tire tout le monde vers le haut car le groupe va être composé de nombreux joueurs de qualité.

Sur quoi avez-vous axé votre discours de rentrée ?
La motivation est toujours la même : gagner le plus de matchs possible. On n’a pas besoin de l’expliquer aux joueurs. Ils sont là pour cela. Nous ne sommes là que pour les aider à travailler. Puisqu’on a le Bouclier, nous allons tout faire pour le défendre. Si nous ne l’avions pas, nous aurions tout fait pour essayer de le gagner.

« Les jeunes joueront s’ils sont bons »

Toulouse n’a pas bouleversé son effectif. Est-ce un plus de travailler dans la continuité ?
C’est toujours un avantage. Malgré les blessures, nous avons eu la chance de décrocher un titre avec des garçons « neufs » comme Donguy, Ahotaeiloa ou Elissalde à l’ouverture qui nous ont fait des grandes saisons. J’espère que nous aurons moins de blessés cette année et que nous aurons un groupe étoffé pour soumettre de la récupération à un maximum de joueurs et ainsi maintenir un groupe à un niveau de fraicheur optimal.

Comment s’est passée l’intégration des nouveaux ?
David Skrela est légèrement blessé, mais c’est un garçon qu’on connaît bien. Les autres arriveront un peu plus tard. Il y a aussi les jeunes que nous intégrons petit à petit.

Allez-vous continuer à lancer des jeunes dans le groupe pro ?
S’ils sont bons, il n’y pas de raison qu’on ne les lance pas. A Toulouse, nous aimons les bons joueurs. S’il est bon et qu’il mérite de jouer, le joueur joue. Qu’il soit jeune ou vieux. C’est la qualité du garçon qui m’importe. Comme par exemple le petit Gimenez. Il a montré ses qualités et sera intégré au groupe cette année.

Quels sont les objectifs de cette saison ?
Dans un sport, l’objectif est de faire le mieux possible et de gagner des titres. Je ne vois pas quel est le club du Top 14 qui ne dit pas qu’il joue pour gagner. Ou alors il n’a rien à f… en Top 14. On vise la victoire. La cerise sur le gâteau serait de bien jouer et de donner du plaisir à tout le monde.

Rugby365

Toulouse: Donguy touché

Sorti dès la 32e minute vendredi lors du match amical face à Colomiers (victoire de Toulouse 38-31), l'ailier stadiste Yves Donguy souffre d'une entorse à la cheville gauche mais la durée de son indisponibilité n'est pas encore connue.

Toulouse : Kelleher a prolongé

Le Néo-Zélandais Byron Kelleher a officiellement prolongé son contrat jusqu'en 2011 avec le Stade Toulousain mercredi. Les deux parties étaient déjà tombées d'accord avant les vacances.

Ce n'est pas une information, juste une confirmation. Le Néo-Zélandais Byron Kelleher a officiellement prolongé son contrat jusqu'en 2011 avec le Stade Toulousain mercredi. Les deux parties étaient déjà tombées d'accord avant les vacances. L'ancien demi de mêlée des Blacks (57 sélections) a disputé 28 rencontres (20 en Top 14, 8 en H Cup) avec le club de la Ville Rose la saison dernière.


Rugby365

C'est bien pour toulouse, c'est bien pour Kelleher

Plus personne ne trouve que ce contrat fait flamber les prix, d'ailleurs le montant n'est plus rendu public par le midol.

Toulouse s’offre Toulon

Le Stade Toulousain a battu le RC Toulon en amical jeudi soir (12-19).

Toulouse est allé s’imposer en amical au stade Mayol (12-19). Menés par Toulon à la pause (12-7), les Haut-Garonnais ont fait la différence en inscrivant deux essais en deuxième période.

Top 14. Stade Toulousain. Vie de groupe et nouvelles règles

Le Stade Toulousain à pied d'œuvre à Saint-Cyprien.

Après leur escapade victorieuse à Toulon (19-12) jeudi dernier, les Toulousains ont bénéficié de trois jours de repos avant de se retrouver, hier matin, aux Sept-Deniers. Trois joueurs manquaient à l'appel : Patricio Albacete, Maleli Kunavore et Shaun Sowerby. Le « Puma », retardé par un problème d'avion à Madrid, devait arriver dans l'après-midi. Le Fidjien a bénéficié de vacances supplémentaires pour se marier, mais, hier matin, il n'était toujours pas revenu à Toulouse. Quant au Sud Africain, il a eu droit à une permission pour rentrer au pays la semaine dernière.

Kunavore et Sowerby sont attendus ce matin pour partir en stage à Saint-Cyprien où toute la troupe stadiste, y compris les convalescents comme Clerc, Donguy, Skrela, Ledevedec et Médard (celui-ci reprend normalement cette semaine après son opération de l'appendicite le mois dernier), va être réunie jusqu'à samedi.

« Cela va nous permettre de travailler dans la sérénité, de ne penser qu'au rugby en étant davantage concentré qu'à Toulouse où chacun mène sa vie à côté », précise Jean Bouilhou. « Nous avons encore beaucoup de choses à peaufiner. Nous devons aussi nous habituer aux nouvelles règles, poursuit le capitaine. Elles vont obliger tout le monde à jouer au rugby. Pour nous, cela ne changera pas grand-chose, mais certaines équipes vont devoir se découvrir car ces règles vont pénaliser celles qui jouent pour ne pas perdre. Cela devrait donner des matchs plus ouverts, avec davantage de spectacle, de pertes de balles aussi. Mais, dans l'ensemble, cela s'annonce intéressant. »

Ce stage en Roussillon, « important pour la vie du groupe », dixit Jean Bouilhou, permettra aux Toulousains de préparer le coup d'envoi du « Top 14 », le mardi 26 août (19 heures), à Montpellier, avant les réceptions de Dax, le samedi 30 (14 h 30) à Ernest-Wallon, puis de Biarritz, le dimanche 7 septembre (20 h 30) au Stadium.

La Dépêche

Une habitude pour Toulouse

Statistique étonnante : pour la onzième fois d'affilée, le Stade Toulousain jouera sa première rencontre de championnat à l'extérieur. Après les dix précédents rendez-vous, le bilan est mitigé pour le champion de France : cinq victoires pour autant de défaites.

Retrouvez les scores et un rapide résumé de ces rencontres sur le site internet du Stade toulousain.

Toulouse : Elissalde avait hâte


"C'était plutôt sympa de se retrouver assez rapidement après le titre. Cela nous a permis de partager nos souvenirs de vacances, des souvenirs plus festifs que d'ordinaire, car on avait besoin de décompresser après une saison qui aura été très longue. Le titre est venu récompenser en fin de saison le bon travail accompli par l'ensemble du club, et c'était très agréable, une fois en vacances, de pouvoir partager ce bonheur avec ses proches. On s'aperçoit que tout passe très vite. Je suis persuadé que l'ensemble des joueurs aimerait revenir au 29 juin pour pouvoir revivre ce moment magnifique et grandiose. Maintenant, en tant que compétiteurs, il faut vite se replonger dans la saison qui arrive, et les matchs amicaux étaient là pour ça. Contrairement aux autres années, nous n'avons pas beaucoup eu de temps de préparation, alors que nous allons rentrer rapidement dans le vif du sujet. La saison passée, notre excellent début de championnat nous avait autorisé à gérer la fin, ce qui nous a sans doute permis de conquérir le titre. Ce ne sera pas forcément le cas cette année, ce qui me laisse penser que tout sera plus difficile".

Rugby365

Rester tout en haut

Champion de France, le Stade Toulousain remet son Bouclier de Brennus en jeu avec l’ambition évidente de faire aussi bien. Et encore mieux sur la scène européenne.

Les objectifs :
Une très, très bonne saison. Cela fait longtemps que le Stade Toulousain l’attendait. Le Bouclier de Brennus s’était ainsi fait désirer depuis sept ans et est enfin retombé dans l’escarcelle des Rouge et Noir après une finale menée de main de maître devant Clermont (26-20). Pourtant, les Jaunards, vainqueurs par deux fois des Haut-Garonnais en phase régulière, méritaient autant de toucher le «bout de bois». L’objectif de Novès se trouve probablement ici : faire en sorte que Toulouse soit déjà intouchable dès la saison régulière. Cette fois, il n’y aura pas de Coupe de Monde prévue avant la saison et les internationaux devraient tenir le choc physiquement. On se rappelle que les cadres comme Poitrenaud, Fritz et Clerc (plus tard) avaient été blessés assez tôt dans la saison et n’avaient pu apporter leur écot durablement. La finale perdue en H Cup sur le fil devant le Munster (13-16) laisse penser que, si toutes les forces vives répondent présentes, le doublé championnat-Coupe d’Europe est forcément jouable. Les Rouge et Noir sont parvenus à ce doublé une seule fois, en 1996.

Ce qui a changé :
La physionomie du Stade Toulousain est immuable. Surtout si celle-ci est aussi efficace que lors du précédent exercice, les trois-quarts auront toujours carte blanche pour faire leur numéro (Heymans était passé proche de la correctionnelle en H Cup contre Cardiff sur une touche dans sa moitié de terrain). Le secteur est toujours très pourvu en talents bien que le recrutement a été des plus calmes. Les deux ouvreurs des Bleus lors de la dernière Coupe du Monde, David Skrela et Frédéric Michalak, seront ainsi en concurrence même si le premier pourrait postuler au centre. Avec Jean-Baptiste Elissalde, Toulouse aura donc trois joueurs de calibre international capables de buter ! La recrue la plus discrète mais la plus désirée par Guy Novès est Benoît Lecouls, qui arrive suite à un échange avec Valentin Courrent. En raison de la retraite d’Omar Hasan, l’entraîneur voulait un joueur capable de solidifier son pack à droite et a fait le forcing pour l’obtenir. Novès sait que si son équipe a remporté le Brennus, c’est en grande partie grâce au rendement de ses avants sous la coupe de Yannick Bru. Un gros travail physique et foncier a été effectué lors du stage de Saint-Cyprien et a payé en amical devant Colomiers (38-31) et à Toulon à Mayol (12-19). A noter enfin que Vincent Clerc et Yves Donguy, blessés, feront défaut en début de saison.

L’homme à suivre :
Frédéric Michalak aura mis un an avant de comprendre que son futur s’écrit sous les couleurs du Stade Toulousain. Parti en fin de saison dernière en Afrique du Sud, chez les Natal Sharks, l’ouvreur international a connu une aventure mitigée, marquée par une blessure au genou qui l’a écarté des terrains durant trois mois. Moins grave que prévu, cette blessure lui aura au moins permis au joueur de clarifier son avenir pour les trois prochaines saisons. «Peu de joueurs ont eu la chance de revenir à Toulouse. C’est un club qui se renouvelle en permanence. De plus, il y a beaucoup de joueurs que j’apprécie dans cette équipe», nous avouait-il il y a trois mois. Des amis, il en aura besoin dans un collectif en mutation permanente et qui offre une concurrence diabolique au poste de n°10. Valentin Courrent parti du fait de l’arrivée de Michalak, Gaffie Du Toit, David Skrela sont là et bien là. Sans parler de Jean-Baptiste Elissalde, qui a encore dû glisser au poste à cause de la solidité de Byron Kelleher à la mêlée. «J’ai de bonnes relations avec David et les autres. Ce sera une bonne concurrence. De toute façon, les meilleurs joueront». Présent avec le Natal pour disputer la Currie Cup, Michalak ne sera opérationnel qu’en octobre.

Ils ont dit :
Guy Novès (Entraîneur) : «Nous sommes une équipe en rodage, avec encore beaucoup de choses à travailler. La fatigue est là, et le gros travail physique que nous avons entrepris nous pénalise un peu. Il y a encore beaucoup de choses à faire, des repères à retrouver, pour voir un Stade Toulousain efficace. Il faut vite se plonger dans la compétition». (Site officiel du club)

Jean Bouilhou (Capitaine) : «Nous avons encore beaucoup de choses à peaufiner. Nous devons aussi nous habituer aux nouvelles règles. Elles vont obliger tout le monde à jouer au rugby. Pour nous, cela ne changera pas grand-chose, mais certaines équipes vont devoir se découvrir car ces règles vont pénaliser celles qui jouent pour ne pas perdre. Cela devrait donner des matchs plus ouverts, avec davantage de spectacle, de pertes de balles aussi. Mais, dans l'ensemble, cela s'annonce intéressant». (La Dépêche du Midi)

Jean-Baptiste Elissalde (Demi de mêlée) : «Il faut vite se replonger dans la compétition. Nous avons moins de préparation par rapport aux autres années. La saison dernière, notre bon début de championnat nous a permis de gérer la fin de saison, et c'est sans doute ce qui nous a permis de remporter le titre». (Site officiel du club)

Sport24

TOULOUSE SUR TOUS LES FRONTS

Champion de France en titre, le Stade Toulousain sera le favori numéro un à sa propre succession. Mais les Rouge et noir rêvent aussi du doublé, et ont fait de la Coupe d'Europe un objectif au moins aussi important. Renforcés par le retour de Frédéric Michalak et l'arrivée de David Skrela, ils seront encore redoutables.


Faire un peu mieux

Inutile d'aller voir Guy Novès pour lui demander quels sont les objectifs du Stade Toulousain cette saison. Comme tous les ans, le club le plus titré du rugby français vise tout simplement le titre national et le titre européen. Après un exercice 2007-2008 quasi-parfait, Toulouse va encore essayer de réaliser un doublé inédit. Aucune équipe n'a jamais réussi à remporter les deux compétitions (en 1996, Toulouse avait certes réussi le carton plein, mais la Coupe d'Europe était privée des clubs anglais, et surtout la finale se disputait en janvier). Il faudra donc faire un tout petit mieux que la saison dernière, où les hommes de Fabien Pelous ont échoué d'un cheveu contre le Munster, avant de terrasser Paris et Clermont dans les phases finales du Top 14. Pour mettre fin à sept ans de disette, une éternité pour un tel club, et ramener enfin le Trophée européen au Capitole.

Avant de lancer le marathon, Toulouse part encore avec les faveurs des pronostics, tant sur le plan national que sur le plan continental. En Top 14, les Rouge et noir seront encore redoutables et redoutés. En misant comme d'habitude sur la continuité, en conservant cette tradition dans le jeu de mouvement, ils ne devraient pas être inquiétés dans la course aux demi-finales. Après une grosse préparation physique, Toulouse veut monter en puissance tranquillement, mais la concurrence est forte comme jamais, et il va falloir batailler chaque week-end pour honorer ce statut de champion en titre. Le défi est immense, et il va falloir être solide pour garder sa place en haut de la hierarchie nationale.


Une armada impressionnante

Pour mener à bien ses objectifs élevés, le Stade dispose d'un effectif impressionnant, avec une trentaine d'internationaux et tous les postes doublés. Le recrutement, ciblé, est surtout prometteur. Trois joueurs ont signé, et ce sont trois internationaux tricolores : le pilier Benoît Lecouls (de retour après un passage à Biarritz), et surtout deux ouvreurs de classe mondiale, David Skrela (qui rejoint enfin le club de son père) et le fils prodige Frédéric Michalak (de retour au bercail après une saison en Afrique du Sud). Les choix de Guy Novès risquent d'être compliqués, mais ces problèmes de riche sont récurrents sur les rives de la Garonne. La clé du succès réside encore dans la capacité à gérer cette longue saison, et les affres des phases finales, avec le sprint européen qui précède celui du Top 14. Toulouse espère aussi être épargné par la guigne, après les graves blessures de Fritz, Poitrenaud et Clerc la saison dernière.

L'Equipe

Toulouse seul au monde

L'actuel champion, Toulouse, fait figure de grand favori à l'aube du coup d'envoi du Top 14 2008-2009. La course à l'Europe semble en tout cas plus ouverte que celle pour le titre.

Les traditionnels pronostiques des entraîneurs lancés avant chaque saison par Midi Olympique sont impitoyables : les spécialistes du Top 14 annoncent un doublé de Toulouse avec une majorité écrasante de onze voix (sur treize exprimées). Fort de son effectif pléthorique, renforcé par l'arrivée de David Skrela et le retour de Frédéric Michalak, le Stade toulousain semble intouchable. Il est vrai qu'il sera très difficile à contrer avec son jeu complet et son banc de rêve.

Pour briser cette hégémonie, Clermont se place en favori. Finaliste lors des deux dernières saisons, il propose lui aussi un jeu léché et très complet. Son groupe, qui a peu changé ces dernières années, acquiert de la maturité et se fait chaque saison plus dangereux. Paris se présente comme l'autre vainqueur possible du titre selon les entraîneurs interrogés par le Midol. Malgré un recrutement sage, l'arrivée de l'entraîneur Australien Ewen McKenzie à la place de Fabien Galthié augure d'une nouvelle ère, forcément ambitieuse.

Douze prétendants à l'Europe

Concernant les demi-finales, de nombreux prétendants sont cités. Des habitués comme Perpignan ou Biarritz (six et quatre voix) mais aussi les clubs qui ont affirmé leurs ambitions pendant l'intersaison comme Brive ou Montauban (une voix chacun) ou encore Montpellier, qui a beaucoup étonné la saison passée. Si la course au titre semble fermée, celle qui mènera à l'Europe comptera beaucoup plus de candidats. Ils sont douze au total à avoir affirmé leur volonté de jouer la H Cup 2009-2010. Le problème, c'est qu'il n'y aura que six places et que seuls Mont-de-Marsan et Dax ambitionnent seulement le maintien. Même le promu toulonnais semble avoir sa chance pour une qualification européenne selon le sondage réalisé auprès des entraîneurs (une voix)...

Bref, le combat s'annonce rude, les rebondissements nombreux. Et avec les stars qui l'ont rejoint cet été, le Top 14 s'annonce plus spectaculaire que jamais.

Rugbyrama

Fabien Pelous méfiant


Fabien Pelous a évoqué la saison à venir sur le site du Stade Toulousain, avec la concurrence féroce qui attend le champion de France.

«On sait que la saison va être longue, qu'il y aura des blessures, des joueurs en méforme, d'autres en très grande forme. C'est le lot de toutes les équipes, et on ne peut pas résumer le Top 14 à un duel entre Toulouse et Clermont. Biarritz et Paris sont deux équipes qui partent sur un nouveau mode de fonctionnement, des équipes comme Castres se sont bien renforcées... D'autres peuvent créer la surprise : je pense notamment à Montpellier, qui poursuit chaque saison sa progression», indique le deuxième ligne toulousain Fabien Pelous.

Sport24

Top 14. Le Stade devant, la meute derrière

Rugby. Les champions de France débutent leur saison, ce soir, à Montpellier (19 heures).

Vous pouvez aborder le sujet sous tous les angles, chaque fois, on en revient au même constat : à chaque début de saison, le Stade Toulousain fait partie des favoris de la compétition qui commence. Souvent, il est même LE favori, question de standing, de palmarès et de… moyens. Le Stade devant, les autres derrière, tous lancés à sa poursuite. Et c'est d'autant plus vrai cette saison après un dernier exercice que Guy Novès qualifie justement de « magnifique ».

« Toujours plus haut, toujours plus loin », voilà une devise qui colle bien au club toulousain. Car le discours n'a pas changé cette saison et, comme les précédentes, le but des coéquipiers de Jean Bouilhou est d'aller le plus loin possible dans les compétitions où ils sont engagés, le Top 14 et la H Cup en l'occurrence. Ce qu'ils ont fait la saison dernière en atteignant les deux finales, pour un sacre national, le dix-septième de l'histoire stadiste. Échouant de peu face au Munster pour un doublé qui aurait fait fureur.

Une charnière blindée
À l'orée d'un exercice que le champion en titre débute ce soir, à Montpellier, Guy Novès répète à l'envi que « tous les compteurs sont remis à zéro » et que le Stade toulousain « n'est pas plus favori qu'un autre. Nous ne sommes champions de rien du tout. Nous l'avons été le soir de la finale. Maintenant, nous repartons sur un nouvel exercice, nous ne sommes rien. »

Sauf que la belle machine toulousaine, au jeu efficace et spectaculaire, n'a sans doute rien perdu de ses qualités au cours de l'été. D'autant que l'impressionnant effectif dont dispose le staff des « rouge et noir » est toujours bien en place. Renforcé par l'arrivée de trois… internationaux : Benoît Lecouls, Frédéric Michalak et David Skrela. Un recrutement ciblé, notamment sur le poste d'ouvreur où les Toulousains ne manqueront pas d'arguments : Michalak et Skrela donc. Plus Elissalde, Du Toit voire Jauzion. Sans oublier le jeune Bélie. Le champion est armé à l'ouverture comme il l'est à la mêlée : Kelleher, Elissalde, voire Michalak et l'espoir Bézy.

Une addition de talents à la charnière jamais vue jusqu'alors. Mais du talent, Toulouse en dispose dans toutes ses lignes. Il n'y a qu'à lire la rubrique « l'effectif » ci-dessous pour s'en persuader. Une richesse dont les Toulousains auront bien besoin pour tenir la cadence d'un calendrier toujours aussi dense entre le Top 14, la H Cup et les échéances de l'équipe de France qui puise abondamment dans les rangs toulousains. Et c'est bien ça, ce fameux calendrier, qui inquiète sur les rives de la Garonne avec les doublons que génèrent les tests du mois de novembre et le Tournoi des six nations (quatre au total) et plus loin, les demi-finales du Top 14 qui interviennent une semaine après la finale de H Cup. Toulouse est armé pour faire face. Suffisamment pour réussir encore un grand numéro.


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Vincent, David, Fred et les autres
Le Stade Toulousain a peu recruté (trois joueurs cette saison), de manière très ciblée, mais il ne peut utiliser ses recrues pour la reprise. Et de nombreux titulaires (faut-il employer ce terme, tant l'effectif est riche et complet ?) vont manquer l'ouverture sans que l'équipe alignée à cette occasion, ce soir (19 heures), à Montpellier, ne paraisse affaiblie sur le papier. Et sur le terrain. Ce soir, Guy Novès présentera en effet du « lourd », une formation proche de celle qui a disputé la dernière finale du championnat (lire la composition des équipes en page 11).

En ce qui concerne les recrues, Benoît Lecouls ne quittera Biarritz pour Toulouse qu'au lendemain du match qui opposera, lors de la troisième journée du Top 14, le 7 septembre, les deux équipes au Stadium de la Ville rose ; David Skrela soigne toujours sa cuisse meurtrie au mois de juin, avant la demi-finale des « Stade », et il espère pouvoir bientôt s'entraîner normalement ; quant à Frédéric Michalak, il n'est attendu qu'à la fin du mois d'octobre, une fois la Currie Cup terminée avec son club sud africain des Natal Sharks.

Pour Lecouls comme pour Michalak, la maison rouge et noire n'a plus beaucoup de secrets et il sera d'autant plus facile de les intégrer.

Côté infirmerie, outre David Skrela, Vincent Clerc et Julien Ledevedec, tous deux sur la touche depuis plusieurs mois, ont passé une partie de l'intersaison au centre de Capbreton et ils poursuivent leur longue rééducation ; Yves Donguy, lui, soigne sa cheville. Mais Maxime Médard retrouve le groupe (il sera sur le banc) après son opération de l'appendicite en juillet.

Dernier absent de marque dans l'Hérault, Maleli Kunavore joue « l'Arlésienne ». Il n'avait toujours pas regagné Toulouse hier, après son mariage et son voyage de noces. Évidemment, à son retour, n'ayant effectué aucune préparation avec le groupe, le puissant fidjien devra patienter avant de retrouver les pelouses du Top 14…

La Dépêche

Tour de France des clubs : Toulouse

Après avoir récupérés le bouclier de Brennus après sept années de disette, les joueurs du Stade Toulousain vont tenter, cette saison, de réaliser le doublée Coupe d’Europe-Championnat qu’ils n’ont pas réussi à faire depuis 1996. Pour cela, les dirigeants toulousains ont décidé d’effectuer un recrutement ciblé de très haute qualité avec les arrivées de trois internationaux français que sont le pilier biarrot Benoît Lecouls, l’ouvreur parisien David Skrela et l’enfant du pays, Frédéric Michalak, qui fait son retour au pays après une saison passée en Afrique du Sud chez les Sharks. Grâce à ces trois recrues, Guy Noves espère pouvoir faire tourner son effectif sans baisser le niveau de l’équipe afin d’être compétitif sur tous les tableaux mais aussi pour ne pas voir certains cadres se blesser comme l’année passée avec Florian Fritz, Clément Poitrenaud et Vincent Clerc. Le club a enregistré les départs de nombreux jeunes en plus de ceux de Maxime Mermoz à Perpignan, de Valentin Courent à Biarritz et d’Omar Hasan qui prend sa retraite. Malgré l’importante concurrence présente aux postes de la charnière, David Skrela aborde cette nouvelle saison avec sérénité : « Il y aura de la concurrence à ce poste avec Frédéric Michalak et Jean-Bapiste Elissalde aussi qui jouera certainement à ce poste. Mais ce sera un plus car il va y avoir beaucoup de matchs à jouer et tout le monde aura sa chance ».

Au cours de l’intersaison, le Stade Toulousain a fait deux matchs amicaux qu’il a remporté face à Colomiers (38-31) et Toulon (19-12). Le début de championnat du club ne sera pas facile pour les rouges noirs qui affronteront lors des quatre premières journées Montpellier, Dax, Biarritz et Clermont.

Pronostic Planète Rugby : 2ème.

ST : Nouvelle saison, nouveau maillot

Le Stade toulousain avait présenté son nouveau maillot Nike en janvier 2008 mais le champion de France arborera une nouvelle tunique cette saison. Si le modèle est identique, les couleurs changent : le maillot principal sera noir avec liseré rouge. Les Haut-Garonnais le portaient hier contre Dax.

Lecouls est Toulousain

Benoît Lecouls, le pilier du BO, ne rentrera pas à Biarritz. L'international a défendu une dernière fois le maillot basque lors de la défaite contre le Stade toulousain (20-6). Il s'entraînera dès demain avec Toulouse où il a évolué de 2001 à 2004.

Benoît Lecouls avait été échangé avec Valentin Courrent. Mais les deux clubs s'étaient mis d'accord pour que Biarritz, qui attend le Néo-Zélandais Johnstone, garde Lecouls lors des trois premières journées.

Rugbyrama

Kelleher : «Je dois être complet»

Grand artisan de la victoire (20-6) du Stade Toulousain contre Biarritz, Byron Kelleher revient sur le début de saison et sa prestation marquée par un essai de 70 mètres. Le Néo-Zélandais qui veut «essayer d'avoir un jeu plus complet» se montre impatient de voir arriver David Skrela et Frédéric Michalak et estime que les nouvelles règles forcent les joueurs «à être vraiment vigilants».

«Byron Kelleher, le Stade Toulousain semble avoir trouvé ses marques après un début de saison hésitant. Partagez-vous cet avis ?
C'était bien aujourd'hui (dimanche). Mieux que lors des deux derniers matches. Mais vous savez, la reprise a été difficile. En reprenant si tôt après les vacances, beaucoup n'étaient pas prêts... Cela ne fait qu'un mois que nous avons retrouvé les terrains. Alors que tout le monde aimerait avoir six à sept semaines de préparation au moins ! Le rythme est dur. Face à Montpellier (défaite 11-16) et Dax (victoire 32-25), il a fallu jouer sous 35 degrés, et enchaîner les deux rencontres en l'espace de cinq jours, ça fait beaucoup ! Contre Biarritz, l'organisation et la tactique étaient meilleures. Pouvoir bénéficier d'une semaine pleine de préparation pour ce match face à Biarritz, ça a forcément aidé. Nous sommes arrivés dans de meilleures conditions. Je pense que l'on vient de poser les fondations de la saison.

Vous ouvrez le compteur toulousain à la 11e minute avec un essai impressionnant de 70 mètres après un ballon cueilli dans les pieds de la mêlée adverse, sous le nez de Dimitri Yachvili. Une aubaine, ou une spécialité ?
(sourire) Pour moi, les mêlées sont de très bonnes situations d'occasions. Il s'agissait de regarder le ballon à la sortie de la mêlée, et après... foncer !

Marquer, cela vous trottait dans la tête ?
Oui, en permanence. J'attends que les avants fassent leur boulot en poussant les mêlées, et c'est à moi de réagir. J'avais déjà marqué quelques essais de cette façon-là en Nouvelle-Zélande, en combinant pression de ma part à l'arrière de la mêlée, et travail des avants. C'est sûr que cela peut surprendre de voir le demi de mêlée aplatir le ballon dans l'en-but, mais je fais mon job du mieux que possible. Peu importe le poste, si tu peux marquer, tu le fais.

Prochain rendez-vous : Clermont-Ferrand... Un match qui s'annonce encore plus difficile que celui face au Biarritz Olympique ?
Le calendrier de ce Top 14 est très difficile pour nous. Biarritz, puis Clermont, un autre match contre Paris peu de temps après, c'est un peu dur ! Mais c'est un beau défi pour nous. Tout le monde attend beaucoup de ces rencontres, et l'on a montré un bel esprit aujourd'hui, c'est encourageant.

Qu'avez-vous pensé du jeu des Biarrots ?
Le BO s'appuie sur une bonne organisation défensive ainsi qu'un bon jeu au pied. Ils sont solides également devant, sur les phases de rucks. Les règles à ce niveau-là ont modifié la donne, aussi bien pour nous, joueurs, que pour les arbitres. C'est un nouveau challenge pour tout le monde. Bien sûr, il y a encore un peu de confusion, mais le jeu risque encore d'évoluer de toute façon dans les années à venir. Personnellement, je trouve que ça peut être une bonne expérience, si cela me permet d'accélérer le jeu. Si tout est encore un peu brouillon pour l'instant, le jeu va rapidement se mettre en place.

Ces nouvelles règles vous ont certainement pénalisé lors des deux premières journées de championnat.
C'est sûr ! Les rucks sont vraiment très différents désormais. En ce début de saison particulièrement, les mecs ne sont pas forcément encore très "en jambes". Après 40 à 45 minutes de jeu, ils tiennent moins bien le rythme qu'en début de partie, ce qui est normal. C'est en général à ce moment-là que j'essaye de m'emparer du ballon et d'en faire quelque chose, de créer des opportunités pour mon équipe. Les nouvelles règles sont effectivement compliquées, difficiles à appliquer sur le terrain, mais cela nous force à être vraiment vigilants et nous sommes bien obligés de nous y plier... C'est le règlement.

Que vont apporter Frédéric Michalak et David Skrela à la charnière toulousaine ?
Forcément, c'est un atout considérable de pouvoir profiter des qualités de joueurs comme David ou Frédéric à l'ouverture. En revanche, si le Top 14 est important, la saison du Stade Toulousain ne se résume pas au Championnat. La Coupe d'Europe fait bien évidemment partie des objectifs majeurs du club. Lors du tournoi des 6 nations par exemple, le club se retrouve privé de nombreux internationaux, et dans des moments comme celui-là il est capital de pouvoir compter sur des joueurs d'expérience, qui savent comment "mener le navire", et savent ce que l'on attend d'eux. Je suis vraiment très impatient, et toute l'équipe est très impatiente de voir ces joueurs rejoindre le groupe.

Le Stade Toulousain a vécu une saison 2007-2008 particulièrement riche. Que peut-on vous souhaiter désormais, pour votre deuxième année sous le maillot toulousain ?
Evidemment, il reste la Coupe d'Europe, sur laquelle j'aimerais bien mettre la main ! Après, il faut bien avouer qu'il y a une ambiance et un jeu dans ce Top 14 que l'on ne retrouve nulle part ailleurs. Remporter le championnat est vraiment une expérience unique. L'atmosphère, les sensations : rien de comparable avec ce que j'ai pu connaître auparavant... Mais l'objectif est de parvenir à créer un bon "jeu toulousain", comme on sait le faire, tout en tenant compte des nouvelles règles. C'est un sacré challenge, vu la confusion autour du combat en rucks. J'espère simplement que Toulouse montrera autant de belles choses que l'an passé, et que l'on progressera de semaine en semaine. Ça peut paraître "cliché", mais c'est pourtant la vérité. On ne peut parvenir à nos objectifs que d'une seule manière : en se concentrant sur chaque match, tout simplement. D'un point de vue plus personnel, il est important de confirmer ma saison dernière. Notamment en essayant d'avoir un jeu plus complet, sans me cantonner au rôle de joueur qui se crée des occasions en cavalant balle en main. Mon job consiste à faire de bonnes passes certes, mais également assurer en défense. Je dois être complet, progresser en course notamment, pour ne laisser passer aucune opportunité. Car les autres équipes vont m'avoir à l'oeil à présent ! (sourire)...»

L'Equipe