Infos Toulouse (2009-2010)

Ce topic sera mis à jour régulièrement


Arrivées: Picamoles (Montpellier), David (Bourgoin), Maestri (Toulon), C.Johnston (Saracens)

Départs: Maziere, André, Ducasse (Dax), Clément (Prêt La Rochelle), J.Raynaud, Bélie (prêt Montauban), Gimenez (Biarritz), Du Toit (SWD Eagles), Pelous (Arrêt), Perugini (Bayonne)

Prolongations: Lamerat, Bélie, Clément et Raynaud(1er contrat pro, 2012), Bouillhou (+4), Poitrenaud (3+2), Elissalde (+3), Sowerby (+2), Servat (+2), Human (+2)

Toulouse garde Michalak

Annoncé proche de Perpignan la semaine dernière, Frédéric Michalak devrait rester à Toulouse la saison prochaine. Son club ne l'autorisera pas à partir.

"Le dossier Frédéric Michalak est clos, affirme le président René Bouscatel. J'ai entendu parler d'un départ à Perpignan ou à Bayonne. Moi je n'ai aucun doute, il sera à la reprise en juillet avec Toulouse."

Toulouse : Human jusqu'en 2011



Daan Human a prolongé son contrat avec Toulouse. Le club a officialisé qu'il resterait dans la ville rose jusqu'en 2011.

Toulouse : 2 matchs amicaux



Le Stade toulousain a déjà arrêté deux matchs amicaux dans le cadre de la préparation d'avant-saison. Le vendredi 24 juillet, les Toulousains affronteront Montpellier à Mazamet et le vendredi 7 août, ils ont défier Biarritz sur ses terres.

Toulouse : Année terminée pour Skrela

Comme le révèle Midi Olympique ce lundi, l'ouvreur du Stade toulousain David Skrela, touché à un genou et forfait pour la tournée des Bleus dans l'hémisphère sud, sera éloigné des terrains jusqu'à la fin de l'année 2009. L'ancien Parisien s'est fait opérer la semaine dernière.

On ne peut que lui souhaiter qu'une bonne guérison

Côte fracturée pour Fritz

La sévère défaite contre l'Australie samedi (6-22) a laissé des traces dans les organismes tricolores: Florian Fritz s'est cassé une côte au cours de cette rencontre. Le trois quart centre, qui avait du être remplacé à la 55e minute par Julien Arias, a passé des examens samedi soir à Sydney qui ont révélé la fracture d'une côte. Le joueur devrait vraisemblablement être indisponible pour le début de saison du Top 14 avec le Stade Toulousain.

Autre joueur du de l'équipe de Toulouse touché au cours de la partie, Maxime Médard a également passé des examens pour de fortes douleurs à la main droite qui n'ont rien révélé d'anormal, selon l'encadrement. Le joueur semblait toutefois plus pessimiste et subira probablement des examens complémentaires à son arrivée à Toulouse.

val a écrit:

Toulouse : Année terminée pour Skrela

Comme le révèle Midi Olympique ce lundi, l'ouvreur du Stade toulousain David Skrela, touché à un genou et forfait pour la tournée des Bleus dans l'hémisphère sud, sera éloigné des terrains jusqu'à la fin de l'année 2009. L'ancien Parisien s'est fait opérer la semaine dernière.

et bien le pauvre David ne pourra jamais jouer une saison entière ....

Habana vers Toulouse ?

Selon la presse sud-africaine, le Stade toulousain serait très intéressé par les services de l'ailier sud-africain Bryan Habana. Le club haut-garonnais serait même en pole position devant Toulon et Bayonne, grâce notamment à la perspective d'une participation à la H Cup.

Habana : Novès dément


Interrogé concernant les rumeurs de contacts entre Habana et le Stade toulousain, Guy Novès a complètement démenti l'information révélée par la presse sud-africaine ce week-end.

"Habana est un très bon joueur mais il ne nous intéresse absolument pas, a assuré l'entraîneur toulousain. Nous n'en avons pas besoin. Les agents de ce joueur, dont son père, savent très bien se servir des clubs français pour faire monter les enchères. C'est peut-être une nouvelle fois un écho venu d'eux."

Toulouse en deuil

Le co-manageur du Stade Toulousain depuis 17 ans Jean Lacroix, est mort dans la nuit de mardi à mercredi d'une maladie fulgurante.

Jean Lacroix, 64 ans, père du 3e ligne Didier Lacroix, champion de France à plusieurs reprises avec le club toulousain, était chargé des questions de logistique et administratives au sein du club des Rouge et Noir, le domaine sportif étant géré par le manageur général Guy Novès.

Inquiétude pour Michalak

L'ouvreur de Toulouse Frédéric Michalak pourrait manquer les deux premières journées du Top 14. Victime d'une déchirure d'un ischio-jambier, il pourrait être absent pendant trois semaines. Il passera une IRM mercredi pour connaître la durée de son indisponibilité.

Une blessure qui vient s'ajouter aux absences de David Skrela, Yannick Jauzion et Jean-Baptiste Elissalde. La charnière toulousaine est mal en point à l'aube de la reprise.

Toulouse : Michalak rassuré

Frédéric Michalak, l'ouvreur du Stade toulousain, a eu les résultats de ses examens passés aujourd'hui suite à sa blessure à la cuisse, et il est rassuré. En effet, ceux-ci n'ont révélé qu'une contracture alors que le joueur et le club craignaient une déchirure aux ischio-jambiers.

"Je suis vraiment content parce que je craignais que ce soit une déchirure. On verra comment cela évolue mais ce devrait être plutôt rapide. je ne jouerai bien sûr pas à Biarritz vendredi en amical mais à priori, j'espère être partant pour la reprise du championnat contre Montauban (le 15 août, NDLR)", nous a déclaré Frédéric Michalak.

Johnston arrive

Census Johnston, une des quatre recrues toulousaine de l'intersaison avec Yann David, Louis Picamoles et Yoann Maestri, devrait arriver ce soir dans la ville rose. Le pilier samoan de 28 ans s'entraînera à partir de lundi, mais ne sera pas prêt avant la deuxième journée du Top 14.

L'Equipe

Toulouse: Doussain blessé

Le jeune ouvreur du Stade toulousain Jean Doussain, qui avait remplacé Frédéric Michalak à Biarritz vendredi lors du match amical entre les deux équipes, souffre d'une fracture du nez et sera indisponible pour le déplacement à Montauban samedi pour le compte de la première journée du Top 14.

Après le forfait de David Skrela, et les incertitudes planant autour de Jean-Baptiste Elissalde et de Frédéric Michalak (ce dernier a repris la course ce lundi), le Stade toulousain ne pourra pas compter sur un ouvreur à 100% de ses capacités pour la reprise du championnat.

Novès : "Pas de risques"

Malgré l'hécatombe qui touche les ouvreurs du Stade toulousain, le manager du club Guy Novès a expliqué qu'il ne prendrait aucun risque.

Yannick Jauzion, qui n'a repris l'entraînement que la semaine dernière suite à son opération des amygdales, se sent en effet très fatigué. C'est la raison pour laquelle il n'a pas participé au match amical à Biarritz vendredi dernier. Il pourrait jouer contre Montauban vu l'accumulation de blessures mais il ne sera pas à 100%.

Frédéric Michalak a repris doucement la course ce lundi, après sa contracture aux ischio-jambiers, mais il n'est pas certain d'être aligné. "Ce qui est certain, c'est que nous ne prendrons aucun risque si nous ne sommes pas sûrs qu'il soit opérationnel", a précisé Guy Novès.

Le jeune ouvreur Jean Doussain est forfait en raison d'une fracture du nez à la suite du match à Biarritz. "J'ai pris un coup de coude puis un coup de genou. Les Biarrots ont mis beaucoup d'agressivité et les impacts ont été durs. Je n'assisterai pas aux entraînements cette semaine. Les entraîneurs préfèrent me laisser au repos. Si je reprends un coup sur le nez, cela pourrait devenir grave", nous a déclaré le joueur.

Jean-Baptiste Elissalde, touché au talon, est également très incertain selon le staff du Stade toulousain.


Rugbyrama

Bras cassé pour Kunavore

Le Stade Toulousain devra se passer pendant plusieurs mois de son centre Maleli Kunavore. Le Fidjien s'est cassé le bras en match de préparation.

Maleli Kunavore s'est cassé le bras à quelques jours de la reprise du Top 14.(EQ)C'est un vrai coup dur pour le Stade Toulousain à quelques jours de la reprise du Top 14. Le centre fidjien Maleli Kunavore s'est cassé le bras lors du dernier match amical de Toulouse, à Biarritz. Bien entendu, il manquera l'ouverture de la saison (samedi, à Montauban) et devrait rester éloigné des terrains jusqu'à trois mois.

L'Equipe

RUGBY TOP 14 REPRISE, TOULOUSE. Désignés comme les grands favoris du championnat par leurs pairs, les Toulousains veulent remettre du pétillant et de la précision dans leur rugby

L'orgueil à vif



Où commence l'orgueil, où finit l'ambition ? Demi-finaliste du championnat, quart de finaliste de la Coupe d'Europe : Toulouse présente un bilan 2008-2009 qui ferait le bonheur du plus grand nombre et pourtant, la saison passée y a laissé un arrière-goût amer. Le sentiment de frustration et d'inachevé a été d'autant plus fort que les Rouge et Noir avaient réalisé une première moitié de Top 14 tonitruante, battant le record de victoires consécutives (11). Et puis en avril à Cardiff, tout s'est brusquement arrêté au soir d'une élimination entachée de polémiques sur l'arbitrage. La suite ? « Nous n'avons pas su gérer la fin de saison, estime Guy Novès. J'ai voulu laisser souffler les joueurs et nous n'avons pas su nous remettre dans les exigences du haut niveau avant d'affronter Clermont ».

En retrouvant ses troupes, le manager général toulousain a défini les objectifs de la saison : accrocher un titre. Coupe d'Europe ou championnat ? « On verra en fonction de l'évolution, quelle compétition on privilégie », affirme Novès. Le moyen d'y parvenir ? Retrouver un fond de jeu, un enthousiasme, une volonté d'entreprendre qui sont les marques de la maison.

Priorité au jeu

« Je n'ai pas eu ma dose de plaisir. » Quand il s'attarde sur les raisons de l'échec toulousain, Novès insiste sur l'appauvrissement progressif du jeu de son équipe. Il a bien sûr des circonstances atténuantes à avancer comme l'absence durant le tournoi de ses internationaux. Mais il admet aussi avoir pris des options peut-être erronées au niveau de l'entraînement qu'il entend rectifier. « Je veux remettre le jeu en avant. Fabriquer des athlètes, c'est bien mais insuffisant. On va mettre en place des exercices qui nous permettent de travailler l'adresse et la précision. Il faut que nous gardions une conquête de qualité mais que nous retrouvions aussi de l'adaptation. »

Le sacre de 2008 portait l'empreinte de l'ébouriffant semestre de Byron Kelleher. Blessé à un genou durant l'hiver, l'ancien demi de mêlée des All Blacks n'a pas eu le même rayonnement mais il n'a pas été la seule individualité toulousaine moins performante (Fritz, Jauzion, Elissalde, Skrela, Maka). Pour compenser le vieillissement d'une génération, Toulouse a frappé fort dans son recrutement en s'attachant les services de deux jeunes internationaux (Louis Picamoles et Yann David), d'un grand espoir en deuxième ligne (Yoann Maestri) et du massif samoan Census Johnston en pilier. « On est allé chercher des joueurs à gros potentiel, explique Novès. C'est logique par rapport à notre avenir et aux joueurs qui d'ici deux ans vont arrêter leur carrière ».

Novès reprend la main

Confronté aux blessures récurrentes de Skrela et Elissalde, le staff toulousain envisage aussi de lancer Florian Fritz à l'ouverture. « Il s'est mobilisé et travaille dans ce sens. Ça ne pourra qu'enrichir son bagage. Pourquoi pas une charnière Michalak-Fritz un jour ? »

Sur la lancée du titre, Novès avait pris un peu de distance par rapport au terrain et à la vie quotidienne du groupe. Pour ne pas user son message. Pour laisser aussi à ses deux adjoints, et notamment à Yannick Bru, un espace d'expression. Mais à Ernest-Wallon, Novès reste celui qui fixe le niveau d'exigence et son retrait a peut-être été préjudiciable. « J'ai lâché certains secteurs et il ne faudrait jamais rien lâcher, convient-il. Je serai plus vigilant. »

Le retour à la baguette de cet immense compétiteur et l'émulation que va provoquer l'arrivée de cette phalange de jeunes talents permettront-ils à Toulouse de se réinstaller au sommet du rugby français ? C'est ce que pense, selon le sondage effectué par nos confrères du « Midi Olympique », 50 % des entraîneurs du Top 14, et 34 % des internautes interrogés.

SO

Samedi à Montauban, à l'occasion de la première journée du Top 14, le Stade Toulousain inaugurera son maillot officiel de la saison 2009-2010.

Toujours près du corps, son élasticité a été améliorée pour d’avantage de confort. De même, les manches ont été conçues pour faciliter le mouvement.

Les coutures ont été réduites aux endroits stratégiques, et le short réinventé pour optimiser l’articulation.

Le col a également été l'objet d'une attention toute particulière : sa conception favorise les mouvements de nuque pour plus de confort, et le maillot se révèle plus facile à enfiler.

En comparaison du maillot de 2007, le poids a été réduit de 20 à 30%.

La résistance de ce nouveau maillot a été testée sur des plateformes spécifiques à la prestigieuse université de Loughborough (Angleterre).
Des simulations ont été réalisées en situations réelles de match

Afin d'offrir plus de confort aux joueurs, l'étirabilité a été améliorée, donnant plus d'aisance aux athlètes et une liberté de mouvement accrue.

Toulouse : Novès et les nouveaux


Guy Novès, le manager de Toulouse, est satisfait du comportement de ses nouveaux joueurs.

« En ce qui concerne Louis Picamoles, c’est un grand joueur, nous a expliqué Louis Picamoles. Il est donc très facile de l’intégrer au système toulousain, peut-être pas au niveau du jeu mais au niveau du travail. En ce qui concerne Yann David, c’est un jeune joueur qui joue centre, il est là pour apprendre et son intégration s’est déjà très bien passée pendant les matchs amicaux. Census Johnston, lui, prend ses repères et on est en train de faire un check-up avec lui concernant sa santé avant de le mettre sur le terrain. Yoann Maestri a lui joué tous les matchs amicaux, il s’est bien intégré et je le crois déjà prêt dans le système toulousain puisque cela fait un mois qu’il travaille avec nous. »


Rugby365

Présentation : Stade toulousain


Suite de notre tour de France des clubs du Top 14. Place désormais aux quatre demi-finalistes de la cuvée 2009, avec, après le Stade français, le Stade toulousain. Le champion de France 2008 a terminé la saison dernière sans aucun titre. Une déception que les Hauts-Garonnais vont tenter d'effacer.

STADE TOULOUSAIN

Date de fondation : 1907

Manager : Guy Novès

Entraîneurs : Yannick Bru, Philippe Rougé-Thomas

Stade : Ernest-Wallon (19506 places)

Classement 2008-2009 : Demi-finaliste (2e de la phase régulière)

Meilleur résultat : Champion de France (17 fois), champion d'Europe (3 fois)

TOUR D'HORIZON

Le Stade toulousain nourrissait de grosses ambitions l'an passé. Mais après une première moitié de saison quasi parfaite, la fin de parcours du club haut-garonnais a laissé un goût amer. Eliminé en quarts de finale de Coupe d'Europe à Cardiff (9-6), Toulouse a dû céder en demi-finale du Top 14 contre Clermont. Et ainsi abandonné son titre de champion de France. Le tout terni encore par un manque d'efficacité criant alors que la formation de Guy Novès est justement réputé pour son brio sur le plan offensif. Et pour une équipe comme celle-ci, finir un exercice sans une ligne supplémentaire au palmarès, ni la moindre finale, est évidemment un échec. Du coup, le message est clair à l'aube de la saison à venir : ne pas revivre cela. "Il y a eu une remise en question totale, de tout le monde, joueurs, entraîneurs et dirigeants , explique Philippe Rougé-Thomas, l'entraîneur des arrières. A Toulouse, on n'aime pas perdre et on sent que les mecs ne veulent pas rester sur le semi-échec de l'an dernier." Pour y parvenir, les Toulousains se sont encore renforcés avec les arrivées de jeunes talents tels que Yann David, Louis Picamoles ou Yoan Maestri.

OBJECTIFS

"Les objectifs sont transparents ici. La première obligation est de faire mieux que l'an dernier et donc de gagner quelque chose ", explique Vincent Clerc. Les choses ont le mérite d'être claires. Comme chaque année, Toulouse vise le titre de champion de France et celui de champion d'Europe. Quoi de plus légitime… Mais cette année, les joueurs ont à cœur de faire oublier leur fin de saison décevante de l'an passé. "Nous devons réparer cela. Il faut que l'on redescende sur terre et que l'on travaille dur", note Maxime Médard, plein de lucidité. Le but sera par conséquent d'aller décrocher un 18e Brennus ou de repartir à la conquête de l'Europe. En effet, les hommes de Guy Novès n'ont plus remporté la H Cup depuis 2005… Cela commence à faire un peu long !

LA STAR : Thierry Dusautoir

Bien sûr, l'effectif toulousain regorge de talents et présente donc une pléiade de stars. Mais en une saison, Thierry Dusautoir a encore changé de dimension. Et de statut. Irréprochable tout au long du parcours toulousain l'an passé (même quand son équipe piétinait), il est aussi efficace offensivement que défensivement. Ses performances en club et en sélection en ont d'ailleurs fait le leader naturel du XV de France. Après un Tournoi des 6 Nations dont il fut la principale satisfaction des Bleus, il fut nommé capitaine, en l'absence de Lionel Nallet, pour la tournée de juin. Un rôle qu'il a parfaitement assumé. Déjà co-capitaine à Toulouse, il devrait encore prendre plus de responsabilités cette saison. Sur et en dehors du terrain.

LE JOUEUR A SUIVRE : Louis Picamoles

A 23 ans, Louis Picamoles est considéré comme un des plus grands espoirs du rugby français. En signant à Toulouse, il n'a pas choisi la facilité. Mais le troisième ligne centre international sort d'une saison plutôt décevante et avait besoin de relever un nouveau défi pour franchir un palier. "Mes prestations durant le tournoi des 6 Nations ont été très moyennes, j'ai manqué ma fin de saison en ne jouant pas comme j'aurais souhaité. J'ai stagné, voire même régressé. A Montpellier, j'étais trop bien. Comme dans un cocon, jamais menacé, alors je pense que je me suis un peu perdu". Le staff du XV de France a d'ailleurs déclaré que son transfert à Toulouse était une bonne chose pour lui. Et Picamoles sera confronté à une rude concurrence avec la présence de Shaun Sowerby à son poste. Il en est conscient : "C'est en pleine conscience de ces éléments que j'ai décidé de venir ici. C'est un challenge excitant et pour évoluer, je suis le genre de personnes qui a besoin d'être poussé. J'ai compris que je devais me mettre en danger pour franchir un palier. Or ici, si je me relâche, je n'aurai pas ma place ". A noter que l'ancien Berjallien Yann David, sélectionné chez les Bleus durant le Tournoi 2008 mais qui n'a plus porté le maillot de l'équipe de France depuis, est un peu dans la même situation.

LE DEPART QUI FAIT MAL : Fabien Pelous

Il y a certains départs qui ne seront certainement jamais remplacés. Et c'est sûrement le cas pour Fabien Pelous. A 35 ans, l'homme le plus capé de l'histoire du XV de France (118 sélections) a décidé de raccrocher les crampons. Et c'est un véritable monument qui s'en va du côté de Toulouse. Depuis son arrivée au club en 1997, il a été de toutes les grandes épopées. Trois fois champion de France et deux fois champion d'Europe. Son aura et son expérience en faisaient un leader légitime du vestiaire haut-garonnais. Et force est de constater que sportivement aussi, Fabien Pelous était encore performant. Il a choisi de s'arrêter là. Il laisse évidemment un vide derrière lui. Romain Millo-Chlusky ou Yoan Maestri tenteront de prendre la relève.

MOUVEMENTS

Arrivées : David (Bourgoin) - Picamoles (Montpellier) - Maestri (Toulon) - Johnston (Saracens)

Départs : Gimenez (Biarritz) - Clément (prêt La Rochelle) - Bélie (prêt Montauban) - Raynaud (prêt Montauban) - Ducasse (Dax) - André (Dax) - Mazières (Dax) - Du Toit (SWD Eagles) - Pelous (retraite) – Ravouvou, Delpech (fin de contrat Espoirs) - Perugini (Bayonne) -

Rugbyrama

Toulouse, esprit es-tu là ?


Pour gagner à nouveau sur tous les tableaux, le Stade va renouer avec son identité et ses racines.

Les excuses ne servent plus à rien. Avant d'attaquer la nouvelle saison, Guy Novès et ses adjoints, Yannick Bru et Philippe Rougé-Thomas, ont analysé les raisons de la fin «en eau de boudin» de l'exercice précédent, comme le dit le patron technique du Stade Toulousain. D'une intersaison sur l'autre, les ambitions («aller le plus loin possible en Coupe d'Europe et en Top 14») et son discours ne changent pas. «On n'est plus champions», disait-il, l'an dernier à pareille époque, pour signifier que le titre remporté en 2008 était remis en jeu. Lorsqu'il le répète aujourd'hui, c'est encore plus vrai, car Perpignan est le champion sortant.

Dans le triomphe des Catalans, Novès a perçu la fougue et l'audace qui ont fait défaut aux siens. «Les deux tiers de la saison ont été excellents mais, à la fin, cet enthousiasme nous a manqué. Nous pouvons agir là-dessus. S'il doit y avoir une première évolution au Stade Toulousain, c'est de retrouver notre identité. Nous avons fait un gros effort pour revenir à nos racines.» Inutile de le questionner bien longtemps avant de comprendre ce qu'il entend par là. «Avec une conquête excellente, ce n'est pas normal que nos arrières, avec ce qu'ils représentent, n'aient pas su exploiter tous les bons ballons que leur ont procurés les avants...»


Plus d'intelligence demandée aux joueurs
Saison dernière : Demi-finaliste du Top 14, quart-finaliste en Coupe d'Europe.
Les trois-quarts toulousains, pratiquement tous membres actifs de l'équipe de France, se seraient-ils embourgeoisés? «Embourgeoisés non, rétorque Maxime Médard, arrière ou ailier international, mais égarés, certainement...» Pour leur permettre de se retrouver, Novès a réservé une reprise «musclée» à ses champions déchus: «En 2008, après le titre, les joueurs ont été très sollicités par des activités extra rugby. C'est le piège. Cette saison, je veux que les joueurs se concentrent sur leur vraie fonction, qu'ils s'interrogent sur la raison pour laquelle ils jouent au Stade Toulousain. Ceux qui ne trouveront pas la réponse se mettront en dehors de l'équipe...» «À la reprise, Guy nous a mis une pression énorme, confirme Médard. C'était bien plus dur que l'an dernier.»

Différent aussi, avec un peu plus de rugby et de ballon. Ce n'est que le début de la réforme des entraînements où il sera demandé «plus d'intelligence» aux joueurs. Le sacro-saint principe rouge et noir de l'entraînement avec opposition sera, lui aussi, renforcé. Avec un but: retrouver la marque de fabrique du club qu'illustrait le slogan «Jeu de mains, jeu de Toulousains». Car la fin de saison ratée était prévisible vu la difficulté des Rouge et Noir à inscrire des essais dès la fin de l'hiver.

«C'est dur d'être précis en attaque quand tous vos trois-quarts sont en sélection quatre mois par saison. Mais c'est ainsi. Les internationaux n'ont repris que depuis deux semaines et certains sont revenus moins en forme que l'année passée. Mais, sourit malicieusement Novès, toujours aussi combatif, on va s'efforcer de les remettre au niveau, pour qu'ils soient au top en novembre, pour l'équipe de France...»


L'Equipe

Le nouveau maillot du Stade

Plus léger et moins clinquant.


À lire la description du nouveau maillot du Stade Toulousain, on en vient à penser que ce sport est plus en train de ressembler à de la Formule 1 qu'à une marée humaine se roulant dans l'herbe. Mais, que les esthètes se rassurent, il ne s'agit nullement, ici, de la victoire de la machine sur l'homme. À la vue des pectoraux saillants de nos éphèbes préférés caressés par une élasticité sans précédent, les supportrices des rouges et noirs pourront elles aussi mouiller leur maillot, dans un véritable élan collectif. Mais que savons-nous véritablement de ce maillot ?

Principalement créé afin de faciliter le mouvement, la résistance de ce maillot estampillé Nike a été testée dans une université britannique, celle de Loughborough. La grande nouveauté : un col adapté à une meilleure pénétration dans l'habit.

Même s'il reste très moulant, donnant ainsi du grain à moudre aux aficionados du rugby « à l'ancienne », ce maillot est, pour les créateurs, un retour aux fondamentaux. En période de crise, ce maillot semble donc bien être dans l'air du temps. Révélé officiellement hier, et disponible au prix de 79 € sur le site du club, ce produit dérivé le plus vendu du club est disponible depuis une semaine déjà, à un prix moindre (60 €), sur le site LovellRugby.


La Dépêche

Guy Novès : « Les grands clubs ne vont pas se balader »



Le Stade Toulousain ouvre sa saison à Montauban, aujourd'hui, à 16 heures.



Insatiable Guy Novès qui attaque sa dix-septième saison consécutive à la tête de l'équipe une depuis son retour au club en 1993. Le manager général du Stade Toulousain évoque la fin de saison dernière et l'exercice à venir que les Toulousains débutent cet après-midi, à Montauban.

Guy, quelles leçons avez-vous tiré des échecs de la fin de saison dernière ?

Nous avons essayé de comprendre pourquoi nous avions bien commencé, réalisé quasiment deux tiers du parcours de manière parfaite avec 21 victoires en Top 14, un record, et tout d'un coup, il y a eu un arrêt. Il y a cette défaite de trois points en quart de finale de H Cup qui nous a fait mal moralement, d'autant que l'arbitrage a été catastrophique ce jour-là… Derrière, il y a eu une décompression et nous n'avons pas su remettre les joueurs dans les conditions d'une phase de haut niveau. C'est là où il y a eu une mauvaise gestion technique et surtout mentale de l'effectif. Après, notre élimination en demi-finale est aussi due à la qualité de l'adversaire, Clermont, même si le Stade n'était pas à son niveau. Alors que notre conquête avait été de qualité toute cette saison, en demi, elle l'était un peu moins. Nous avions également perdu en volonté, en inspiration, en efficacité.

Quels sont donc les axes de travail depuis la reprise ?

Le but c'est de travailler avec le ballon, travailler notre jeu, celui qui correspond au Stade Toulousain. Il faut revenir aux bases, pas aux fondamentaux, nous les avons. Le physique n'est plus la priorité même s'il reste un élément important. C'est le ballon qui doit redevenir la priorité car il me semble que nous avons perdu dans l'adaptation. En fin de saison, notre jeu ne reflétait plus celui du Stade Toulousain, la notion de prise de risque c'était inconsciemment volatilisée, alors qu'elle est nécessaire à la performance au plus haut niveau.

Vous débutez le championnat et déjà, la mise à disposition des internationaux vous pose problème dès la première journée (1).

Oui, c'est un véritable casse-tête d'autant que chaque année, on rajoute des stages. On parle de trois doublons mais avec les stages et le repos des internationaux après les matches de l'automne ou du Tournoi, ce sont sept doublons en fait qui nous pénalisent. Au total, nos internationaux sont absents du club pendant quatre mois. Une difficulté supplémentaire car nous n'avons pas la possibilité de les utiliser, de travailler avec eux comme on le voudrait dans la précision. Pour passer entre les gouttes, ça devient très difficile.

En ce début de saison, entraîneurs et joueurs du Top 14 vous donnent comme les favoris dans la course au titre. Un commentaire ?

C'est un grand plaisir que d'être reconnus par nos pairs et les autres joueurs. Je prends ça comme une reconnaissance de notre club, de l'image que nous véhiculons. Nous avons disputé seize demi-finales consécutives (Ndlr : série en cours) et comme Béziers à l'époque qui a marqué les esprits du rugby français, aujourd'hui, c'est le Stade Toulousain qui marque les esprits. Nous développons une image très positive.

La nouvelle formule du championnat vous convient-elle ?

Elle me plairait si nous étions tous sur un pied d'égalité sur la ligne de départ, si nous avions tous nos joueurs à disposition. Après, la formule, qu'il y ait deux, trois ou dix qualifiés, peu m'importe. Mais c'est quand même dommage de rajouter un match de plus au calendrier alors qu'avec un de moins, c'est un doublon en moins car moi, je suis confronté à ce problème, nous sommes quatre-cinq clubs à être pollués par ça.

Beaucoup estiment que ce Top 14 va être passionnant, c'est aussi votre avis ?

Franchement, oui. Quand vous regardez les équipes que peuvent aligner le Racing, Toulon, Brive, Bayonne, Castres, ça promet. Une équipe comme Montauban, elle est toujours difficile à prendre sur son terrain, idem pour Albi, redoutable chez lui. Une chose est sûre, les soi disant grands clubs ne vont pas se balader. C'est peut-être tant pis pour nous, mais c'est tant mieux pour l'intérêt du rugby.

(1) Six joueurs au repos.


La Dépêche

Top 14
22/08/2009 - 18:50
Médard out deux semaines
Maxime Médard, l'arrière du Stade toulousain, s'est blesé lors du match face à Brive. Il souffre d'une achromio, et sera indisponible au moins deux semaines.