Espoirs. Il est pensionnaire de Marcoussis.
Alexi Balès : « Comme dans un rêve »Né à Villeneuve sur Lot en 1990, Alexi Balès découvre les joies du ballon ovale dès l’âge de 4 ans dans le club de Saint-Front où son père est président. Il poursuit ensuite son apprentissage du côté de Fumel, où il restera cinq saisons. C’est en cadet que le demi de mêlée décide de rejoindre les rangs du SUA. Membre du pôle espoir de Talence il y a deux ans, il est cette année pensionnaire du centre national de Marcoussis. Un rêve éveillé pour cet étudiant en BTS électronique au Lycée De Baudre.
Vous étiez l’an dernier le capitaine des crabos agenais quart de finaliste du championnat de France, revenons quelques instants sur cette saison assez incroyable.Nous avions l’an dernier un excellent groupe, on s’entendait vraiment tous très bien. On termine la première phase invaincu, on remporte facilement notre huitième de finale face à Pau puis on se fait bêtement éliminer par Toulon sur une erreur de jeunesse. A quelques minutes de la fin, alors que l’on mène, on décide de tenter une pénalité au lieu de la taper en pénaltouche. Résultat, on la loupe et on se prend un contre de cent mètres. Ce fut une grande désillusion.
Cette saison, place aux Espoirs...Tout à fait je suis prévu dans ce groupe et je devrais débuter samedi contre Biarritz. Maintenant je peux être amené à redescendre quelquefois avec les reichels histoire de leur donner un coup de main.
Vous êtes depuis quinze jours maintenant à Marcoussis, quelles sont vos premières impressions ?C’est magique. On est comme dans un rêve. Ce centre est ce qu’il y a de mieux en France pour progresser. Nous avons tout à notre disposition pour se perfectionner.
Comment s’articule votre emploi du temps ?Du lundi au jeudi soir je suis au centre. Ayant un an d’avance, j’ai eu mon bac l’an dernier (STI électronique) et je suis actuellement en deuxième année de BTS électronique. Je partage ma semaine entre rugby et études. Le vendredi je suis toute la journée en cours au Lycée De Baudre à Agen. Je rejoins ensuite le club.
Des tournées sont-elles prévues cette année avec l’équipe de France des moins de 19 ans ?Oui nous partons cet hiver en Afrique du Sud, une belle aventure en perspective. J’avais déjà eu l’occasion l’an dernier de découvrir l’Argentine avec les moins de 18 ans.
Vous avez effectué cette été la préparation avec l’équipe première, quel souvenir en gardez-vous ?De très bons. Ce fut bizarre de se retrouver dans les vestiaires aux côtés de ceux qu’on a l’habitude de voir à la télé ou au stade. J’ai participé aux deux premiers matchs amicaux face à Aurillac et Tarbes, j’ai pris énormément de plaisir.
L’encadrement de l’équipe vous a-t-il conseillé de travailler un aspect de votre jeu en particulier ?Oui, Christian Lanta et Henry Broncan m’ont dit qu’il fallait que j’améliore ma passe et que je devais travailler dans ce sens à Marcoussis.
Intégrer l’équipe première, vous y pensez ?Ce n’est pas un réel objectif. Il y a déjà trois très bons demis de mêlée (Barrau, Carabignac et Dupuy), cela va être difficile. Mais si je peux grignoter cinq minutes par ci par là, je ne vais pas m’en priver.
Duquel de ces trois joueurs vous rapprochez-vous le plus ?
J’apprécie beaucoup Sylvain Dupuy. J’aime son style, il a une très bonne passe et fait preuve d’une grande intelligence de jeu.
Pour conclure, que peut-on vous souhaiter désormais ?J’aimerai pouvoir signer un premier contrat espoir, je vous mentirai ensuite en vous affirmant que je ne souhaite pas devenir un jour professionnel, mais pensons tout d’abord aux études.
Propos recueillis par Alexandre Paillou.