Pro D2. L’entraîneur des arrières de la Section est de retour à Armandie.Conrad Stoltz : « Entre Agen et Pau il n’y a pas photo ! »Parti d'Agen il y a trois ans, Conrad Stoltz est aujourd’hui l’entraîneur de la Section Paloise. Associé à Joël Rey, le Sud-Africain réalise une belle saison aux commandes d’un groupe béarnais jeune et ambitieux. De retour ce dimanche à Armandie, il tentera de mettre fin à la belle série de victoires des Agenais qui ne se sont plus inclinés depuis le 9 novembre dernier à Béziers. Au match aller, les palois s’étaient imposés sur le score de 27 à 15.
Sixième au bout de seize journées avec un match en moins, la Section Paloise se porte plutôt bien…Oui, je suis assez content. On a eu des débuts un petit peu difficiles étant donné qu’on s’est déplacé six fois lors des neuf premières journées mais on commence petit à petit à bien remonter au classement. Nous sommes toujours invaincus au hameau, et ça c’est une bonne chose. Nous attaquons la deuxième phase du championnat avec beaucoup d’ambition.
Quels sont pour vous les grands motifs de satisfaction de cette première partie de saison ?Le gros point positif, c’est la défense. C’était l’une de nos faiblesses l’an dernier, on s’est beaucoup amélioré dans ce secteur. Nous possédons actuellement la deuxième meilleure du championnat. Au niveau de l’attaque, on essaie de mettre notre jeu en place. L’équipe est jeune, notamment derrière. Ca prend du temps.
Quels sont les objectifs de la Section désormais ? La qualification pour les demi-finales ?Honnêtement on ne veut pas penser à ça pour l’instant. On préfère se concentrer sur notre jeu, c’est ce qui est important. Notre objectif principal était de créer un groupe, de faire en sorte que les gars soient capable de mourir sur le terrain pour le copain d’à côté. Nous allons continuer à prendre les matchs comme ils viennent, et si il y a un coup à jouer, on le jouera à fonds. Mais tout peut aller très vite, on a pu s’en rendre compte l’an passé.
Vous receviez Béziers samedi dernier (27-14). Malgré une belle prestation vous laissez échapper le point bonus offensif en fin de rencontre. Des regrets ?Oui, nous réalisons une très bonne entame de match, avec beaucoup de volume de jeu, de très bons enchaînements, mais on savait cependant qu’après quatre semaines sans jouer on aurait du mal au niveau du rythme. Ça s’est vérifié en deuxième mi-temps où nous avons connu une petite baisse de régime. On a tout fait pour l’emporter avec le point bonus, malheureusement on l’échappe à la fin. C’est dommage.
Vous vous déplacez ce dimanche à Armandie. Choc en perspective entre les deux équipes en forme du moment.Agen, avec six victoires consécutives, dont trois significatives à l’extérieur, est pour moi la formation qui a montré le plus de choses jusqu’à présent. Par rapport à nous, il n’y a pas photo. Nous restons certes sur trois victoires mais à chaque fois sur des scores étriqués (Tarbes). On ne peut pas comparer.
Vous vous étiez imposé 27 à 15 au match aller. Quel souvenir gardez-vous de cette rencontre ?On avait pris le SUA au bon moment. C’était le début de saison, ils se cherchaient encore. Ce sera totalement différent dimanche. On s’attend à une rencontre très compliquée face à l’équipe en forme du moment. Mais on ne va pas se cacher, on arrive avec des intentions.
Vous ne serez en tout cas pas trop dépaysé à Armandie…C’est sûr que c’est toujours un plaisir de revenir ici à Agen. J’y ai passé sept ans magnifiques (surtout les cinq premières années) et j’ai gardé beaucoup d’amis là-bas. On s’appelle souvent comme avec Adri (Badenhorst) par exemple que j’ai eu au téléphone la semaine dernière. On attendra la fin du match pour se retrouver avec joie.
Pour finir, un mot sur Rupeni Caucaunibuca. Un plan est-il prévu à son égard ?Non, même si Rup’s est un joueur clé et qu’il faudra le surveiller nous ne pouvons pas nous fixer sur un seul joueur. Ce serait une erreur. Il y a trop de joueurs de qualité à Agen.
Propos recueillis par Alexandre Paillou.