Infos Tarbes (2009-2010)

Ce topic sera mis à jour régulièrement.


Arrivées: Garcia (Pau)


Départs: Fourcade (Albi)


Prolongations: Bourgeois, Dupouey (+2), Mavrodin (+1), Etchevarria (1+1)

Prolongations à Tarbes

L'arrière Anthony Bourgeois (23 ans) et le pilier Anthony Dupouey (21 ans) ont prolongé jusqu'en 2011 leur contrat avec Tarbes.

Les Tarbais sont en danger


La vie a parfois de drôles de clins d'œil. En effet, aujourd'hui, à quelques instants près, Tarbais et Lannemezanais vont se croiser, voire se succéder dans les bureaux de la Ligue Nationale de Rugby. Ordre du jour, la présentation du budget à la DNACG.

Pour les Lannemezanais, celui-ci a un goût forcément particulier, depuis leur accession récente à la Pro D2.

Sérénité lannemezanaise
Si pour l'heure, aucune décision n'a encore été prise concernant leur futur, les gens du plateau multiplient les démarches, (Jean-Louis Fourcade verra l'ensemble des joueurs, samedi, à l'issue d'un stage prévu au stade François-Sarrat). Si l'on en croit, le président du CAL, celui-ci semble serein concernant son voyage à la capitale.

Un voyage qu'il effectuera en compagnie de Bernard Plano, le premier magistrat lannemezanais : « Notre budget est prêt. » dit-il. Cette étape est déterminante pour la suite des opérations.

Il se dit qu'en rassemblant toutes ses forces, le budget du CAL pourrait atteindre les 2 millions d'euros. Pour qui se souvient que les Montois et les Auscitains ont tenu leur rang et même davantage, il y a peu, on se dit que rien n'est impossible. D'autant qu'il existe un savoir-faire reconnu sur le Plateau.

Une évidence que confirme Jacques Tarrène : « La montée de Lannemezan, c'est super. C'est, une réussite. Il existe un personnage de rugby fabuleux en la personne de Jean-Louis Fourcade. »

Un tel hommage dans la bouche du vice-président tarbais prend évidemment tout son sens pour qui n'a pas oublié ces dernières années.

Reste toutefois une interrogation. Et pas la moindre. Tarrène encore: « Il faut que cette aventure ait une continuité. À Tarbes, on sait toute la difficulté de la tâche. Par exemple, il n'est pas possible d'avoir des joueurs pluriactifs. Cela pose pas mal de problèmes notamment au niveau de l'organisation, de la disponibilité que ce soit celle des clubs ou des entreprises. Et puis bien sûr, il y a le problème financier. Ici, depuis dix ans, on connaît toute la difficulté qu'il y a à boucler un budget. »

Justement, il semble que les Tarbais n'en ont pas encore terminé avec cet aspect. Jean Ducasa, Daniel Bacquerie et Laurent Guetard ont été désignés pour plaider la cause tarbaise. Ils ne seront pas de trop, semble t-il.

Le TPR Interdit de recrutement...
Selon Jacques Tarrène (ce qui veut dire que la situation a évolué) le manque est de l'ordre de « 600 000 euros. Ce soir, on présentera des lettres d'intention crédibles, la Matmut va répondre présent, ainsi que d'autres organismes, on a remis au capital, on a récupéré des actionnaires. Cela dit, si le budget est validé, on sera quand même interdit de recrutement. Il nous restera ensuite jusqu'au 12 juin pour renforcer nos finances et prétendre alors à recruter d'autres joueurs. C'est vrai que nous sommes régulièrement confrontés à cette situation mais là, il faut avouer que c'est une grosse déconvenue. »

Fréquentation en baisse
Pour autant, quelles sont les raisons qui ont conduit le club à connaître une telle situation ? « A notre sens, il y en a deux. La première est liée aux partenaires . La seconde, c'est la fréquentation du stade. Compte tenu de la prestation sportive de cette saison, on peut-être déçu. Le paradoxe, c'est qu'on avait misé sur de bons joueurs qui avaient un certain coût et qui ont tout de même rendu sur le terrain. On s'est en tout cas trompé. Mais une chose est sûre. Maintenant, c'est à nous de nous battre. » Une fois encore.

La Dépêche

Lu sur le Midol de ce matin :

Le TPR est relaigué en Fed 1 !

sa peut faire les affaire de BEZIERS meme si je preferais que BOURG se sauvent ce qui nous permettraient aux expatriés du sud est de voir un match de plus l'année prochaine.

Lu à l'instant sur RUGBYRAMA!!


Pro D2
08/06/2009 - 09:34


Tarbes et Bourg en danger
Comme l'annonce Midi Olympique ce lundi, Tarbes et Bourg-en-Bresse vont recevoir la notification de leur relégation adminstrative pour cause de déficit.

Leurs comparutions devant le conseil supérieur de la DNACG vendredi n'ont pas convaincu. Les deux clubs auront dix jours, à compter de la réception de la lettre, pour faire appel et présenter de nouvelles garanties.

M.C.47 a écrit:

Lu à l'instant sur RUGBYRAMA!!


Pro D2
08/06/2009 - 09:34


Tarbes et Bourg en danger
Comme l'annonce Midi Olympique ce lundi, Tarbes et Bourg-en-Bresse vont recevoir la notification de leur relégation adminstrative pour cause de déficit.

Leurs comparutions devant le conseil supérieur de la DNACG vendredi n'ont pas convaincu. Les deux clubs auront dix jours, à compter de la réception de la lettre, pour faire appel et présenter de nouvelles garanties.

Annoncé également sur FR3 Midi Pyrénées, TARBES serai retrogradé en FEDERALE, comble pour eux l'année de la remontée de LANNEMEZAN en PRO D2, si Bourg est aussi dans la tourmante, c'est donc les BITTEROIS les grand beneficiaires de l'opération !!
Moi il vas faloir m'expliquer une chose, alors des clubs ont presenté l'an dernier des Budjet a la DNACG, certain on pour leur part demander une baisse de salaire a leur joueurs, d'autres ont un deficit de 2Millions d'Euro, a qui on donne encore des delais pour fournir l'argent, incomprehensible !!
Peut etre une bonne nouvelle pour nous, APANUI sera peut etre une nouvelle option pour trouver le 10 qui remplacera TEAGUE (problème de genou decouvert a la visite medicale)

Adishatz

Des tarbais... il y en a quelques uns susceptibles de nous intéresser ! A commencer par leur flanc droit de la mêlée...

Isoa DOMOLAILAI !!!
une poutre en deuxième ligne, profil de joueur qu'il nous manque !!!

dougstarz a écrit:

Isoa DOMOLAILAI !!!
une poutre en deuxième ligne, profil de joueur qu'il nous manque !!!

... et Toetu par exemple. Mais même avec çà, certains raleront parce que ce n'est pas un recrutement français.

C'est sûr qu'il y a de très bons joueurs à Tarbes comme Domolailai et Apanui...
et tout ce que je souhaite aux tarbais, c'est de pouvoir les aligner en pro D2 l'an prochain.

il est vrai qu'il serait triste de voir ce club la descendre pour des raisons financières...
qui plus est maintenant que lannemezan accède à l'anti chambre du top 14!!!

de rien, amba !
mon dindon, il est à gloucester !
j'ai pris un autre animal de compagnie
une gerboise et un fourmilier ctamanoir
car les fourmis, j'en ai marre
et il ne me presente pas de facture !

Tarbes devrait éviter la relégation



Le club de ProD2 Tarbes Pyrénées Rugby (TPR) a bon espoir d'échapper à une mesure de relégation administrative en fédérale 1 qui doit lui être notifiée mercredi en raison du déficit du club, a-t-on appris lundi auprès du président du TPR Jean Ducasa.

Une assemblée générale extraordinaire est convoquée pour le 22 juin et devrait entériner "une augmentation de capital de 300.000 euros venant d'investisseurs privés qui permettra de couvrir le déficit du club, de l'ordre de 114.000 euros", a précisé M. Ducasa à un correspondant de l'AFP.

Le président a confirmé avoir eu connaissance oralement vendredi de la mesure de relégation, assortie d'une interdiction de recruter, prévue par la Direction nationale d'aide au contrôle et de gestion (DNACG) de la Ligue nationale du rugby (LNR). Il dispose de dix jours à partir de la notification officielle attendue mercredi pour faire appel.

L'hebdomadaire Midi Olympique, qui évoquait lundi matin la décision de la DNACG, estime que le club "présenterait un déficit de fonctionnement de l'ordre de 600.000 euros sur un budget de 3,2 millions d'euros cette saison".

Selon M. Ducasa "le déficit réel n'est que de 114.000 euros, un trou de 600.000 euros serait impossible à combler".

Une fois les comptes apurés, une autre assemblée générale devrait élire le futur président au début juillet.

Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française et enfant du pays, est pressenti depuis plusieurs mois pour prendre la tête du club, mais son arrivée a été différée à plusieurs reprises. Selon Midi Olympique, M. Davant a déclaré: "J'accepterai de prendre la présidence du club quand on aura remis les compteurs à zéro".

M. Davant "devrait annoncer un budget de 4 millions d'euros pour l'an prochain au lieu de 3,2 millions cette année", estime l'actuel président.

Si le club a "bon espoir" d'éviter la relégation, l'interdiction de recruter ne devrait pas en revanche être levée pour le TPR, dont le groupe professionnel est d'environ 28 joueurs, selon M. Ducasa.

Sport.fr

Tarbes : Dix jours pour sauver le club...


Auditionnés vendredi dernier par la DNACG, le gendarme financier de la Ligue nationale de rugby (LNR), les dirigeants de Tarbes se sont vu signifier la rétrogradation administrative en Fédérale 1 du TPR en raison d'une situation financière jugée trop précaire, mesure appuyée par une interdiction de recrutement.

A compter du mercredi 10 juin, les décideurs tarbais auront dix jours pour faire appel de cette décision, ce qu'ils ne devraient pas manquer de faire. En effet, La Dépêche du Midi prête au président du conseil de surveillance de la SASP, Jacques Tarrène, l'intention d'opérer lors de la prochaine assemblée géénrale du club une recapitalisation salvatrice à hauteur de 600 000 euros, péalable à l'élection de Jean-Pierre Davant, président de la Mutualité française et enfant de la région.

Sport.fr

Tarbes sauvé ?


Le président du conseil de surveillance de Tarbes Jacques Tarrène annonce que l'intégralité des fonds qui manquaient au club a été versée au capital. Il s'agit d'une somme de 470 000€. Selon lui, le TPR remplit maintenant toutes les conditions pour se maintenir en Pro D2.

Le club avait reçu, courant de la semaine dernière, un avis de relégation de la part de la DNACG, qui lui laissait dix jours pour faire appel et présenter de nouvelles garanties.

Rugbyrama

Tarbes. Le TPR a été recapitalisé de 470.000 €



Jean-Pierre Davant et Jacques Tarrène montrent la voie : elle sera professionnelle ou ne sera pas. Photo José Navarro


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Le Tarbes Pyrénées Rugby (TPR) a été recapitalisé, hier soir, à hauteur de 470 000 euros lors d'une assemblée générale extraordinaire qui s'est tenue en présence des principaux partenaires (lire ci-dessous).
« Le TPR reste en Pro D2. Il doit se battre. On aurait pu finir de façon exceptionnelle. On nous a volé deux ou trois matchs. Sinon, nous étions dans les qualifiables » a lancé Jacques Tarrène, président du conseil de surveillance. « On est passé à côté mais on ne va pas en rester là » a rajouté l'un des principaux bailleurs financiers du TPR.
Jean-Pierre Davant met les points sur les « i »


« On a failli ne pas se relever. Cela a été vraiment limite » a admis Jean-Pierre Davant, représentant de la MATMUT, le premier actionnaire du club (33 %).
Candidat à la présidence du TPR le 24 juillet prochain (lire ci-dessous), Jean-Pierre Davant a mis quelques points sur les « i ».
« Cette situation de déficit a des explications rationnelles mais j'ai le sentiment qu'on n'a pas accompli une mutation complète entre l'associatif et le professionnel. Je considère le TPR comme une entreprise. 1 € est 1 €, et on ne peut pas gaspiller 1 €. On va revoir le fonctionnement du club : pour les dépenses, il faut un ordonnateur, un payeur et un contrôleur ; et cela ne peut pas être la même personne » a lancé Jean-Pierre Davant. « Il faut professionnaliser les métiers du TPR à tous les niveaux. Il y a des joueurs et des entraîneurs professionnels qui doivent rendre des comptes, c'est normal. Mais il y aura des comptes à rendre à tous les niveaux y compris au niveau administratif. »
Pas de langue de bois pour un Jean-Pierre Davant très offensif.
« Le TPR véhicule l'image de la Bigorre. L'accession du CAL en Pro D 2 va un peu compliquer les choses pour le conseil général. Mais si un club doit rester, c'est quand même le TPR. J'ai beaucoup d'amitié pour Lannemezan. C'est d'accord pour que le CAL et le TPR aient les mêmes subventions mais ce n'est pas possible que le CAL ait plus que le TPR. Je ne ferai pas plaisir à tout le monde. Si on veut un grand club qui porte les couleurs de la Bigorre, tout le monde devra faire des sacrifices. C'est la dernière chance que nous avons de bien gérer le club, on ne pourra pas demander plus d'argent. Cela n'empêchera pas d'avoir du plaisir en gagnant. Je préfère vous le dire, on va en ch… Je suis franc. »
Déterminé, Jean-Pierre Davant a clairement exposé ses conditions pour s'engager plus avant à la tête du TPR. ça passe ou ça casse.
Le TPR augmente son capital


Cet apport d'argent frais de 470.000 € (160.000 € par le club affaire, 150.000 € par la MATMUT, 50.000 € par Eureloc, 50.000 € Tarrène, 25.000 € Gallego, 15.000 € Sanguinet, 15.000 € Lacave et 5.000 € Lafforgue) voté dors de l'AG extraodinaire, hier soir, devrait permettre au TPR de conserver sa place en Pro D 2 après validation de la DNACG. Ce déficit s'explique selon Jean Ducasa, président, par « un retraitement comptable » portant sur 50.000 € de charges sous-évaluées, de 26.000 € de TVA, de 28.000 de créances non perçues, mais aussi d'une baisse de 70.000 € de la billetterie ou 50.000 € des buvettes. Enfin, deu xsponsors n'ont pas honoré leur engagement à hauteur de 50.000 € chacun.
Le club va changer


Calendrier. Le Tarbes Pyrénées Rugby a un calendrier chargé avant la reprise du championnat le 29 août. Premier rendez-vous le 30 juin quand Jean Ducasa devra, lors de son dernier jour de mandat, plaider le dossier financier devant la DNACG pour confirmer le maintien du club tarbais en Pro D2. Ensuite, tout le monde doit se retrouver le 24 juillet pour une nouvelle assemblée générale extraordinaire.
Structure. Le TPR va profiter de la prochaine assemblée générale pour effectuer un changement de structure. à l'image d'une entreprise, le club va se doter d'un conseil d'administration. Jean-Pierre Davant, seul candidat, devrait être élu président.

Tarbes change d'équipe


A la reprise lundi, les joueurs tarbais ont eu la surprise de découvrir qu’un seul de leurs trois entraîneurs était présent. Il s'agit de Philippe Bérot. Christian Martinez et Frédéric Bodin ont été priés de partir. Les raisons de leur départ sont floues.

Avec l'interdiction de recrutement qui court jusqu'à l'obtention d'un fond de réserve correspondant à 10% du budget, on se doutait qu'il y aurait moins de joueurs au TPR cette saison. Ce qu'on ne savait pas, c'est que les entraîneurs eux aussi seront moins nombreux. A la reprise lundi, seul Philippe Bérot était présent. Et pour cause : le manager Christian Martinez et l'entraîneur des avants Frédéric Bodin ont été priés de partir.

Les raisons de ce départ sont floues. Interrogé par Midi Olympique, le futur président Jean-Pierre Davant (qui prendra ses fonctions le 24 juillet lors d'une assemblée générale extraordinaire) reconnaît seulement avoir enregistré la démission de Martinez et fait constater par huissier l'absence de Bodin pour la reprise. "Christian Martinez ne réclame rien, c'est une rupture par consentement mutuel", précise-t-il tout de même. Quant à l'intéressé, il dément avoir trouvé ce consentement mutuel. Il affirme être encore en discussions avec le club et se dit seulement "en partance". "Je n'ai pas démissionné, ils veulent que je m'en aille", a-t-il déclaré, mettant l'accent sur des "difficultés de mise en place du projet sportif et d'autres turbulences internes".

Une mésentente ?

Des turbulences internes ? On peut penser aux problèmes financiers connus par le club la saison dernière et qui ont bien failli le mener en Fédérale 1. Mais ils semblent quasiment réglés et il est certain que le TPR jouera en Pro D2 ces prochains mois. Ces turbulences dont parle Martinez correspondent plus sûrement aux problèmes de communication qu'auraient connus les trois entraîneurs. Une rumeur persistante fait état d'une mésentente entre les trois hommes, qui aurait finalement débouché sur cette situation. Le seul rescapé, Philippe Bérot, nie pourtant les faits dans Midi Olympique : "J'étais pour le fait de continuer avec Christian et Frédéric et je le leur ai dit. Mais je ne suis moi-même qu'un salarié et la décision appartient aux dirigeants."

A un peu plus d'un mois de la reprise, la saison a semble-t-il mal commencé pour les Tarbais. Ces conditions ne sont bien sûr pas idéales pour les joueurs. On sait qu'un seul entraîneur sera appelé pour pallier les départs de Martinez et de Bodin mais aucun nom n'a filtré pour l'instant. Le TPR devra aussi constituer son fond de réserve pour bénéficier enfin d'un peu de sérénité. Bref, il reste cinq semaines aux dirigeants pour régler les choses. Le coup d'envoi de la saison sera donné le dernier week-end d'août, avec la réception d'Aix-en-Provence à Maurice-Trélut.

Rugbyrama

Sale temps sur Tarbes

Les raisons de l'absence de Tine Martinez et Frédéric Bodin à la reprise du TPR lundi s'éclaircissent un peu. Le conflit avec Philippe Bérot aurait causé, en grande partie, leur départ. Le futur président Jean-Pierre Davant nie pourtant leur avoir demandé de quitter leurs fonctions.

Plus d'infosTarbes change d'équipe
Le calendrier de Tarbes
Un orage très violent s"est abattu sur les montagnes pyrénéennes jeudi soir. Mais à vrai dire, ça n"a pas surpris grand monde en Bigorre. Car depuis quelques jours déjà, l"ambiance est électrique du côté de Tarbes et l"orage gronde. La tempête a éclaté lundi exactement, lors de la reprise du TPR. Seul Philippe Bérot était présent, le manager Christian Martinez et l"entraîneur des avants Frédéric Bodin ayant quitté leurs fonctions de co-entraîneurs.

Quitté, vraiment ? C'est ce qui avait été dit en premier lieu. Le futur président du club, Jean-Pierre Davant, affirmait lundi avoir "enregistré la démission de Martinez dans la matinée" et parlait d'une "rupture de contrat par consentement mutuel". Nous l'avons relaté ce matin et Christian Martinez, à la lecture de ces propos, a souhaité éclaircir les choses : "Je n'ai pas démissionné, ils veulent que je parte", nous a-t-il déclaré, niant avoir trouvé un accord avec le club. L'ancien manager du TPR refusait d'en dire beaucoup plus mais la déception transpirait de ses propos : "Je regrette beaucoup cette situation pour les joueurs, qui sont contraints de la subir et qui ne méritent pas ça. Ça me rend malade tout ça."

Des propositions d'évolution ?

Martinez était effectivement proche de ses joueurs. Il aurait même reçu leur soutien selon les conclusions d'un audit conduit à l'intersaison. D'après nos informations, c'est en fait Philippe Bérot qui aurait été mis en cause par le groupe. Jean-Pierre Davant, qui prendra ses fonctions lors d'une assemblée générale extraordinaire le 24 juillet, dément formellement pourtant : "Ce sont Martinez et Bodin qui disent ça, de manière fort peu élégante d'ailleurs. Les joueurs considèrent Philippe Bérot comme un homme d'une très grande qualité, qui leur apporte beaucoup." Le nouvel homme fort du TPR réaffirme vigoureusement son soutien à l'ancien coach d'Auch et de Castres, resté injoignable ce vendredi.

Il va même plus loin. Selon lui, les joueurs lui ont fait savoir que Bodin avait encore besoin de se former pour être totalement opérationnel. "Je lui ai donc proposé de prendre en charge les Espoirs", assure-t-il. Quant à Martinez, il aurait refusé le poste d'entraîneur des avants : "Je lui ai proposé cette évolution car les difficultés financières que nous connaissons ne sont pas terminées. Tout le monde doit faire des efforts. Les joueurs l'ont compris, ils en ont fait, de même que Philippe Bérot. Lui, n'a pas souhaité accepter ma proposition, c'est son droit. Mais je ne peux pas le laisser dire que nous avons forcé qui que ce soit à partir."

Quant aux rumeurs de mésentente entre les trois entraîneurs, ni Davant ni Martinez n'ont voulu confirmer. Ils n'ont pas nié pour autant et les faits semblent de plus en plus vraisemblables. L'affaire ne devrait pas en rester là... Il est en tout cas indéniable qu'elle porte un peu plus le discrédit sur une équipe déjà minée par les problèmes financiers. Son maintien en Pro D2 a été acquis mais le fond de réserve (de 10% du budget) n'a pas été constitué et le recrutement est toujours interdit. Si la situation restait en l'état, certains joueurs ne seraient pas conservés. Il fait décidément un sale temps sur Tarbes en cette intersaison.

TPR : 2 absents pour la reprise


Tarbes n'est pas épargné par les problèmes en cette intersaison. Outre leur interdiction de recrutement et le départ de deux entraîneurs, ils devront se passer de deux de leurs pièces maîtresses pour le début de la saison.

Le deuxième ligne Isoa Domolaïlaï doit subir une greffe osseuse à un doigt suite à une infection née de la pose d'une broche et ne sera pas disponible avant début octobre. Quant au centre Chris Siale, il n'est toujours pas remis de la sérieuse blessure aux cervicales contractée en mars dernier contre le Racing-Metro. Il porte encore une minerve et un corset qu'il ne pourra quitter, au mieux, qu'en septembre.

Tarbes : Mavrodin entraîneur

A l'occasion de l'élection de Jean-Pierre Davant comme nouveau président du club, vendredi dernier, le TPR a annoncé la nomination d'un nouvel entraîneur des avants. Il s'agit du talonneur Razvan Mavrodin, qui continuera de jouer malgré ses nouvelles fonctions.

Il sera associé à Philippe Bérot, qui restera en charge des arrières. Il y a deux semaines, une polémique était née de l'absence du manager Christian Martinez et de l'entraîneur des avants Frédéric Bodin lors de la reprise.

Par ailleurs, le club a annoncé avoir reconstitué une large part de son fonds de réserve et se dit "serein quant à l'homologation des contrats de ses joueurs par la LNR". Le budget prévisionnel s'élève à 4 millions d'euros.

Une "large part" du fond de réserve , c'est pas pareil que "la totalité" du fond de réserve ! Belle langue de bois du nouveau président !

 Ils vont souffrir contre Aix-en-Provence les bigourdans pour leur premier match

j'espere bien !