Magnifique Ecosse qui réalise l'exploit de cette dernière journée du tournoi. Vaincre à Croke PArk, ce n'est pas à la portée de tout le monde.
Et bien les écossais l'ont fait. Et ce n'est pas du tout un hold-up.
On savait que les irlandais étaient parfois un peu faciles. Notamment face à l'Italie et au Pays de Galles, où ils s'étaient contentés de gérer après avoir fait le trou. Mais l'Ecosse, c'est une taille au-dessus.
La grosse différence en fait s'est fait au niveau de la conquête. On attendait une belle bataille en touche, et on attendait pas une telle déroute de l'alignement irlandais, qui avait pourtant largement dominé français, gallois et anglais... Que dire aussi de la mêlée? Surprenante mêlée écossaise qui a mis à mal sa rivale. Jusqu'à ce que Dickinson rentre
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Là aussi où on a été surpris, c'est dans les rucks. Les écossais n'ont pas eu de problèmes sur les leurs alors que les irlandais nétaient pas aussi sereins que d'habitude, dans la contestation des ballons autant que dans la conservation.
Troisième facteur aggravant, la contre-performance au pied de Sexton. L'Irlande sans O'gara, ce n'est plus tout à fait pareil. On a peut-être enterré ce dernier un peu rapidement...
Voilà pour les problèmes irlandais, mais il ne faut pas oublier les mérites écossais. Du pack; en conquête, et dans les rucks. Ils sont vraiment extrêmement méritants parce qu'ils ont énormément de terrain à couvrir, et ils sont toujours là. Impressionnant. Dan Parks aussi peut mériter ce qualificatif, car son jeu au pied a encore une fois été étincelant. Le jeu écossais a bien du mal à être efficace, mais avec Parks, ce défaut n'est pas encore trop gênant.
Non vraiment très belle écosse.
Côté irlandais, on a aussi vu de beaux enchainements, de trois-quart notamment, mais trop peu de consistance.