Finale accession Top 14 - 2012-2013

Finale Pro D2 2012-2013 - Laurent Cardona au sifflet pour le finale Brive-Pau


Publié le 13/05/2013 à 15:30, mis à jour le 13/05/2013 à 15:32


La Commission centrale des arbitres a choisi Laurent Cardona pour diriger la finale d'accession en Top 14 entre Brive et Pau qui se jouera le dimanche 19 mai au stade Chaban-Delmas de Bordeaux.
Rugbyrama - Clément Mazella

Finale PRO D2

19/05 16:00 CA Brive-Corrèze Section Paloise

Brive: Les clés du paradis

Publié le 14/05/2013 à 09:25, mis à jour le 14/05/2013 à 09:25


Vainqueurs d'Aurillac en demi-finale d'accession au Top 14 ce dimanche contre Aurillac, les Brivistes sont portés par une dynamique de succès impressionnante. Et un an après avoir quitté l'élite, ils auront l'occasion de la retrouver dimanche, à Bordeaux, face à Pau.




"C'est quelque chose dont je me souviendrai toute ma vie. Je remercie de tout mon coeur le public et le club". Les propos sont signés Retief Uys, le deuxième ligne sud-africain de Brive, qui disputait ce dimanche son ultime match à Amédée-Domenech car il prendra sa retraite en fin de saison. Tout comme Jamie Noon, auteur du deuxième essai des siens une minute après son entrée en jeu. "Nous avons une chance de réaliser notre objectif du début de saison, à savoir la remontée en Top 14, se réjouit l'Anglais. J'espère qu'on va la saisir." Un an après avoir quitté l'élite, le CABCL est à quatre-vingts minutes de la retrouver. "C'est fort, estimait dimanche soir Nicolas Godignon, l'entraîneur en chef. J'en ai encore plein les yeux." Quelques minutes après le succès de son équipe à domicile face à Aurillac en demi-finale d'accession. Succès logique et mérité malgré les frissons parcourus dans les rangs corréziens quand le visiteur est revenu à 14-14 à l'heure de jeu. "Nous n'avons pas paniqué", se contente Arnaud Mela.

Caminati: "On n'a rien gagné"

Effectivement, les Brivistes sont restés sereins. Sûrs de leurs forces pour reprendre l'avantage et assurer leur qualification pour la finale. "C'était serré et il n'y avait pas beaucoup d'écart entre les deux équipes, note Didier Casadéi, en charge des avants. Mais depuis deux mois, la nôtre est en progrès et, si je veux d'abord rendre hommage aux Aurillacois, le fait de jouer à domicile était un vrai avantage." Un privilège arraché grâce à une deuxième partie de phase régulière quasi-parfaite. Sur les douze dernières sorties, le CABCL ne s'est incliné qu'à une seule reprise. "C'est vraiment magnifique, pose Godignon. Quand je repense aux trente-cinq points encaissés à Carcassonne en tout début de saison ou à la défaite à la maison contre cette même équipe de Carcassonne au retour en janvier. Ces revers avaient fait mal à la tête. Mais à force de travail et d'écoute, ce groupe s'est relevé."

Aujourd'hui, le groupe corrézien s'est si bien relevé qu'il s'est offert le droit de disputer une finale face à Pau, l'autre formation en forme de la fin de saison du Pro D2. La seule qui ait battu Brive depuis début février. "Je crois qu'on mérite d'être là, mais Pau le mérite tout autant", reconnaît Godignon. "Je ne pensais pas revoir la possibilité d'accéder au Top 14 de suite, se félicite le président Jean-Jacques Bertrand. Il reste une dernière marche mais c'est la plus dure à gravir." Et désormais, les troupes brivistes n'ont plus que ça en tête. "Je répète qu'on n'a rien gagné, clame Julien Caminati. Remporter une demi-finale, c'est très bien. Mais si c'est pour être nul la semaine suivante en finale, cela ne sert à rien."

Midi Olympique - Jérémy FADAT, envoyé spécial

Brive: Rien de grave pour Luafutu et Sola


Publié le 13/05/2013 à 16:52, mis à jour le 13/05/2013 à 16:52

Victimes de diverses contusions à l'issue de la demi-finale d'accession du Pro D2 remportée par Brive contre Aurillac ce dimanche, le troisième ligne de Brive, Poutasi Luafutu, et l'ouvreur, Romain Sola, seront aptes pour la finale face à Pau dimanche, à Bordeaux. Le staff corrézien s'est voulu rassurant concernant ces deux joueurs après la rencontre.




Midi Olympique - Jérémy FADAT

Pau: Les supporters se mobilisent


Publié le 14/05/2013 à 11:13, mis à jour le 14/05/2013 à 11:15

L'engouement des supporters palois pour la finale d'accession du Pro D2, qui se jouera face à Brive dimanche à Bordeaux (16h), a atteint un record lundi après-midi après la vente, en cinq heures au guichet du stade du Hameau, de 5300 billets.
La Section paloise a obtenu un nouveau contingent de places mis en vente depuis 10 heures ce mardi matin. Par ailleurs, 51 bus pour Chaban-Delmas sont déjà prévus.

Midi Olympique - Emilie DUDON

Publié le 13/05/2013 à 18h40 - Sud Ouest


Avant la finale contre Brive, la Section Paloise compte ses blessés


Sylvain Charlet et Daniel Ramsay souffrent d'une fracture de la main, Kevin Boulogne a une grosse entorse



Sylvain Charlet, pilier droit de la Section. (Le Deodic David



Fracture pour Charlet et Ramsay


Le pilier droit,Sylvain Charlet, et le troisième ligne, Daniel Ramsay, souffrent tous les deux d’une fracture de la main. Une blessure qui découle évidemment des deux bagarres générales qui ont coupé la fin de match face aux Rochelais (30-16), samedi. Toutefois, l’entraîneur des avants ne prononce aucun forfait définitif : « On fera le point ce vendredi, voire même ce samedi », réagit Joël Rey. Si Daniel Ramsay semblait confiant, ce lundi après-midi, Sylvain Charlet l’était beaucoup moins : «  C’est compromis, je pense. » Si l’absence de l’un de ses éléments majeurs du groupe béarnais se confirme, elle sera préjudiciable avant d'affronter Brive, ce dimanche (16 h), en finale d'accession.

Kevin Boulogne, c’est compromis


Le demi d’ouverture de la Section, Kevin Boulogne, risque bien de suivre la finale contre Brive en tribune. Il souffre d’une sévère entorse du genou, avec « le ligament interne à moitié rompu et le ménisque rompu également », liste dépité David Aucagne, en charge des arrières qui ajoute : « On se donne de l’espoir, il sera infiltré aujourd’hui, mais c’est très compliqué sur les appuis. » Un forfait semble très probable...

14/05/13 - 06H00 - La Montagne


Les Brivistes tiennent Pau en respect, mais ont hâte d’en découdre



Les duels aller et retour avaient donné des matches très disputés avec peu d’écartau score. 22-18 pour Brive au Stadium, 12-9 pour Pau au Hameau.? - photo frédéric lherpinière

« Logique ». Le mot revient dans chaque analyse. La finale d'accession de Pro D2 opposera le second de la saison régulière, au troisième, Pau.

Vaincue au Stadium 22-18 à l'aller, victorieuse au Hameau 12-9, la Section inspire le respect aux Corréziens, qui voient dans son jeu des similitudes avec le voisin aurillacois.

Arnaud Mela : « Cela s'était joué de très peu entre nous en championnat les deux fois. Mais il s'agissait de matches sous la pluie, là ce sera totalement différent, il y aura plus de jeu. C'est très intéressant d'enchaîner contre eux après Aurillac car ce sont un peu les mêmes styles d'affrontement. Ils sont costauds devant mais envoient énormément de jeu derrière. Ils ont des joueurs qui font des différences sur les un contre un et si tu fais des fautes, avec Manca comme buteur, ça va vite ! Il faudra avoir le même état d'esprit pour espérer quelque chose. Sur sa demie, j'ai trouvé la Section en confiance. Nous sommes prévenus, à nous de faire le job. L'absence de Solofuti, ce n'est pas de chance pour eux. C'est quelqu'un de très important sur le mouvement, le jeu profond. Il leur fait gagner beaucoup de mètres. Mais Monzeglio, dans un style différent, ferraille terrible. »

Didier Casadéï : « Pau c'est un paquet lourd, une équipe très performante sur ses bases, la mêlée, et les ballons portés. On l'a vu quand on a joué chez eux. On avait reculé deux fois sur des portés. On a fini avec un seul point d'écart au bout de trente matches de championnat, on a perdu trois points là-bas, on en a gagné quatre chez nous. Ce sera un match très indécis, il faut qu'on se prépare mentalement à être des lions. Des matches couperets comme celui-ci se gagnent dans la tête. Ce sont des moments qui vont être supers pour les joueurs. Maintenant il faut gagner. »


François Da Ros : « Pau a fait une grosse demi-finale contre une équipe de La Rochelle qui n'a pas démérité. La Section a su les dominer, c'est LA grosse équipe de cette pro D2, à nous de savoir ce qu'on a à faire. Il nous reste 80 minutes, voire un peu plus, mais où il ne faudra surtout pas lâcher. Ce sera celui qui aura le plus envie qui va gagner, que le match soit beau ou pas. On s'en fout, l'essentiel c'est de monter. »

Guillaume Namy : « Pau, c'est une grosse cylindrée, on voit qu'ils sont en place. Il y a de bonnes individualités derrière, c'est assez costaud devant. C'est courageux, guerrier. On va les prendre au sérieux et ce sera du 50-50. »

Propos recueillis par
C. Vigier et M. Nicolas

Pau: Un groupe élargi dévoilé jeudi


Publié le 14/05/2013 à 18:15, mis à jour le 14/05/2013 à 18:17


Confrontée à plusieurs incertitudes en vue de sa finale d'accession au Top 14, contre Brive à Bordeaux dimanche, la Section paloise communiquera un groupe élargi jeudi. A l'heure actuelle, le pilier Sylvain Charlet (main), le troisième ligne Daniel Ramsay (main) et l'ouvreur Kevin Boulogne (genou) ne savent pas encore s'ils seront aptes.
Sans compter le cas du troisième ligne Marlon Solofuti, qui a reçu un carton rouge en demi-finale et qui passe ce mercredi devant la Commission de discipline. Sa seule chance de ne pas être suspendu pour la finale est d'être blanchi.

Midi Olympique - Jérémy FADAT

Pau: Boulogne espère un miracle...


Publié le 15 mai 2013 à 10h30 - Mis à jour le 15 mai 2013 à 10h44 - Sports.fr


A quatre jours de la finale de Pro D2 entre Pau et Brive qui, dimanche, au stade Jacques-Chaban-Delmas de Bordeaux, délivrera le second billet d'accession à l'élite la saison prochaine, Kevin Boulogne, l'ouvreur de la Section Paloise, n'espère plus qu'un miracle après sa sévère blessure à un genou contractée face à La Rochelle en demi-finale. "Ça va mieux. On travaille depuis deux jours avec le staff médical pour soigner cette blessure. Et puis, Lourdes n’est pas très loin : je vais peut-être y faire un tour, a déclaré le joueur victime tout de même d'une rupture partielle du ligament interne et d'un ménisque fendu, mais optimiste malgré tout lors de cet entretien accordé mardi, en début d'après-midi, à Sud-Ouest. Je devais me faire infiltrer, mais je ne l’ai pas encore fait pour l’instant: ça ne sert à rien de faire ça si je suis sûr de ne pas jouer. Avant cela, je vais me tester. Pour l’instant, ma jambe est strappée. Les seuls soins qu’on peut m’appliquer, ce sont des massages et mettre du chaud et du froid." Le club béarnais et ses supporters n'est pas suspendu au seul cas de son demi d'ouverture, mais aussi au sort du 3e ligne Marlon Solofuti qui, malgré le carton rouge reçu lors de la fin de match houleuse face aux Rochelais, comparaît ce mercredi après-midi, à Paris, devant la commission de discipline de la Ligue nationale (LNR) avec l'espoir de voir cette sanction annulée et obtenir ainsi le droit de jouer la finale dimanche.

Mélange de peines et de joies dans l’enceinte girondine





La désillusion pour les milliers de Brivistes venus à « Lescure ». Le CAB manque un deuxième titre européend’affilée contre Bath. Au panthéon des mauvais souvenirs, les sept mêlées successives devant la ligne anglaise sans obtenir l’essai de pénalité, ainsi que la pénalité de Lamaison puis le drop d’Arbizu, manqués dans les derniers instants.? - photo d’archives pascal perrouin

Dans l’imaginaire des jeunes Brivistes, le Stade Chaban-Delmas est synonyme de douleur, avec les défaites en finale de H Cup contre Bath et contre Biarritz en Coupe de France. Mais de belles pages de l’histoire du club y ont aussi été écrites.
Forcément, on y pense. À cette pénalité de Lamaison, ce drop d'Arbizu qui ne passent pas dans les derniers instants de Brive-Bath, deuxième finale d'affilée de coupe d'Europe pour le CAB, au parc Lescure, renommé depuis stade Chaban-Delmas. Ce jour-là s'entame un déclin pour le CAB, champion d'Europe en titre, battu 19-18. « Cela reste un mauvais souvenir, souffle Didier Casadéï, qui officiait ce 31 janvier 1998 en première ligne. On a pris cet essai en contre qui leur a permis de prendre un point d'avance… Inconsciemment, on avait un peu trop écouté les gens qui nous disaient qu'on allait gagner. On pensait déjà à la fête qui allait suivre… ».

La blessure contre
Bath, la gloire face
à Mont-de-Marsan

Deux ans plus tard, le CAB peut rebondir, retrouver le goût d'un titre et un billet en H Cup s'il s'impose face à Biarritz, en finale de la Coupe de France, dans l'enceinte girondine. Mais le club s'incline, 24-13, et descend en Pro D2 au bout de la saison suivante.
Il serait pourtant proprement inexact de croire que la pelouse bordelaise est maraboutée. Car Brive y a remporté plusieurs succès majeurs. Au total le club corrézien a disputé quatorze matches à élimination directe dans cette enceinte, et en a remporté huit, un ratio positif*. La victoire la plus retentissante est celle de 1965, face au Stade Montois des frères Boniface et de Darrouy (14-6), en demi-finale du championnat de France (le CAB s'incline ensuite en finale contre Agen). Ce jour-là, Brive livre une des plus belles copies de son histoire, dominant son réputé adversaire par le jeu, et deux essais des frères Besson. Un match qui aura longtemps fait référence dans les écoles de rugby de l'Hexagone pour la qualité des mouvements proposés. « Cela a été l'expression de la pleine réussite du jeu de ligne briviste. Il y avait un engouement terrible des supporters, un train spécial avait été affrété », se remémore Pierre Besson. Quelques années plus tôt en 1949, le CAB avait disputé la première demi-finale de son histoire face aux mêmes Montois, mais s'était incliné (8-0).

« Lescure », cela aura été aussi des duels célèbres face à Toulouse. Les Corréziens se sont inclinés deux fois en demi-finales face au Stade, en 1968 et 1980, mais y ont remporté une finale, de challenge Béguère, face aux Haut-Garonnais de Villepreux et Skrela, en 1973.

Brive y a sorti Pau !

À noter, aussi, la demi-finale de championnat gagnée contre Narbonne en 1972 (9-7), et les deux victoires successives en phases finales 1976 dans ce même stade face à Saint-Jean-de-Luz (24-7) puis Clermont (3-0). Mais aussi, juste avant ces deux dernières finales perdues contre Bath et Biarritz, une victoire en huitième de finale de championnat face à… Pau (15-6). De quoi donner des idées aux Brivistes d'aujourd'hui. Même si le poids de l'histoire ne doit pas peser sur leurs épaules. « C'est l'occasion pour eux d'écrire leur histoire, assure Didier Casadéï, de se fabriquer des souvenirs qu'ils garderont pour la vie… si ils gagnent ! ».

(*) Source : Rugby au c'ur, cent ans d'histoire au CA Briviste .

Charles Vigier

Par Baptiste LE BEUX, le 15 mai 2013. LNR


PRO D2, Finale – Brive - Pau : Logique ! Spectaculaire ?



Pour clore la saison de PRO D2, et pour déterminer quoi montera en TOP 14 en compagnie d’Oyonnax sacré il y a quelques semaines, Brive et Pau s’affrontent ce dimanche 19 mai au stade Chaban-Delmas de Bordeaux. Une finale inédite, mais logique, au regard du parcours des deux formations, classées respectivement deuxièmes et troisièmes à l’issue de la phase préliminaire, et victorieuses avec maîtrise et panache de leur demi-finale à domicile. Reste, qu’à l’image de leur saison, tout le monde espère qu’elles offriront du jeu et du spectacle, Nicolas Brusque, consultant pour lnr.fr, en tête.



Dans le sillage de Mignardi et Radikedike, le CAB a de sérieux atouts à faire valoir. (Crédit photo : Presse Sports)

Comme la finale européenne de la veille, celle de PRO D2 fleure bon, très bon, la nouveauté, mais aucunement la surprise. La nouveauté, car si la Section a déjà atteint ce niveau l’an passé, ce fut avec manque de réussite (défaite 20-29 face à Mont de Marsan), quand celle de 2005 avait été gagnée face à Aurillac. Mais pour Brive, il s’agira bel et bien de la première finale d’accession à l’élite. Une montée, le club corrézien en a bien connu une, mais grâce à sa première place de la phase préliminaire lors de la saison 2002-2003, avant de s’incliner en demi-finale face à Tarbes, 13-22.

C’est donc une deuxième montée que les Coujous visent, dix ans après. Un résultat qui serait retentissant ! D’abord parce que remporter des phases finales de PRO D2 est toujours une superbe performance, mais surtout, parce que l’occasion leur est donnée de remonter directement dans l’élite, un an seulement après leur relégation. Un exploit que seul Albi est pour le moment parvenu à faire, descendu en 2008 et promu en 2009.

Un objectif de taille pour une formation taillée pour l’atteindre. Mais méfiance, car si le CABCL a les armes pour remporter cette ultime rencontre de PRO D2, son futur adversaire, finaliste l’an passé, les a également. Les Palois, candidats à la victoire la saison passée avaient échoué sur le fil, et ont fait les efforts nécessaires à laver l’affront pour la campagne 2012-2013. Budget en hausse, effectif étoffé, expérience accrue… résultat, en début de saison, ils avaient annoncé qu’une victoire en finale était, à minima, visée,. Il leur reste 80 minutes (ou plus) pour parvenir à remplir le contrat.

80 minutes à disputer pour deux formations qui se retrouvent logiquement en finale ce dimanche 19 mai 2013. Respectivement 2èmes et 3èmes de la phase préliminaire, Brive et Pau ont imposé leurs griffes sur la PRO D2, chassant La Rochelle, longtemps deuxième du classement, du podium et s’offrant une demi-finale à domicile. A cette occasion, et chacune à sa manière, c’est avec maîtrise et panache qu’elles sont parvenues à franchir l’écueil et se qualifier pour la finale. Bien malin celui qui pourra dire qui de Brive ou Pau gagnera, mais gageons qu’à l’image de leur saison, il y ait du jeu et du spectacle sur la pelouse de Chaban-Delmas.

Comme la veille à Dublin, ou dans 15 jours au Stade de France, le vainqueur de cette finale de PRO D2 sera au paradis. Bien sûr, contrairement aux deux autres rencontres, aucun trophée ou Bouclier ne sera mis en jeu, mais la carotte reste de taille, car elle enverra l’équipe qui s’imposera batailler la saison prochaine en première division. Une seule place pour deux anciens représentants de l’élite, Brive, un an après, Pau après sept d’attente. Rendez-vous en fin de week-end pour connaître celui qui entrera dans le club des 14 meilleurs clubs hexagonaux…



La solidité paloise, incarnée par Moa et Valdes reste une force indéniable. (crédit photo : Presse Sports)

Publié le 17/05/2013 à 06h00 | Mise à jour : 17/05/2013 à 11h00
Par Romain Bely - Sud Ouest

Section Paloise : La cinquième croisade de Fred Manca



L'ex-Albigeois disputera sa cinquième finale de Pro D2 ce week-end. s'il n'est plus indiscutable, il est toujours là...



Fred Manca sera encore au rendez-vous (Thierry Suire)

La double confrontation Pau-Brive est symptomatique du championnat de Frédric Manca : sur son canapé à l’aller, et décisif sur le terrain au retour. Un jour avec et un jour sans, c’est le refrain de cette drôle de saison pour le métronome de la Section. Indiscutable l’an passé, il a subi la loi de la concurrence cette année.

« C’est arrivé comme ça, explique simplement Frédéric Manca. On a un effectif de qualité et il y a une grosse concurrence. Quand on signe à la Section, on sait à quoi s’attendre. » Un match sans à l’arrière contre Massy et voilà l’éclosion de Mathieu Acebes. « J’avais fait un très mauvais match et ça a redonné sa chance à Mathieu qui depuis enchaîne les très grands matchs. Tant mieux pour lui et tant mieux pour l’équipe. »

Une blessure de Kevin Boulogne en demi-finale contre La Rochelle et voilà l’Albigeois repropulsé à l’ouverture. « J’espère que Kevin pourra jouer dimanche, insiste poliment le buteur en réussite samedi dernier. C’est sûr que c’est plus facile de commencer et d’être dans le rythme immédiatement mais on gagne les matchs à 23 et pas à 15 titulaires. » La maxime vaut encore plus pour les matchs à forts enjeux.

Moins d’euphorie en demie

Frédéric Manca sait de quoi il parle. S’il joue dimanche, l’arrière polyvalent disputera sa cinquième finale d’accession au Top 14. Son bilan est équilibré (2 victoires avec Albi, 2 défaites avec Albi et Pau), mais il espère forcément faire pencher la balance du bon côté du rugby pro.

« L’expérience sert surtout dans la préparation mais pas vraiment pendant le match, explique-t-il. Chaque finale est différente. »

L’avant finale avait justement coûté cher aux Palois l’an passé. « L’an dernier, la victoire en demie devant notre public avait un goût d’aboutissement, souligne Frédéric Manca. Cette année, il y avait beaucoup moins d’euphorie après le match. Tout le monde a conscience qu’on a juste un billet pour la finale pas plus. »

À écouter Frédéric Manca, on comprend que les cotillons ne sont pas dans les cartons et que le champagne est resté en magasin. « Il faut aller se le chercher le Top 14. La victoire doit être notre seule obsession. Si ça sourit, on saura faire la fête, ne vous inquiétez pas. »

Le discours de l’éclaireur des lignes arrières ne doit rien au hasard. La défaite de l’an passé a fait gagner 10 ans d’âge à tout l’effectif béarnais. Quand bien même on a 33 ans, qu’on est marié (son témoin, Arnaud Méla, sera dans le camp d’en face dimanche) et qu’on a déjà évolué en Top 14.

« C’est sûr qu’on a gagné en maturité cette année, relève Manca. Il y a eu des matchs où on était menés mais on a jamais paniqué. Ce sont des marques qui nous manquaient l’an dernier. » Exemple à Lyon le 29 avril où la Section à 14 a été menée (16-0) avant de finalement l’emporter (19-26). Ou encore à Pau, contre Narbonne le 22 décembre.

« Des moments difficiles, on en a eu un paquet, re connaît l’Albigeois. Contre Narbonne par exemple. On a réussi à s’en sortir. » Pau avait gagné (26-23) après avoir regagné les vestiaires sur le score de (6 à 20). De quoi donner de l’espoir et relativiser les débuts de matchs.

« De toute façon, marquer en premier et très rapidement, c’est jamais très bon, confiait il y a quelques jours Christian Labit, le coach de Carcassonne. Souvent l’équipe qui score d’entrée perd à la fin. »

À qui le dit-il ? « L’an passé, on avait fait une super entame de finale en marquant un essai en n’étant pas loin d’en mettre un deuxième, se souvient Frédéric Manca. Mais on n’a pas su garder le cap. »

Tenir la barre, c’est exactement ce à quoi les Palois ont dû passer la semaine. Malgré les blessures de la demi-finale qui auraient pu émettre un avis de gros temps sur le groupe béarnais. « C’est toujours difficile de perdre des joueurs, note Manca. Ça fait partie des difficultés d’une préparation, mais ça va nous aider à être encore plus soudés. »

Le discours est fédérateur. Fred Manca, le joker de luxe, a déjà enfilé son costume de leader.

Le Sud-Africain Petrus Hauman est l’un des atouts majeurs du CAB




Petrus Hauman, ici face à Aurillac lors de la demi-finale de dimanche dernier, est l’un des hommes forts du CAB version 2012-2013. Depuis son retour de blessure, fin novembre, il a joué 14 matches dans leur intégralité. - photo frédéric lherpinière

Après un début de saison tronqué par une blessure au genou droit qui l’a obligé à se faire opérer, Petrus Hauman est revenu très fort. Depuis fin novembre, il est tout bonnement impossible d’envisager une troisième ligne de départ sans lui.
Petrus Hauman aurait pu douter. Après une première saison en Top 14 à souffrir logiquement de la concurrence en troisième ligne des Claassen, Bias, Dubarry. À cause de la relégation du CAB qu'il aura vécue dans une relative impuissance. Mais aussi en raison de blessures à une cheville puis au cartilage du genou droit qui l'ont handicapé la saison dernière et surtout durant les deux premiers blocs de celle qui s'achève. « Les six semaines de convalescence après mon opération m'ont paru six mois »…

« Je ne prends
pas facilement du poids »

Oui, Petrus Hauman aurait pu douter. Sauf qu'il n'est pas comme ça. En arrivant en Corrèze, il savait qu'il lui faudrait être patient. « J'étais encore un peu jeune ( il avait 24 ans, NDLR). Je savais que ce serait dur. Je n'ai pas beaucoup joué, mais j'ai beaucoup appris. J'ai eu le temps de bien travailler ».

L'ancien Aurillacois s'est attaqué à ce qui semblait à l'époque son principal défaut : son manque de puissance. Cela n'a pas été simple « car je suis une personne qui ne prend pas facilement du poids ». L'opération lui a tout de même permis de passer de 101 à 105 kg. « Ce n'est pas beaucoup, mais je n'y étais jamais arrivé auparavant. Je ne suis plus très loin du bon poids. Sur le terrain, je sens que j'ai plus de puissance sur les contacts. Ça aide ».

Pour ne rien gâcher, le natif du Cap a eu, en plus, l'avantage de retrouver un championnat où il était déjà dominant. Mais de le retrouver plus fort et plus sûr de lui. De retour à Oyonnax, fin novembre, il n'a manqué qu'un match depuis (*).

Casadéï : « Toujours
un coup d'avance »

Il n'a surtout jamais déçu en devenant le parfait pendant de joueurs puissants et perforants comme Luafutu ou Waqaniburotu. « Il y a beaucoup de profils différents sur un terrain. Chacun à son rôle à jouer. Tasi est très fort sur les duels avec ses vis-à-vis. Moi, je dois trouver autre chose ».

Son plus à lui, c'est une qualité technique impressionnante, « un sens du placement au-dessus de la moyenne qui lui permet d'avoir toujours un coup d'avance », dixit Didier Casadéï. En touche comme dans le jeu courant, Petrus est une machine à laver. Il réussit presque toujours à resortir des ballons propres.

Le troisième ligne glisse modestement qu'il doit autant sa belle saison à celle du reste de l'équipe, qu'au supplément d'expérience qu'il a engrangé depuis son arrivée en Corrèze. Ces « skills » étaient pourtant dans son ADN bien avant.

Elles sont l'empreinte de sa formation à l'académie de la province du Boland. Un plus énorme qui explique qu'il soit passé en quelques mois des Reichel à la première d'Aurillac. Et qui faisaient dire à l'un de ses formateurs sud-africains qu'il était encore plus doué balle en main que son compatriote Springbok Pierre Spies.

« Le centre de formation du Boland est effectivement très concentré là-dessus. Mais je pense que je tiens aussi cela du cricket que j'ai longtemps pratiqué », prolonge l'intéressé.

« Il amène
de la sérénité
au groupe »
(N. Godignon)

Il semble également y avoir puisé ce mélange de sang-froid et de fair-play qui lui ont permis de s'imposer, à sa manière, comme l'un des cadres du groupe corrézien. « Ce n'est pas un joueur qui stresse les autres, souligne Nicolas Godignon. Il affiche un calme et une froideur qui rassurent avant les matches. Il fait partie des éléments, comme Tasi, qui amène de la sérénité au groupe ».

« J'en ai besoin, répond le joueur. Certains ont besoin d'être agressifs pour se mettre dedans. Moi, je préfère rester tranquille pour bien me concentrer. Après, cela ne veut pas dire qu'il ne m'arrive pas d'avoir la boule au ventre au moment d'entrer sur le terrain… »

Peut-être aussi car il sait que la peur n'évite pas le danger et que cette année le danger est souvent venu de lui.

(*) Le match au Stadium pour cause de douleurs au dos.

Michaël Nicolas - La Montagne

JJB le président de Brive dans le Midol du jour .... Je comprends sa réaction ....

Le Palois Marlon Solofuti, qui a reçu un carton rouge contre La Rochelle, disputera la finale de Pro D2, après avoir écopé de sursis devant la commission de discipline mercredi.

Qu’est-ce que cela vous inspire?
Je trouve que cette décision est totalement scandaleuse. Elle crée un précédent incroyable. On peut parler de valeurs à perte de vue
mais cela prouve qu’il y a deux poids deux mesures dans ce monde du rugby.

Pourquoi?
Parce que lorsqu’un joueur de Brive, à savoir Arnaud Mela, a été convoqué par cette commission en début de saison pour son carton rouge reçu à Béziers sans donner le moindre coup de poing, il a été suspendu vingt jours. J’ai pourtant plaidé devant la commission, montré images à l’appui qu’il n’y avait pas eu le moindre geste mais à partir du moment où le mot «brutalité» est retenu, il y a sanction.

Il a aussi été retenu dans le cas de Solofuti...

Ce joueur n’a pas été blanchi. Il a juste écopé de sursis et on lui permet de jouer la finale. C’est un déni de justice. Je suis absolument scandalisé et je ne comprends pas pourquoi on prend cette décision. Je me suis entretenu avec le président de la Commission de discipline mais il n’a pas daigné me donner des explications.

Comptez-vous en rester là?

Je me réserve le droit, si je peux, d’intenter une action particulière. Vous imaginez qu’un mec, en demi-finale d’accession, peut balancer trois coups de poing visibles de tous et disputer la finale dans la foulée. C’est la porte ouverte à toutes les exagérations. Les valeurs sont bafouées et la commission se déconsidère elle-même.

On vous sent très remonté...

Je ne veux pas attaquer le club de Pau mais je suis remonté contre la Commission de discipline. Quand on voit l’exemple donné par Brive et
Aurillac dans l’autre demi-finale, qui se sont affrontées avec de l’engagement mais beaucoup de respect, on se pose des questions.
La façon dont on traite Brive dans cette histoire est épouvantable. C’est lamentable pour l’image de notre sport.

C'est vrai que coller du sursis à un auteur de coups de poing, c'est assez inique...la commission de discipline est en voie de footballisation !

Pau-Manca: "Brive est favori"



(ICON SPORT)
Publié le 17 mai 2013 à 17h40 - Mis à jour le 17 mai 2013 à 17h45 - Sports.fr


À 32 ans, Frédéric Manca, l’arrière de la Section Paloise, aborde sa deuxième finale d’accession en deux saisons avec le club du Béarn. Pourtant, l’ancien Albigeois l’assure, son équipe ne sera pas favorite, dimanche, au stade Chaban-Delmas de Bordeaux face à un CA Brive, auteur d'une impressionnante fin de saison. "Ils ont très peu de faiblesses. Ils ont fini deuxièmes (de la saison régulière), mais auraient très bien pu finir premier, si Oyonnax n’avait pas réalisé cette saison de rêve, souligne Manca dans un entretien accordé au site rugbynews.fr. Malheureusement, ils sont favoris et ce n’est pas faire de l’intox que de dire cela. Ils ont un des meilleurs alignements de Pro D2, une très bonne mêlée et une des meilleures défenses au niveau des essais encaissés. Ça va être très dur."

Pat de Mérignac a écrit:

C'est vrai que coller du sursis à un auteur de coups de poing, c'est assez inique...la commission de discipline est en voie de footballisation !

Bon déjà , il y a la jurisprudence O'Connell : coup de pied dans la tête d'un joueur au sol ...sanction = heu...rien !!

Szarzewski aussi avait été condamné avec un sursis pour qu'il puisse être sélectionné pour le Tournois !!

Sauf que lui il avait "envoyé" sans qu'il puisse y avoir de circonstances atténuantes comme pour le 3eme ligne palois .

La saison dernière , le castrais Tékori avait bénéficié de la clemence de la commission alors qu'il avait pris un "rouge" pour jeu dangereux et avait pu jouer la 1/2 contre Toulouse !

Par ce que , quand on a vu l'action , il me semble que Solofuti ne fait que se défendre et succombe à une provoc' !

On dirait ( fausse impression ?? ) que les rochelais voyant le match perdu , avaient décidés de pourrir la fin du match ,histoire de déclencher des sorties de "rouges" de l'arbitre !!

Je trouve que la décision de la commission est juste ; même si je suis pas pro-palois ; ma préférence va à Brive dont je serais le supporter demain .

Celà dit , je pense que Pau va passer ; la saison derniére ils avaient morflés avec la mélée de Mont-de-Marsan ; depuis ils ont largement rectifié le tir ... il n'y a qu'à voir comment ils avaient retournés la situation contre le LOU il y a 3 ou 4 semaines , alors qu'ils étaient menés de plus de 15 points , rien qu'avec leur mélée surpuissante et leurs buteurs , Hough,Boulogne et Manca !!

Pour revenir à l'essentiel de ton propos , oui , çà va devenir dangereux de pas prendre des sanctions pour brutalités dans certains cas , puis d'en prendre disproportionnées dans d'autres cas , au prétexte que il y a atteinte à l'image du rugby : dernièrement la sanction contre Fillol !!

les condamnation à la tete du client existent depuis bien longtemps selon les interets de l EDF notamment ... se rappeler ds phases finales où on voyait des toulousains faire un peu ce qu ils voulaient sur le terrain en matiere de provocation en tous genres, sous pretexte qu ils ne devaient pas etre suspendu pour partir en tournee voir Pelous
apres y a l aura du joueur qui influence les arbitres aussi .. voir Servat en finale l an dernier qui balance 2 poires à Bruno qui ne riposte pas et prennent tous les 2 un jaune ... alors que Servat aurait pu prendre un rouge tout seul et que l action s est deroulée devant l arbitre de touche ... c est seymour qui doit etre content

C'est le perdant qui va nous intéresser...snif.

Ouille, on va devoir reprendre des claques et se faire insulter l'an prochain au Hameau.

La section est vraiment l'incarnation de l'équipe-type de Pau D2, euh, Pro D2!

et victoire sans contestation aujourd'hui de Brive


BRIVE 30 - 10 PAU


Ca promet l'année prochaine........Le banc de LA ROCHELLE avait raison de dire aux Palois : "on se retrouvera la saison prochaine".....

Quant à nous il va falloir se réhabituer aux "bouffes" en tous genres !!!!!

El Farfadet a écrit:

Ouille, on va devoir reprendre des claques et se faire insulter l'an prochain au Hameau.

M'en parle pas ma femme est paloise, ainsi que toute ma belle famille, les matches à Pau sont pour moi de véritables épreuves, mais j'ai je ne peux m'empecher d'y aller....
Bravo en tout cas à Brive pour ce match plein de maitrise, j'aimerais bien être à leur place aujourd'hui.

Un grand bravo à Brive pour cette victoire amplement méritée et sans contestation possible.
Brive a proposé un beau rugby et a fait vivre le ballon.
Heureux que les Brivistes retrouvent le Top 14.

Oui il va falloir de les bouffer les palois....
Déjà, histoire de mette l'ambiance, il nous qualifie de club le plus détestable du top 14 (lu dans leur forum), il y a une haine des palois envers les agenais, notamment avec Jalil, qui avait pété leur 2ème ligne.....
Moi qui habite Pau depuis 5 ans, je peux vous dire qu'ils sont ravis pour nous de notre descente en pro d2.....et qu'ils nous aimes pas trop.....
Pour nous rassurer, mais ça c'est plus normal, ils n'aiment pas aussi les 2 clubs basques.....(vieille rivalité entre Basques et Béarnais....).
Même en habitant Pau, je n'arrive pas à les soutenirs et à les supporters....c'est viscéral !
Le prochain match au Hameau va être électrique....