SUA.Jeunes. Anthony Belleau s'épanouit au SUA

SUA.Jeunes. Après Monflanquin, Anthony Belleau s'épanouit au SUA


Publié le 22/05/2013 à 03:45




« Toute ma famille est derrière moi » confie Anthony qui voudrait bien embrasser une carrière de joueur professionnel.

De ses débuts à l' US Monflanquin, Anthony Belleau a gardé de solides amitiés au sein du club et même si aujourd'hui l'USM, au niveau des jeunes, s'est fondue dans l'Entente des quatre cantons, le jeune homme ressent toujours le même bonheur lorsqu'il retrouve, le temps d'un week-end, les copains avec lesquels il a fait ses premiers pas. En fait, il n'a pas joué très longtemps à Monflanquin puisqu'il est arrivé au SUA alors qu'il venait tout juste d'être cadet. Si on lui demande pourquoi avoir choisi le club agenais, sa réponse est sans équivoque : «Tout d'abord parce que le club m'a contacté mais surtout parce que cela correspondait tout à fait à mon désir de connaître le plus haut niveau. Comme en plus, j'intégrais le pôle Espoirs de Talence je n'ai pas hésité une seule seconde. Et je n'ai jamais regretté mon choix» ajoute-t-il dans un grand sourire.

Deux sélections en équipe de France
Il est vrai que le mois d'avril a apporté deux grosses satisfactions à Anthony avec deux sélections. Alors si ces deux tests matchs (il n'y a pas de compétition internationale en cadets) comblent Anthony, cela compense sa déception de n'avoir pas pu se qualifier avec son équipe des cadets A : «Malgré un groupe moins bien armé physiquement que la plupart des équipes que nous avons rencontrées, on espérait bien décrocher notre qualification en compensant les manques physiques par notre mental et notre engagement. Nous avons réussi à accrocher les meilleures équipes mais cela n'a pas suffi. L'ultime défaite concédée à Tours lors de la dernière journée a ruiné nos espoirs. Mais au final, on a tous vécu une belle saison et nous saurons tirer les leçons dès la saison prochaine avec les juniors Crabos.»

Voilà les futurs adversaires avertis…
Le demi d'ouverture des cadets A s'est choisi un modèle et pas le moindre : Jonny Wilkinson lui-même !

Au cours des deux matchs internationaux qu'il a disputés, Anthony s'est forgé quelques souvenirs qu'il aime partager avec son père Didier, qui lui aussi a connu les équipes de jeunes du SUA, mais aussi et peut être surtout avec sa mère Evelyne qui, à défaut d'avoir joué elle-même, est devenue «ma meilleure supportrice» confie Anthony. Il cite, pêle-mêle, la semaine de préparation, la découverte de nouveaux partenaires, l'encadrement,l'intensité du match mais surtout jouer devant un stade plein. «C'est une première expérience internationale, je ne l'oublierai jamais.»

Devenir kiné
Si le rugby tient beaucoup de place dans la jeune vie d'Anthony, il n'a pas l'intention de négliger ses études. Elève de 1re S à Bordeaux, histoire de rester dans la nébuleuse du sport, il envisage, une fois le bac en poche, faire des études de kiné. En attendant la prochaine échéance, est le bac de français. Pourtant il le dit sans ambages : «Mon objectif premier est de devenir rugbyman professionnel et toute ma famille est derrière moi, mais je veux assurer les arrières alors pour le moment les résultats scolaires sont prioritaires.»

Restait bien sûr à évoquer l'avenir de l'équipe fanion : «La descente est vraiment dommage pour un club qui une histoire aussi riche que celle du SUA, mais il faut regarder devant soi, et si, par hasard, je pouvais faire partie d'une équipe qui le ferait remonter, je serais le plus heureux des hommes.»Et pourquoi pas ? René Laffore

Le Petit Bleu