En fin de contrat D. MARCHOIS voudrait prolonger l'aventure

Né à Libourne, Denis Marchois, a chaussé ses premiers crampons à Castillon-la-Bataille, club du comité Côte-d'Argent évoluant cette saison en Honneur. Il y reste de ses 5 ans à ses 18 ans. Puis, l'appel du SUA. Il rejoint le club phare de Lot-et-Garonne en Crabos deuxième année où il dispute une demi-finale du championnat de France. «Mon meilleur résultat. J'ai aussi eu une sélection en comité Côte d'Argent», explique Denis Marchois. Il gravit les échelons au SUA, passe en Reichel puis en Espoirs. Le seconde ligne occupe parfois en U22 le poste de capitaine. «Ça ne me déplaît pas. Je ne pense pas être un meneur d'hommes mais il faut parfois aller de l'avant !», répond Marchois. Avec ses jeunes coéquipiers du groupe Espoirs U22, la saison est positive. «Je suis très content malgré des contre-performances. On aurait battu Bègles à la maison, on serait devant eux», rechigne le seconde ligne. «L'objectif est de terminer dans les deux premiers pour s'éviter un match de barrage», ajoute-t-il. Actuellement, les U22 sont sur la troisième place à un petit point du second, Pau.
Du bonheur

Pour sa dernière année en Espoirs, Denis Marchois goûte au groupe professionnel. Le Challenge Cup lui offre du temps de jeu : «Je retiens de bonnes expériences comme le week-end dernier à Murrayfield. C'est que du bonheur. C'était magnifique». Ce match où les Agenais ont embêté les Ecossais. «Le score ne reflète pas le match (23-0). Il y a 8-0 à la 60e. Même si nous sommes éliminés, il faut gagner le match contre les London Irish. Il faut conclure par une victoire pour ce bon groupe, dans cette bonne ambiance», note Marchois. Par la Coupe d'Europe, le seconde ligne découvre un autre poste. Celui de troisième ligne aile. «Contre Grenoble à Armandie, Antoine Miquel se blesse. Je passe alors troisième ligne car il ne restait plus que Denis ! Les coaches décident de me laisser à ce poste à Grenoble et à Edimbourg. Ça me plaît. Je reste un seconde ligne mais je deviens polyvalent à ces deux postes».

En fin de contrat (il est né en 1994, donc dernière année Espoir), Denis Marchois est dans l'inconnu pour son futur mais espère bien» rester au SUA pour «apporter à cette équipe».
La Dépêche du Midi

Lu sur LA DEPECHE DU MIDI DU 26.1.2016

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