Sondage premier tour élection présidentielle française 2017

Message posté dans la rubrique comptoir.

Donc les jérémiades qu'un tel post n'a rien à faire sur ce forum, cela m'indiffèrera; les outrés n'auront qu'à passer leur chemin...

Simple curiosité. Cela sera juste pour comparer avec les résultats officiels du premier tour et voir si la sensibilité politique des lecteurs de ce forum est similaire ou pas à celle de la nation française...

Pour l'instant, Mélenchon tiens la corde...
Bin, moi ça ne me dérange pas...on se sent concerné, on lit. On s'en balance, on ne lis pas !!!
Vote cux qui veulent....moi j'ai voté 🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷

agenais4747 a écrit:

Pour l'instant, Mélenchon tiens la corde...
Bin, moi ça ne me dérange pas...on se sent concerné, on lit. On s'en balance, on ne lis pas !!!
Vote cux qui veulent....moi j'ai voté 🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷

Mélenchons nous alors !

Rivière a écrit:

agenais4747 a écrit:

Pour l'instant, Mélenchon tiens la corde...
Bin, moi ça ne me dérange pas...on se sent concerné, on lit. On s'en balance, on ne lis pas !!!
Vote cux qui veulent....moi j'ai voté 🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷

Mélenchons nous alors !

moi je ne me mélenchonne pas ! je vote pour Cindy Lee du Parti du Plaisir
Parcequ'elle a de beaux atouts
et elle obtiendrait tout ce qu'elle veut de poutine et trump
Et puis, elle a dit qu'elle irait diner chez les gens pour comprendre leurs problèmes
Avec Passetaballe et Babar, elle

Rivière a écrit:

agenais4747 a écrit:

Pour l'instant, Mélenchon tiens la corde...
Bin, moi ça ne me dérange pas...on se sent concerné, on lit. On s'en balance, on ne lis pas !!!
Vote cux qui veulent....moi j'ai voté 🇫🇷🇫🇷🇫🇷🇫🇷

Mélenchons nous alors !

Soyez sérieux quoi pour une fois!
Mois je vais voter

dans une region qui semble souvent voter FN, j imagine que ca va donc voter ... blanc

passetaballe a écrit:

dans une region qui semble souvent voter FN, j imagine que ca va donc voter ... blanc  

A moins qu'il y en aient qui votent noir?

l'agenais de laval a écrit:

passetaballe a écrit:

dans une region qui semble souvent voter FN, j imagine que ca va donc voter ... blanc  

A moins qu'il y en aient qui votent noir?

Autrefois dans les Années 80 avec l'ancien ministre Michel Noir

"Je ne me retirerais pas , je ne me rendrais pas ..."

Puisqu'on parle des années 80...Qui a dit ?

"Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer."

pacantas a écrit:

Puisqu'on parle des années 80...Qui a dit ?

"Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer."

Je crois que c'est Coluche, ça y ressemble fortement !

Exact!

Ce qui est étonnant c'est qu'au-delà du fait que ce forum n'est pas consacré à la chose politique même si quand on lit nos posts sur la gestion budgétaire on voit bien en filigrane nos différentes opinions, il y a peu de réponses sérieuses à cette question

Ben moi je fais partie des gens qui hésitent, je voterai c'est sûr, la 1ère fois à Malakoff d'ailleurs j'abandonne le 47.
J'hésite entre Fillon et Macron
Fillon parce que j'aime la radicalité du programme qui essaie de faire le ménage (et encore on pourrait aller plus loin) avec l'objectif d'être le 1er pays européen en 10 ans, après ses affaires me posent clairement un problème
Macron parce que j'aime la jeunesse et la tentative de faire qqch de neuf mais pour le coup c'est le manque de radicalité de son programme justement, le côté je veux satisfaire tout le monde qui m'ennuie

Après Le Pen / Mélenchon / Poutou / Asselineau / Dupont-Aignant, même combat : ils sont anti-européens et penser que l'on peut conserver notre niveau de vie ad vitam eternam en étant 65 millions contre des ensembles de 300 millions (EU, Russie, Brésil, UE) à 1,5 milliards (Chine, Inde) me paraît illusoire, à terme on souffrira et on se fera exploiter; l'Europe me paraît le seul chemin permettant de s'assurer un niveau de vie.
Après sur l'Europe des choses doivent être changées comme notre protection vis-à-vis des grands ensembles justement, le libre-échange oui mais il faut que l'on soit bcp plus dur dans nos négociations, on doit contrôler plus fortement les importations et le respect de nos normes et être sans pitié avec les pays qui ne respectent pas le jeu. Enfin, il faut que l'on s'émancipe de la tutelle américaine sur notre politique de défense et pour ça, je suis presqu'heureux que Trump ait été élu. Mais tout ça, ça veut dire sacrifier certaines choses et le chemin sera très compliqué c'est sûr.

Il n'y aurai pas eu d'hésitation si Juppé....

Moi je pense qu'il faut n 'avoir rien compris au Rugby pour parler politique en son sein

Médoc a écrit:

Moi je pense qu'il faut n 'avoir rien compris au Rugby pour parler politique en son sein

C'est ce que pense Didier Codourniou entre autres...

Médoc a écrit:

Moi je pense qu'il faut n 'avoir rien compris au Rugby pour parler politique en son sein

Effectivement le rugby a(vait?) cet avantage de laisser de coté politique, religion, sexe (ha non pas ça ) en dehors du stade
et qlq part c etait tres bien ainsi !

pourtant faire un choix de jeu, de jouer devant ou derriere, peut etre conçu comme politique : savoir utiliser ses forces (melée, maul ou 3/4) etre stratege, est uen façon aussi de decouvrir des leaders politique

le Graulhet des années 80, voire le grand beziers, votait Fillon ou macron : un programme bati uniquement pour une partie de l equipe à savoir du 1 au 8, sacrifié anonymement, jusqu à à voir dans l acte d un Vaquerin une non reconnaissance, pour faire briller le 9 et le 10, les 3/4 n'étant là que pour les basses oeuvres de defendre

Etonnanment, les Agen Lourdes dax mdm de la grande epoque devaient voter Melenchon, voire Hamon (dax souvent bridé par Albaladejo : le PS d aujourd hui donc) : un jeu complet tenant compte du 1 au 15, avec un integration de l immigration italo espagnole marocaine avec plus ou moins d hypocrisie et de reussite, avec les zani, benazi, narjissy, poil au ...

on peut voir dans le souci des mecenat un sujet pourtant Ö combien d actualités politiques, entre l ecart de nos grandes fortunes et les envies d une autre vie du peuple : la generation Z, les quadra, une envie de retour à la nature aux bases de la vie etc ...

bref evidement mon post en clin d'oeil à medoc est humouristique, mais qlq part on peut retrouver des philosophies +ou-humanistes dans tous les domaines

donc oui le rugby est aussi politique : ce n est pas Pelous et Bouscatel qui diront le contraire

Creon a écrit:

J'hésite entre Fillon et Macron

n aie pas peur ! à qlq nuances pres insignifiantes, tu auras la meme politique ... de droite pour CAC40
la seule vraie differenc, c est que yen a un qui a pris des oeufs, l autre de la farine : s ils ont l immunité parlementaire, ils n ont pas encore l immunité boulangere, mais ils devraient bientôt regler cela au parlement en se faisant une petite loi

Médoc a écrit:

Moi je pense qu'il faut n 'avoir rien compris au Rugby pour parler politique en son sein

Bah j'ai toujours connu de la politique dans le rugby ou plutôt du favoritisme voire du népotisme à tous les niveaux. A Marmande quand j'y jouais chez les jeunes, tu voyais toujours des "fils de..." avec quelques passe-droits, heureusement ils étaient pas nombreux... Idem avec les patrons du club qui favorisaient leurs affaires grâce au club et qui en même temps rendaient un peu à la communauté aussi
Le rugby est aussi un moyen de faire de la politique comme tous les clubs de sport...

Médoc a écrit:

n aie pas peur ! à qlq nuances pres insignifiantes, tu auras la meme politique ... de droite pour CAC40

Oui politique de droite, le CAC 40 en profitera car quelque soit la politique ils trouveront le moyen de contourner mais j'espère surtout les PME qui pourraient (et j'utilise le conditionnel) se développer et embaucher... Bref on verra bien

pacantas a écrit:

Puisqu'on parle des années 80...Qui a dit ?

"Si vous avez besoin de quelque chose, appelez-moi. Je vous dirai comment vous en passer."

Coluche s'adresse à un fonctionnaire et lui dit : " bonjour ...excusez-moi de vous déranger pendant la sieste ...voilà j'ai plus de boulot , qu'est-ce que je dois faire"?

Réponse : "expliquez-nous de quoi vous avez besoin , on vous dira comment vous en passer !"

Coluche disait aussi : " le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme ...le syndicalisme c'est le contraire."

Et également : " un technocrate , c'est un mec , tu lui donnes le Sahara à gérer ... au bout de 5 ans il faut qu'il achéte du sable "

passetaballe a écrit:

Médoc a écrit:

Moi je pense qu'il faut n 'avoir rien compris au Rugby pour parler politique en son sein

Effectivement le rugby a(vait?) cet avantage de laisser de coté politique, religion, sexe (ha non pas ça ) en dehors du stade
et qlq part c etait tres bien ainsi !

pourtant faire un choix de jeu, de jouer devant ou derriere, peut etre conçu comme politique : savoir utiliser ses forces (melée, maul ou 3/4) etre stratege, est uen façon aussi de decouvrir des leaders politique

le Graulhet des années 80, voire le grand beziers, votait Fillon ou macron : un programme bati uniquement pour une partie de l equipe à savoir du 1 au 8, sacrifié anonymement, jusqu à à voir dans l acte d un Vaquerin une non reconnaissance, pour faire briller le 9 et le 10, les 3/4 n'étant là que pour les basses oeuvres de defendre

Etonnanment, les Agen Lourdes dax mdm de la grande epoque devaient voter Melenchon, voire Hamon (dax souvent bridé par Albaladejo : le PS d aujourd hui donc) : un jeu complet tenant compte du 1 au 15, avec un integration de l immigration italo espagnole marocaine avec  plus ou moins d hypocrisie et de reussite, avec les zani, benazi, narjissy, poil au ...

on peut voir dans le souci des mecenat un sujet pourtant Ö combien d actualités politiques, entre l ecart de nos grandes fortunes et les envies d une autre vie du peuple : la generation Z, les quadra, une envie de retour à la nature aux bases de la vie etc ...

bref evidement mon post en clin d'oeil à medoc est humouristique, mais qlq part on peut retrouver des philosophies +ou-humanistes dans tous les domaines

donc oui le rugby est aussi politique : ce n est pas Pelous et Bouscatel qui diront le contraire

Creon a écrit:

J'hésite entre Fillon et Macron

n aie pas peur ! à qlq nuances pres insignifiantes, tu auras la meme politique ... de droite pour CAC40
la seule vraie differenc, c est que yen a un qui a pris des oeufs, l autre de la farine : s ils ont l immunité parlementaire, ils n ont pas encore l immunité boulangere, mais ils devraient bientôt regler cela au parlement en se faisant une petite loi  

L'avantage avec Fillon , c'est qu'on sait qui sera 1er ministre : Pénélope ; et le fiston avocat probablement garde des Sceaux ! Faut savoir faire fructifier çà petite PME .

Médoc a écrit:

Moi je pense qu'il faut n 'avoir rien compris au Rugby pour parler politique en son sein

http://www.rugbyrama.fr/rugby/buzz/2017/test-match-sonny-bill-williams-masque-un-sponsor-pour-des-raisons-religieuses_sto6125443/story.shtml

cet acte est interessant ; au delà de la religion, cela peut faire boule neige sur les positions ''politiques'' au sens large du terme

car un Vegan ou un defenseur de la cause animale, pourrait refuser de porter le logo de bigard par exemple
interessant débat

Cet extrait est un peu long mais il apporte un cadrage intéressant sur le rugby français et la politique:

Si le rugby français s’associe dans un premier temps au corps élégant du « gentlemanamateur » issu des couches supérieures de la société parisienne, il se métamorphose ensuite en faire-valoir de la morphologie du paysan et de l’ouvrier dans le Sud-Ouest, sa véritable terre d’élection. Privilégié par le discours hygiéniste du Dr Philippe Tissié et de sa très influente Ligue girondine de l’éducation physique, le rugby devient à Bordeaux, grâce aux succès du Stade bordelais (créé en 1889), un lieu important de formation des identités locales et régionales. Descendant la Gironde puis la Garonne, ce jeu va faire de Toulouse sa capitale, pour ensuite gagner les bourgs et les pays du grand Sud-Ouest. Resté pour l’essentiel une pratique bourgeoise avant 1914, le rugby se popularise et se démocratise rapidement dans les années 20 pour devenir un fait de société durablement enraciné dans cette région. Marqué jusque-là par la préférence des élites parisiennes et bordelaises pour la finesse, le rugby français se caractérise désormais par la promotion de la force. L’esprit de clocher de ce « rugby des villages » permet au jeu des avants, boudé par les pionniers parisiens, de retrouver toute son importance dans ces pays où le travail collectif et le don de soi font toujours partie intégrante du quotidien agricole et industriel. « Le rugby […] est en affinité avec les dispositions les plus typiquement populaires, culte de la virilité et goût de la bagarre, dureté au “contact” et résistance à la fatigue et à la douleur, sens de la solidarité (“les copains”) et de la fête (“la troisième mi-temps”) » (Bourdieu, 1979 : 234-235).
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Ainsi, la poussée en mêlée, héritage des origines lointaines de ce sport dans le très violent football de village médiéval, redevient une scène d’affrontement rituel permettant à son tour la redécouverte et la revalorisation d’un corps festif, carnavalesque, voire grotesque (Garcia, 1961 ; Dine, 2001). La violence est rarement absente de ces rencontres âprement disputées. Le capital morphologique des nouveaux rugbymen méridionaux favorise des affrontements de plus en plus robustes. La nouvelle terminologie du jeu ne trompe pas : si l’on doit tout particulièrement « aller au charbon » dans le bassin houiller du Tarn, on ira cueillir (et donner) des « pêches », des « poires », des « châtaignes » à peu près partout (Terret, 1999). L’organisation d’un championnat national en poules régionales ne fait qu’accentuer cette tendance. Les passions déchaînées par le nouveau spectacle rugbystique dans le Midi sont telles que le corps du joueur subit des violences allant jusqu’à la mort, comme à Quillan en 1927 ou à Agen en 1930. La violence envers l’autre ne se limite pas au jeu, car les affrontements de spectateurs sont également nombreux. De surcroît, la violence envers autrui se combine souvent avec des violences envers soi comme l’abus d’alcool. L’esprit de fête de la « troisième mi-temps », privilégié dans bien des pays de rugby comme dans le Languedoc des années 20, cache souvent des réalités plus sombres. Le Basque Jean Sébédio, premier joueur international issu des classes populaires et véritable force de la nature, sportif et entraîneur de talent qui s’est érigé en symbole des valeurs paysannes des Méridionaux, s’adonne ainsi de manière spectaculaire à la boisson pour en mourir, en 1951, ne pesant plus que 50 kg (Garcia, 1994). Il serait sans doute abusif de rapprocher son cas de celui, autrement tragique, de Marc Cécillon, excapitaine du XV de France, devenu alcoolique et jugé coupable du meurtre de sa femme en 2006. Mais les liens qui se tissent dès cette période entre le rugby, sport violent, et d’autres violences infligées aux corps des rugbymen et à ceux (et celles) de leur entourage ne peuvent pas être niés pour autant (Young, 2000).
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Dans les années 30, le rugby français devient le miroir des conflits sociaux et politiques. D’abord avec l’optimisme réformateur du Front Populaire, ensuite avec le pessimisme réactionnaire de Vichy. Convoité par toutes les mouvances politiques, le rugby est alors tiraillé entre les combines intéressées de l’administration en place et les défenseurs de l’éthique amateur qui s’organisent dans une fédération rivale. Tous seront obligés de faire face à l’expulsion de la France des compétitions internationales pour raisons de professionnalisme et de violence, ainsi qu’à la percée de la variante ouvertement professionnelle du jeu, le rugby à treize. Divisions et faiblesses réduisent de moitié le nombre de clubs et de joueurs, avant que le régime pétainiste ordonne la réunification du rugby durant l’Occupation (Rylance, 1999 ; Dine, 2001). Vichy arrive alors à faire du rugbyman-paysan un pilier de son programme de « retour à la terre » (et au terroir) dans le cadre de la « Révolution nationale ». Paradoxalement, les investissements moraux et matériels de Vichy permettent au rugby de prendre son essor dans la période d’après-guerre durant laquelle il devient le sport phare des Trente glorieuses. Échappant à l’épuration politique et culturelle qui suit la Libération, ce sport est adopté par les gouvernements successifs comme signe du nouveau dynamisme – pour ne pas dire de la virilité retrouvée – d’un pays qui se redresse sur tous les plans.
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Pendant cette période de restructuration économique, industrielle et sociale, le corps du rugbyman devient un enjeu du nouveau culte du « rendement », incarnant les vertus masculines et productivistes dominantes. Comme les automobiles ou les appareils électroménagers de cette nouvelle France consommatrice, le rugbyman est de plus en plus étudié, conditionné, amélioré pour rendre plus technique, plus scientifique, et surtout plus productif et performant son corps sciemment entraîné. De fait, ce corps est souvent fatigué, blessé, meurtri. Mais le spectacle de sa souffrance se vend tout aussi bien que celui de sa prouesse athlétique. Dans les années 70-80, le corps martyrisé de Jean-Pierre Rives, ensanglanté par son sacrifice pour la nation, établit durablement le « casque d’or du rugby français » comme icône sportive (Duret, Wolf, 1994).
https://www.cairn.info/revue-corps-dilecta-2007-1-page-37.htm