Infos Toulouse (2008-2009)

David Skrela : « Tous les voyants sont au vert »

Trois mois après sa blessure, l'ouvreur va faire sa rentrée samedi.



Il commençait à trouver « le temps un peu long ». Depuis le 7 juin et un certain Stade français-Biarritz, match au cours duquel il s'était blessé à la cuisse gauche en ramassant un ballon au sol. « J'ai ressenti une grosse décharge à la cuisse en me redressant. J'ai joué trois-quatre minutes derrière mais ce n'était plus tenable. » Verdict : déchirure au quadriceps, trois mois d'arrêt et de soins. Il est aujourd'hui rétabli et s'apprête à porter pour la première fois le maillot toulousain, samedi, à Clermont. Impressions avant un moment fort pour l'ex-ouvreur columérin et parisien qui, gamin, gambadait dans les couloirs des Sept-Deniers, dans les pas de son père.

David, comment êtes-vous physiquement au moment de reprendre la compétition ?

Je vais beaucoup mieux. J'ai repris un entraînement normal et cela fait dix jours que je recours. Maintenant, il me tarde une seule chose : remettre les crampons et disputer un match.

Justement, on vous annonce comme titulaire à l'ouverture face à Clermont, samedi.

Pour ça, il faut voir avec le boss (Ndlr : Guy Novès). De mon côté, je suis prêt physiquement pour commencer un match. Tous les voyants sont au vert. Là, je passe enfin une semaine normale avec entraînements et un match au bout.

Pour un retour à la compétition, vous êtes gâté avec ce match à Clermont.

C'est vrai que ça s'annonce compliqué. Clermont a déjà perdu deux fois, ils n'auront pas le droit à l'erreur. Mais j'ai tellement envie de jouer que peu importe l'adversaire. Et puis des chocs, il va y en avoir cette saison. Biarritz, c'était déjà un gros test pour nous. Nous l'avons passé avec succès. Là, on enchaîne sur une série assez dense avec Clermont, Montauban, l'USAP, Castres, le Stade français.

Porter pour la première fois le maillot du Stade toulousain, celui que portait votre père, ça va être un moment particulier.

J'avoue que je n'y ai pas trop pensé, je songeais plus à revenir. Y aura-t-il de l'émotion ? Sans doute un peu. Mais ce qui va surtout compter, c'est l'intensité que je vais mettre sur ce premier match.

Un petit mot sur votre intégration à Toulouse ?

Aucun souci. Je connaissais la plupart des joueurs à part les jeunes. Mais vous savez, on s'intègre parfaitement dans un club par ce que l'on donne sur le terrain et l'engagement qu'on y met. C'est à moi de jouer maintenant.

La Dépêche

Sowerby touché

Le troisième ligne sud-africain de Toulouse, Shaun Sowerby, a reçu un coup au mollet droit samedi lors du match face à Clermont. Le pilier stadiste Benoît Lecouls, pour sa première sortie avec Toulouse, s'est lui blessé au dos.

ST: Ledevedec reprend la course

Victime d'une fracture de la rotule du genou droit le 30 mars dernier, le deuxième ligne toulousain Julien Ledevedec, peut reprendre la course.

ST: Lamboley out 3 semaines

Grégory Lamboley, le deuxième ligne du Stade toulousain, sera absent trois semaines en raison d'une déchirure à la cuisse gauche. Une blessure qui est intervenue lundi lors de la séance d'entraînement.

Stade Toulousain. Benoît Lecouls: «Être performant en prenant du plaisir»


De retour à Toulouse, le pilier du Stade se sent déjà bien intégré, dix jours après avoir quitté Biarritz.



Benoît Lecouls a vécu un début de saison un peu particulier, quittant le Biarritz Olympique pour le Stade Toulousain après trois journées de Top 14, respectant un accord signé entre les deux clubs à l'intersaison, le BO ne souhaitant libérer son pilier qu'une fois le Néo-Zélandais Johnstone arrivé du côté d'Aguilera. « C'est un peu spécial, reconnaît Benoît. On peut changer de club en cours de saison, mais, là, dans le cadre d'un transfert conclu avant le début du championnat, c'est une première. » Après quatre années passées sur la Côte basque, voilà donc le citoyen de Lavardac (Lot-et-Garonne) de retour dans la Ville rose où il avait auparavant évolué trois ans. Rencontre.

Dans quel état d'esprit étiez-vous en jouant, au Stadium, votre dernier match avec Biarritz face à votre futur club ?

Je me suis préparé normalement et j'ai disputé ce match comme n'importe quel autre match, sans me poser de question. Je n'avais aucune pression quant au résultat. Je me suis donné, honorant mon contrat avec Biarritz jusqu'au bout. (Ndlr : il a joué une heure au Stadium).

Après ce match, vous ne saviez pas trop avec qui aller.

J'étais très sollicité par les médias compte tenu de ma situation. Finalement, le bus du Stade est parti sans moi, mais, de toute façon, j'étais sous contrat avec Biarritz jusqu'à minuit (rires). Je me suis retrouvé avec un journaliste de « L'Équipe TV » qui m'a ramené chez ma sœur. Depuis, je suis bien installé chez moi.

À Toulouse, vous avez retrouvé un environnement familier. Votre intégration a dû être facilitée ?

J'ai récupéré le même casier, la même place à la vidéo. Il faut toujours un peu de temps pour se réadapter, mais il faut le faire le plus rapidement possible. Connaître la maison, ça aide.

Six jours après le match du Stadium, vous avez d'entrée été aligné à Clermont où vous avez joué la première mi-temps. Cela n'a pas dû être simple ?

Pas si compliqué que cela. J'avais envie d'être là, de débuter. Ensuite, chaque entraîneur a ses principes. Mais, même si c'est différent, cela reste du rugby.

Vous nourrissez de grandes ambitions avec le Stade ?

J'espère d'abord être le plus performant possible chaque fois que je jouerai. C'est le plus important. Et, bien sûr, gagner le titre (Ndlr : il a été champion avec Biarritz en 2005 et 2006), même si ce ne sera pas évident car il y a beaucoup d'équipes compétitives. D'année en année, c'est de plus en plus dur. Aujourd'hui, tous les matchs sont difficiles. Il faut bosser, et avoir de la chance.

Et la sélection après vos deux capes estivales ?

Je n'y pense pas. Si je suis bon, tout peut arriver. Mais, d'abord, je veux être performant avec mon club en prenant du plaisir.

30 ans, c'est le bel âge pour un pilier.

Quelqu'un de bien préparé physiquement peut être plus efficace à 25 ans qu'à 30 ans. Après, on gagne en expérience. C'est un poste où on arrive à maturité assez tard. Mais, dans l'hémisphère Sud, les piliers sont relativement jeunes. Ensuite, ils viennent en Europe. En France, les clubs sont généralement impatients. Ils veulent des résultats de suite et ils prennent des mecs hyperbien préparés physiquement qui arrivent de l'étranger. Si j'avais 20 ans aujourd'hui, je ne serais pas sûr de percer.

La dépêche

Toulouse : Elissalde va reprendre


Jean-Baptiste Elissalde, qui se plaint d'une déchirure à une cuisse, espère reprendre la semaine prochaine.

Ecarté des terrains depuis trois semaines, Jean-Baptiste Elissalde devrait bientôt retrouver le chemin des terrains. Le demi de mêlée ou d'ouverture toulousain pourrait effectuer sa reprise la semaine prochaine. Il l'a confirmé samedi au micro de Canal +.

et son renouveau sous les somptueuses couleuirs du SUA proche

solen a écrit:

Ils ne manqueront pas d'ouvreurs...

Ils s'en foutent. L'important c'est que leurs adversaires en manquent, même si c'est pour faire moisir ceux qu'ils ont en contrat.

D'ici 1 an ou deux, Bélié, Gimenez ... préfèreront peut-être jouer en proD2 qu'être dans les tribunes à Toulouse contrairement à cette saison...

gir3347 a écrit:

Sûrement la fin de ......Skréla !!!

Ou la fin de Michalak. Au niveau de la distribution, de l'organisation et de la maitrise tactique, il n'y a pas photo entre les deux...

Après il y a l'entente avec Kelleher. Celui-ci préfère ptet des ouvreurs-joueurs type Elissalde ou Michalak qui ne sont là que pour exploiter au mieux les situations décidées et créees par le 9, qui devient le centre de décision de l'équipe. Et ça ce n'est pas du tout le profil de Skréla qui est un véritable patron de jeu et moins un tripoteur de ballon...

Ce qui est plus emmerdant pour Skréla, c'est que Kelleher est un peu indéboulonnable parce qu'il comble un manque dans le jeu toulousain. Avec son style de butor qui aime faire les bordures, il oblige les avants toulousains à insister au ras ou moins à le soutenir au ras, plutôt que de filer directement derrière le dix ou Jauzion pour relayer le jeu au milieu du terrain. Cela crée un danger en plus pour la défense.
Skréla pourrait combler l'autre faille du jeu toulousain, le jeu au pied tactique plutôt médiocre, mais s'il ne s'entend pas trop avec Kelleher, il sera ptet relégué sur le banc.
Un arrière avec un jeu au pied de qualité pourrait aider mais ça, les toulousains, ils n'ont pas en rayon... Ils n'ont que des relanceurs-piètres défenseurs (Médard, Heymans, Poitrenaud)...