Infos Mont de Marsan (2008-2009)

j'ai beaucoup de peine pour mes amis hagetmautien (qui par ailleurs ne veulent pas en rester la dans cette affaire) car j'aurais bien aimé voir berek en federale 1 dans une poule très relevée

sua40 a écrit:

j'ai beaucoup de peine pour mes amis hagetmautien (qui par ailleurs ne veulent pas en rester la dans cette affaire) car j'aurais bien aimé voir berek en federale 1 dans une poule très relevée

Berek agace Hagetmau


Alors qu’il s’était engagé avec Hagetmau, Rudolph Berek a signé peu avant la clôture du marché des transferts avec Mont-de-Marsan ce qui provoque la colère du club de Fédérale 1.



Rudolph Berek avait annoncé son intention de quitter le monde professionnel après son départ de Dax. Le deuxième ligne s’était même engagé avec Hagetmau (Fédérale 1) mais il a au dernier moment signé un contrat avec Mont-de-Marsan promu en Top 14. «Tout a été fait dans notre dos, on n'est au courant de rien et on est mis devant le fait accompli. Ce sont des méthodes indignes, voire de voyous. Je ne sais pas encore quel recours est possible, mais on ne va pas s'arrêter là. Quelqu'un va devoir assumer le préjudice que cela nous occasionne», s’emporte le président d’Hagetmau, Jean-Charles Daudou, dans les colonnes de Sud-Ouest.

Sport24

"Tout a été fait dans notre dos, on n'est au courant de rien et on est mis devant le fait accompli. Ce sont des méthodes indignes, voire de voyous"dixit le président d'Hagetmau.

Comment ça? les Montois ne seraient pas aussi irréprochables qu'ils ont bien voulu nous le faire croire?

Amusant cette gueguerre lando-landaise...

voyons vulcain!! les voyous ce sont les agenais...
tu te trompes:DD

s5mar a écrit:

voyons vulcain!! les voyous ce sont les agenais...
tu te trompes:DD

C'est pour ça que seul notre terrain est suspendu pendant... trois ans...

Non, j'y suis, j'y reste

forte tête !!

s5mar a écrit:

forte tête !!

Oh que oui ! Je le sais.

Serge laisse VAL à Agen .

Nous on l'aime bien.VAL,reste avec les gentils voyoux.

juju a écrit:

Serge laisse VAL à Agen .

Nous on l'aime bien.VAL,reste avec les gentils voyoux.

Entre voyous, on se comprend.

Merci Juju.

A Hagetmau, un crocodile peut en cacher un autre...

RUGBY TOP 14. --Le troisième ligne Marc Giraud raconte sa reprise. Entre une préparation écourtée et la nécessité de se mettre au niveau du Top 14, les exigences sont rudes. Mais l'excitation est bien là

Stade Montois : « avec ce groupe, tout est possible »

Les choses vont trop vite : à peine le temps de savourer l'accession en Top 14, et le grand manège du rugby professionnel reprend déjà pour les joueurs du Stade Montois. Un retour aux affaires précoce qui ne dérange absolument pas le troisième ligne Marc Giraud, tellement concentré sur sa préparation et impatient de se frotter à l'élite dans un mois qu'il a préféré éviter Mont-de-Marsan le temps de la Madeleine. « J'aime bien la fête et j'ai fait exprès de partir pour ne pas craquer. C'est un choix que je suis maintenant très content d'avoir fait. » Les festayres ont tout de même pu le voir le mardi de la feria, mais avec un verre de soda à la main.

« Sud Ouest ». Il s'est passé un mois depuis la finale victorieuse contre le Racing-Métro (32-23, le 21 juin dernier NDLR). Avez-vous vraiment eu le temps de couper ?
Marc Giraud. C'est vrai que j'ai l'impression d'être encore dedans. Je suis tout de même parti en Espagne, avec Yannick Lafforgue, et puis je suis resté quelques jours à Hossegor. Après la saison énorme que nous avons vécue, un mois de coupure, ça peut paraître court, mais nous n'avons pas trop le choix : nous avons presque deux mois de moins que la saison dernière pour nous préparer. Il faut donc que nous soyons déjà au niveau physique pour pouvoir attaquer directement la suite de l'entraînement.

Comment avez-vous travaillé pendant les vacances ?
Le préparateur physique Patrick Milhet nous avait donné à chacun avant notre départ en congés un programme personnalisé. J'ai plutôt axé sur les sports de raquette comme le squash ou le tennis. Et puis j'ai fait deux ou trois footings par semaine pour garder le rythme, mais courir me faisait penser au rugby, donc j'ai limité cet exercice pour pouvoir couper, dans la tête au moins.

Quelles sont vos impressions après les premiers entraînements ?
C'est comme l'année dernière : nous sommes tous dans la même barque et il faudra que nous nous en sortions tous ensemble. Mais on sent que le truc va arriver beaucoup plus vite. Là, nous commençons directement au niveau physique que nous avions en fin de saison dernière et il faut intégrer les nouveaux joueurs, composer avec les nouvelles règles, mettre en place le projet de jeu. En fait, tout est mixé pour aller plus vite et la préparation est vraiment intensive (cinq heures par jour, NDLR). Je me souviens que l'année dernière, la sieste de 13 heures durait parfois jusqu'au lendemain matin. Je pense que cela m'arrivera de nouveau cette année.

En deux ans vous êtes passé des espoirs du Stade Toulousain au Top 14 avec le Stade Montois. Comment vivez-vous cette ascension ?
C'est quelque chose dont je rêvais gamin et qui se réalise. Je savais que ce serait compliqué, comme nous savions que la saison dernière serait compliquée. Et finalement, je me rends compte qu'avec ce groupe, tout est possible. Il va falloir que nous franchissions une grosse marche, comme j'ai dû en franchir une l'année dernière, affronter des mecs qui peuvent faire la différence à tout moment. On ne pourra pas gérer certains matches comme l'année dernière, mais nous n'avons pas de craintes. Qu'est-ce qui peut nous arriver ? On jouera toutes les rencontres à fond, avec nos qualités de combat et d'amitié.

Tout le monde vous voit déjà relégués. Qu'est-ce que cela vous inspire ?
Tant mieux pour nous. C'est peut-être notre chance. Nous devions déjà descendre en début de saison dernière… Que les mecs de la presse nationale restent à Paris ou à Toulouse, que tout le monde nous prenne pour des jambons, c'est parfait. Ce manque de respect ne peut que nous motiver. Les gens qui voyaient le Racing monter en juin savent à quoi s'en tenir. Il ne faut pas oublier que le rugby est un sport de combat, et que sous-estimer l'adversaire n'est jamais bon.

Sud Ouest

Moi j aimes beaucoup les paroles de ce gars .....


quertout a la fin la drniere reponse.

Lut Ripsua.
Enorme cette réponse.
Pas mieux, tt est dit!
Devait être bien le journaliste en face

Outsider et fier de l'être

Premier match amical et première victoire pour les Montois face à Montpellier (15-10) mercredi soir. Un sacré bol d'air quand tout le monde voit le promu faire l'ascenseur cette saison. Sans obligation de résultat, le club s'appuiera sur sa position d'outsider et son collectif pour sauver sa peau.

La saison sera longue et difficile pour les Montois : c'est une prédiction qui fait actuellement le tour de l'hexagone. Et même du côté de Mont-de-Marsan, tout le monde en est bien sûr conscient. Pourtant, alors que tous les pronostics renvoient le promu en Pro D2 avant même le début du championnat, Marc Dal Maso, l'entraîneur des avants prévient : "Les blablas, nous ne nous en occupons pas. Nous en entendons beaucoup durant une saison. Nous essayerons de faire notre chemin sans se soucier du reste". Sans faire de bruit. Et surtout en apportant leur réponse sur le terrain. Comme mercredi soir à Saint-Affrique, dans le cadre du Challenge Vaquerin, où Mont-de-Marsan a battu Montpellier (15-10) pour son premier match de préparation.

Certes, ce n'était qu'un match amical. Et bien sûr, il est difficile de tirer des enseignements concrets d'une rencontre disputée à un moment où les équipes ne sont pas encore en place. Mais tout de même, quand vous êtes enterrés avant l'heure, aucune victoire n'est anecdotique. Chaque point positif est un pas vers la survie. Sinon sportive, au moins psychologique. Marc Dal Maso avoue que " ce match vient récompenser le travail que nous réalisons depuis le début de la préparation. Il s'inscrit également dans la continuité de la saison passée". Une saison ponctuée par un formidable succès en finale d'accession de Pro D2 acquis contre un Racing-Metro archi favori. La preuve surtout que les Montois s'accommodent parfaitement de leur rôle d'outsider. La situation dans laquelle ils se trouveront durant toute la saison à venir.

Sans pression

Plus petit budget du championnat, ce n'est pas grâce à ses finances que le Stade Montois sauvera sa peau. Mais rien de grave, le club compte sur d'autres valeurs pour défendre sa place dans l'élite. Au premier rang desquels un état d'esprit unique. D'ailleurs, Marc Dal Maso explique que lors du match contre Montpellier, il est " la première satisfaction. C'est notre force et il sera très important cette saison car nous connaîtrons des moments difficiles ". La solidarité sera le maître mot. Le sésame pour réaliser des exploits. Et déjouer tous les pronostics. Le jeu montois reposera donc sur le collectif... Mais aussi sur une certaine insouciance comme l'avouait Eric Lamarque, manager général, dans les colonnes de Midi Olympique : "Il faudra jouer notre rugby, c'est-à-dire jouer, sans se poser de questions".

Avec quinze jours de moins que les autres clubs pour recruter (en raison de sa finale tardive), le Stade Montois a joué la carte de la stabilité (peu de départs). Et effectué un recrutement ciblé : des joueurs expérimentés ou revanchards comme Rudolph Berek ou Nicolas Leroux. "Nous avons fait du mieux possible avec le peu de temps qui nous a été imparti", regrettait Marc Dal Maso. Avant d'avouer au terme de la victoire sur Montpellier : "Dans ce contexte, le recrutement est réussi. Les nouveaux se sont très bien intégrés".

Les handicaps à surmonter sont donc nombreux. Tellement nombreux qu'ils pourraient devenir un avantage. En effet, se sauver serait un véritable exploit. Etre relégué serait finalement parfaitement normal. A tel point que le club entame cette saison sans aucune pression. "Nous n'aurons pas d'objectifs de résultats " dit Eric Lamarque. Et même le président Philippe Cazaubon le concède : "Nous sommes très heureux d'être en Top 14 et si nous nous retrouvons à la 13e ou 14e place, ce sera encore très bien. Nous sommes fiers d'avoir franchi ces échelons. Nous avons recréé un énorme engouement chez les partenaires et chez les supporters". C'est déjà une première victoire pour les Montois. Et contre attente, il pourrait y en avoir d'autres...

Rugbyrama

Tour de France des clubs : Mont de Marsan

Autre promu avec Toulon, Mont de Marsan va tenter de ne pas connaître le même sort qu’Auch l’année dernière, à savoir de faire l’ascenseur après une année de galère. Au niveau du recrutement, le club a enregistré le départ de son deuxième ligne Jocelino Suta, héros du match contre le Racing, parti à Toulon et de Machkhaneli, parti à Agen. Afin de palier ces deux départs, Marc Dal Maso et son staff ont privilégie le recrutement de joueurs ayant déjà une expérience du Top 14 comme l’arrière Nicolas Leroux en provenance de Brive, ou l’historique deuxième ligne de Dax, Rudolph Berek. Ainsi, avec un effectif qui a peu évolué durant l’intersaison, les dirigeants montois, espèrent jouer la continuité et disposer d’une équipe compétitive pour lutter contre la relégation dès le début de la saison, qui s’annonce difficile. En effet, avec deux matchs à l’extérieur lors des deux premières journées contre Montauban et le Stade Français, Mont de Marsan va tout de suite pouvoir se jauger par rapport aux clubs du haut de tableau.

Cette volonté de conserver la quasi-totalité de l’effectif qui a permis au club de retrouver l’élite, après cinq ans de purgatoire, vient du président Philippe Cazaubon qui a souhaité dès le mois de février commencer à préparer la saison 2008/2009 en prolongeant le contrat de tous les joueurs Montois : « Il faut se servir de ces expériences. Je me suis rendu compte que Dax et Auch avaient joué en Top 14 avec des équipes moins bonnes qu’en Pro D2. Ces deux clubs ont été pillés lors de l’intersaison. […] Nous avons constaté que nous n’aurions qu’un seul mois pour préparer la prochaine saison donc nous voulions conserver notre effectif pour ne pas avoir à tout reconstruire car c’est impossible en si peu de temps. »

Pronostic Planète Rugby : 14ème.

Les Montois dans l'embarras


Mont-de-Marsan doit limiter sa masse salariale alors que les contrats de cinq recrues n'ont pas été validés par la DNACG.La
saison n'a pas encore commencé que la DNACG, l'instance de surveillance
du rugby pro, a déjà du travail et elle se veut ferme. Elle a ainsi
demandé à Mont-de-Marsan de limiter sa masse salariale pour présenter
un budget équilibré, révèle Midi Olympique dans son édition du jour.
Cinq recrues ont aussi vu leur mutation refusée. Rudolph Berek (ex-Dax), Nicolas Le Roux (ex-Brive), Dimitri Senio (ex-Albi), Ben Coutts (Australie) et Bernard Rolland (Afrique du Sud) ont vu leurs contrats rejettés par la LNR.A
moins de quinze jours de la reprise, cette décision pourrait handicaper
le promu. Pourtant, le président Philippe Cazaubon veut dédramatiser la
situation dans les colonnes du bi-hebdomadaire : "Nous prenons
acte de la décision de la DNACG et nous allons tout faire pour
débloquer au plus vite nos cinq contrats. Une augmentation de capital
est en cours. Nous aurons les fonds pour honorer nos engagements."
Si la direction du club n'a pas voulu avancer un chiffre précis, Midi
Olympique estime que le club landais doit trouver entre 300 000 et 450
000 euros pour retrouver grâce aux yeux de la DNACG. Une somme que les
Montois doivent rassembler avant début septembre. Un délai que Philippe
Cazaubon pense pouvoir respecter.Mais ce retard à l'allumage
pourrait priver les entraîneurs de plusieurs joueurs pour la première
journée du championnat (26 août) et la présence de tous les recalés
n'est pas encore certaine pour la deuxième journée (30 août). Si tout
rentre dans l'ordre par la suite, ce sera un moindre mal pour
Mont-de-Marsan qui n'a eu que peu de temps pour préparer son accession
en Top 14 puisque la montée n'a été assurée que le 21 juin.

Site rugbyrama

Peut être que certains ne souhaitaient pas voir le stade montois en top 14

Et bien voilà, encore une foi, la DNACG ce rend compte de problème financier, ALBI a exploser, alors qu'ils avaient encore leur place en TOP 14, ils sont retrogradé, et ils se rendent compte que Mont de Marsan n'as pas les finances suffisantes, a 3 semaines du coup d'envoi du championnat, bravo, quel professionnalisme.

adishatz

Recrues montoises en suspens

Promu dans l'élite cette saison, Mont-de-Marsan n'a toujours pas bouclé son recrutement estival, la faute à un manque évident de moyens financiers. La Direction nationale d'aide et de contrôle de gestion (DNACG) a ainsi averti vendredi dernier le club montois que cinq contrats, ceux de ses dernières recrues (Rudolph Bérek, Dimitri Senio, Nicolas Le Roux, le Sud-Africain Bernard Roland et l'Australien Ben Coutts), n'avaient pas pour l'heure été homologués. Une situation qui n'inquiète pourtant pas outre-mesure le président du Stade Montois, Philippe Cazaubon : «On bataille, on travaille», dit-il mardi dans L'Equipe.

«Il faut attendre, être patient», estime pour sa part Marc Dal Maso, l'entraîneur des avants. Reste qu'avant la reprise, le 26 août, le club doit trouver la somme de 300.000 euros, en sachant qu'il dispose d'un budget de 5 millions d'euros. Pas une mince affaire pour les Landais. A moins que l'actionnaire principal de la section professionnelle, le Stade Montois omnisports, accepte de procéder à une augmentation de capital.


L'Equipe

Amical : Mont-de-Marsan a souffert

Mont-de-Marsan s'est difficilement imposé face aux Italiens de Padoue (22-9) samedi soir en match amical de préparation. Les Landais étaient pourtant menés d'un point à la pause.

Présentation : Mont-de-Marsan

A huit jours de la première journée de championnat, Rugbyrama commence son tour des clubs avec Mont-de-Marsan, le promu landais.

FICHE

Date de fondation: 1908
Entraîneurs: Marc Dal Maso, Stéphane Prosper
Stade: Guy Boniface (26 100 places)
Classement 2007-2008: 3e du Pro D2 (vainqueur de la phase finale)
Meilleur résultat: Champion de France (1963)

OU EN EST MONT-DE-MARSAN ?

Le club landais arrive en Top 14 avec l'étiquette de petit poucet. Ayant obtenu son billet lors d'une finale époustouflante face au Racing-Metro, le Stade montois a eu peu de temps pour préparer leur montée. L'intersaison a donc été une véritable course contre la montre et pour l'instant, la DNACG, a refusé d'homologuer cinq contrats. Le président Philippe Cazaubon espère débloquer la situation avant la deuxième journée de championnat.

L'OBJECTIF : Le maintien

La saison dernière a ramené les promus à la réalité puisque Auch et Dax ont terminé aux deux dernières places. La marche entre le Pro D2 et le Top 14 est haute et le maintien sera donc l'objectif de Mont-de-Marsan.

LA STAR : Trevor Leota

Né en Nouvelle-Zélande, Trevor Leota compte vingt-huit sélections pour l'équipe nationale des Samoa avec laquelle il a participé à la Coupe du monde 1999. Il a longtemps été considéré comme un des meilleurs talonneurs de la scène européenne puisqu'il a évolué aux London Wasps de 1997 à 2005. Triple champion d'Angleterre (2003, 2004, 2005), il a aussi remporté la Heineken Cup en 2004 (face au Stade toulousain).

LE JOUEUR A SUIVRE : Benat Arrayet

Meilleur réalisateur du Pro D2 la saison dernière, l'ouvreur montois Benat Arrayet a aussi été le vrai chef d'attaque de Mont-de-Marsan. Le club compte sur lui pour guider le promu en Top 14 pourtant il n'a jamais évolué au plus haut niveau malgré un titre de champion de France de Pro D2 avec Auch en 2004.

LE DEPART QUI FAIT MAL : Jocelino Suta

Révalation de la saison dernière, le deuxième ligne Jocelino Suta a été l'homme fort de la finale face au Racing-Metro, club qu'il devait d'ailleurs rejoindre lors de l'intersaison. Finalement, le joueur de 25 ans qui est originaire de Wallis-et-Futuna a rejoint Toulon.

Rugbyrama

STADE MONTOIS. --Les Landais ont remporté leur dernier match amical (22-9) face à Padoue

Les Montois attendent le championnat

Martin Thévenot


Ce pourrait être un heureux présage : en deux rencontres de préparation, le Stade Montois a enchaîné autant de victoires. Contre Montpellier le 6 août (15-10), face au Petrarca Padoue samedi dernier (22-9). De quoi tirer quelques motifs de satisfaction ? Que nenni. Le staff montois se refuse obstinément, avec deux succès en poche, à pérorer. « Ce ne sont que des matches amicaux », assène Marc Dal Maso.
Des rencontres lors desquelles « nous n'avons pas aligné d'équipe type. Il s'agissait surtout de faire courir les joueurs », selon l'entraîneur des avants. « Leur faire prendre le rythme et trouver des repères, tester les systèmes. En ce sens, les objectifs sont remplis ».
Pour le manager Éric Lamarque, « il ne faut pas tirer d'enseignements de ces matches par rapport au Top 14, mais plutôt nous concentrer sur nos progrès à nous. »
Et les progrès justement ? Les Montois ont marqué trois essais, ont dominé en conquête. « C'est vrai qu'on a été pas mal dans ce secteur. Mais jusqu'à maintenant, on n'a fait que deux vraies séances de mêlée. La montée se fera donc crescendo », prévient Marc Dal Maso.


Montauban en révélateur. Et c'est tout rayon certitudes. Car pour réellement s'étalonner, rien ne vaut la compétition. « C'est le premier match contre Montauban qui servira de révélateur », explique l'ex-international.
Et avant d'attaquer le championnat de Top 14 et donc de se fixer quant à ses capacités, il reste une semaine et trois séances d'entraînement aux jaune et noir. Elles sont réparties le matin, et, c'est une nouveauté par rapport au reste de la préparation, le soir. « Musculation le matin, travail technique le midi et oppositions en collectif en fin d'après-midi (à 17 heures, NDLR) », détaille Éric Lamarque. Pour le reste, « le projet de jeu est déjà en place, et les ajustements se feront, tout au long de l'année ».
Une semaine aussi pour valider les cinq contrats pour l'instant bloqués par la DNACG (Berek, Bernard, Coutts, Le Roux et Senio, NDLR). Une hypothèse optimiste mais cependant réalisable selon les dirigeants. La condition sine qua non pour lancer la saison sous les meilleurs auspices, et permettre à l'équipe de répondre aux souhaits du club pour l'exercice 2008-2009 : « Il ne s'agit pas d'objectifs à minima comme le maintien. Simplement disputer une compétition, jouer et gagner des matches. Se mettre au niveau pour simplement exister dans ce Top 14 », parole d'Éric Lamarque.

Sud Ouest