Réactions sur la 25ème journée de Top 14

Rugby – RMC - 10/05/09

Bayonne - Dourthe : « Que les Dieux du rugby nous aident »

En s’inclinant samedi à domicile contre Toulouse (12-9), Bayonne a hypothéqué ses chances de se qualifier pour la Coupe d’Europe. Son manager Richard Dourthe, qui juge que Thierry Dusautoir aurait dû être davantage sanctionné, espère désormais un coup de pouce du destin.

Richard Dourthe (manager de Bayonne) : « Je ne pense pas que Thierry Dusautoir a fait moins de fautes que les Bayonnais. Il aurait dû être sanctionné une ou deux fois de plus. C’est comme ça, c’est un très grand joueur. Il est à la limite de la faute comme Richie McCaw. Ce sont deux joueurs de très haut niveau qui sont censés ne pas faire de faute. Avec un à priori comme celui là, on ne peut pas les siffler parce que c’est logique. On n’a plus notre destin entre nos mains pour nous qualifier en Coupe d’Europe. Il va falloir que les Dieux du rugby nous aident un peu.

y en a combien des dieux du rugby !
because, s'ils sont pas sur la feuille de matche, ça va raler à la LNR Mr.Red

Je ne sais pas combien il y en a ...... mais en attendant Bayonne compte sur "eux"....... ça fait plus que le 16ème homme ça non ?

Ah ! oui...... je pense qu'ils sont "invisibles".....donc la LNR n'y verra ....que du feu !!!!!

DépêcheBAYONNE : SALAGOÏTY EN COLÈRE

Rédaction Rugby365.fr dimanche 10 mai 2009 - 13h59

Le président de Bayonne Francis Salagoïty est déçu après la défaite de son équipe face à Toulouse (9-12) samedi. Il en veut à l'arbitre.
« On ne peut pas reprocher l'investissement des joueurs de Bayonne et de Toulouse, a expliqué Francis Salagoïty à l’AFP.
Il y a eu un beau match de rugby, même s'il n'y a pas eu d'essai. Après, il y a peut-être des gens qui n'ont pas été à la hauteur des joueurs aujourd'hui. On aurait pu passer d'autres pénalités. Sur l'ensemble du match, je ne suis pas content de l'arbitrage de M. Matheu.
Ce n'est pas un rêve qui s'échappe. Il y avait un objectif en début de saison qui était de faire mieux que la saison dernière: on était en bas de classement (l'an dernier), là on est au milieu, un peu vers le haut. Maintenant il faut qu'on continue, qu'on essaye d'avoir un ou deux joueurs supplémentaires, un petit peu plus de maîtrise et que tout le monde s'améliore. »

Paris-Biarritz en chiffres

Pour aborder au mieux cette rencontre qui cloture la 25e journée, voici les chiffres clés de Stade français-Biarritz Olympique (20h45). Biarritz a-t-il déjà gagné à Jean-Bouin? Combien de minutes Pascal Papé a-t-il passé sur les terrains cette saison? Pour les réponses, c'est ici.

0. Si Paris a cédé devant le Stade toulousain, Clermont et les Harlequins au Stade de France, Jean-Bouin reste une forteresse imprenable cette saison. Le Stade français y a remporté ses neuf rencontres en Top 14.

1. Paris ne s'est incliné qu'une fois à domicile face à Biarritz depuis son retour dans l'élite. C'était en 1998-99 et le BO s'était imposé 39-37. Depuis, le Stade français a signé un nul pour sept victoires.

1. C'est le nombre de match qu'il reste à jouer à Stéphane Glas sur la pelouse de Jean-Bouin. Le centre, remplaçant face à Biarritz, fera en effet ses adieux aux supporters parisiens puisqu'il prend sa retraite. Un hommage devrait lui être rendu.

2. C'est le nombre de points de retard que Biarritz compte sur Brive et la 5e place du Top 14 qui est, à coup sûr, qualificative pour l'Europe. Les Basques doivent donc s'imposer sur la pelouse de Jean-Bouin pour reprendre la main avant la dernière journée et la réception de Montauban. Brive ira à Bourgoin.

4. Biarritz reste sur une série de quatre victoires consécutives (Mont-de-Marsan, Bayonne, Perpignan et Toulon). Jusqu'alors, les Basques n'avaient jamais réussi à enchaîner plus de deux succès de rang.

8. Le nombre des victoires des Biarrots depuis le 10 janvier (date de leur premier succès de l'année 2009, qui mettait fin à une série de huit défaites). En dix rencontres les Rouge et Blanc n'ont subi que deux revers (à Brive et Montpellier).

9. Le nombre d'essais inscrits à l'extérieur par Biarritz cette saison. C'est, après Mont-de-Marsan (6), le plus petit total du Top 14. C'est également très loin de Paris ou de Toulouse (20), spécialistes en la matière.

80. En cas de victoire sur Biarritz, le Stade français, qui compte actuellement 76 points, égalerait le nombre de points qu'il avait cumulé l'année dernière après 26 journées: 80. Les Parisiens pourraient même faire mieux s'ils s'imposaient à Bayonne. Et c'est sans doute la condition pour finir troisième devant Clermont. Mais le club de la capitale le souhaite-t-il?

317. C'est le nombre de minutes passées sur les terrains du Top 14 par Pascal Papé cette saison. Souvent blessé, le deuxième qui fait son retour ce soir face au BO, n'a participé qu'à cinq rencontres du championnat. A titre de comparaison, le Parisien le plus utilisé est le troisième ligne Pierre Rabadan (1640 minutes, 23 matchs).

Rugbyrama - Ph-DC - 10/05/2009 13:55

Lièvremont: "C'est la réalité économique"

Dax est officiellement en Pro D2 et pour son entraineur Thomas Lièvremont, c'est l'heure du bilan. Si le Dacquois concède nourrir beaucoup de regrets sur cette saison, il sait aussi que son club n'avait sans doute pas les moyens financiers de lutter et de sauver sa tête dans l'élite.

Quel sentiment vous a laissé ce match contre Toulon, une équipe face à laquelle vous aviez bien débuté ?

Thomas Lièvremont: On est déçu forcément. Il y a un gros constat d'échec dans le jeu, on n'a pas su les mettre en difficulté. En deux, trois mouvements, les Toulonnais nous ont mis à la faute. Par ailleurs, même si le maintien semblait très compliqué, il y avait quand même l'envie de bien finir le dernier match à domicile pour notre public, nos partenaires.

Vous restiez pourtant sur deux victoires...

T.L: Cela aurait été bien d'enchaîner trois victoires consécutives, on n'y est pas arrivé, on est tombé sur plus fort que nous. On est un peu frustré puisqu'on n'a pas joué quand il fallait. On a manqué d'ambitions, on n'a su pas libérer les joueurs trop sous pression. C'est un peu notre faute aussi certainement.

Quels souvenirs garderez-vous de cette saison ?

T.L: Des bons moments, il y en a eu plein. Mais le mot de cette saison, ce sera "regrets" car on a perdu quatre, cinq, six matches à un rien, sur des détails, un manque d'expérience de notre part. Il y a eu aussi cette période de mutation qui ne nous a pas fait du bien dans les têtes. Contactés par d'autres clubs, certains joueurs ont été perturbés.

Quoi d'autre?

T.L: Il y a surtout ce calendrier, les affrontements contre les deux Stades (Paris et Toulouse) et un déplacement à Montpellier (en janvier) qui a fait beaucoup de mal, enfin cette défaite à domicile contre Castres (16-32) qui a été le tournant de la saison. Cela nous a mis en plus grande difficulté. On n'a pas su s'en remettre.

C'est la dure réalité économique du Top 14 qui vous rattrape ?

T.L: La logique est respectée. Mont-de-Marsan, 14e budget, est 14e. Dax, 13e budget, est 13e. Honnêtement en début de saison, on pensait faire mentir cette réalité économique mais elle se vérifie. Avec un peu plus de réussite on aurait pu finir 12e, 11e. On a laissé échapper des matches qu'on tenait à bout de bras. Le manque de profondeur de banc a usé les joueurs, fatigués physiquement, mentalement. Ils ont du mal à répondre présent en fin de saison. Il y a beaucoup de regrets sur la saison.rugbyrama - 10/05/09

Castres sauvé sans briller

Malgré leur défaite à Bourgoin (31-23), les Castrais sont désormais assurés du maintien en Top 14 mais en cette fin de saison délicate pour eux, les Tarnais ont bien du mal à trouver des motifs de satisfaction.

Depuis vendredi soir et donc avant même son match à Bourgoin (défaite 31-23), Castres était assuré de se maintenir en Top 14. Un soulagement au terme d'une saison galère mais une délivrance qui laisse tout de même un sentiment mitigé. "Le plus important est fait mais c'était vraiment un minimum pour le club ", confirme le centre Lionel Mazars. Alors que l'objectif est désormais atteint après un départ catastrophique, le final tarnais reflète finalement l'ensemble de l'exercice, à savoir décevant et frustrant. En effet, les Castrais restent sur trois défaites de rang et ne doivent l'officialisation de leur survie qu'à deux points de bonus (à Mont-de-Marsan et contre Paris)... Et aux faux pas des rivaux ! "C'est une saison compliquée qui se termine", soupire Mazars.

Le match de samedi à Bourgoin symbolise parfaitement l'irrégularité tarnaise. Les coéquipiers de Lionel Nallet menaient jusqu'à la 60e minute et ont même compté 11 points d'avance avant de s'écrouler et de perdre le bonus défensif à l'ultime minute. " C'est à l'image de notre saison. Nous réalisons une première période intéressante mais nous ne marquons pas sur chaque temps fort. Ensuite, une fois de plus, nous le payons sur la fin du match où nous n'avons pas la force de résister", explique Lionel Mazars.

Finir sur une bonne note

Pourtant, alors que le couperet était tombé sur le condamné dacquois et avait donc épargné le prévenu castrais, les hommes d'Alain Gaillard abordaient enfin un match sans pression. Et avaient par conséquent l'occasion de jouer libérés. "Nous avions envie de nous faire plaisir et nous sommes déçus car nous aurions pu ramener au moins un point. Mais c'était une rencontre un peu bizarre. Il n'y avait pas vraiment d'enjeu pour nous après la victoire de Toulon à Dax et nous nous sommes peut-être relâchés ".

Il reste encore aux Castrais un rendez-vous pour retrouver un large sourire. La réception du leader perpignanais pour l'ultime match à Pierre-Antoine et donc une affiche idéale afin de finir sur une note positive une bien pâle symphonie. "Il faut essayer de prendre du plaisir ensemble et de bien finir à la maison, ne serait-ce que pour notre public à qui nous n'avons beaucoup donné de satisfactions cette année", espère le centre castrais. Il est vrai qu'avec sept revers à domicile, les supporters tarnais ont eu du mal à s'enthousiasmer depuis neuf mois. Et terminer l'exercice actuel sur quatre contre-performances ferait désordre avant de se tourner vers le prochain. "Il y aura beaucoup de changements au niveau du staff et des joueurs. Nous n'en avons pas parlé mais avant de se quitter, cela serait bien de s'amuser sur le terrain, ce que nous ne sommes pas trop parvenus à réaliser". S'éclater avant de vite passer à autre chose...

Rugbyrama - 10/05/2009 16:43

Toulouse gagne et ne marque plus d'essais! Inquiètant avant les demis ou alors Novès Réactions sur la 25ème journée de Top 14 - Page 3 00000001

cache son jeu?

Champion du monde Nombre de messages : 20806 Date d'inscription : 03/07/2005

gir3347 a écrit:: Rugby – RMC - 10/05/09

Bayonne - Dourthe : « Que les Dieux du rugby nous aident »

En s’inclinant samedi à domicile contre Toulouse (12-9), Bayonne a hypothéqué ses chances de se qualifier pour la Coupe d’Europe. Son manager Richard Dourthe, qui juge que Thierry Dusautoir aurait dû être davantage sanctionné, espère désormais un coup de pouce du destin.

Richard Dourthe (manager de Bayonne) : « Je ne pense pas que Thierry Dusautoir a fait moins de fautes que les Bayonnais. Il aurait dû être sanctionné une ou deux fois de plus. C’est comme ça, c’est un très grand joueur. Il est à la limite de la faute comme Richie McCaw. Ce sont deux joueurs de très haut niveau qui sont censés ne pas faire de faute. Avec un à priori comme celui là, on ne peut pas les siffler parce que c’est logique. On n’a plus notre destin entre nos mains pour nous qualifier en Coupe d’Europe. Il va falloir que les Dieux du rugby nous aident un peu.

Dourthe en fait parfois beaucoup mais force est de reconnaitre que sur le chapitre Dussautoir, il a raison !!! Rolling Eyes

Mais le toulousain reste un grand joueur...comme Martyn Williams !!! Mr.Red

10/05/2009 23:04 - L'Equipe -

Rugby - Top 14 - Biarritz file vers l'Europe

En déplacement à Jean-Bouin pour y défier le Stade Français, Biarritz a impressionné défensivement, face à des Parisiens toujours aussi peu enivrants, pour sortir vainqueur d'un véritable combat (12-16). Désormais cinquième du Top 14 avec deux points d'avance sur Brive, le BO a certainement assuré l'essentiel dans l'optique d'une qualification en Coupe d'Europe.

Beaucoup de rythme, quelques maladresses, des confrontations sans contours... la première demi-heure de ce match de clôture de la 25e journée accouche d'un jeu confus où seuls Oelshing et Yachvili se montrent à leur aise au pied. Biarritz joue son rôle de perturbateur en contre et sa préparation commando au CNR de Linas-Marcoussis avec les policiers du RAID rejaillit au coeur de chaque regroupement. Sur un énorme contre de 60 mètres mené par Dimitri Yachvili, le demi de mêlée international résiste au retour de Juan Martin Hernandez alors que Damien Traille récupère le ballon pour aplatir le premier essai de la rencontre (9-13, 26e).

Hanté par la correction subie au match aller à Aguiléra (12-32), Biarritz joue "sa" finale. Invaincu depuis le 8 mars 2008 et une défaite observée face à Perpignan (12-23), Paris subit inlassablement le contre biarrot en touche et traîne son indiscipline au milieu des chamailleries des avants. Euphoriques ces dernières semaines (huit victoires sur les dix derniers matches), le BO abandonne malgré tout quelques points aux Franciliens et à Mathieu Bastareaud, impressionnant de vélocité. Le score à la pause (12-13) cristallise un peu plus les errements parisiens et les incertitudes des Basques quant à leur avenir.

Tout aussi disputé, le second acte ne fait que confirmer les problèmes de conquête des protégés de Christophe Dominici. Avant tout pragmatique et costaud, le Stade Français version Ewen McKenzie échoue minute après minute dans sa quête de repères et d'assurance. A l'image d'un Hernandez plus maladroit que « Mago » sous une pluie fine, Paris ne parvient pas à jouer et à sortir de sa moitié de terrain. L'heure de jeu soulage le BO sur une pénalité de « Yach » (12-16) alors que Stéphane Glas (36 ans) fait son entrée pour ses adieux au pré de Jean-Bouin. Les dix dernières minutes ne sont qu'un échange de coups de pompes mais Biarritz et sa défense auront raison des champions de France 2007, défaits pour la troisième fois de la saison à domicile. Avant de recevoir Montauban le week-end prochain, le BO semble donc promis à la H Cup. Pour Paris, la phase finale s'avance avec sa litanie d'incertitudes... - Vincent PERE-LAHAILLE

10/05/2009 23:58 - L'Equipe -

Rugby - Top 14 - Paris veut sauver l'essentiel

En enregistrant sa troisième défaite de la saison à domicile face au Biarritz Olympique (12-16), le Stade Français a une nouvelle fois mis en exergue ses lacunes dans le jeu et la conquête. Pour l'entraîneur des avants du club de la capitale Fabrice Landreau, « il y avait beaucoup d'émotion avant le match car c'était le dernier à Jean-Bouin de Stéphane Glas. Toute la semaine, on a fait une bonne préparation. Biarritz a été opportuniste et efficace. On a commis beaucoup trop d'erreurs ce soir. C'est surtout la touche qui a été défaillante, et puis on ne marque toujours pas sur nos temps forts. Il nous reste deux semaines pour sauver l'essentiel.»

Les Biarrots, eux, sont désormais tout proche d'une qualification en Coupe d'Europe. Benoît August relativise malgré tout ce succès pourtant si précieux. « Il faut garder les pieds sur terre. Paris est qualifié pour les demies, donc on ne jouait pas avec les mêmes enjeux. On a rien lâché cette année, on nous a mis plus bas que terre, que ce soit nos supporteurs, nos dirigeants... et voilà, on s'est remis au travail et on a fait une bonne année 2009. Il nous reste encore un match (contre Montauban, NDLR) pour être sûr d'être européens l'année prochaine. C'est notre objectif. Je crois qu'aujourd'hui, on a fait preuve d'une bonne solidarité. C'est de bon augure pour l'année prochaine.» (Avec AFP)

Landreau très déçu

L'entraîneur parisien, Fabrice Landreau, était très déçu après la défaite de son équipe face à Biarritz (16-12) sur la pelouse de Jean-Bouin.

"Je ne sais pas si c'est inquiétant mais heureusement que nous étions déjà qualifiés pour les demi-finales. Il est certain que les joueurs devront plus s'impliquer à Bayonne dans une semaine. Ce soir, c'est une grosse déception. Nous n'avons pas su mettre en place ce que nous avions préparé. Nous avons commis beaucoup d'erreurs et nous avons maintenant deux semaines pour les gommer."

Eurosport - 10/05/09

Thion: "saveur particulière"

Le deuxième ligne de Biarritz, Jérôme Thion, était très satisfait de la victoire de son équipe sur la pelouse du Stade français (16-12).

"C'est toujours une saveur particulière de gagner à Paris. Maintenant, nous devrons prendre un maximum de points face à Montauban la semaine prochaine pour assurer cette cinquième place. Nous pouvons aussi être un peu frustré car nous voulions accrocher une demi-finale cette saison mais nous nous sommes loupés sur quelques matchs."

Eurosport - 10/05/09

Biarritz vote l'Europe

En s'imposant sur la pelouse du Stade français (16-12), le Biarritz Olympique a fait un très grand pas vers la qualification européenne. Le BOPB remonte à la cinquième place du Top 14 et sera maître de son destin lors de la dernière journée du championnat.

Plus rien n'arrête Biarritz. Sur la pelouse du Stade français, les Basques ont signé leur cinquième succès consécutifs, leur neuvième lors des onze dernières journées. Un parcours exceptionnel qui permet aujourd'hui au BOPB de s'emparer de la cinquième place. Les hommes du de Jean-Michel Gonzalez et Jack Isaac ont fait un grand pas pour accrocher un strapontin européen. Chose impensable le 3 janvier alors que Biarritz enregistrait son sixième revers de rang.

Les fautes de main parisiennes

Ce formidable parcours témoigne d'une nouvelle maîtrise et elle a été la clé à Jean-Bouin pour venir à bout du Stade français (16-12). Dans des conditions de jeu rendues difficiles par une fine pluie, les Basques ont, avant tout, remporté une victoire tactique. Sans se découvrir, ils ont réussi à prendre l'avantage au score et ils ont attendu les erreurs adverses. Et elles ont été nombreuses. Le Stade français est apparu très fébrile. Déjà battus à domicile par Toulouse et Clermont, et contraint de partager les points avec Perpignan, les Parisiens connaissaient toute l'importance de cette rencontre face à Biarritz. Mais les hommes d'Ewen McKenzie ont été dominés en touche, maladroits avec le ballon (dix-huit en-avant à la fin de la rencontre) et incapables de franchir le premier rideau défensif adverse. Même s'il était difficile de développer un volume de jeu conséquent, les stadistes ont été très timorés et même Juan Martin Hernandez avait du mal à tirer son épingle du jeu. Seul Mathieu Bastareaud arrivait à avancer.

Le contre de Traille

De son côté, le Biarritz olympique est resté prudent, s'appuyant sur le jeu au pied d'occupation de Damien Traille. Une tactique d'attente rendue possible par la défense très efficace des Basques. Mieux, ils parvenaient à récupérer quelques ballons intéressants. A la 25e minute, Romain Cabannes contrait un coup de pied d'Hernadez. Le centre biarrot récupérait le ballon et il tapait loin devant. Dimitri Yachvili poursuivait au pied avant de réaliser un joli geste technique afin de laisser le ballon à Damien Traille qui se retrouvait seul pour aller marquer l'unique essai du match. Après ce contre très bien mené, les occasions des visiteurs étaient rares mais ils pouvaient s'appuyer sur une conquête propre pour préserver leur mince avance. Une avance mince mais suffisante pour penser fortement à la qualification européenne.

Rugbyrama - N. A. - 11/05/2009 08:02

RUGBY TOP 14 Orange: ce qu'il faut retenir de la 25e journée

10/5/2009 par Nicolas LAVALLEE - LNR

BAYONNE
C'est la 6e défaite consécutive des Basques face aux Toulousains, et la 3e à domicile. Leur dernier succès à domicile contre le Stade remonte au 25 février 2005, 18-15.

BIARRITZ
Les Biarrots ont 66 points, comme la saison passée à l'issue des 26 matchs. Il leur reste un match pour s'assurer une présence en HCup.

BOURGOIN
A domicile, les Isérois ont battu 17 fois Castres en 23 matchs. En 49 rencontres entre les deux formations, le CSBJ a gagné 22 fois.

BRIVE
C'est la neuvième victoire des Corréziens à domicile face aux Héraultais qui ont gagné 1 fois à Brive, le 1er décembre 2007, 6-9.

CASTRES
Le CO est assuré mathématiquement de disputer le RUGBY TOP 14 Orange la saison prochaine. Cinquièmes la saison passée, ils auront sûrement à coeur de faire mieux que 11e en 2006-2007.

CLERMONT
Les Auvergnats ont inscrit les 21.066e points de leur histoire. Quoiqu'il arrive ils ne peuvent terminer que 3e ou 4e et donc affronter ou Perpignan ou Toulouse en demi-finale, deux équipes contre lesquels Montferrand a gagné à domicile mais perdu à l'extérieur.

MONTAUBAN
Le seul succès de Montauban à Montferrand date du 30 septembre 2206, 13-18. Ils ont été battus 12 fois au stade Marcel-Michelin.

DAX
Les Dacquois retrouveront la PRO D2 la saison prochaine. Avec six points de retard sur Castres le premier non relégable, ils ne pourront plus se maintenir. Les Landais ont disputé 155 matchs de deuxième division pour 1027 en première division.

MONT DE MARSAN
Les Montois n'avaient plus été battus par Montferrand depuis le 5 avril 2003. Ils avaient fait match nul en 2003, 33-33 et gagné 12-11 le 29 novembre dernier.

MONTPELLIER
Après le 424e match de son histoire, toutes compétitions confondues, Montpellier a encaissé son 10.000e point (10.012) pour 8.323 inscrits.

PARIS
Le Stade Français a inauguré face à Biarritz sa tenue pour la saison prochaine. A noter que le bout des chaussettes est rose et le talon vert...sportivement, ils ont perdu leur premier match à domicile face à Biarritz depuis le 28 novembre 1998! Ils n'avaient plus été battus par les Biarrots à Jean-Bouin en 9 matchs consécutifs.

PERPIGNAN
Les Catalans sont assurés de terminer premiers ou deuxièmes et donc d'éviter Toulouse en demi-finale.

TOULOUSE
Les champions de France en titre sont assurés de finir premiers ou deuxièmes et donc de rencontrer Clermont ou Paris.

TOULON
Les Varois n'avaient plus gagné à Dax depuis la saison 1961-1962. En 15 matchs à Dax, toutes compétitions confondues, ils l'ont emporté à trois reprises.

Harinordoquy : "Une meute affamée"

Pour le troisième ligne de Biarritz Imanol Harinordoquy, c'est la solidarité, l'envie et une défense de fer qui ont fait la différence face à Paris, lors du succès basque à Jean-Bouin (12-16). L'international est heureux que la qualification pour l'Europe soit désormais entre les mains biarrotes.

Comment jugez-vous cette performance ?

Imanol Harinordoquy : L'objectif, c'était de prendre un point minimum. Essayer de gagner. Rien n'a été facile. On a montré une grosse envie, une belle solidarité et une grosse défense notamment en seconde période. On n'a pas eu beaucoup d'occasions mais on les a concrétisées. On n'a pas été fébrile et on est resté costaud même quand il y avait le feu. Voilà, l'objectif est atteint. Même si on ne l'avait pas clamé haut et fort. On voulait sortir la tête haute.

Vous avez été impressionnants en défense...

I.H : On est plus discipliné que par le passé. On a montré qu'on pouvait défendre sur plusieurs temps de jeu sans perdre beaucoup de terrain. On a défendu comme une meute affamée. C'est l'investissement de chacun qui a payé, la volonté de ne pas donner de points à Paris qui jouait tout au pied aussi. On a été très appliqué, très concentré. On n'a pas commis les mêmes erreurs défensives qu'à l'accoutumée.

Avez-vous le sentiment que vous en vouliez plus que les Parisiens ?

I.H : Je ne sais pas. En tout cas, on a réussi à les faire déjouer. Offensivement, je ne pense pas qu'on ait montré plus de choses qu'eux. On s'est appuyé sur notre conquête et notre défense. Pour moi, c'est sur la solidarité qu'on gagne ce match.

Votre stage à Marcoussis cette semaine a-t-il été bénéfique ?

I.H : Oui, c'était pour se concentrer sur l'objectif, ne pas s'éparpiller. Pendant trois jours, on a pensé qu'à ce match. Etre ensemble pendant tout ce temps a sans doute permis de resserrer les liens. Ce qu'on a fait avec le RAID ? (Il jette un oeil à Jérôme Thion sur sa gauche qui sourit) Ça reste entre nous. On est parti en famille.

On peut dire que vous avez un pied et demi en Coupe d'Europe...

I.H : Le match de ce soir (hier, ndlr) était le plus important dans cette optique. Quand on voit d'où on vient... On ne pouvait pas lâcher. Si on perdait, la tâche aurait été compliquée la semaine prochaine. Maintenant on a notre destin en mains, ce qui n'était pas le cas il y quelques semaines. C'est plus agréable que d'attendre le résultat des autres équipes. Il faut rester concentré. Il reste encore une belle affiche devant Montauban. Il y aura du monde à Aguilera.

Qu'est ce qui a changé depuis début janvier ?

I.H : Le travail de l'hiver a payé. On a continué à travailler même si les résultats ne suivaient pas. Le tournant, c'était à Castres. Au lieu de perdre de justesse comme les précédentes rencontres, on gagne d'un point (9-10). On a inversé la dynamique. Ensuite, la confiance a fait le reste. Se retrouver le lundi avec la banane, avoir gagné le match, ça permet de travailler sereinement et d'aborder le match suivant d'une autre manière.

Cette fin de saison en boulet de canon (deux défaites depuis le 10 janvier) ne vous laisse-t-elle pas des regrets ?
I.H : J'ai envie de regarder devant. On a réussi à sortir d'une spirale négative, de matchs mi-figue, mi-raisin où il manquait toujours un ou deux points. Alors oui évidemment, si on finit cinquième, ça nous laisserait quelques regrets. Il faut maintenant bien finir la saison pour nous prouver que le travail a payé et que, peut-être, on méritait mieux.

Rugbyrama - 11/05/2009 10:23

STADE FRANCAIS / FABRICE LANDREAU : « IMPOSER NOTRE STYLE »

Jean-François PATURAUD - lundi 11 mai 2009 - 15h58 - sports365

Pour son dernier match à Jean Bouin, l’entraîneur parisien, Fabrice Landreau est apparu très affecté par la défaite de son équipe face au Biarritz Olympique (12-16). Pour la future demi-finale, il espère que le Stade Français saura enfin imposer son jeu.
Fabrice Landreau, le stade Français s’est incliné face à Biarritz (12-16), dimanche soir, est-ce que cela est inquiétant ?
C’est une grosse déception. Inquiétant, je ne sais pas. On est qualifiés pour la demi-finale et heureusement que nous avons su nous préserver par rapport à ça. Donc, il nous reste deux matchs, dont un à Bayonne où il faudra s’appliquer un peu plus que ce soir. Et puis, une demi-finale qui sera un match éliminatoire.

Vous paraissez très affecté, vous ne vous seriez pas un peu surinvestit dans ce match ? Est-ce que ça ne serait pas une façon de se mettre du plomb sur les épaules ?
Je ne pense pas. On est déçu parce qu’on n’a pas su mettre en place ce qu’on avait préparé. On n’a pas su utiliser nos points forts. On a relâché beaucoup de ballons. On n’a pas su tenir ce ballon, justement. On sait que cette défense de Biarritz était très hermétique. Il aurait fallu multiplier les phases de jeu, ce que l’on n’a pas su faire. Puis, on n’a pas été très très bon sur la conquête en touche. La première mi-temps nous a permis de mettre, peut-être, un peu plus de pression sur l’adversaire. On a des temps forts où l’on est proches des lignes et on n’arrive pas à concrétiser. C’est un ensemble. Mais, on n’a pas su maitriser ce match comme on aurait du le faire.

Comment allez-vous aborder les demi-finales ?
Mentalement, il y avait beaucoup d’émotion dans le vestiaire, avant le match. Tout le monde était extrêmement déterminé. On a fait une excellente préparation toute la semaine. C’était très consciencieux. Les joueurs se sont extrêmement appliqués. On pensait faire la fête à Stéphane Glas, c’était un vrai hommage. Donc, ça plombe un peu. C’est vrai qu’il sort sur une défaite. Après l’implication était très forte, sauf que nous sommes tombés sur une équipe biarrote qui était venue là pour faire le jeu, concrètement. Ils ont marqué sur un ballon relâché de notre part. Ils ont été très opportunistes et efficaces. Je dirais que c’est un petit peu à l’image de la victoire que l’on avait obtenue à Aguiléra, il y a quelques mois de cela. C’est à peu près une copie conforme. Ensuite, c’est à nous de se servir de ça pour continuer. On a fait beaucoup d’erreur ce soir. L’objectif est d’assurer les demi-finales. On a deux semaines pour gommer l’essentiel et d’essayer d’imposer notre style de jeu.

« Cet essai en contre nous a fait mal »

On ne connaît pas trop le jeu parisien…
Ce soir, on a vraiment été mis sous pression, ça a été difficile. L’objectif, c’est surtout de tenir le ballon et d’essayer de multiplier les phases de jeu, de se proposer. En tout cas, donner beaucoup de solution pour Hernandez, qui revenait et manquait de repères. On a eu la chance d’avoir de bonnes mêlées, en tout cas. On avait fait une bonne mise en place. Mais malheureusement, c’est la touche qui a été plus décevante. Après, dans l’échange du jeu au pied, on aurait souhaité remonter plus de ballons, on n’a pas su vraiment le faire. C’est un ensemble. On n’a pas forcément manqué de plaquages, on a plutôt su tenir dans les 22 mètres quand on avait le ballon. On a fait plusieurs séquences, et on n’a pas été forcément pénalisé, en tout cas moins que les Biarrots en première mi-temps. C’est vrai que nous ne marquons pas sur les temps forts et que cet essai en contre nous a fait mal. Après, on n’a pas su reprendre le match en main.

Est-ce qu’il faut calculer pour savoir qui on va prendre en demi-finale ?
Non, honnêtement, on ne l’a jamais fait. Ce soir, on souhaitait vraiment prendre quatre points et terminer sur une victoire à Paris. Ce n’est pas le cas. Il va falloir attendre. On va aller se déplacer à Bayonne avec un beau challenge. Pour nous, c’est un match difficile, essentiel car il y a des joueurs qui ont besoin de temps de jeu. Hernandez, Roncero, Liebenberg ont vraiment besoin de jouer. On a besoin de faire jouer nos joueurs pour être dans de meilleures conditions pour cette demi-finale qui est vraiment l’objectif de cette fin de saison.

Pour vous, est-ce qu’il y avait une émotion particulière, pour votre dernier match à Jean Bouin ?
Non, absolument aucune.

La 25e journée en bref

La 25e journée du championnat a été marquée par les maintiens de Castres et de Bourgoin mais aussi la relégation de Dax ou les trois essais de l'ailier clermontois Napolioni Nalaga.

EN HAUSSE

Bourgoin (11e)

Les Berjalliens ont assuré leur maintien en s'imposant sur leur pelouse face à Castres (31-23). Surtout, au cours de cette rencontre, les joueurs d'Eric Catinot ont démontré un nouvel état d'esprit. Menés de onze points après trente minutes de jeu, ils ont su se remobiliser pour revenir dans la partie avec notamment un Benjamin Boyet des grands jours. Signe d'une confiance retrouvée. Le CSBJ va pouvoir maintenant se concentrer sur la finale du Challenge européen face à Northampton qui pourrait lui ouvrir les portes de la prochaine Coupe d'Europe.

EN BAISSE

Bayonne (7e)

L'Aviron bayonnais devait gagner pour conserver toutes ses chances dans la course aux places européennes. Au terme d'un match tendu et terriblement engagé, les joueurs de Richard Dourthe se sont inclinés face à Toulouse sur le score de 12 à 9. Le manque de réussite de Cédric Garcia dans ses tentatives de but (2/6) a pesé lourd lors du décompte final. Ce revers fait chuter Bayonne la septième place, le plus mauvais classement du club depuis la première journée du championnat. Une victoire lors de la dernière journée face au Stade français pourrait être vaine car l'Aviron n'est plus maître de son destin.

L'ESSAI

Aurélien Rougerie (Clermont)

Clermont a réussi à inscrire dix essais face à Mont-de-Marsan. Si Nalaga y est allé de son triplé, Aurélien Rougerie a certainement marqué un des plus beaux essais de la saison après un mouvement de 80 mètres. Suite à un coup de pied par-dessus de Brock James sur sa propre ligne des 22 mètres, Baï récupérait acrobatiquement avant de trouver Canale au soutien. L'international italien repiquait intérieur avant de réaliser, en pleine course, un bijou de chistera pour James. L'ouvreur partait vers l'extérieur avant de s'engouffrer entre deux défenseurs pour décaler Rougerie sur son aile. Du grand art.

LE JOUEUR

Tana Umaga (Toulon)

Le centre du RCT Tana Umaga a été l'homme du match entre Dax et Toulon, vendredi soir au stade Maurice-Boyau (victoire de Toulon 22 à 12). Décisif sur l'essai de Van Niekerk où il réussit à franchir le premier rideau adverse, il s'est aussi montré précieux en défense avec plusieurs plaquages appuyés. Depuis que l'ancien capitaine des All Blacks a repris du service, les Toulonnais vont dans le bon sens. Avec ce succès, ils ont assuré leur maintien en Top 14.

LA STAT

9

C'est le nombre de victoires de Biarritz depuis le 10 janvier. Les Biarrots n'ont perdu que deux matchs lors des onze dernières journées. Un parcours exceptionnel qui permet aujourd'hui aux hommes de Jean-Michel Gonzalez et de Jack Isaac de remonter à la cinquième place. La qualification européenne est quasiment acquise. Aucun club n'a fait mieux sur la même période.

LA DECLA

Thomas Lièvremont (entraîneur Dax)

Après sa défaite à domicile face à Toulon (22-12), Dax est officiellement relégué en Pro D2. L'entraîneur Thomas Lièvremont réalisait un triste constat après le match : "La logique est respectée. Mont-de-Marsan, 14e budget, est 14e. Dax, 13e budget, est 13e. Honnêtement en début de saison, on pensait faire mentir cette réalité économique mais elle se vérifie. Dax a des dirigeants qui sont raisonnables. Nous aussi, on aurait pu recruter cinq ou six joueurs de plus. Avec un peu plus de réussite on aurait pu finir 12e, 11e. On a laissé échapper des matchs qu'on tenait à bout de bras. Le manque de profondeur de banc a usé les joueurs, fatigués physiquement, mentalement. Ils ont du mal à répondre présent en fin de saison. Il y a beaucoup de regrets sur la saison."

EN BREF

Attaque : Clermont (679 points)
Défense : Toulouse (316 points)
Meilleur réalisateur : Brock James (Clermont, 282 points)
Meilleur buteur : Brock James (Clermont, 262 points)
Meilleur marqueur : Napolioni Nalaga (18 essais)

Rugbyrama - 11/05/2009 16:22

Poitrenaud: "Une réelle solidarité"

L'arrière toulousain, Clément Poitrenaud, veut retenir les points positifs après la courte victoire de son équipe à Bayonne (12-9). Un succès bénéfique pour évacuer la déception de la défaite en quart de finale de Coupe d'Europe.

Votre victoire à Bayonne est étriquée. Est-ce inquiétant avant la demi-finale de Top 14 ?

Clément Poitrenaud.- Avant tout, il était important de continuer à gagner. C'est la première des choses. Dans un contexte compliqué et à l'issue d'un match de haut niveau, cela n'a pas toujours été le cas cette saison. Mais contre Bayonne c'est un match d'une autre teneur que ce que nous avons réalisé contre Bourgoin ou Toulon. Je ne veux pas parler de révolte mais il faut reconnaître que nous avions pris un coup sur la tête en quart de finale de Coupe d'Europe. Derrière, nous avons subi un relâchement général. Physiquement nous étions en dedans. Le cycle de travail que nous avons entrepris s'est aussi fait sentir.

Que retenez-vous de positif ?

C. P.- Nous avons répondu présent dans l'engagement et sur les rucks. On a aussi fait preuve d'une réelle solidarité. Tout le monde se sent mieux et malgré une athmosphère lourde nous avons fait face.

Un essai seulement lors de vos quatres derniers matchs (Cardiff, Toulon, Bourgoin et donc Bayonne)... Cela ne vous interpelle t-il pas ?

C. P.- Marquer des essais, cela viendra. Un essai en quatre matchs, peu importe : l'essentiel c'est de gagner. Je peux comprendre qu'il y ait de la frustration mais cela ne nous perturbe pas. Physiquement, je sens du mieux. L'équipe a révélé davantage de gaz. On sent enfin que l'élimination en H Cup est derrière nous. En face, les Bayonnais ont aussi été rudes. Nous avons réalisé un bon début de match, réussissant quelques enchaînements. Mais ils y ont coupé court avec des méthodes à l'ancienne...

Aviez-vous anticipé une telle défense bayonnaise ?

C. P.- On avait vu à la vidéo que leur deuxième centre montait en pointe pour couper les extérieurs. Cela se joue à pas grand chose. Sur une passe sautée, Vincent Clerc fait un en-avant mais sinon il aurait pu aller au bout. Quand on arrive à passer dans leur dos, cette défense est dangereuse pour eux. Pendant ce match, on a eu le sentiment qu'il y avait moyen de réussir. Contre Bayonne et Toulon, nous n'avions rien ressenti... Perpignan et Clermont on perdu ici. Gagner à Jean-Dauger même sans briller, c'est une vraie performance au vu des bons résultats de Bayonne cette saison.

Rugbyrama - 11/05/09

» Réactions sur la 25ème journée de Top 14
» Réactions sur la 25ème journée de Pro D2
» Réactions sur la 25ème journée de Top 14
» Réactions sur la 25ème journée de Pro D2
» Top 14 : la 25ème journée en questions