2ème journée de Top 14

Biarritz : Le XV face à Albi

Les dirigeants biarrots ont communiqué la composition de l’équipe qui débutera samedi face à Albi au stade Aguiléra. Plusieurs changements sont à signaler par rapport à l’équipe battue la semaine dernière à domicile par Castres. Ainsi, Damien Traille effectue son retour au centre au côté de Erinle alors que les ailes seront occupées par Balshaw et Ngwenya. Couet-Lannes est titularisé à l’arrière à la place de Brusque. Charnière Peyrelongue-Lesgourgues.


Couet-Lannes - Ngwenya, Erinle, Traille, Balshaw - (o) Peyrelongue, (m) Lesgourgues - Faure, Guyot, Vahafolau - Carizza, Thion - Johnstone, August, Coetzee.

Remplaçants : Terrain, Barcella, Taele, Molcard, Courrent, Gimenez, Brusque, Hugues

Castres : Masoe forfait

Après s'être blessé au genou à l'entrainement ce jeudi, le troisième ligne aile néo-zélandais de Castres, Chris Masoe, est forfait pour la réception de Bourgoin samedi soir (20h35) pour le compte de la deuxième journée de championnat. C'est évidemment un coup dur pour le club tarnais.

Bourgoin : Le groupe pour Castres


L'encadrement de Bourgoin a communiqué un groupe de 25 joueurs pour le déplacement à Castres. Sur les quatorze licences bloquées par la DNACG, seuls les piliers Arnauld Tchougong et Vincent Pelo ont été requalifiés. Thomas Genevois (acromio), Coenie Basson (acromio) et Florian Denos (ischio) sont de retour tout comme le jeune troisième ligne Jérémy Guillot remis de sa blessure à la crête iliaque.

Avants :Tchougong, Pelo, Cardinali, Wihongi, Vigneaux, J-P.Genevois, Kopelani, Williams, Levast, Basson, Nicolas, Leonte, Frier, Guillot, T.Genevois

Arrières : M.Forest, Gondrand, Boyet, Laloo, Janin, Coux, Coetzee, Romanet, A.Forest, Denos

L'Usap sans Olibeau, Perez et Tincu

Le staff catalan a retenu un groupe de 25 joueurs pour le déplacement à Montpellier samedi.

Le deuxième ligne Olivier Olibeau, blessé au mollet est forfait pour cette rencontre, comme Jérôme Porical (crête iliaque), Adrien Planté (cheville), Nicolas Mas (appendicite), Steve Meyer(reprise) et Samueli Dawainaulu (genou). Marius Tincu (genou) et Jean-Pierre Perez (coude) sont laissés au repos ce week-end, tout comme Gerrie Britz qui n'a pu s'entraîner normalement cette semaine après la naissance de son deuxième enfant. Les Internationnaux Guilhem Guirado, Kisi Pulu, Damien Chouly et Maxime Mermoz réintègrent le groupe comme Grégory Le Corvec et Philip Burger. Robins Tchale-Watchou fait sa première apparition.

Le groupe de 25 : Chobet, Freshwater, Bourrust, Pulu, Geli, Guirado, Alvarez-Kairélis, Vilaceca, Tchale- Watchou, Vivalda, Tonita, Le Corvec, Tuilagi, Chouly, Durand, Mélé, Hume, Laharrague, Mermoz, Marty, Candelon, Sid, Batlle, Burger, Michel.

BAYONNE - STADE FRANÇAIS. Les Bayonnais se sont montrés à la hauteur du rendez-vous en dominant Paris dans une ambiance de feu

L'Aviron flambe à Anoeta



A quoi mesurer la progression d'un club si ce n'est à sa capacité à relever les défis qu'il s'est lancés. Et hier, l'Aviron Bayonnais a gagné son double pari. Celui d'abord de transformer en fête exceptionnelle son premier match délocalisé à Saint-Sébastien. Mais cette réussite n'aurait été qu'anecdotique si sur la pelouse d'Anoeta, les Ciel Blanc ne s'étaient pas montrés ponctuels au rendez-vous de gros bras proposé par une formation du Stade Français très solide sur les fondamentaux.

Et dans une ambiance de feu, anxieuse puis volcanique à mesure que la délivrance approchait, Rémi Martin et ses équipiers ont su se hisser à la hauteur de l'événement. Car leur victoire, les Bayonnais sont allés la chercher au fond d'eux mêmes, après une première mi-temps compliquée et une seconde beaucoup mieux maîtrisée.

Deux exploits individuels

Les héros de la soirée ? Benjamin Fall, auteur de deux essais, Benat Arrayet, presque parfait dans son rôle de buteur (16 points) mais aussi Craig Gower ou encore une troisième ligne qui en seconde période, parvint à endiguer les départs des Leguizamon, Haskell, Dupuy qui empoisonnèrent son premier acte.

Il a fallu à l'Aviron dix minutes pour digérer la pression imposée par l'évènement et par le Stade Français, et deux exploits individuels pour rentrer dans la rencontre. Le premier fut l'oeuvre de Jean-Baptiste Peyras, récupérant un mauvais dégagement aux cinquante mètres, et semblant soudain ne plus voir qu'une chose : cette ligne blanche que personne ne put l'empêcher d'atteindre. Le deuxième eut la même origine, avec cette fois, pour enflammer Anoeta, Benjamin Fall, tapant un coup de pied par-dessus et le récupérant pour offrir une avance de 14 points aux siens.

Pour consolider cet avantage, il aurait fallu que les Bayonnais musellent immédiatement la réaction parisienne, qu'ils puissent mettre la main sur le ballon, et parviennent à s'adapter à l'arbitrage de M. Péchambert sur le jeu au sol. Durant la première mi-temps, les Ciel et Blanc concédèrent en effet sept pénalités et un carton jaune (Arrayet 29e).

Bataille des nerfs

Les Parisiens, avec leur expérience, en profitèrent pour refaire leur retard, infligeant en dix minutes une punition de dix-huit points - essais de Haskell et Messina, drop et but de Beauxis - aux Bayonnais. Une sanction qui aurait pu briser l'élan des Basques si Fall n'avait démontré encore une fois, une sacré pointe de vitesse et de belles qualités de footballeur pour amener jusque dans l'en-but un ballon perdu par les arrières parisiens.

Avec un seul point d'avance à la pause, il était assuré que la bataille d'Anoeta se jouerait sur l'envie mais aussi sur les nerfs. Et si Arrayet ne trembla pas pour convertir les deux pénalités vite concédées par le Stade Français, deux nouvelles fautes au sol permirent à Beauxis de raviver la menace parisienne.

Il était alors difficile de trouver une logique dans la répartition des coups de sifflet de M. Péchambert mais Arrayet ne se posa de questions et fit fructifier les opportunités qui se présentèrent. Et à 31 à 24, le Stade Français sembla avoir le souffle court et les jambes lourdes. Bayonne tenait sa proie et Elhorga sur un dernier contre à la sirène allait l'achever. C'était du gros gibier cette fois.


SO

Benjamin Fall, cinq ans de rugby, et déjà au Top



Benjamin Fall est en train de prendre de plus en plus d'ampleur au sein de l'Aviron bayonnais. Irréprochable il y a une semaine à Perpignan, le jeune ailier (20 ans) a réalisé hier un match plein. À la fois d'opportunisme comme le prouvent ses deux essais, mais aussi d'intelligence et de rigueur défensive. Ses qualités athlétiques sont énormes, il allie puissance et vitesse avec une aisance parfois déconcertante. Son adresse balle en main a également été précieuse pour ses partenaires. Il n'a pas perdu un ballon. Et dire qu'il entame sa cinquième année de rugby. Seulement.

Beñat Arrayet n'a pas déçu les attentes placées en lui avant cette rencontre. Pour sa première sous le maillot de l'Aviron, le demi-de-mêlée souletin a prouvé qu'il avait les épaules pour porter le costume de buteur que le staff de l'Aviron lui a demandé d'endosser. Auteur d'un probant 6 sur 7, il s'est parfaitement accommodé de l'ambiance et a très bien supporté une pression qu'il s'est toujours refusé de subir. Le carton jaune reçu à la demi-heure de jeu, et sa dernière tentative, la plus facile, avortée, viennent ternir une prestation très satisfaisante.

Que dire de Craig Gower qui en bon chef d'orchestre (et chef tout court) qu'il est, a joué une partition précise dans sa distribution du jeu. Buteur pendant l'exclusion d'Arrayet, il a manqué les deux tentatives, qu'il a eu à tenter. Deux tentatives difficiles.

Le métier d'Elhorga

Autre satisfaction, Jean-Baptiste Peyras. Le vaste terrain d'Anoeta lui a offert un terrain de jeu propice à ses courses folles. Auteur d'un essai de plus de 50 mètres (le premier), passeur décisif pour Fall, solide dans ses prises de balle et précis dans ses coups de pieds. Au centre, Gerber et Mazars ont beaucoup donné aussi. Le premier dans un rôle plus défensif que le premier. Pépito Elhorga a fait preuve de beaucoup de métier et prouvé qu'il avait encore des jambes. Son essai à la sirène le prouve.

Devant, le travail fut celui de l'ombre. Avec une réussite mitigée. Très pénalisé dans le jeu au sol en première mi-temps, le pack bayonnais a fait bonne figure en mêlée face à un adversaire roublard. La discipline a été bien meilleure en deuxième période. Les internationaux Rémy Martin et Julien Puricelli ont prouvé leur bonne forme, se montrant très présent en défense.

Côté parisien, les troisièmes lignes Leguizamon et Haskell sortent du lot. Julien Dupuy a quant à lui tenté de franchir la ligne d'avantage mais s'est heurté à la défense de l'Aviron.


SO

Confirmation attendue à Clermont

Rugby, top 14. Après leur défaite d'extrême justesse contre le Stade toulousain, les Montalbanais veulent rééditer l'exploit de l'année dernière aujourd'hui chez le finaliste du dernier championnat de France(16 heures).

La pilule a été dure à avaler mais c'est fait. La défaite d'un petit point à l'ultime seconde face au Stade toulousain est derrière nous. Maintenant, c'est devant que regardent les joueurs montalbanais. Et quand ils regardent devant ils voient la montagne, celle de Clermont. Après les multititrés Toulousains, ils affrontent les maudits du titre.

En finale il y a quelques mois, les Clermontois n'ont toujours pas conjuré le mauvais sort. Cette année, ils repartent au combat plus motivés que jamais. Leur première sortie à Bourgoin et la victoire les mettent dans le bons sens. Face au MTG, les coéquipiers d'Aurélien Rougerie espèrent bien poursuivre dans le même sens. Les matchs à Clermont ne sont jamais comme les autres. Les jaunes et noir aiment jouer au large. Aujourd'hui, les verts et noir espèrent eux aussi envoyer plus de ballons aux ailes. Cela tombe bien, les deux fidjiens (Napolioni Nalaga côté Clermont et Vilimoni Delasau côté MTG) n'attendent que ça, pointer derrière la ligne.

Licences toujours bloquées
Côté effectif, la situation était toujours la même hier soir, à savoir que les six licences bloquées pour la venue des Toulousains le sont toujours. Et, selon les dires du président Vianco, tout devrait être revenu dans l'ordre la semaine prochaine pour la venue de Castres. Un match que les Montalbanais ne veulent évidemment pas rater. Mais cela ne veut pas dire qu'ils vont « laisser courir à Clermont ». « Toutes les rencontres sont à jouer. Ce n'est pas dans notre philosophie de laisser tomber un résultat. L'an dernier nous avions gagné, pourquoi pas une nouvelle fois » explique Sébastien Calvet.

Toute la semaine, les coachs ont travaillé sur deux optiques (selon ou pas le déblocage de licences). Par ailleurs, un certain turn over pourrait être institué. Ainsi, on s'attend à des changements en première ligne ainsi qu'à une possible titularisation de Lespinas ou celle de Mathieu Belie. Aujourd'hui, le MTG veut faire un « coup » à Michelin. Mais il prépare aussi la venue de Castres à Sapiac dans huit jours. Il est des matchs à ne pas rater. Celui-là sera sans aucun doute une grosse étape dans ce début de saison.


La Dépêche

Peyras : "Un public énorme"


L'arrière de Bayonne Jean-Baptiste Peyras s'est félicité de la victoire des siens sur le Stade français ce vendredi à Anoeta, et a été impressionné par l'ambiance qui régnait dans l'enciente de Saint-Sébastien.

"Ce public énorme et ce stade nous ont galvanisés et nous ont donnés confiance. On est très content d'avoir gagné ce soir, on a pris conscience de nos possibilités mais on ne va pas s'enflammer. On a emmagasiné de la confiance avant notre à Paris (contre le Racing-Metro, NDLR) mais une bévue est toujours possible à l'extérieur", a-t-il déclaré après le match.

Roncero : "Félicitations"


Rodrigo Roncero, le pilier et capitaine du Stade français, est forcément déçu de la défaite contre Bayonne (38-24). Il regrette la mauvaise prestation de son équipe mais tient à féliciter ses adversaires.

"Félicitations à Bayonne et à Richard Dourthe pour leur victoire. Ils ont su provoquer la chance plus que nous. On n'a pas fait un bon match et on s'est rapidement retrouvé menés au score. Ce match n'est pas une référence pour nous", expliquait-il au terme de la rencontre.

Top 14. SC Albi : Castres a montré la voie

Le Sporting, qui se rend à Biarritz (cet après-midi à 16 heures) espère ne pas revenir bredouille du Pays Basque. Un point serait le bienvenu.



Eric Béchu a deux baromètres : le brita bonus et le nombre de matchs joué en Top 14 sans que le SCA n'émarge au-delà de la douzième place synonyme de relégation. Depuis le passage du Métro Racing au Stadium la semaine dernière, le premier affiche un - 3 peu en rapport avec la température ambiante. En revanche, le second indicateur est au beau fixe avec un 53e match consécutif au-dessus de la ligne de flottaison.

Pour maintenir cette série, il serait de bon ton de ramener quelque chose de Biarritz, ne serait-ce qu'un point de bonus défensif. On se souvient qu'en 2007, pour la journée inaugurale, le Sporting avait glané un probant match nul (15-15) à Aguilera. Autre temps, autre équipe, contexte bien différent.

En allant s'imposer au Pays-Basque samedi dernier (24-12), les Castrais n'ont pas facilité les desseins albigeois : « La défaite face au CO va provoquer une levée de bouclier et il n'y aura pas d'effet de surprise comme ce fut le cas en 2007, estime Daniel Blach. Ils vont tout y mettre et leur motivation ira bien au-delà d'un simple match de championnat. » Propos corroborés par Eric Béchu : « L'équipe du BO n'aura rien à voir avec celle qui a joué contre le CO. Ils vont rentrer du jeu au pied avec Traille et des pattes avec le retour de NGwenya. Ils vont nous opposer des ballons portés, mais pas que cela… »

Reste que les hommes de Jean-Michel Gonzalez seront toujours privés des internationaux Yachvili et Harinordoquy, sans oublier le troisième ligne Lund.

Au Sporting, un tiers de l'équipe a été remanié avec les titularisations de Correia et Maynadier devant, de Correa en lieu et place de Tisseau, de Fourcade et de Manca, dont le jeu au pied va faire du bien à l'arrière. On note également le positionnement de Poujol comme demi de mêlée et de Lapeyre au centre : « Poujol évoluait à ce poste à Béziers et il a les qualités pour cela. Si le match est serré, il peut être déterminant sur un ou deux coups. C'est pareil pour Lapeyre. Ces paris ne sont pas faits sur un match, mais ils ont du sens sur le long terme », commente le co entraîneur albigeois.

Hier midi, 24 joueurs ont pris place dans le bus, Vervoort pouvant remplacer Farani sur le banc si ce dernier ressent toujours une gêne aux adducteurs.

Après avoir passé une semaine studieuse à travailler sur les fondamentaux, en insistant sur les phases de jeu où l'équipe a été souvent pénalisée la semaine passée et sur la nécessité de conserver davantage le ballon, le groupe est prêt à surfer sur la vague d'une équipe de Biarritz au mois doute.


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Anthony Poujol : « Ne pas rentrer à vide»

Face au Racing Métro, Anthony Poujol avait débuté à l'aile. Pour affronter les Basques, Éric Béchu a décidé de titulariser le jeune homme de 22 ans au poste de demi-de-mêlée. Ce dernier n'en est pas à son coup d'essai, puisque la saison dernière avec le club de Béziers, il y a officié quatre matchs en Pro D2.

Pour votre seconde titularisation dans le quinze de départ, Éric Béchu vous fait passer de trois-quart aile à demi de mêlée.. Cette nouvelle fonction, ce n'est pas de la pression supplémentaire ?

Je vais m'adapter. Mais cela ne me gêne pas d'évoluer à ce poste. Sébastien Pagès étant sur le banc, et Kévin Boulogne, n'étant pas retenu dans le groupe, l'entraîneur m'a logiquement confié ce rôle. Le fait de savoir qu'Éric Béchu et Philippe Laurent me font confiance, c'est pour moi une source de motivation. Quant à la pression, bien sûr que je l'aurai. Mais je n'en fais pas une montagne.

Quelle est votre expérience en 9 ?

La saison dernière, j'ai joué quatre ou cinq matches avec Béziers, en Pro D2. Avec Albi, lorsque nous avons affronté en amical les équipes de Toulouse et de Sale, j'ai également évolué à la mêlée. C'est totalement différent avec mon poste de prédilection qui est trois-quart aile. Mais le coach en a décidé ainsi et je vais m'appliquer à ne pas le décevoir. Je ne vois pas pourquoi cela se passerait mal.

Quel regard portez-vous sur votre adversaire ?

Physiquement, Biarritz, c'est du costaud. Sur la pelouse d'Aguiléra, il y aura autant d'intensité que face aux Parisiens, mais avec beaucoup plus de jeu. Il est vrai que les Basques que nous allons affronter vont montrer un tout autre visage que celui de la semaine dernière. Mais nous avons les arguments pour les contrer. Sur le papier, c'est du lourd. Comme tous nos adversaires cette année. Si on respecte tout le monde, on ne craint personne. Je reste persuadé que cette équipe est prenable. Si nous jouons notre jeu, avec les valeurs qui sont les nôtres, il y a la place de faire un «truc» face aux Basques.

Vous pensez donc que le coup est jouable cet après-midi face à Biarritz ...

Bien sûr ! Castres l'a fait... Pourquoi pas nous ? Les Biarrots vont avoir la pression, ils vont vouloir bien faire. Pour eux, recevoir Albi après leur déconvenue, c'est le meilleur moyen de se refaire une santé. Mais, à nous prendre de haut, ces derniers pourraient en tomber d'autant. Nous, notre objectif, c'est la victoire. Mais si nous revenons avec un point de bonus, ce ne sera pas une mauvaise opération. Quoi qu'il en soit, nous n'avons nullement l'intention de rentrer à vide de ce déplacement.


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Jean-Michel Gonzalez : « Plus de joker»

Champion de France avec Biarritz en 2002 et 2005, Jean-Michel Gonzalez a repris les rênes de l'équipe à l'automne dernier au terme d'un début de saison délicat pour le BO.Douze mois plus tard, à la faveur de la réception d'Albi, il espère un premier succès pour éviter la crise.

Avez-vous digéré la déconvenue née de la défaite à domicile face à Castres ?

Lundi et mardi, nous avons vu et revu la vidéo et on a tiré les enseignements qui s'imposaient. Nous sommes passés complètement au travers de ce match. Nous étions absents dans tous les secteurs de jeu, en attaque, en défense, dans le combat. On s'est tous mis autour d'une table et on s'est dit les choses.

Comment expliquez-vous cette déconvenue après de bons matchs amicaux ?

C'est inexplicable. On a gagné nos trois matchs de préparation face à de grosses écuries et inconsciemment, on s'est peut-être mis dans le confort. Castres nous a pris sur nos points forts et on n'a pas su réagir.

Le groupe n'est pas encore au complet ?

Traille et Barcella font leur retour, mais il nous manque encore Yachvili et Harinordoquy, il faut faire avec.

On imagine que la pression est à son maximum…

Cette rencontre face à Albi est de la plus haute importance. Après la défaite contre Castres, on n'a plus de joker, on démarre notre championnat.

Que pensez-vous de cette équipe d'Albi ?

Comme nous, ils ont perdu à domicile et ils vont vouloir se racheter. C'est une équipe solide. Ils vont de concentrer sur les leurs bases habituelles, je fais confiance à Eric Béchu pour cela. A nous d'imposer notre jeu avec application et de mettre en place ce que l'on sait faire.


La Dépêche

Le CO doit confirmer sur sa pelouse

Pour valider ce bon début de saison, les Castrais doivent s'imposer ce soir face à Bourgoin.



À Castres, on n'était plus habitué à ce sentiment : la confiance. La saison dernière, avant chaque rencontre, notamment à domicile, on se demandait bien quel allait être le comportement du CO face à leur adversaire du jour. Et personne n'osait faire de pronostics même face à une équipe réputée plus faible. En ce début de saison, tout a changé. Déjà avant le déplacement à Biarritz, on sentait dans l'attitude et le discours des joueurs ce sentiment de confiance. La victoire au pays basque n'a fait que le conforter. Aussi bien dans le groupe et le staff, mais aussi maintenant chez les supporters. Personne ne voit le Castres olympique perdre la rencontre de ce soir à 20h35 au stade Pierre-Antoine face à Bourgoin. Même si, échaudé par la saison dernière, personne n'ose vraiment le dire tout haut. Mais on voit bien que le groupe tire dans le même sens et adhère au projet de jeu et à l'état d'esprit que les nouveaux entraîneurs Laurent Labit et Laurent Travers veulent mettre en place. Les joueurs, surtout les « anciens », sont sous le charme et n'ont pas assez de mots pour revendiquer leur bonheur de faire partie de cette nouvelle aventure castraise. Mais attention confiance ne veut pas dire euphorie. Si tout le monde travaille dans la sérénité, la rigueur reste de mise pour éviter des lendemains qui déchantent trop vite. « Bien sûr qu'on est heureux de notre victoire à Biarritz, lâche Laurent Travers, le coach des avants, particulièrement satisfait par « l'état d'esprit et la solidarité » affichés par ses joueurs. Mais il faut rester lucide, et ne pas croire que tout est acquis et que Castres fait d'un seul coup partie des gros du championnat. D'autant que c'est Bourgoin qui se profile. » Et l'entraîneur sait bien qu'une désillusion ce soir remettrait les compteurs à zéro au niveau du classement mais aussi au niveau du moral. Alors le staff a prévenu ses joueurs qu'il fallait s'attendre à un gros match, très engagé. « Bourgoin est dans une situation financière et administrative difficile, le CSBJ en est que plus dangereux, ajoute Laurent Travers qui a connu à Montauban une prédiode de flottement un peu similaire. On sait que c'est dans ces cas-là que les joueurs se resserrent car ils savent que la solution ne passera que par eux sur le terrain ». Bref, le CO doit se méfier de l'animal berjallien blessé. « On a l'opportunité de faire un bon début de saison, il ne faut pas galvauder cet avantage », ajoute le coach qui a rappelé aux joueurs que leur performance de samedi dernier à Biarritz sera d'autant plus grande si elle est confirmée ce soir.

Les 10 000 spectateurs attendus à Pierre-Antoine n'attendent que çà. Un stade plein qui devrait réserver un bel accueil à ce CO tout nouveau, tout beau pour ce premier match à domicile de la saison.


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Interview. Le 3e ligne sud-Africain retrouve des couleurs cette saison.

Darron Nell : « Ce n'est plus la même ambiance que l'an dernier »

Les supporters castrais l'avaient particulièrement remarqué à Camarès, lors du match de préparation face à Leicester. Daron Nell a confirmé à Biarritz la semaine dernière cet excellent début de championnat à l'image de l'équipe toute entière. Alors qu'il n'était pas parvenu à sortir de l'ombre la saison dernière, le 3e ligne sud-Africain, qui pour mission de parer au départ de Gerhard Vosloo, s'affirme aujourd'hui au poste difficile de numéro 8. Interview.

Il apparaît à tous que vous avez beaucoup changé par rapport à la saison dernière. Partagez-vous cet avis ?

C'est vrai, il y a beaucoup de changement au Castres Olympique avec l'arrivée de Laurent Labit et Laurent Travers. Et pour moi ces changements sont très positifs. Ce n'est plus la même ambiance, ce n'est plus les mêmes entraînements, vraiment je prends du plaisir et c'est sans doute cela qui se voit.

L'année dernière lorsque vous êtes arrivé, on a eu l'impression que vous étiez timide. Est-ce la réalité ?

Non pas du tout, mais il était difficile pour moi de m'intégrer. C'était très difficile pour moi d'entrer dans le groupe. Laurent Travers a tout changé pour moi.

Etait-ce difficile même avec les joueurs ?

Non, non non, avec les joueurs ça allait très bien. Bien sûr pour moi c'est difficile de communiquer avec les joueurs français parce que je ne parlais pas du tout la langue. Pourtant, je pense que ça va très bien avec eux.

Mais maintenant vous faites des efforts pour apprendre le français ?

Oui, tous les jours j'essai d'apprendre, mais ce n'est pas facile. Je prends des leçons après les entraînements.

Quel est votre poste préféré en troisième ligne ?

Pour moi le 6 ou le 7 c'est pareil et je n'ai pas de préférence. Mais le 8, j'aime bien. C'est un poste où je me sens à l'aise.

Pourquoi à votre avis on ne vous a pas beaucoup vu lors de la saison dernière ?

Il est vrai que j'ai eu une petite blessure en début de saison. Puis quand je suis revenu il y avait Jo Tekori, Chris Masoe, Steve Malonga qui étaient très bons, et pour moi c'était difficile de faire mon retour dans l'équipe. Cette année, j'ai l'opportunité de jouer numéro 8 et je vais en profiter.

On a aussi le sentiment que vous rayonnez de bonheur cette année ?

Oui, c'est certainement vrai, je suis très heureux sur tous les plans, la vie est belle.


La Dépêche

Toulon face à son double


Il y a encore 15 mois, Toulon et le Racing bataillaient en pro D2 pour rejoindre l'élite. Les deux clubs, qui partagent une même vision et une même ambition, se retrouvent aujourd'hui en top 14. Le RCT accueille donc un adversaire qui se trouve dans la position qui était la sienne voilà un an.

Quand les Toulonnais regardent l'adversaire qui se présente chez eux samedi, ils doivent avoir une drôle d'impression. Celle de voir comme un reflet. Le Racing, à bien des égards, ressemble en effet beaucoup au Toulon d'il y a un an. Un promu pas tout à fait comme les autres, dont l'ampleur de l'histoire pèse aussi lourd que les moyens du moment. De leurs présidents, aux poids médiatiques et économiques certains mais qui ne font pas partie du sérail, à leurs managers, anciens internationaux à la forte personnalité et qui ont déjà fait leurs preuves ailleurs, en passant par leur effectif, menés par d'authentiques stars, Toulon et le Racing ont beaucoup en commun, suscitant une même fascination, provoquant aussi, parfois, les mêmes irritations chez certains.

Du coup, le duel de samedi incarne bien plus qu'un duel entre les deux derniers champions de Pro D2. Bien davantage qu'une confrontation entre le 9e du dernier Top 14 et un simple promu. Parce Toulon est Toulon, parce que le Racing est le Racing, l'affiche créé l'évènement. Ce n'est d'ailleurs pas un hasard si Mourad Boudjellal, le président du RCT, avait prévu d'organiser cette rencontre au stade Vélodrome de Marseille, devant 60.000 de ses supporters. Sans le dramatique incident survenu dans l'enceinte phocéenne le mois dernier lors de l'installation de la scène d'un concert de Madonna, c'est dans ce cadre prestigieux que les Varois auraient reçu le club de la capitale. Peu importe, Mayol fera très bien l'affaire.

Le Racing se fait petit

A l'occasion de ces retrouvailles, on peut déjà mesurer le chemin parcouru par les deux clubs en quelques mois. Au printemps 2008, ces deux anciennes gloires du rugby français, tombées dans en deuxième division, se battaient pour la montée en Top 14. Mais en voyant, déjà, beaucoup plus loin. Toulon a devancé le Racing d'une année, mais le cheminement est le même. Il faudrait être aveugle pour ne pas le voir. Aujourd'hui, les deux clubs partagent à la fois une même vision du rugby moderne, et une ambition identique: planter à nouveau, et au plus vite, leur étendard au sommet du championnat.

Pour cela, ils ont investi. Beaucoup. En deux ans, Jerry Collins, Joe Van Niekerk ou Jonny Wilkinson ont débarqué sur la Rade. François Steyn, Sébastien Chabal et Lionel Nallet dans la capitale. Des recrutements mastoc, prompts à modifier la donne du paysage rugbystique hexagonal. Même si les intéressés se défendent d'avoir révolutionné quoi que ce soit. "On nous présente souvent comme des investisseurs, mais ce n'est pas un phénomène nouveau, note Mourad Boudjellal chez nos confrères de La Provence. Des investisseurs, dans le rugby, il y en a eu beaucoup, sinon des clubs comme Biarritz ou Castres n'existeraient pas aujourd'hui. Nous sommes simplement des investisseurs qui apparaissent au grand jour et qui dirigent leur club. Jusqu'à présent, ceux-ci restaient dans l'ombre et s'appuyaient sur des présidents qui géraient leurs affaires."

Il n'empêche, en un temps restreint, Toulonnais et Parisiens ont pris une place spéciale dans le rugby français. Pour tous, leur état actuel se veut simplement transitoire. Comme un entre-deux. Une simple étape vers d'autres horizons. Comme le match de samedi. Un duel d'ambitieux, dans lequel le Racing s'est trouvé un rôle bien commode. Celui du petit. "Toulon a un temps d'avance et une expérience du Top 14", rappelle Simon Mannix dans Midi Olympique vendredi. L'argument est indéniable. Comme il est tout aussi vrai qu'en cas de victoire à Mayol, le Racing n'aura vraiment plus rien d'un promu. Définitivement.

Eurosport

Toulon : Le XV pour le Racing

Le staff toulonnais a communiqué la composition de l’équipe retenue pour débuter le match de la deuxième journée face au Racing à Mayol ce samedi.

Le XV de Toulon : Lamont – Marienval, Kefu, Robinson, Loamanu – (o) Wilkinson, (m) Henjak – (cap) van Niekerk, El Abd, Fernandez-Lobbe – Skeate, Suta – Kubriashvili, Bruno, Emmanuelli.

Remplaçants : Djoudi, Basteres, Senekal, Auelua, Fauque, May, Giacobazzi, Lea’aetoa.

Toulouse : Le XV pour Brive

Le staff toulousain a communiqué ce samedi la composition de l’équipe retenue pour débuter le match de la deuxième journée face à Brive à Ernest Wallon. La charnière sera composée d'Elissalde et Kelleher. Les internaionaux sont de retour.

Le XV toulousain : Médard – Heymans, David, Poitrenaud, Clerc – Elissalde, Kelleher – Sowerby, Dusautoir, Maka – Albacete, Millo-Chluski – Lecouls, Servat, Human.

Remplaçants : Poux, Montes, Lacombe, Ahoteiloa, Lamboley, Picamoles, Lamerat, Fritz.

Top 14
22/08/2009 - 18:33
Toulon-Racing: 27-13
Dans l'enceinte du stade Mayol, Toulon n'a pas déçu son public et s'est imposé, 27 à 13, face à son ancien rival du Pro D2, le Racing-Métro 92.

Top 14
22/08/2009 - 18:06
MHR - USAP : 18-12
Montpellier signe une victoire de rang à domicile face au champion en titre, dans un match sans essai. Perpignan décroche le point de bonus défensif.

Top 14
22/08/2009 - 18:03
Biarritz - Albi : 39-6
Biarritz a nettement disposé du promu albigeois à Aguilera en inscrivant cinq essais, et en décrochant par conséquent le point de bonus offensif.

Top 14
22/08/2009 - 18:25
Toulouse-Brive: 38-0
Le Stade toulousain a écrasé Brive (38-0) à Ernest-Wallon lors de la 2e journée du Top 14.

Brive a pu mesurer ce qui le séparait encore du gratin. Le CAB, venu en leader à Ernest-Wallon, a été fessé par le Stade toulousain (38-0). Renforcés par le retour des internationaux et auteurs de quatre essais, les hommes de Guy Novès, empochent au passage le bonus offensif.

Top 14
22/08/2009 - 18:26
Clermont-Montauban: 37-16
Déjà impressionnant lors de la première journée à Bourgoin, Clermont a fait une nouvelle démonstration face à Montauban se montrant dominateur dans tous les compartiments du jeu. Grâce notamment à des essais signés Floch (x2), Rougerie et Russel, l'ASM s'impose 37-16 avec le bonus offensif en prime.

Top 14
22/08/2009 - 19:11
Dusautoir: "C'est encourageant"
Thierry Dusautoir, le 3e ligne du Stade toulousain, a jugé "encourageante" la victoire de son équipe face à Brive (38-0) samedi.

"Rendre cette copie-là, c'est encourageant mais on peut être aussi satisfait car on a mis les ingrédients pour réussir cette performance. Il faut savourer cette victoire mais encore travailler sur ce qui n'est pas parfait", a estimé l'international français.

alleeeez toulon !! alleeez cisco
bravissimo, couic le racing Metro

manolo a écrit:

Top 14
22/08/2009 - 18:33
Toulon-Racing: 27-13
Dans l'enceinte du stade Mayol, Toulon n'a pas déçu son public et s'est imposé, 27 à 13, face à son ancien rival du Pro D2, le Racing-Métro 92.

Ravie de la victoire du RCT

Castres-Bourgoin: 16-3 (MT)

Castres mène 16-3 à la pause sur sa pelouse face à Bourgoin, dans le derneir match de la 2e journée du Top 14. Le CO a inscrit un essai par Tekori.

USAP : Burger sanctionné

L'arrière sud-africain de Perpignan, Philip Burger, a reçu un carton rouge sur le coup de sifflet final de la rencontre qui opposait les catalans à Montpellier. Il aurait eu des mots déplacés envers l'arbitre. C'est le premier carton rouge délivré depuis la reprise du championnat.

Nallet: "Une déception"


Lionel Nallet, deuxième ligne et capitaine du Racing-Métro, se dit "déçu" de la défaite parisienne à Toulon (27-13) samedi lors de la 2e journée du Top 14.

"C’est une déception car nous avions bien travaillé toute la semaine, a-t-il regretté. Dans ce match, il y a eu des moments clés comme l’essai toulonnais juste avant la mi-temps qui fait basculer le match. Cela s’est aussi joué sur des détails et les nombreux ballons rendus juste après les avoir gagnés ne nous ont pas aidés".