5ème journée de Pro D2

APRÈS MONT-DE-MARSAN - AUCH. Le capitaine montois Jérôme Dhien évoque les difficultés de son équipe

Dhien : « La saison est loin d'être finie »

Le Stade Montois, ancien pensionnaire de l'élite, a du mal à se faire à son retour en Pro D2. Samedi soir, le club landais a été battu par Auch (6-16), la deuxième défaite en trois matches à domicile, après celle concédée contre Grenoble (9-12) lors de la 2e journée. À l'heure de la première trêve du championnat, le bilan du troisième ligne et capitaine montois, Jérôme Dhien.


Sud Ouest.

Qualifieriez-vous de « décevant » le début de saison du Stade Montois, qui est 13e ?
Jérôme Dhien. C'est le moins qu'on puisse dire ! On avait pourtant commencé à parler entre nous, à soulever quelques lacunes et soucis dans le jeu. Et, malgré tout, ces soucis se sont confirmés samedi contre Auch. On va devoir profiter de la semaine qui vient, sans compétition, pour faire un débriefing, pour se remettre en question. Ou pour arrêter de se remettre en question, peut-être ! Parce qu'hier, on n'était pas loin de mettre en place ce qu'on veut faire, avec plus de simplicité.

Samedi, le pack auscitain vous a bousculé en mêlée fermée, non ?
C'est vrai, surtout en fin de partie. On a été un peu perturbé par l'arbitrage, mais ce n'est pas une excuse. Ce qui s'est passé, c'est qu'on a refusé systématiquement l'entrée en mêlée pour ne pas être sanctionné, et que le pack d'Auch en a profité. On s'est aussi rendu compte qu'à sept contre huit, on a perdu le match (NDLR : exclusion temporaire de Van Schalwyck à la 57e minute) : un jaune, 3 points et un essai transformé dans la période d'infériorité numérique. Ce sont de simples mathématiques, mais ça nous coûte 10 points et on perd le match de 10 points... Finalement, on a produit des choses et on aurait pu gagner ce match si on n'était pas tombé sur une belle équipe auscitaine.

Souffrez-vous encore de la relégation de Top 14 ?
Oui, on souffre encore de la descente, c'est sûr. Mais est-ce que c'est dans les têtes ? Est-ce que c'est physiquement ? Est-ce parce que le jeu est différent en Pro D2 ? Au niveau psychologique, on dirait que celui qui est là pour ne pas perdre a plus de chances que celui qui, comme nous, est là pour gagner.

Pourtant, le Stade Montois ne découvre pas la Pro D2...
On a beaucoup plus de pression que les deux dernières saisons : il y a deux ans, on était monté alors qu'on n'était pas attendu ; l'année dernière, on est descendu mais c'est ce que tout le monde avait prédit. Cette année, pour l'heure, on est déçu, mais la saison est loin d'être finie.


Auteur : Recueilli par Nicolas Espitalier
SO

RUGBY PRO D2 (LE POINT SUR LA 5E JOURNÉE), APRÈS LA ROCHELLE - LANNEMEZAN. L'Atlantique Stade Rochelais a montré qu'il fallait compter avec lui, mais sans laisser l'empreinte espérée sur la Pro D2

Peu d'étincelles

Que s'est-il passé samedi ? Aux abords du vestiaire rochelais, aucun frémissement. Pas de mines déconfites non plus. Mais des airs de dépit, témoins d'une soirée à demi réussie. Une de celles dont on attendait tout et qui n'a rassasié personne. La faute à ce bonus oublié en route, en raison d'une accumulation de bévues. La faute, aussi, à trop de permissivité maritime dans les rucks.

Si l'on pouvait entendre, au coup de sifflet final, les crépitements du spectacle pyrotechnique proposé par le Grand Pavois, il faut admettre que les 80 minutes précédentes n'étaient que pétards mouillés... ou presque. Bien sûr, il y eut quelques transcendances. Et les intentions de jeu sont restées rochelaises. Mais on attendait deux essais de plus, à l'heure où un 22-6 rempli de pénalités ne suffit plus lorsque l'on joue à domicile face à une équipe nettement moins armée.

Pour l'arrière Romain Lacoste, « c'est une déception énorme ». « Nous avions à coeur de mieux faire, lance-t-il. On a quand même pris quatre points... mais on en voulait cinq. Si on les avait châtiés d'entrée de jeu dans les rucks, ça se serait peut-être passé différemment. » Les rucks, où les Lannemezanais ont gratté comme des « Spontex » double-face, quitte à accepter les sentences arbitrales.

Or, est-ce là l'unique secteur de jeu à blâmer ? Non. Sauf qu'il y a un hic : les additions d'erreurs dans tous les autres compartiments. Ici, un coup de pied directement en touche. Là, un alignement qui combine mal. Et ailleurs, un ballon lâché, un soutien tardif, une passe dans le vide et tout un tas de boulettes commises dans des phases de jeu tellement différentes les unes des autres qu'il devient impossible de cibler un domaine d'incompétence.

Une mécanique de précision
D'ailleurs, les Rochelais sont tout sauf incompétents. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à observer le rouleau-compresseur jaune et noir camper devant la ligne à la 45e minute, usant Lannemezan au point de créer un surnombre sur l'aile opposée, avant l'essai refusé à Som. Il n'y qu'à apprécier les lancements de jeu de Dambielle, l'intraitable défense du pack ou encore les diverses propositions dans la ligne, faites à leurs coéquipiers par Combezou ou Ligaïri... auteur du seul essai maritime au terme d'une course féline.

On le sait, le Stade rochelais reste une belle mécanique. Mais aussi une machine susceptible de se gripper, comme le suggèrent les propos de Nicolas Brindel : « Certes, Lannemezan n'est pas une équipe qui représentera un danger plus tard. Mais ils ont su s'y prendre. Dans un match, les 15 ou 20 premières minutes sont souvent décisives, mais notre entame n'est pas bonne. Eux, s'accrochent 20, 30, 40 minutes et nous, on bafouille de plus en plus. Une passe manquée, un petit geste et plein de situations qui font qu'on n'y arrive pas. J'ai l'impression que l'on gère mieux les matches contre les grosses équipes. »

Et voilà que les Rochelais comptent sans doute un peu moins de points qu'ils n'en espéraient au terme de ce premier bloc de cinq matches : 14, soit deux de moins que Narbonne et un de moins que Dax, qui se sont également déplacés à trois reprises. Sixièmes, Les Rochelais restent néanmoins en bonne position. Et s'ils parviennent à ramener un succès de Pau ou Colomiers lors des deux prochaines journées, leur premier quart de championnat deviendra une réussite, puisque les cinq excursions des sept premiers matches n'auront pas entravé la progression de l'ASR... avec l'effet miroir que cela induit lors des sept premières rencontres de la phase retour.

S'il n'y a donc pas le feu au classement, on attend toutefois un peu plus d'étincelles de la part des Rochelais.

Auteur : Thomas Villepreux
SO

MONT-DE-MARSAN - AUCH. La meilleure attaque serait-elle la défense ? Les Gersois l'ont montré samedi en ruinant les velléités offensives des Landais

La parole est à la défense

Ce serait faire injure à l'attaque auscitaine que de résumer la prestation du FCAG, face à Mont-de-Marsan (victoire 6-16) à sa seule défense. En multipliant les offensives dès l'entame de la rencontre, les troupes de Grégory Patat ont surpris leurs hôtes du jour. Pourtant, c'est essentiellement grâce à sa défense de fer que les joueurs d'Auch ont pu construire leur victoire sur les terres de Guy-Boniface.

Quand on l'interroge sur ce rideau de fer, Julien Sarraute élude. « La défense est un secteur de jeu primordial. Nous le travaillons beaucoup à l'entraînement et cela s'est vu aujourd'hui (ndlr : samedi) où tout le monde a été très sérieux et à fait preuve de beaucoup d'abnégation », se félicite l'entraîneur adjoint. On est d'accord mais l'on en attendait plus. Comment les rares offensives montoises ont-elles pu s'échouer dans la ligne rouge du Gers ?

L'illusion du trou
L'ouvreur Lafforgue et le centre Senio se sont notamment fait berner à plusieurs reprises par l'illusion du trou. Un espace vide en fait, laissé au niveau des centres gersois, comme pour mieux aspirer les velléités adverses. « Quand on connaît les qualités de relanceur de cette équipe, on se devait d'être vigilants dans notre défense en ligne », souffle le centre Renaud Dulin.

Une manière aussi, pour la défense gersoise, de retarder l'envoi du ballon au large et de priver de munitions le triangle d'attaque formé par Cazeaux, Mazzonetto et Ternisien. « On a su trouver la bonne solution à ce qu'ils nous ont proposé, juge Dulin. On a mis beaucoup de pression sur les contacts, et bien négocié les infériorités sur les extérieurs. » Et c'est vrai que les jaune et noir ont dû mettre leurs attaques en bernes au fil du déroulement de la rencontre.

Un succès pour Julien Sarraute : « On savait qu'ils mettraient un gros volume de jeu dans la partie mais on a réussi à les déstabiliser pour rétablir l'équilibre en bout de ligne. Nous avons réussi à combiner une situation donnée à des initiatives de la part des joueurs. » À l'image de la ligne des trois-quarts, le pack a aussi trouvé la parade pour ruiner les espoirs montois. Outre l'envie qui compense le différentiel sur la balance, Alexandre Ricaud explique : « On avait vu à la vidéo qu'ils faisaient beaucoup de ballons portés suite à des touches. Comme Agen face à La Rochelle, on avait donc prévu de ne pas sauter. De cette manière, il n'y a pas maul et l'on peut faire le tour pour aller chercher la balle. »

La recette, lancée il y a une paire de saisons par un Pierre Berbizier alors sélectionneur de l'Italie, a fait ses preuves. Et si l'image de combat entre packs s'en trouve quelque peu diminuée, le numéro 8 prédit un bel avenir à cette méthode de contre. « L'année dernière, vu que l'on pouvait écrouler les mauls, plus personne ne l'utilisait. Mais je suis persuadé que beaucoup d'équipes vont s'y mettre à nouveau. »


Auteur : Benjamin fer
SO

RUGBY PRO D2 (LE POINT SUR LA 5E JOURNÉE), SECTION PALOISE - US DAX. Même s'ils ont laissé filer un succès qui se dessinait, les Dacquois ont affiché une solidarité qui portera ses fruits tôt ou tard

Des regrets et des progrès

Il y a perdre à Colomiers et perdre à Pau. Il y a perdre sans combattre et perdre en jetant toutes ses forces dans la bataille. Samedi soir, au stade du Hameau, l'US Dax a réalisé son match le plus abouti à l'extérieur. Certes, la victoire s'est enfuie, dans un « money time » mal ficelé. Mais l'équipe de Thomas Lièvremont n'a pas baissé les bras comme lors de la deuxième journée, elle n'a pas non plus joué à mi-temps comme à Lannemezan. Le sort a simplement préféré récompenser une tout aussi vaillante formation paloise.

À l'issue de la rencontre, malgré la chape de plomb qui recouvrait le vestiaire dacquois, le président Gilbert Ponteins n'avait pourtant pas à se forcer beaucoup pour sourire. « Oui, je suis satisfait malgré cette fin de match cruelle, où on commet l'irréparable. Je préfère retenir l'état d'esprit du groupe. Les joueurs n'ont rien lâché, c'est très encourageant. » Cette faute idiote sur l'ultime mêlée aura coûté trois points à l'USD. Rageant, mais pas alarmant compte tenu de tout ce qui a précédé. « On commet trop de fautes inutiles, reconnaissait le pilier Christopher Poulain. Devant, on a souffert, mais on s'est battu. On a prouvé notre solidarité en jouant en équipe. » Forcément déçu, le centre Laurent Marticoréna se voulait également positif : « Il y a de l'envie dans notre jeu, on essaie de montrer des choses et, même si on s'endort par moment, je trouve que nous sommes en progrès par rapport à nos derniers matches. Il y a plus de constance. »

Dans ce final étouffant, les Dacquois ont payé une certaine lassitude physique. Thomas Lièvremont ne s'en cache pas : « Quand on fait enchaîner les matches aux mêmes joueurs, il y a forcément de la fatigue. On a un manque d'effectif en première ligne, ce n'est pas nouveau. Cette coupure va nous faire du bien pour récupérer. Après tout, cela fait déjà presque trois mois qu'on est sur le pont. » Et le coach d'espérer qu'à la reprise, dans quinze jours, « Dax conserve cette dynamique à la maison contre Lyon, dans un match qui sera compliqué. »

Laurent Marticoréna aimerait juste changer la fin du scénario. « Ce que je souhaite, c'est que cette dernière pénalité, la prochaine fois, elle soit pour nous ! »

Auteur : pierre-yves crochet
SO

RUGBY PRO D2 (LE POINT SUR LA 5E JOURNÉE), APRÈS PAU -DAX. La défaite aurait été difficile à digérer, la victoire laisse les Palois en embuscade avant la mini-trêve

La Section reste dans la course

Ils avaient projeté un total de 14 points au soir de la cinquième journée. Après avoir battu Dax au Hameau, les Palois en comptent finalement 10. En deçà de leurs prévisions donc. Mais ces pronostics n'incluaient certainement pas un Stade Montois à 9 points. Ils ne tablaient pas non plus sur un podium à « seulement » 15 points. Tout ça pour dire que cette onzième place occupée par la Section Paloise ne ruine certainement pas ses ambitions. En ce sens, Andre Hough a réussi plus qu'une pénalité à la 79e minute samedi soir. C'est carrément tout le début de saison béarnais qui est sauvé.


« La Section, c'est une équipe de combattants. C'était très dur pour nous en mêlée et dans les rucks. » L'hommage est signé Christopher Poulain, pilier droit dacquois de son état. « On méritait la victoire, mais Pau la méritait tout autant. C'est une équipe courageuse et très soudée. Même si elle ne réalise pas d'envolée, elle est vraiment difficile à bouger. » Là, c'est le centre Laurent Marticoréna qui parle. Une chose est sûre, pour pouvoir croire en leurs chances, les Landais ont dû évoluer un cran au-dessus de leurs précédents sorties.

Obliger le prestigieux adversaire à se surpasser et le crucifier sur la dernière possession, voilà comment la Section aime construire ses victoires chez elle depuis la saison dernière. Thierry Cleda savoure : « On est de nouveau parvenu à se créer les conditions pour mettre Dédé (Hough) dans les meilleures dispositions. Il a raté quelques coups de pied, mais a passé celui qui était décisif. »

Le mental, passablement ébréché il y a quinze jours lors de la venue de Lyon, est de retour dans les rangs béarnais. Même s'il aura fallu attendre vingt minutes pour qu'enfin la Section ne desserre le frein à main. Bruno Hiriart, impeccable dans son rôle de dynamiteur par sa capacité à prendre les intervalles, est bien placé pour juger. « Je n'ai pas vu le match contre le LOU, mais je crois qu'il restait quelques séquelles. Il y avait un peu de stress en début de rencontre. Heureusement, on a réussi à se libérer après avoir confondu vitesse et précipitation. »

L'exigence de Joël Rey
Le nouvel ailier palois, qui s'est sacrifié pour empêcher un essai dacquois à un quart d'heure de lafin, a vécu l'ultime mêlée avec intensité. « Je poussais avec les avants, tout ce que je pouvais. Ils sont allés chercher la faute dacquoise, c'était un moment très fort. » Son coach Joël Rey regrette malgré tout qu'il ait fallu attendre ce dernier coup de poker. « On a fait tout ce qu'il ne fallait pas, alors qu'on menait 13-9. On avait fait le plus dur en revenant au score puis en prenant l'avantage. Jamais on ne devait laisser Dax revenir dans le match. C'est là qu'on doit encore grandir. » Perfectionniste, il estime que ses avants ont encore une grosse marge de progression et attend avec impatience le retour des blessés. Mais chaque chose en son temps. « Je vais me laisser quelques jours pour penser à La Rochelle. Profitons d'abord de cette victoire contre Dax. Autant, la saison dernière, on a gagné quelques matchs à l'arrache grâce à un peu de chance, autant là, c'était vraiment mérité. »

Finalement, compter 10 points après avoir effectué trois matchs à l'extérieur et rencontré quatre des cinq équipes de tête, voilà qui n'est pas si mal. La Rochelle (14 points), prochain hôte du Hameau, a intérêt à soigner son finish...

Auteur : pierre-yves crochet
SO

RUGBY PRO D2 (LE POINT SUR LA 5E JOURNÉE), STADE MONTOIS - FC AUCH. Encore une fois à la dérive lorsque les difficultés sont arrivées, les Montois ont sombré

Le Stade Montois a très mal au crâne

Les visages des Montois sont passés en trois semaines de contrits (après la défaite à domicile contre Grenoble) à gênés (après leur lourd échec à Tarbes). Un petit sourire s'était dessiné après le succès étriqué face au promu aixois.

Samedi soir, après leur deux de chute à la maison, qui plus est lors du derby gascon face à Auch, les teints viraient carrément au livide. Face au faisceau d'interrogations d'une presse avide de recevoir des explications, les malheureux désignés au délicat jeu des questions-réponses étaient bien en peine. Incapables après la claque reçue de vraiment analyser le pourquoi de leur prestation. « On joue jusqu'à 10 mètres de leur ligne et après, il n'y a plus rien. On cafouille tout, on devient fébriles et on perd le ballon », assène l'ancien de l'équipe et deuxième ligne Rudolph Bérek.

Manque de soutiens
Des Montois châtiés en mêlée fermée, fébriles et désorganisés sur le jeu à la main une fois que le dur arrive, lorsque l'adversaire passe devant au score ou que les tentatives pour franchir la ligne avortent toutes les une après les autres. L'ouvreur Frédéric Urruty, un des rares avec Jean-Marc Mazzonetto, Florent Cazeaux ou Alban Genthieu à être parvenu à s'immiscer dans la défense auscitaine en deuxième mi-temps, ne pouvait que constater : « On essaie de faire le décalage, on fait des en-avant et ils nous contrent. C'est comme cela qu'on prend cet essai qui nous fait mal. Il aurait même pu y en avoir d'autres ».

Et après ? Les Montois ont dès lors paru totalement perdus sur le terrain, presque inattentifs, incapables de fournir le soutien nécessaire aux attaquants. « On ne lit peut-être pas assez le jeu. On se focalise trop sur le ballon, on manque de soutien et on perd la balle... » Résultat : une nouvelle défaite qui fait très mal à la tête et le bas du classement qui, c'est désormais tangible et concret, se rapproche à grand pas. Les jaune et noir sont désormais à 3 points du premier relégable. Une situation impensable en début de saison. Le centre Alban Genthieu, comme les autres, le vit mal. « Il faut qu'on se ressoude et qu'on retrouve un collectif. La semaine d'arrêt doit nous permettre d'analyser, de penser à autre chose. Il faut qu'on regagne de la confiance parce que des matches compliqués arrivent ». De toute façon, c'est le sage Bérek qui le dit, « avec l'effectif qu'on a, on ne peut que rebondir ». Il y aurait plutôt intérêt, afin d'éviter de passer d'un espoir de montée à l'appréhension de rejoindre la Fédérale dans les plus brefs délais.

Auteur : martin thévenot
SO

PRO D2: ce qu'il faut retenir de la 5e journée


AGEN

En 14 matchs, les Agenais n'ont été battus qu'une fois par Grenoble au stade Armandie, 12-16 le 7 mai 2004.


AIX EN PROVENCE

Premier succès cette saison pour le PARC qui permet au promu de s'extraire de la zone de reléguation grâce notamment aux 3 points bonus engrangés depuis le début de la saison.


AUCH

C'est la 38e victoire des Gersois à l'extérieur en 93 rencontres de PRO D2. Ils en ont perdu 52.


AURILLAC

Cantalous et Columérins se sont rencontrés à 5 reprises en terre aurillacoise. Les locaux ont gagné 3 fois (12-6 en 1989, 39-13 en 2006 et 25-15 la saison passée) et perdu 2 fois (13-28 et 16-23 en 2000).


BORDEAUX BEGLES

Les Bordelais ont inscrit un précieux point de bonus malgré 3 points encaissés dans les derniers moments du match...


COLOMIERS

Les Columérins, qui n'ont pas inscrit 1 seul bonus depuis le début de la saison, sont désormais avant-derniers avec 5 points d'avance sur Lannemezan et un de retard sur Aix en Provence leur prochain adversaire. En 95 matchs de deuxième division, l'USC en a gagné 32 et perdu 59, pour 4 matchs nuls, 1647 points inscrits et 2145 encaissés.


DAX

L'USD a disputé, à Pau, le 1314e match de son histoire, toutes compétitions confondues. Les Dacquois en ont gagné 735 et perdu 506. Quant au score moyen à l'issue de ces 1314 matchs il est de...16-14!!!


GRENOBLE

Le FCG a disputé le 60e match de son histoire en deuxième division professionnelle. Ils comptabilisent 16 victoires et 41 défaites pour un score moyen de 15-19.


LANNEMEZAN

Le CAL, promu, ne parvient pas à inscrire un seul point grâce à une victoire ou un match nul, et comptent 6 points de retard sur le premier non-réléguable. Ils présentent la plus faible attaque avec 43 points inscrits en 5 matchs (soit 8,6 de moyenne) et la défense la plus friable en ayant encaissé 128 points (25,6 de moyenne contre eux).


LA ROCHELLE

Les Atlantiques ont disputé leur 105e match professionnel à domicile en deuxième division. 85 victoires à leur crédit, et 18 défaites à leur débit. Le score moyen à la Rochelle est de 25-14.


LYON

Le LOU l'avait toujours emporté à la maison contre Oyonnax en 6 matchs. Cette septième confrontation entre les deux voisins est donc la première défaite de Lyon contre Oyonnax à Vuillermet.


MONT DE MARSAN

Pour cette 11e venue d'Auch à Mont de Marsan, les locaux ont subi leur 2e défaite face au FCAG...la précédente datait du 4 février 2001, 20-23.


NARBONNE

Les Audois, premiers jusqu'à la 3e journée viennent de connaître leur deuxième défaite en deux rencontres. L'an passé, ils avaient perdu 3 fois et fait 2 matchs nuls lors des 5 premières journées, soit aucune victoire...


OYONNAX

Les joueurs de l'Ain ont gagné le 16e match de leur histoire à l'extérieur. Ils en ont perdu 75 et fait match nul à deux reprises.


PAU

A l'issue de cette dixième réception de Dax depuis 63 ans, la Section l'a emporté pour la 6e fois, contre 2 défaites (19-28 en 1982, et 19-20 en 1994).


TARBES

Malgré leur neuvième place, les Tarbais ont un solde de points positif, au contraire des 8e et des équipes classées derrière...


LNR

Résultats du week-end

Agen / Grenoble (b): 22-16
Aix-en-Provence / Narbonne (b): 24-19
Aurillac / Colomiers: 22-12
La Rochelle / Lannemezan: 22-6
Lyon (b)/ Oyonnax: 18-22
Mt de Marsan / Auch: 6-16
Pau / Dax (b): 16-14
Tarbes / Bordeaux (b): 15-12

merci pour tous ces renseignement!

Et Agen toujours cité en creux dans le compte-rendu de rugbyrama....

Trinquetaille a écrit:

Et Agen toujours cité en creux dans le compte-rendu de rugbyrama....

on s'en fout des autres, la fin justifie les moyens!

carton rouge pour l'entraineur de narbonne, pour avoir parlé a l'arbitre, deviné qui c'etait..... dal maso!lol

l'essai refusé c'est ................mr dal maso

lol

Trinquetaille a écrit:

Et Agen toujours cité en creux dans le compte-rendu de rugbyrama....

Une seule solution...gagner nos 2 prochains matchs !

Pat de Mérignac a écrit:

Trinquetaille a écrit:

Et Agen toujours cité en creux dans le compte-rendu de rugbyrama....

Une seule solution...gagner nos 2 prochains matchs !

la ça va en calmer beaucoup!

Non, ils parlerons de la défaite de Bègles à Chaban et de la 1ère défaite d'Oyonnax depuis la guerre chez eux...

Trinquetaille a écrit:

Non, ils parlerons de la défaite de Bègles à Chaban et de la 1ère défaite d'Oyonnax depuis la guerre chez eux...

pas grave, nous on sera 1er avec de l'avance!lol

Alors par soucis d'équité, rugbyrama choisira de ne plus présenter le classement de pro d2

Trinquetaille a écrit:

Alors par soucis d'équité, rugbyrama choisira de ne plus présenter le classement de pro d2

tan tpis pour eux!lol

Trinquetaille a écrit:

Non, ils parlerons de la défaite de Bègles à Chaban et de la 1ère défaite d'Oyonnax depuis la guerre chez eux...

Pas grave...ça m'ira comme çà aussi !

et le plus important .... c'est que l'on parle du SUA qui remonte en TOP14.......... le soir du 8 mai 2010 !!!! c'est tout

Pat de Mérignac a écrit:

Trinquetaille a écrit:

Non, ils parlerons de la défaite de Bègles à Chaban et de la 1ère défaite d'Oyonnax depuis la guerre chez eux...

Pas grave...ça m'ira comme çà aussi !

on va faire des jaloux, va falloir faire attention les arbitres ne vont pas nous louper.

Trinquetaille a écrit:

Et Agen toujours cité en creux dans le compte-rendu de rugbyrama....

Tant mieux ! Et puis on s'en balance ! T'inquiètes que si on se plante , là c'est pas en creux qu'ils vont parler de nous ... c'est en boucle ! Le favoris par ci...le favoris par là ... etc .