9ème journée de Top 14

Usap: Durand ménagé

Le demi de melée de Perpignan Nicolas Durand, touché au genou gauche face à Clermont, est ménagé en ce début de semaine. C'est aussi le cas du pilier Sébastien Chobet qui se plaint d'une cheville.
De son côté Maxime Mermoz est de nouveau forfait pour le déplacement à Biarritz mais le jeune centre international devrait pouvoir reprendre l'entraînement à partir du 4 octobre.
Bourrust, Le Corvec, Planté, Vaki, Naulu, Tonita et Hume seront aussi absents à Biarritz.

Bayonne : Edmonds à la mêlée ?

L'Australien Manny Edmonds, ouvreur de formation, a effectué toute la semaine d'entraînement au poste de numéro neuf. Un choix justifié par Richard Dourthe, manager sportif de l'Aviron bayonnais, en raison de "ses affinités avec Craig Gower".

Beñat Arrayet victime d'une déchirure aux ischio-jambiers et indisponible trois semaines, Manny Edmonds se trouve en balance avec Cédric Garcia. Il pourrait être titularisé d'entrée à Clermont samedi.

Clermont-Cotter: "Nous devons réagir..."

"Nous devons réagir, retrouver de la concentration et de l'application. Nous devons nous remobiliser pour accueillir comme il se doit une équipe bayonnaise, qui est difficile à contourner." Vern Cotter, on l'imagine aisément, a très peu goûté la prestation catastrophique de son ASM le week-end dernier, à Aimé-Giral, où les Auvergnats ont sombré dans les grandes largeurs (19-3). Conséquence de quoi, l'entraîneur néo-zélandais, a réservé en ce début de semaine un programme des plus riches à ses joueurs, à l'image d'une journée de mardi copieuse à souhait, débutée par une séance de travail par ateliers, au cours de laquelle furent répétés ces gestes techniques, si galvaudés face aux Catalans: libérations de balle, premier soutien, ballons aériens et phases de plaquage, tout y est passé, annonce le site du club, avant qu'une opposition à quinze contre quinze, à haute intensité, ne précède un travail sur les lancements de jeu. Le temps de se restaurer et les Clermontois étaient gratifiés en fin d'après-midi d'une solide séance de musculation. Ouf !

Un groupe de 25 pour Brive


Pascal Papé et Sergio Parisse sont de retour de suspension pour la réception de Brive vendredi soir. Hugo Southwell devrait effectuer ses débuts en Top 14.

Vendredi, les Brivistes seront de voyage à Paris. Les hommes de Laurent Seigne affrontent le Stade Français à Jean Bouin à partir de 20h45. Cette semaine a été marquée par l’annonce de trois blessés de longue durée côté Parisiens, à savoir Brian Liebenberg, Pedro Ledesma et Mauro Bergamasco.

Le duo « Delmas-Faugeron » a dû notamment composer en fonction de ces trois blessés et a convoqué un groupe de 25 joueurs pour affronter les Brivistes. Cette neuvième journée du Top 14 Orange est marquée par de nombreux changements dans l’effectif, neuf au total par rapport à l'effectif retenu à Toulouse.

Les suspendus font leur retour

Sergio Parisse qui était suspendu depuis 8 semaines effectuera sa première sortie en championnat cette saison. Pascal Papé, qui avait écopé de 20 jours de suspension, revient également dans le groupe. La première ligne enregistre les retours de Szarzewski et Blin au talonnage ainsi que Gerber et Slimani au poste de pilier. Arnaud Marchois revient dans le groupe après une blessure à la cheville, ce qui laissera au repos Tom Palmer, qui a disputé tous les matchs depuis le début de la saison.

Pour les trois-quarts, deux retours de poids sont à noter. Le polyvalent Mark Gasnier retrouvera les terrains après sa déchirure au mollet et le Stade Français découvrira pour la première fois de la saison son arrière international, l'écossais Hugo Southwell.
Pour les Parisiens le défi est de taille face aux Correziens. Il s'agira pour eux de poursuivre la série d'invincibilité des deux techniciens Delmas-Faugeron pour poursuivre la remontée au classement.

Le Groupe :

Avants : Szarzewski, Blin, Marconnet, Roncero, Gerber, Attoub, Rabah, Papé, Vigouroux, Marchois, Rabadan, Haskell, Parisse, Burban.
Arrières : Dupuy, Oelschig, Beauxis, Bastareaud, Bousses, Messina, Arias, Mi. Bergamasco, Gasnier, Phillips, Southwell.

RUGBY TOP 14, CASTRES OLYMPIQUE. Vainqueur mardi soir à Albi (25-21) en match en retard, le CO est troisième. L'effet du duo Travers-Labit ?

« Il n'y a pas de recette miracle des deux Laurent »

La saison dernière, le Montauban TG XV se classait dans les huit premiers du championnat et faisait trembler le Munster en Coupe d'Europe. Le Castres Olympique, lui, finissait 12e, au bord de la relégation. Qu'à l'intersaison, les entraîneurs de Montauban Laurent Travers et Laurent Labit passent à Castres, et voilà que les positions s'inversent : au bout de huit journées cette saison, le CO est 3e, Montauban, 11e.

« Non, il n'y a pas de recette miracle des deux Laurent », assure Travers, au lendemain d'un succès bonifié à Albi (25-21) en match en retard de la 4e journée. Le Périgourdin, champion d'Europe avec Brive en 1997, résume : « Ce sont les joueurs qui sont sur le terrain, pas nous. Et la grosse satisfaction du début de saison, c'est avant tout leur implication, leur adhésion. » Pas les résultats flatteurs de ce premier tiers de championnat ? « On est certes deuxième ex æquo, mais on sait où est notre vraie place. On ne se fait pas d'illusions. On n'a pas encore rencontré Toulouse, ni Perpignan, ni Clermont. Et, dans le jeu, il y a encore trop de déchet. »

Pas de copier-coller

Le CO, avec un pack dense et la 3e défense du Top 14 (118 points encaissés), avec Albouy et Tillous-Borde en alternance à la baguette, avec Teulet (80 % de réussite) et McIntyre aux tirs au but, a pourtant surpris le BO au retour des vacances, puis confirmé ce succès initial. On se croirait dans la lignée des petits miracles réalisés les saisons précédentes à Montauban par les mêmes entraîneurs.
Laurent Travers réfute : « On ne peut pas faire un copier-coller, chaque club est différent. Il faut s'adapter. On essaie juste de mettre en place des règles de vie et que les joueurs les comprennent ». Les matches repoussés pour cause de grippe A ont obligé le CO à enchaîner six matches en 24 jours. « On n'a pas eu de pépins, mais il en reste un », commente « Toto » Travers. Ce dernier match de la série, c'est la réception du RC Toulon, samedi. « Ils ont 18 ou 19 millions d'euros de budget, et nous 11,5 », glisse le coach castrais. C'est peut-être ça, la « recette miracle des deux Laurent » : savoir rester à sa place. Et en embuscade.

Auteur : Nicolas Espitalier
SO

Shaun Sowerby : « Un mauvais moment à passer »


Rugby/Top 14. Tour d'horizon avec le numéro 8 du Stade Toulousain avant le déplacement à Montpellier.

Samedi, au Stadium, Shaun Sowerby fut l'un des meilleurs Toulousains face à ses anciens coéquipiers du Stade Français. Mais le verdict final (9-9) ne plaide pas en faveur de « son » Stade. Ce gentleman sud-africain en est conscient. Il ne s'inquiète pas, mais il sait parfaitement que quelque chose ne tourne pas rond chez les « Rouge et Noir », même si le bilan est, pour l'heure, positif : quatre victoires ; un nul ; trois défaites. Un bilan dont bon nombre de clubs se satisferaient. Pas le Stade Toulousain.

Shaun, que pensez-vous du bilan de votre équipe après huit matchs ?
Nous n'avons pas seulement perdu trois matchs et concédé un nul : il y a aussi la manière sur laquelle il convient d'insister. Nous avons joué deux « gros » (Ndlr : Perpignan et Clermont) à l'extérieur. Ce n'était pas facile. Mais, à Marseille, contre Toulon puis face à Paris, il fallait gagner et, malgré toutes nos occasions, nous n'avons pas su le faire. Là est la déception.

Que vous manque-t-il ?
Si je le savais vraiment, je serais l'entraîneur. Je ne suis qu'un joueur (rires). Nous ne sommes pas au niveau collectivement. Individuellement, je ne sais pas. Maintenant, nous nous retrouvons sous pression. Mais je ne suis pas inquiet. La saison est longue. Pour le moment, nous avons du travail. ça ne va pas très bien, mais ce n'est pas catastrophique non plus. Tout le monde doit s'améliorer : individuellement de 10 % ; collectivement de 15 à 20 %. Et nous retrouverons alors notre niveau.

Vous restez optimiste.
Bien sûr. Tout n'est pas mauvais même si nous commettons trop de fautes. Nous devons davantage protéger le ballon et être patients. Après cinq ou six temps de jeu, les équipes sont plus dangereuses. Nous avons des moyens. C'est juste un mauvais moment à passer. ça ne va pas durer.

Depuis le début de la saison, le jeu est dans l'ensemble plus fermé avec des équipes qui s'appuient essentiellement sur le jeu au pied et la défense. Qu'en pensez-vous ?
Si nous comparons les statistiques avec celles de la saison dernière, c'est évident. Mais nous avons vu aussi des équipes qui marquent des essais. Il faut s'adapter par rapport aux nouvelles règles et trouver le bon équilibre, mais en aucun cas se contenter de défendre. Avec les bonnes défenses et les équipes qui provoquent plus de fautes, il devient de plus en plus difficile de produire du jeu. Les équipes qui jouent bien au pied se retrouvent dans le camp adverse et prennent des points.

Appréhendez-vous le déplacement à Montpellier samedi ?
Ce match est très important. Depuis deux ans, nous perdons là-bas (Ndlr : Perpignan s'y est incliné le 22 août, une semaine avant de battre Toulouse). Nous avons absolument besoin d'un résultat positif. Ce serait bien pour la confiance avant d'attaquer la H Cup avec deux matchs très compliqués. Et, après un bon match, la semaine de travail est toujours plus facile à négocier.

La Dépêche

Brunel craint Biarritz

Jacques Brunel, le manager de Perpignan, leader du Top 14, s'attend à souffrir à Biarritz, 4e, samedi.

«Après votre net succès (19-3) face à Clermont, ce déplacement à Biarritz arrive-t-il au bon moment ?
Je ne sais pas. Dans ce championnat, tous les matches sont délicats. Je ne pense pas qu'aller à Biarritz au moment où il se replace dans le carré de tête soit le meilleur moment. Ce que l'on voudrait surtout par rapport à nos précédents matches à l'extérieur (2 défaites à Montpellier et Bourgoin, 1 victoire au Racing Métro), c'est être plus performant dans le contenu de notre match.

L'objectif est de conserver votre place de leader ?
Non. Il ne faut pas se tromper, aujourd'hui les leaders sont Clermont et Castres. Au classement britannique (prime à la victoire à l'extérieur), ils sont en tête. Dans cette compétition, le fauteuil de leader peut changer à chaque journée. Si Biarritz s'impose samedi, il peut devenir premier. Il est beaucoup trop tôt dans la saison pour donner une vraie signification à ce statut.

Quels sont pour vous les points forts de Biarritz ?
Déjà depuis la fin de la saison dernière, ils sont revenus à des choses peut-être simples, mais très efficaces. Ils possèdent des joueurs internationaux à tous les postes clefs. Des joueurs de très grande qualité. Et puis, on sent le club serein cette saison. Après leur défaite inaugurale à domicile face à Castres, il n'y a pas eu de remous, ni d'impatience. Biarritz est vraiment solide.»


L'Equipe

Parole à la défense

En l'espace de trois rencontres, le Stade Français a retrouvé une défense totalement infaillible. L'arrivée de Jacques Delmas explique en partie la prise de conscience collective des Parisiens dans ce secteur de jeu.

«Jacques Delmas, quelle impression vous donne le groupe parisien depuis votre arrivée ?
J'ai le sentiment que les joueurs ont compris qu'il fallait trouver un équilibre entre l'attaque et la défense. C'est vrai que nous avons énormément travaillé ce secteur depuis notre arrivée avec Didier (Faugeron, entraîneur des arrières). Même si nous rappelons sans cesse aux joueurs que tout n'est pas encore parfait, particulièrement sur le match contre Toulouse (9-9) où l'on s'est oublié alors qu'il n'y avait pas le feu au lac.

Dans le jeu défensif de l'équipe, qu'avez-vous bouleversé pour obtenir une telle efficacité ?
Ce sont surtout les comportements qui ont changé. On ne pouvait pas se satisfaire de marquer trois essais pour en prendre quatre derrière. J'insiste tous les jours à l'entraînement sur le fait que notre défense doit être imprenable. Ce sera le socle de notre jeu. Mais ce n'est pas évident, j'ai déjà connu cette situation avec Biarritz (qu'il a entraîné de 2004 à 2008). Quand on veut faire évoluer le jeu, on se concentre sur un secteur au détriment d'autre choses, et on le paye à chaque fois le prix cher. Il faut déjà que l'on nous laisse le temps et que les gens nous fassent confiance. Malheureusement, on est dans l'urgence et dans l'obligation de résultats, ce que je peux comprendre, mais ça nous empêche de pouvoir travailler sereinement.

Lors des cinq premières journées, le Stade Français a encaissé 14 essais.

Tactiquement, comment définir la défense du Stade Français ?
A Toulouse, vous avez vu une équipe solidaire qui était concentrée sur le replacement défensif pour rééquilibrer la ligne avant de gagner le duel avec l'attaquant. Il faut que les joueurs acceptent de perdre un mètre avec l'objectif de mettre le partenaire d'à côté dans un certain confort. Une défense caractérise toujours l'état d'esprit d'un groupe, c'est le reflet de notre cohésion, on n'a pas voulu se faire transpercer. Le changement, c'est cette prise de conscience. On a beau mettre tous les systèmes en place, si les mecs n'ont pas envie de se faire mal, on arrivera jamais à rien. Jusqu'à présent, mes joueurs se donnent à fond et sont en prise directe avec ce que je dis.

«Avec une bonne défense, on peut gagner le Championnat»

Comment envisagez-vous de travailler dans les prochaines semaines ?
Il y aura en permanence des piqûres de rappel sur l'engagement en défense. Comme je le dis toujours, avec une bonne attaque, on peut gagner des matches de Championnat. Mais avec une bonne défense, on peut gagner LE Championnat. Bien sûr, avec le temps, on va évoluer tactiquement parce qu'on ne peut pas se contenter d'un jeu restrictif.

On vous attribue l'étiquette d'un entraîneur obnubilé par la défense...
Quand j'entraînais Narbonne (1993/1994), j'avais des garçons qui n'étaient pas de gros plaqueurs mais on avait la meilleure défense du Championnat. J'y tiens, c'est vrai. Mais, je dirigeais des garçons intelligents qui avaient des cannes, qui savaient se replacer sur la ligne pour combler les surnombres. C'est vers quoi je travaille aujourd'hui avec le Stade Français. A nous de faire les choix les plus pertinents pour rester hermétique.»

L'Equipe

« Un traquenard »

Comme ses joueurs, Richard Dourthe n’a pas vraiment apprécié la réception des Albigeois la semaine dernière. Le manager bayonnais revient sur cette défaite et évoque le déplacement à Clermont.

Richard Dourthe, la défaite à Albi est-elle digérée ?
Oui, dès le week-end dernier. Mais contre Castres, mardi, les Albigeois ont été beaucoup moins agressifs, plus dans la règle et du coup moins performants. Nous, nous n’avons pas été assez grands pour concrétiser nos occasions. Nous n’avons été pas assez efficaces pour tuer cette équipe d’Albi. Nous avons cinq occasions d’essais, trois mauls portés et trois pénal-touches et on laisse quatorze points au pied.

Justement, vous aviez les moyens de remporter ce match…
(Sourire) Je ne dis pas qu’on doit le gagner facilement mais il suffit de mettre une seule occasion de plus et ça passe. On fait l’effort pour parcourir 98 mètres mais pas sur les deux derniers. On oublie aussi encore quatorze points au pied.

Comment l’expliquez-vous ?
Par un manque d’agressivité qui nous empêche d’être efficaces. Nous avons toute la technique et la tactique mais nous devons travailler sur l’efficacité de cette équipe.

Avez-vous demandé à vos joueurs d’être plus présents dans le combat ?
Non, d’être plus présents dans la concentration et l’efficacité. Cela englobe bien sûr le combat. Car si nous ne sommes pas concentrés, nous sommes défaillants dans le combat. Or le rugby est un sport de combat.

Que pensez-vous, avec le recul, du comportement des Albigeois sur ce match ?
Cela n’a rien à faire en première division de rugby, et surtout pas en Top 14. Dans cette histoire, nous sommes les idiots. Nous n’avons pas été assez vigilants, assez grands et assez forts pour battre cette équipe. Ce qui est certain, c’est qu’à travers tout ce qui avait été dit dans la presse, tout le monde savait ce qui allait se passer. Et l’arbitre n’a pas pris les sanctions qu’il fallait.

« Pas voulu tomber dans la connerie »

Certains affirment qu’Albi joue avec ses arguments pour s’en sortir…
Oui, ils n’ont pas d’autres moyens. Il y a deux ans, Albi avait une très grosse mêlée et un très gros pack. Cela n’est plus le cas. Il faut trouver des artifices pour embêter les équipes. Malheureusement, c’est tombé sur nous. Nous n’avons pas été assez méchants et nous n’avons pas voulu tomber dans la connerie. Nos joueurs sont restés disciplinés.

Ce match peut-il aider votre équipe à progresser ?
Oui, mais ce qui est embêtant c'est qu’on perd à Toulouse parce que Monsieur Rosich ne veut pas demander la vidéo alors que le week-end suivant tout le monde la demande. On perd contre Biarritz sur un passage à vide alors que le même essai est accordé à Clermont. On perd à Albi, où on savait que ça allait être un traquenard, qui ne joue pas de la même manière contre Castres. On a l’impression que l’Aviron Bayonnais sert d’équipe-test dans ce championnat et ça nous commence à nous gonfler. Les joueurs et le staff, on travaille pour que plus rien ne nous gonfle et que l’on soit au-dessus de tout le monde. Ce n’est pas encore le cas. On ne rejette la faute sur personne si ce n’est nous.

On vous sent amer…
Non, pas amer mais ce qui est emmerdant, c’est que nous avons la meilleure attaque et la deuxième meilleure défense mais nous ne sommes que neuvièmes. Notre réussite au pied n’est pas bonne. On perd de très peu et on gagne de beaucoup. Nous devons mettre la même volonté d’avancer à l’extérieur qu’à domicile.

Dans ces conditions, comment abordez-vous le déplacement à Clermont samedi ?
Dans les meilleures conditions. Nous allons affronter une équipe qui aime jouer et qui a de grosses individualités. Nous aussi, nous avons une politique de jeu et de bonnes individualités.

A priori, ce match ne devrait pas ressembler à celui d’Albi…
Non, car ça va jouer au rugby…

Sport365

Brive avec Jeanjean

Nicolas Jeanjean, transfuge du Stade Français, fera ses débuts avec Brive face à ses anciens coéquipiers. Arrivé en Corrèze depuis dix jours, il devrait même être titulaire.

En revanche, Viliame Waqaseduadua, touché au cou contre Castres, et Fabrice Estebanez, fatigué après avoir enchaîné les matches, sont très incertains, au même titre que Guillaume Namy (adducteurs). Lachlan MacKay, qui a repris l'entraînement collectif, semble encore trop juste et devrait reprendre pour la réception des Irlandais du Leinster en Coupe d'Europe, le 17 octobre.

Toulon : Le groupe pour Castres

L'encadrement de Toulon a communiqué le groupe qui affrontera Castres samedi lors de la 9eme journée du Top 14. Toujours pas de Sonny Bill Williams dans cette liste de 28 joueurs.

Avants : Fotunuupule Auelua, Sébastien Bruno, Kristian Chesney, Joe El Abd, Laurent Emmanuelli, Juan Martin Fernandez Lobbe, Philip Fitzgerald, Davit Kubriashvili, Tonga Lea’aetoa, Olivier Missoup, Tim Ryan, Ross Skeate, Jocelino Suta, Saimone Taumoepeau, Joe Van Niekerk

Arrières : Conrad Barnard, Sébastien Fauqué, Matt Henjak, Mafielo Kefu, Rory Lamont, Christian Loamanu, Gabiriele Lovobalavu, Clément Marienval, Tom May, Pierre Mignoni, Jamie Robinson, Luke Rooney, Sinoti Sinoti, Jonny Wilkinson

Clermont : Un groupe de 25 joueurs

L'encadrement de Clermont a communiqué un groupe de 25 joueurs pour affronter Bayonne samedi lors de la 9eme journée du Top 14. Martin Scelzo (polynévrite virale), Marius Joubert (adducteurs), Jason White (traumatisme épaule) et Gonzalo Canale (ischios) sont forfait. Benoît Baby est de retour.

Avants : Vincent Debaty, Thomas Domingo, Lionel Faure, Davit Zirakashvili, Mario Ledesma, Willie Wepener, Loïc Jacquet, Thibaut Privat, Christophe Samson, Alexandre Audebert, Julien Bonnaire, Alexandre Lapandry, Elvis Vermeulen.

Arrières : Morgan Parra, Ludovic Radosavljevic, Kevin Senio, Brock James, Benoît Baby, Seremaïa Baï, Julien Malzieu, Napolioni Nalaga, Aurélien Rougerie, Brent Russell, Anthony Floch, Gavin Williams

La 9e journée en questions

Avant une première trève en raison de la Coupe d'Europe, le Top 14 s'apprête à vivre une neuvième journée qui pourrait être riche en enseignements. Le Stade français va-t-il retrouver sa place parmi les ténors ? Castres va-t-il résister face à Toulon ? Biarritz peut-il faire chuter le champion ?

Le Stade français va-t-il intégrer les places européennes ?
Le club de la capitale était tout simplement relégable lorsque Max Guazzini a décidé de changer le staff technique. Trois journées après les arrivées de Jacques Delmas et Didier Faugeron, les Parisiens peuvent intégrer les six premières places synonymes de qualification pour la prochaine Coupe d'Europe en cas de succès face à Brive ce samedi à Jean-Bouin. Une retour rapide vers les sommets grâce à deux succès acquis face à Castres et Bourgoin avant d'accrocher un match nul à Toulouse. Si la période d'invincibilité du nouveau duo d'entraîneurs perdure ce week-end, le Stade français devrait retrouverer sa place parmi les ténors du championnat, notamment en cas de défaite de Toulon à Castres.

Le retour des quatre fantastiques au stade Yves-du-Manoir ?
Toulouse se déplace à Montpellier. L'occasion pour Louis Picamoles de retrouver ses anciens partenaires. En revanche, les quatre fantastiques formés au MHR ne se retrouveront pas sur la pelouse du stade Yves-du-Manoir. En effet, Fulgence Ouedraogo a dû déclarer forfait en raison d'une fracture au sternum. En dehors de ce clin d'oeil, cette rencontre sera primordiale pour les locaux qui se trouvent depuis la dernière journée dans la zone rouge. Côté toulousain, c'est un sentiment de revanche qui habitera les hommes de Guy Novès après leur contre-performance face au Stade français.

Montauban est-il en danger ?
Malgré trois victoires consécutives, Montauban présente depuis le week-end dernier un bilan négatif avec notamment deux défaites et un nul concédés à domicile. Le MTGXV se retrouve à la onzième place avec seulement trois points d'avance sur le premier relégable. Surtout le dernier revers face à Bourgoin va laisser des traces. Les Montalbanais ont perdu l'occasion de prendre un avantage intéressant face à un candidat au maintien et le déplacement ce samedi sur la pelouse du Racing-Metro s'annonce compliqué.

Castres aura-t-il les ressources pour venir à bout de Toulon ?
Le Castres olympique est monté sur le podium après sa victoire à Albi ce mardi. Un nouveau résultat à l'extérieur après un succès à Biarritz et un match nul à Montauban qui a confirmé le bon début de saison des hommes de Laurent Labit et Laurent Travers. Seront-ils capables d'enchaîner avec une victoire face à Toulon, une autre équipe en forme de ce premier tiers du Top 14 ? Sur le papier et au niveau du jeu, les Castrais ont prouvé qu'ils étaient capables de rivaliser avec n'importe qui. En revanche, samedi les Tarnais vont terminer un véritable marathon avec une sixième rencontre en vingt-deux jours. Un véritable parcours du combattant qui pourrait profiter aux joueurs de Philippe Saint-André.

Clermont peut-il reprendre les commandes ?
Battus le week-end dernier à Perpignan, les Clermontois restent tout de même une des meilleures formations de ce début de saison. Les Auvergnats pourraient d'ailleurs reprendre la tête du championnat ce samedi avant la trêve européenne. Pour cela, ils doivent battre Bayonne au stade Marcel-Michelin et espérer une défaite de l'Usap sur la pelouse de Biarritz. Un scénario où les hommes de Vern Cotter ne sont pas totalement maîtres de leur destin mais il ne serait pas illogique que l'ASMCA récupère la première place du Top 14 après les neuf premières journées.

Biarritz peut-il faire chuter le champion ?
Battus lors de la première journée à Aguilera, les Biarrots ont su rectifier le tir rapidement et ils ont signé leur quatrième victoire consécutive lors de la dernière journée. Le BOPB occupe maintenant la quatrième place, un rang qu'il n'avait plus occupé depuis le 13 septembre 2008. Biarritz est donc en pleine phase ascendante et il peut espérer encore mieux lors de ce week-end. En cas de succès face à Perpignan, les hommes de Laurent Rodriguez dépasseraient leurs adversaires du jour au classement.

Rugbyrama

Brive / Jeanjean : « Particulier »

Pour son premier match avec Brive, Jeanjean retrouvera la pelouse de Jean-Bouin, vendredi, face à ses anciens partenaires. Un moment forcément particulier.

« C’est toujours particulier de jouer contre ses ex coéquipiers, avoue Jeanjean sur le site du club corrézien. Je l’ai déjà vécu en rencontrant Toulouse quand j’étais à Paris. Mais il ne faut pas que je me focalise là-dessus, je dois juste faire un bon match. J’ai été bien accueilli à Brive, j’essaie d’en apprendre le maximum le plus rapidement possible. De ce que j’ai pu observé, je pense que l’équipe doit continuer à travailler tout en étant un peu plus réaliste sur les opportunités qu’elle s’offre. Côté Paris, les nouveaux entraîneurs ont apporté de l’influx, ils viennent de faire un bon match contre Toulouse et sont dans une bonne dynamique. A nous de faire un bon match ».

Rugby365

Paris, le jour d'après...


Le renouveau du Stade français, depuis trois journées, est avant tout dû à la métamorphose des joueurs de la capitale en défense depuis l'arrivée du duo Delmas-Faugeron aux mannettes. Mais pour que le club parisien retrouve son rang, il faut désormais qu'il se montre plus ambitieux dans le jeu.

Le Stade français va mieux. Beaucoup mieux, comme en atteste la bonne opération réalisée à Toulouse samedi (match nul, 9-9). Le redressement du club parisien a été entamé il y a trois semaines avec le changement d'entraîneurs. L'équipe de la capitale était alors en position de relégable et se trouvait au sommet du classement des plus mauvaises défenses. Depuis, avec l'arrivée de Jacques Delmas et Didier Faugeron aux commandes, les choses ont changé. "Je ne veux pas parler de résurrection et effectuer de comparaison avec le début de saison", mesure Didier Faugeron. Avant d'ajouter : "Tout n'est pas parfait mais tout est rassurant."

Le premier chantier auquel s'est attaqué le nouveau staff a été celui de la défense. Un chantier important au vu des carences affichées en début d'exercice. Et cela a vite porté ses fruits. "Cela fait trois matchs que nous n'avons pas encaissé d'essais mais Toulouse était notre premier vrai test, confirme l'entraîneur des arrières. Nous avons construit notre bonne performance sur notre défense, avec un investissement de tous les instants et une grosse solidarité. Ce sont les deux ingrédients essentiels." Jacques Delmas se félicite aussi du résultat obtenu à Toulouse : "Ce sont deux points qui font du bien dans ce que nous voulons faire." Les Parisiens avaient certainement besoin d'un match référence sur lequel construire. Et progresser. Car si la première étape de l'opération rétablissement consistait à panser les failles défensives, la seconde sera de mettre en place un système offensif efficace. "Maintenant, il faut mettre un peu d'ambition supplémentaire dans notre jeu..." explique ainsi Didier Faugeron.

"La prime reviendra aux équipes qui joueront"

"A Toulouse, on a manqué de lucidité et on a rendu trop vite les ballons. Nous étions capables de les mettre en danger mais nous n'avons pas assez osé", regrette Jacques Delmas. Selon les entraîneurs parisiens, leurs joueurs ont les capacités de se montrer plus entreprenants dans le jeu. Reste maintenant à le mettre en pratique. Mais il faut avouer que jusque-là, les entraînements du Stade français n'ont pas vraiment été axé sur les phases offensives. "Nous avons été très forts défensivement car nous avons beaucoup travaillé ce secteur, note le demi de mêlée Julien Dupuy. Mais en match, on se fatigue beaucoup en défense. Il faut aussi penser à attaquer maintenant. Il faut donc travailler pour avoir de bons ballons à exploiter et être dangereux offensivement."

Pour que la guérison parisienne soit effective, il va donc falloir que les joueurs de la capitale retrouvent leurs vertus en attaque. C'est le prochain objectif du staff. "Nous allons entrer dans un nouveau cycle de travail", indique Didier Faugeron. Un passage indispensable. "On ne prend pas d'essais mais nous serons vraiment libérés quand nous mettrons notre jeu en place" , assure Julien Dupuy. Surtout que si le Stade français veut jouer à nouveau les premiers rôles du Top 14, et surtout prétendre à un titre en fin de saison, cela passera par un jeu ambitieux. Car, comme l'explique Jacques Delmas... "Je reste persuadé que la prime reviendra aux équipes qui joueront."

Rugbyrama

Le plein de confiance

En décrochant sa première victoire à l’extérieur de la saison, le week-end dernier contre Montauban, Bourgoin a fait le plein de confiance. Les Isérois veulent confirmer en recevant Albi samedi.

C’est une première qu’ils attendaient avec impatience. Balayés à Castres (9-29), Bayonne (6-53) et au Stade Français (6-20), les Berjalliens ont signé leur premier succès à l’extérieur de la saison la semaine dernière. Victorieux de Montauban à Sapiac (12-15), le CSBJ a réalisé une excellente opération comptable. Dixième après cette huitième journée, l’équipe entraînée par Eric Catinot et Xavier Péméja compte désormais trois points d’avance sur Montpellier, le premier relégable. « Cette victoire doit nous servir de match référence, au moins dans l’approche mentale parce qu’on s’était fixé comme objectif de gagner là-bas, explique Camille Levast sur le site du club. On y est parvenu, on a donc les moyens sportivement d’aller batailler chez les concurrents directs. » Tant mieux car ce week-end, c’est Albi, dernier avec déjà sept défaites, qui se rendra à Pierre-Rajon.

Le président Gaston Maulin l’a d’ailleurs rappelé cette semaine « Tout d’abord, je tiens à féliciter les joueurs et le staff pour cette importante victoire à l’extérieur acquise face à un de nos concurrents direct pour le maintien. Maintenant, nous avons impérativement besoin de valider et de confirmer ce succès samedi à l’occasion de la réception d’Albi. » Et le nouvel homme fort du CSBJ de lancer un appel au peuple berjallien : « Je compte vraiment sur la mobilisation et le soutien de tous nos supporters. Après l’effort consenti par tous les acteurs du club, je serai vraiment déçu que le stade ne soit pas plein. Un stade plein devant les caméras de Canal + nous aidera non seulement à remporter la victoire mais également à donner une image très positive aux sponsors et investisseurs qui pourraient se montrer intéressés par le club. Je compte sur vous. » Comme les joueurs comptent sur lui.

Après avoir accepté une baisse de salaires de 17% pour sauver le club, toute l’équipe suit bien évidemment de près les avancées en coulisses. Mais, comme ils le font courageusement depuis la saison dernière, c’est sur le terrain que Julien Frier et ses partenaires remplissent avant tout leur part du contrat. « Aujourd’hui, on a tous conscience que le plus dur reste à faire, reprend Levast. On s’était fixé comme objectif de gagner à Montauban pour récupérer les points perdus contre Montferrand et nous donner de l’air au classement, c’est chose faite. Maintenant, on reçoit Albi, on sait que c’est une équipe accrocheuse, on l’a notamment vu lors de ses deux derniers matchs qu’elle a disputés à domicile face à des grosses équipes. Mais on est chez nous et on a quand même emmagasiné pas mal de confiance ces derniers temps. »

Sport365

Clermont: le fair-play au coeur du stade Marcel-Michelin

Communiqué du club:

"Suite aux différents événements survenus lors de matches du TOP 14 Orange, et dans le cadre de la rencontre qui opposera l’ASM Clermont Auvergne à l’Aviron Bayonnais samedi à 14h30, les dirigeants clermontois ont souhaité réagir afin que les valeurs propres à notre sport perdurent sur et en dehors du terrain.
A ce titre, le président René Fontes, entouré de supporters des deux équipes, prendra la parole avant le match en rappelant les valeurs de convivialité et de respect qui entourent les rencontres de l'ASM.

A la fin de ce discours, un tour d’honneur sera réalisé par les supporters des deux équipes. Nous vous encourageons à apporter, lors de votre venue au stade, un tissu blanc que vous pourrez alors agiter en suivant les supporters lors de leur tour d’honneur.

Par ce geste, vous marquerez ainsi votre attachement aux valeurs du rugby et la volonté de défendre celles-ci en lui évitant toute dérive."

LNR

Bourgoin : Levast se méfie d'Albi

Le deuxième ligne de Bourgoin Camille Levast s'attend à un gros combat samedi face à Albi.

« Albi est une équipe très accrocheuse, qui défend cher sa peau à domicile, souligne Levast sur le site du CSBJ. C’est une équipe qui se base sur un gros jeu au niveau de la conquête avec des avants très lourds, un jeu qui est très compliqué à contrer devant, notamment sur les mauls pénétrants. C’est à nous de répondre présent dans l’engagement physique, d’enchaîner des temps de jeu, et les mettre en difficulté pour pouvoir scorer assez rapidement. »

Le Racing-Metro à huis clos

Le Racing-Metro est à huis clos cette semaine. Les Franciliens, qui restent sur une victoire contre Montpellier (18-14), préparent la venue de Montauban samedi.

L’Usap garde la tête froide


Après un net succès contre Clermont (19-3), Perpignan va tenter de confirmer à Biarritz samedi. Les Catalans, leaders en pleine confiance, ne s’emballent pas pour autant. Ils savent qu’ils passeront un test à Aguilera.
Clermont était jusqu"à samedi dernier ce qui se faisait de mieux. Solides, complets, confiants, les Auvergnats n"étaient pas leaders pour rien. Et puis il y a eu cette merveille de match à Aimé-Giral. Devant leur public, les Perpignanais ont fourni une prestation de très haute facture, surclassant les Clermontois et se payant le luxe de prendre le point de bonus offensif. "Depuis trois ans que j'entraîne cette équipe, on n'avait jamais réalisé une telle entame", se réjouissait l"entraîneur des avants Bernard Goutta à l"issue de la rencontre. Après un début de saison un peu poussif, l"Usap semble avoir franchi un cap le week-end dernier.

S"ils ont le sang chaud, les Catalans gardent toutefois la tête froide. Leur première place au classement ? L"entraîneur Jacques Brunel n"y prête pas d"attention particulière : "Il ne faut pas se tromper, aujourd'hui les leaders sont Clermont et Castres. Au classement britannique, ils sont en tête. Dans cette compétition, le fauteuil de leader peut changer à chaque journée" . Leur jeu ? Encore très perfectible. "Nous avons un potentiel toujours intéressant mais nous n'allons pas encore au bout de nos intentions", pointe l"ancien membre du staff tricolore.

Brunel: "Etre plus performant dans le contenu"

Non, la machine catalane ne s"emballe pas. Le président Goze appelait d"ailleurs à "relativiser" après le succès contre Clermont. " On a reçu cinq fois sur huit journées, on pourra faire un vrai premier point de passage après dix journées ", expliquait-il. D"ici là, l"Usap se sera déplacée à Biarritz et Paris, avant d"enchaîner avec les réceptions de Castres et Toulon. Le voyage au pays basque samedi permettra de se faire une première idée. Chez des Basques invaincus depuis quatre journées, les champions de France passeront un véritable test. Le BOPB " possède des joueurs internationaux à tous les postes clefs, des joueurs de très grande qualité, analyse Jacques Brunel. Et puis, on sent le club serein cette saison. Après leur défaite inaugurale à domicile face à Castres, il n'y a pas eu de remous, ni d'impatience. Biarritz est vraiment solide."

" Ce que l'on voudrait surtout par rapport à nos précédents matches à l'extérieur (défaites à Montpellier et Bourgoin et victoire au Racing Métro, NDLR), c'est être plus performant dans le contenu de notre match ", conclut le coach catalan. D"ailleurs, si Biarritz gagne, il pourrait prendre la première place du classement. Mais le plus important n"est pas là pour l"Usap. Après la communion d"Aimé-Giral le week-end dernier, tout Perpignan attend une confirmation.

Rugbyrama

Le groupe montpelliérain


Le staff montpelliérain a communiqué la composition du groupe montpelliérain pour affronter Toulouse ce samedi à 14h30 à Yves du Manoir.

Après le revers sur le terrain du Racing Métro (18-14) la semaine passée, Montpellier affrontera Toulouse à domicile à l'occasion de la 9e journée du Top 14. L'encadrement du MHRC a levé le voile sur la composition du groupe.

Le groupe montpelliérain :

Avants : Juan-Martin Figallo, Danie Thiart, Pieter Van Niekerk, Philemon Toleafoa, Joan Caudullo, Fabien Rofes, Michel Macurdy, Drikus Hancke, Mickaël Demarco, Mamuka Gorgodze, Masi Matadigo, Vassili Bost, Marc Giraud.

Arrières : Julien Tomas, Benoît Paillaugue, François Trinh-Duc, Sylvain Mirande, Florian Nicot, Geoffrey Doumayrou, Sébastien Kuzbik, Thierry Brana, Olivier Sarraméa, Benjamin Thiery.

"Si on perd, on touche le fond"


Depuis sa défaite au Racing-Metro (14-18), Montpellier est relégable. Pas l'idéal au moment de recevoir Toulouse samedi, puis Clermont dans deux semaines. Pourtant, les Héraultais veulent rebondir sur ce premier point ramené de l'extérieur cette saison, comme l'explique l'ouvreur Benoît Paillaugue.

Vous étiez au repos la semaine dernière et faites votre retour dans le groupe ce week-end. Aviez-vous besoin de couper ?
Benoît PAILLAUGUE : Il est vrai que je n'ai pas l'habitude d'enchaîner les matchs de cette façon au plus haut niveau. Je n'imaginais pas à quel point on peut "laisser du jus" tous les week-end alors couper m'a fait énormément de bien. Je suis allé dans ma famille, j'ai pensé à autre chose et je suis complètement ressourcé.

Compte tenu de vos bonnes performances, on parle beaucoup de vous depuis le début de la saison. Comment vivez-vous cette mise sur le devant de la scène ?
B.P. : Je le vis bien. Si on parle de moi, c'est parce que j'enchaîne les matchs et que je suis buteur, mais je suis encore loin du plus haut niveau. Je suis en apprentissage actuellement. Tout ça est agréable bien sûr, mais je garde les pieds sur terre car je suis très bien entouré, que ce soit au club ou dans ma famille.

Cette pression n'est-elle pas difficile à gérer ?
B.P. : Non. Je suis quelqu'un d'assez détaché, qui n'aime pas se mettre la pression. C'est dans ma nature, je suis comme ça. Bien sûr, il y a des matchs avec plus de pression que d'autres, comme ce fut le cas contre Toulon par exemple, mais ça va.

Nous sommes quasiment arrivés au tiers du championnat. Quel bilan peut tirer le MHR ?
B.P. : Le bilan n'est pas bon bien sûr. Nous sommes invaincus à domicile mais nous sommes nuls à l'extérieur. Nous avons ramené notre premier point loin de nos terres le week-end dernier seulement. Toutefois, ça veut dire que nous progressons. Il faut travailler là-dessus, d'autant qu'il n'y aurait rien eu à dire si nous avions gagné au Racing. Nous devons continuer en ce sens parce que, vu nos performances à l'extérieur, nous n'avons pas la moindre marge de manœuvre à domicile. Notre calendrier n'est pas simple puisque nous allons affronter Toulouse et Clermont lors des prochaines semaines, mais il va absolument falloir gagner pour respirer un peu. Nous sommes treizièmes. Ce n'est pas là où nous pensions être au tiers du championnat…

Le match contre le Racing est très paradoxal : malgré votre meilleure performance à l'extérieur de la saison, vous êtes entrés dans la zone rouge. Quels enseignements en tirer ?
B.P. : Le bilan de cette rencontre est positif ! C'est effectivement notre meilleur match à l'extérieur. Nous avons produit du jeu, marqué deux essais et nous étions à deux doigts de gagner. C'est comme ça, nous ne l'avons pas emporté et du coup nous sommes treizièmes. Mais ce championnat est très serré. Il faut nous servir de cette rencontre pour enchaîner, rester invaincus à domicile et franchir un cap.

Que manque-t-il à Montpellier pour enfin s'imposer loin de ses bases ?
B.P. : Si nous le savions… Peut-être nous manque-t-il un peu d'engagement, de détermination. Il faut arriver à se mettre dans la tête que les matchs à l'extérieur sont aussi importants que ceux à domicile. Mais nous sommes sur la bonne voie. Il y a eu une vraie réaction au Racing après le mauvais match contre Bayonne. Souvent, nous jouions 60 minutes et nous nous écroulions. Là, nous avons tenu 80 minutes et sommes passés près de la victoire. Si nous gagnons ce week-end, nous pourrons enfin travailler sereinement.

Julien Tomas, la semaine dernière, parlait d'un manque d'implication de certains joueurs. Qu'en pensez-vous ?
B.P. : Je n'ai rien à dire là-dessus. Personnellement, je pense que tout le monde "s'envoie" aux entraînements et pendant les matchs. Il n'y a aucun souci là-dessus.

Sachant que seulement huit journées sont passées, cette treizième place est-elle anecdotique ou vous a-t-elle "mis un coup" ?
B.P. : Cela nous a mis un coup, c'est sûr. Mais je suis persuadé que nous ne sommes pas à notre place. Il faut que nous réagissions dès samedi, pour tout le monde. Nous voulons revivre des moments comme ceux que nous avons vécus contre Toulon. Nous avions montré du coeur et de l'envie durant ce match, nous avions montré que nous pouvions produire du jeu et mettre en difficulté une grosse équipe. Le bonheur que nous avions ressenti au coup de sifflet final était immense, autant pour nous que pour nos dirigeants ou nos supporters. C'était des moments très forts et nous voulons les revivre. C'est un peu difficile en ce moment...

Les matchs contre Toulouse et Clermont constitueront-ils un tournant pour le MHR selon vous ?
B.P. : Bien sûr. Dès samedi, nous jouerons un tournant de notre saison. Si nous perdons, nous toucherons vraiment le fond. L'écart entre les relégables et les autres pourrait alors devenir très conséquent. Il est impératif de gagner ce match. Nous n'avons pas parlé une fois de défaite cette semaine. C'est inenvisageable. Si on se met à y penser, c'est dramatique.

Quel regard portez-vous sur Toulouse, qui reste sur un match nul à domicile contre le Stade français ?
B.P. : C'est vrai qu'en ce moment, ce n'est pas forcément le Toulouse qu'on connaît mais cela reste une équipe redoutable. Ils ont des grand joueurs partout, devant comme derrière et nous les respectons beaucoup. Il faut sortir LE match de la saison ce week-end.

Rugbyrama

RUGBY TOP 14 (9E JOURNÉE), BIARRITZ - PERPIGNAN. Le troisième ligne de l'USAP, auteur d'un bon début de saison, réagit aux déclarations de Lièvremont sur les étrangers sélectionnables

Chouly, objectif bleu

Damien Chouly partage à parts égales avec le Samoan Henry Tuilagi, de dix ans son aîné, le poste de numéro 8 à Perpignan. Déjà sélectionné dans le XV de France par Bernard Laporte en 2007, puis par Marc Lièvremont en juin dernier, le jeune international originaire du Palais-sur-Vienne (87) enchaîne les prestations de haut vol dans le pack catalan, rêve en bleu et progresse à vue d'oeil. En témoigne sa prestation de samedi lors de la victoire de l'USAP sur Clermont (19-3).

« Sud Ouest ».
Perpignan vient de prendre la tête du Top 14. Comment jugez-vous ce début de saison ?
Damien Chouly. On reste sur un bon succès contre Clermont, mais on a perdu à Montpellier et à Bourgoin en passant complètement à côté du match. On n'est pas encore assez constant. En plus, le calendrier nous a avantagés pour l'instant, puisqu'on a reçu cinq fois. C'est après la 10e journée qu'on pourra vraiment faire le point.

Est-on dans le prolongement du titre de champion de France ?
C'est quelque chose qu'on a bien savouré, on en a profité tout l'été. Je n'ai pas encore eu l'occasion de ramener le bouclier à Limoges : la liste était longue et les premiers inscrits ont été le s premiers servis. Mais j'y compte bien, je ne sais pas si le Brennus est déjà allé en Haute-Vienne ! Maintenant, on savait que, dès le premier match de la nouvelle saison, on ne serait plus champion. On a juste un statut à assumer et on se doit d'essayer de ramener des points de partout. C'est une course contre nous-même, dans un championnat qui est encore plus ouvert que la saison dernière puisqu'il y a six équipes qualifiées et beaucoup de clubs compétitifs.

Samedi, le numéro 8 adverse sera Imanol Harinordoquy.
Qu'en dites-vous de lui ?
Imanol réalise une très bonne année, en club comme en équipe de France. Il a notamment fait un Tournoi très réussi. C'est un joueur très complet, très technique, l'un des plus grands troisième ligne du rugby français. C'est d'autant plus excitant d'être face à lui. C'est de toute façon un match énorme en perspective. Les Biarrots en sont à quatre victoires consécutives, ce sera pour nous un vrai test.

Pensiez-vous, lors de votre première sélection il y a deux ans, entrer un jour en concurrence avec Harinordoquy pour une place en bleu ?
Ce n'est pas à moi de dire si je suis bel et bien en concurrence avec lui pour le XV de France. Sinon, en 2007, c'était une tournée particulière, sans les demi-finalistes. Mais depuis ce temps-là, j'ai fait mon chemin, j'ai progressé. J'ai pris de l'expérience, et j'ai travaillé physiquement aussi. Mon objectif, c'est les Bleus, la route est longue et il faut s'accrocher.

Marc Lièvremont a reconnu récemment s'intéresser à des joueurs étrangers sélectionnables en équipe de France, dont le troisième ligne Antonie Claassen.
Comment avez-vous réagi ?
Quand on joue au même poste, c'est un peu rageant. Je parle en général, pas que pour moi, mais pour tous ceux qui peuvent prétendre à une sélection. C'est un peu dévalorisant. Après, c'est à nous de lui faire changer d'avis en étant meilleurs sur le terrain. Ce serait dommage d'avoir recours à des joueurs étrangers en équipe de France, à l'heure où on essaie d'augmenter la proportion de joueurs issus des filières françaises de formation dans le championnat.

Auteur : recueilli par nicolas espitalier
SO

Jack Isaac, le Monsieur bricolage du BO


Le rugby se nourrit de paradoxes. C'est à l'heure où, depuis samedi et un probant succès face à Toulon (23-9), le BO semble enfin avoir trouvé son équilibre entre des avants conquérants et une attaque tranchante, que l'infirmerie d'Aguilera déborde. Gobelet (blessé au pouce, une opération de l'épaule est envisagée), Couet-Lannes (déchirure du mollet droit), Erinle (large plaie au visage), Mignardi (opéré du ménisque), Bolakoro (lésion musculaire au mollet), Bidabé (opéré de l'épaule), Balshaw (contusion crête illiaque) sans oublier Fior (rupture des ligaments croisés du genou avant même l'entame de la saison), tous passent leurs journées dans les mains de l'encadrement médical.

Sur le pré, mercredi matin, Isaac ne comptait que huit trois-quarts avant d'appeler à la rescousse le jeune Paul Albaladejo. « C'est pénible, se lamente l'ouvreur Julien Peyrelongue, tu attaques et il n'y a personne pour défendre face à toi ». Jack Isaac, l'entraîneur sans arrière, se dit « perturbé, t'es toujours dans le doute, c'est difficile de ne pas pouvoir bosser ».

Brusque à l'aile

Mardi et mercredi, les trois-quarts du BO n'ont pu s'entraîneur que deux fois un quart d'heure. « Jouer dans la défense, travailler la technique individuelle, on ne peut pas. Sur le terrain, ça se ressent » décrypte Nicolas Brusque, l'arrière biarrot, (re)devenu samedi, par la force des choses et des blessures, ailier. « J'ai dû y jouer deux ou trois matches à Pau quand Damien Traille est arrivé en première, Jean-Michel Aguirre m'avait mis à l'aile pour permettre à Damien de jouer arrière. Ça n'a pas duré longtemps... »

Demain, son poste d'arrière sera tenu par Marcelo Bosch. Lui glissera une nouvelle fois sur le côté gauche. « Il faut que je rentre dans la peau d'un véritable ailier, c'est certain qu'à la finition ce ne sera pas pareil, j'ai moins de vitesse que les ailiers purs, moins de capacités à finir les coups. Si Farid Sid est face à moi, ça va être plus explosif, j'anticipe, je visualise mon job ».

Biarritz « bricole » rajoute Isaac, à une semaine de débuter la Coupe d'Europe, il devrait parfaire son jeu de ligne. Au moins, cette situation « a le mérite de responsabiliser des joueurs, détaille Isaac, Dimitri Yachvili et Damien Traille se sont les premiers impliqués, mercredi Zee (Ngwenya) a parlé, conseillé. Dans la fatalité les gars se resserrent ».
Pour enrayer l'hécatombe, le BO jouera encore la carte de la solidarité. En croisant les doigts pour qu'il n'y ait pas de nouveaux blessés.

Auteur : Nicolas Bridoux
SO

RUGBY TOP 14 (8E JOURNÉE), AVANT CLERMONT - BAYONNE. Malgré plusieurs blessés, l'Aviron voudra se racheter à Clermont de la prestation albigeoise

Bayonne veut jouer

Il ne manquait plus que l'ASM. Avec son déplacement demain à Clermont, Bayonne va boucler sa série de matches allers contre les demi-finalistes. Avec un bilan plutôt honorable. Deux points de bonus défensifs pris à Perpignan et Toulouse sur leur terrain et une victoire contre le Stade Français.

Une nouvelle étape compliquée toutefois, chez des Auvergnats vexés de leur défaite samedi dernier dans la revanche de la finale du Top 14 (victoire de Perpignan 19-3). Une situation qui n'effraie pas plus que ça Richard Dourthe : « Ils sont vexés ? Nous aussi... ». Le match contre Albi, disputé dans des conditions qui ne cessent de faire parler (1), a laissé des traces dans les esprits des Bayonnais, soucieux de prouver que cette défaite n'entame en rien leur volonté et leurs moyens. Même si ceux-ci en ont pris un coup la semaine dernière, obligeant le staff à procéder à quelques ajustements. Ainsi, Pierre Bernard pourrait être titularisé à l'arrière. En lieu et place de Jean-Baptiste Peyras qui retrouvera une place à l'aile. Manny Edmonds devrait quant à lui jouer à la mêlée, en l'absence de Beñat Arrayet. Devant, Ross Filipo pourrait entrer en cours de jeu en troisième-ligne. Rob Linde, Mikaera Tewatha et Nicolas Lafitte étant tous les trois opérationnels en seconde ligne.

ASM : retour de Baby

Le Néo-Zélandais viendrait ainsi donner un coup de main à une troisième ligne décimée. Dwayne Haare s'est donné une entorse du genou gauche. Il est forfait pour demain et sera indisponible entre trois et quatre semaines. Marc Baget sort tout juste de Capbreton, Julien Puricelli, jeune papa depuis une semaine, saura au dernier moment s'il pourra s'aligner face à l'ASM. Victime d'une béquille, il a passé la semaine à se soigner. Et Jean-Jo Marmouyet s'est fracturé un doigt le week-end dernier avec les espoirs.
Benjamin Fall souffre, lui, d'une inflammation au pied gauche, il ne pourra pas postuler pendant au moins deux semaines. Beñat Arrayet est touché aux ischio-jambiers. Il est out pendant encore deux semaines. À noter que la blessure de Pepito Elhorga contre Biarritz n'est toujours pas guérie. Victime d'une rupture partielle du droit antérieur à la cuisse, il sera absent encore au moins deux semaines. Voire trois. Quant aux bonnes nouvelles, car il y en a, Arnaud Héguy a retrouvé ses partenaires sur le terrain cette semaine. Eloigné des pelouses depuis le match contre Toulouse en fin de saison dernière, le talonneur bayonnais est en phase de « réathlétisation ».

Un effectif perturbé par les blessures comme beaucoup de clubs du Top 14. Clermont n'y échappe pas. les centres Canale et Joubert seront forfait contre Bayonne, ainsi que le troisième ligne Jason White. Il sera remplacé par Alexandre Audebert qui retrouvera Vermeulen et Bonnaire. Mario Ledesma devrait débuter. En revanche, Kevin Senio pourrait être préféré à Morgan Parra à la mêlée. L'autre incertitude concerne Aurélien Rougerie et Benoît Baby. La question est de savoir lequel jouera à l'aile, et lequel au centre.

Toujours est-il que l'Aviron, toujours à la recherche de sa première victoire à l'extérieur aura des armes à faire valoir sur la pelouse de Michelin. Cette fois dans un climat beaucoup plus détendu. « Cette fois, ça va jouer au rugby », prévient Richard Dourthe

Auteur : antoine tinel
SO