Paru le mercredi 1er février
Interview décalée
« Le petit lave-linge »
Véritable pièce maîtresse du collectif agenais, l’enfant du Bouscat et ancien bordelais Maxime Machenaud s’est prêté au jeu de notre première interview décalée.
Maxime, quels sont tes passe-temps favoris en dehors du rugby ?
J’aime bien le shopping, le cinéma, la musique, surfer sur internet, mais ça reste quand même beaucoup centré sur le rugby car ce sport est ma vraie passion.
Justement, quel est le dernier film que tu aies vu au cinéma ?
J’en vois tellement que je ne sais plus… je crois que ça devait être « présumé coupable ».
Et ton style de musique ?
J’aime vraiment tous les styles de musique, mais en ce moment j’aime bien écouter Raggaeton, un groupe d’Amérique du sud.
Qui est selon toi le meilleur joueur du top 14 ?
Y a Chris Masoe que je trouve très bon, très complet. Mais je m’intéresse beaucoup plus au super 15 dont j’apprécie des joueurs comme Genia chez les Reds.
Ton meilleur souvenir de rugby ?
Sûrement le retournement de situation l’an dernier contre Castres, avec le public qui était vraiment dernier nous, je rentre à l’heure de jeu et je mets le feu. C’est un bon souvenir.
Coinche et Nutella
Une anecdote lors d’un déplacement avec l’équipe ?
Il y a tellement eu de moments sympas… Mais je dirais les parties de cartes dans le bus. On joue beaucoup à la coinche, et je gagne souvent, donc je chambre pas mal ! (rires)
Geek ou pas geek ?
Non, mais je passe du temps sur internet à regarder beaucoup de matchs de rugby d’hémisphère sud ou de la premiership. Je m’intéresse assez au super 15. Sinon, je télécharge des films et des musiques, et je traîne sur des sites de mode et de design.
Tu as l’air très attiré par le rugby de l’hémisphère sud. Tu rêves de jouer là-bas un jour?
Pour l’instant je suis bien en France, mais pourquoi pas peut être un jour tenter l’aventure. C’est vrai que c’est un championnat très intéressant : il se joue l’été, il y a moins de pression qu’en France, il y a plus de spectacle et de points marqués, c’est agréable.
Si tu dois partir en vacances ?
C’est plutôt le soleil. J’aime beaucoup la région autour d’Arcachon, le Cap Ferret…
Un péché mignon ?
Oui, le Nutella ! (rires) Mais je fais attention de ne pas trop en manger !
Des frères et sœurs ?
Oui, deux frères et une petite sœur.
Les frères jouent au rugby ?
Ils y ont joué mais plus maintenant. Mais il y en a un qui travaille à l’Union Bordeaux-Bègles dans la communication et le marketing, sous la responsabilité d’Oliver Brouzet.
« Le petit lave linge »
Tu as déjà gagné des titres dans le rugby ?
J’ai gagné le championnat universitaire avec Bordeaux-Montesquieu. C’est mon seul titre mais ça fait toujours plaisir.
Le demi de mêlée du top 14 qui t’a le plus impressionné ?
Yachvili et Parra sont les deux meilleurs pour moi. Ce n’est pas un hasard s’ils sont en équipe de France. Ils ont pourtant un style différent. J’essaie de m’inspirer de leur jeu, tout en développant le mien.
Tu as fait pas mal de muscu depuis ton arrivée à Agen. Tu as pris combien de kilos ?
4 ou 5 je pense.
Par la taille, je crois tu es le plus petit joueur du club. On te chambre sur ça ?
Il y a Silvère qui n’est pas très grand non plus ! On me chambre parfois. Miguel (Avramovic) me surnomme « le petit lave-linge » parce qu’il me dit que je suis costaud (rires). Mais c’est mon poste qui veut ça. Remarque : Brice Dulin n’est pas très grand non plus !
Es-tu au courant que tu es le meilleur buteur du top 14 avec 100% de réussite ?
(Rires) oui, mais sur une seule tentative ! C’était à Clermont il me semble. Mais je crois qu’ils ne comptabilisent qu’à partir de 25 tentatives. Donc je n’en ai plus que 24 à mettre d’affilée pour être le meilleur !
Propos recueillis par Laurent Gaultier.
Machenaud, intouchable.
Grand amateur de cinéma, Machenaud est véritablement un titulaire indiscutable au sein de l’équipe, et donc intouchable à son poste. Malheureusement, il n’a pas cédé au discours d’un roi, celui de Philippe Sella, qui lui a proposé de rester au club. Rien à déclarer sur son départ, mais on sait à présent qu’il jouera l’an prochain au Racing-Métro, derrière un Super 8, Sébastien Chabal, un monstre à Paris. Mission impossible ? peut être pas. Espérons qu’il ne soit pas sans identité, ni seulement le numéro 4 à son poste, mais qu’il prenne sa part du gâteau. Chacun voit midi à sa porte, lui verra minuit à Paris. L’amour dure 3 ans, mais entre lui et Agen, ça n’aura duré que 2 ans. Ne sortons pas les p’tits mouchoirs, peut être qu’un jour la flamme se ravivera, et qu’il retournera à la case départ. Pensons avant tout à ce match contre les Lyonnais samedi. Merci Maxime, et chapeau the artist !
Laurent Gaultier
Dans le petit bleu du jeudi 9 février: interview décalée de Brice Dulin