Demi-Finales d'accession au Top14

PRO D2 Demi-Finales

Dimanche 18 mai 2014
14h00 Agen - Narbonne - -


18h00 La Rochelle - Pau -

gir3347 a écrit:

PRO D2 Demi-Finales


14h00 Agen - Narbonne - -


18h00 La Rochelle - Pau -

Gir3347, merci pour les heures mais avec la date c'est mieux     

Rivière a écrit:

gir3347 a écrit:

PRO D2 Demi-Finales


14h00 Agen - Narbonne - -


18h00 La Rochelle - Pau -

Gir3347, merci pour les heures mais avec la date c'est mieux     

Dimanche 18 mai   

c'est la cata c'est lafon qui nous siffle!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

remember agen toulouse il y a 2 ans! on est mort

piaf a écrit:

c'est la cata c'est lafon qui nous siffle!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

remember agen toulouse il y a 2 ans!  on est mort

Bin est pas grave, j'ai la soluce ! Planter un Max d'essais comme ça, le % d'essais accordés sera encore plus important....et mettre les barbelés dans notre embut !!!
  

je ne crois pas Lafon partial ou malhonnête
l'histoire de SUA Toulouse n'a rien à voir avec notre situation actuelle
et les faits ayant précédé l'essai de la dernière seconde de mc Alister, étaient trop flous
pour dire à vitesse réelle qui avait fait quoi, comment et où
Lafon a avantagé l' équipe attaquante vu qu'on faisait tout pour les empêcher sans trop regarder
aux fautes
ne soyons pas trop rancuniers
Lyon est en top, Lafon est content
et tout ira bien , je lui fais confiance
vaut mieux d'ailleurs, surtout chez un druide....

coucougne a écrit:

je ne crois pas Lafon partial ou malhonnête
l'histoire de SUA Toulouse n'a rien à voir avec notre situation actuelle
et les faits ayant précédé l'essai de la dernière seconde de mc Alister, étaient trop flous
pour dire à vitesse réelle qui avait fait quoi, comment et où
Lafon a avantagé l' équipe attaquante vu qu'on faisait tout pour les empêcher sans trop regarder
aux fautes
ne soyons pas trop rancuniers
Lyon est en top, Lafon est content
et tout ira bien , je lui fais confiance
vaut mieux d'ailleurs, surtout chez un druide....

Surtout, la mélée toulousaine s'était relevée sans qu'il ne trouve rien à redire...

tugudu a écrit:

coucougne a écrit:

je ne crois pas Lafon partial ou malhonnête
l'histoire de SUA Toulouse n'a rien à voir avec notre situation actuelle
et les faits ayant précédé l'essai de la dernière seconde de mc Alister, étaient trop flous
pour dire à vitesse réelle qui avait fait quoi, comment et où
Lafon a avantagé l' équipe attaquante vu qu'on faisait tout pour les empêcher sans trop regarder
aux fautes
ne soyons pas trop rancuniers
Lyon est en top, Lafon est content
et tout ira bien , je lui fais confiance
vaut mieux d'ailleurs, surtout chez un druide....

Surtout, la mélée toulousaine s'était relevée sans qu'il ne trouve rien à redire...

ce n'était pas ça le plus important , tug ! dans le paquet de fautes et d'approximations des deux dernières minutes
on a été servi des deux cotés
je pense qu'il a fait le choix de l'équipe attaquante et à l'avantage (des fautes)

tugudu a écrit:

coucougne a écrit:

je ne crois pas Lafon partial ou malhonnête
l'histoire de SUA Toulouse n'a rien à voir avec notre situation actuelle
et les faits ayant précédé l'essai de la dernière seconde de mc Alister, étaient trop flous
pour dire à vitesse réelle qui avait fait quoi, comment et où
Lafon a avantagé l' équipe attaquante vu qu'on faisait tout pour les empêcher sans trop regarder
aux fautes
ne soyons pas trop rancuniers
Lyon est en top, Lafon est content
et tout ira bien , je lui fais confiance
vaut mieux d'ailleurs, surtout chez un druide....

Surtout, la mélée toulousaine s'était relevée sans qu'il ne trouve rien à redire...

laquelle mêlée avait été sifflée sans que personne ait su dire pourquoi

A ARMANDIE





A DEFLANDRE

http://www.staderochelais.com/actualites/la-rochelle-recoit-pau-pour-la-demi-finale



Place de 14 à 37 euros sans aucun tarif spécial appliqué et aucun ayant-droit distribué.

El Farfadet a écrit:

A ARMANDIE





A DEFLANDRE

http://www.staderochelais.com/actualites/la-rochelle-recoit-pau-pour-la-demi-finale



Place de 14 à 37 euros  sans aucun tarif spécial appliqué et aucun ayant-droit distribué.

pourquoi ils m'ont fait payer 800 euros ? un druide n'a pas de réduction ?    

Rivière a écrit:

gir3347 a écrit:

PRO D2 Demi-Finales


14h00 Agen - Narbonne - -


18h00 La Rochelle - Pau -

Gir3347, merci pour les heures mais avec la date c'est mieux     

Tu as raison....j'ai mis la date.....dimanche 18 mai ....pour les deux matches

beret95 a écrit:

tugudu a écrit:

coucougne a écrit:

je ne crois pas Lafon partial ou malhonnête
l'histoire de SUA Toulouse n'a rien à voir avec notre situation actuelle
et les faits ayant précédé l'essai de la dernière seconde de mc Alister, étaient trop flous
pour dire à vitesse réelle qui avait fait quoi, comment et où
Lafon a avantagé l' équipe attaquante vu qu'on faisait tout pour les empêcher sans trop regarder
aux fautes
ne soyons pas trop rancuniers
Lyon est en top, Lafon est content
et tout ira bien , je lui fais confiance
vaut mieux d'ailleurs, surtout chez un druide....

Surtout, la mélée toulousaine s'était relevée sans qu'il ne trouve rien à redire...

laquelle mêlée avait été sifflée sans que personne ait su dire pourquoi

De mémoire, Lafon voit une faute agenaise sur un ruck a 10 m de notre ligne (une histoire de plaqueur plaqué). La pénalité est jouée rapidement, tous nos joueurs sont a 5 m et stoppent Maestri. Lafon siffle la pénalité et le stade qui est mené de 6 points choisit la mêlée.

Demi-finales Pro D2: Lafon et Marchat désignés pour l'arbitrage

Par Clément Mazella le 12/05/2014 à 15:35, mis à jour le 12/05/2014 à 15:37@RugbyramaFR


La Commission Centrale des Arbitres de la FFR a choisi Cyril Lafon et Cédric Marchat pour officier lors des demi-finales d'accession de Pro D2. Le premier nommé sera à Armandie pour Agen-Narbonne alors que le second a été choisi pour La Rochelle-Pau.

Clément Mazella - Rugbyrama@RugbyramaFR

PIC47 a écrit:

beret95 a écrit:

tugudu a écrit:

coucougne a écrit:

je ne crois pas Lafon partial ou malhonnête
l'histoire de SUA Toulouse n'a rien à voir avec notre situation actuelle
et les faits ayant précédé l'essai de la dernière seconde de mc Alister, étaient trop flous
pour dire à vitesse réelle qui avait fait quoi, comment et où
Lafon a avantagé l' équipe attaquante vu qu'on faisait tout pour les empêcher sans trop regarder
aux fautes
ne soyons pas trop rancuniers
Lyon est en top, Lafon est content
et tout ira bien , je lui fais confiance
vaut mieux d'ailleurs, surtout chez un druide....

Surtout, la mélée toulousaine s'était relevée sans qu'il ne trouve rien à redire...

laquelle mêlée avait été sifflée sans que personne ait su dire pourquoi

De mémoire, Lafon voit une faute agenaise sur un ruck a 10 m de notre ligne (une histoire de plaqueur plaqué). La pénalité est jouée rapidement, tous nos joueurs sont a 5 m et stoppent Maestri. Lafon siffle la pénalité et le stade qui est mené de 6 points choisit la mêlée.

...où toulouse se met à la faute...

Pro D2 - Elijah Niko, la pépite paloise venue du XIII


Par Bruno POUSSARD le 13/05/2014 à 10:28, mis à jour le 13/05/2014 à 10:49@RugbyramaFR


Arrivé en tant que joker médical à Pau, l'ailier Elijah Niko n’a pas mis longtemps à s’habituer au Pro D2 avec 12 essais marqués. La Rochelle est prévenue dans l'optique de la demi-finale d'accession dimanche.



7Niko, la pépite paloise dont va se méfier La Rochelle
Icon Sport

Le monde ultra-professionnel du XIII australien lui a inculqué de solides bases. C’est là qu’Elijah Niko y a développé un grand nombre de ses qualités. Déjà physiquement impressionnant, le désormais Palois a beaucoup gagné en technique, notamment dans ses courses et au contact, avec les Melbourne Storm en Rugby League. C’est une des raisons pour lesquelles David Aucagne s’est intéressé à son profil. "Le XIII est très bon pour les appuis, pour jouer dans la défense, ou pour ne pas être tendre au placage". De quoi expliquer, en partie, le franchisseur de défense qu’est aujourd’hui cet Australien né dans une famille branchée ovalie (plusieurs de ses ongles ont évolué chez les pros). Après ses premiers pas dès 6 ans dans le monde du rugby, c’est à 16 printemps qu’il décide de se tourner vers le XIII, tenté par un contrat avec une équipe Espoirs.

Un joker médical arrivé très affûté

Une aventure interrompue en 2012 pour revenir au XV, qu’il redécouvre alors plus rapide (d’abord à l’entraînement avec les Waratahs, puis avec les Eastern Suburbs). Une transition compliquée. "J’étais perdu avec les règles, avalise-t-il. Même aujourd’hui, c’est parfois toujours un peu confus dans les regroupements". Aujourd’hui, l’ailier Niko s'est donc rendu à Pau, où il s’est engagé comme joker médical en octobre dernier, après la grave blessure de Saula Radidi. Également brièvement membre de la sélection australienne de VII, où le travail physique est "très dur" selon ses dires, Elijah Niko est arrivé affûté dans les Pyrénées-Atlantiques. L’héritage aussi, d’une préparation très professionnelle à XIII. "On a découvert un garçon très consciencieux", confirme l’entraîneur des arrières palois.

A peine de retour chez lui, à Melbourne, à la fin de sa saison dernière, c’est son manager qui l’a appelé pour lui proposer de venir en France. "J’ai un peu hésité, mais mon père m’a fortement encouragé à vivre cette expérience", continue Niko, 23 ans. Face à cette tentation de la nouveauté, David Aucagne, très intéressé par ses capacités physiques, n’a pas vraiment eu à le convaincre. Quelques semaines plus tard, le Samoan d’origine débarque donc pour la première fois en Europe. Avec un peu d’appréhension ? "Plutôt de l’excitation, coupe-t-il. Mais elle se mélangeait avec un peu de tristesse de quitter ma famille dont je suis très proche". D’un naturel "généreux" selon l’entraîneur des arrières palois, Elijah Niko trouve vite une solide communauté îlienne à Pau. Parfaitement bilingue, le Sud-Africain André Hough l’aide également pour ses démarches administratives et son intégration au groupe.

"Un jeu à l’opposé du rugby australien"

Ses qualités font le reste. "C’est un excellent athlète, il a couru sur 200 mètres", abonde son entraîneur qui n’hésite pas à le faire évoluer sur chacune des ailes. A l’aube de la demi-finale de Pro D2 face à La Rochelle, Niko a déjà disputé 20 rencontres depuis son arrivée. Pourtant, le rugby tricolore était une inconnue pour lui. Surtout en Pro D2, où se dispute "un jeu très agressif", d’après ses mots. "C’est un rugby de mêlées et de rucks, à l’opposé de notre jeu en Australie, où le ballon arrive toujours sur les ailes. Ici, il faut aller le chercher". Mais finalement, son temps d’adaptation a été plus rapide que prévu, en atteste ses douze essais inscrits depuis son arrivée. Lui-même se dit surpris. "J’en suis très heureux parce que je ne m’y attendais pas. Je ne savais pas du tout à quoi m’attendre. Mon objectif était déjà de bien jouer". David Aucagne, qui ne s’attendait pas forcément à un tel finisseur, met en images ses félicitations. "Nous avons décidé de le récompenser sur la longueur et dans son salaire".

Niko a ainsi prolongé de deux ans dans le Béarn. "C’est une ville sympa, pas trop grande, pas trop petite. J’y suis parfaitement installé", se réjouit-il. Dans la rue, l’ailier ne passe pas inaperçu, et s’amuse des sollicitations. "C’est assez fou pour moi ! Mais je commence à m’y habituer". Sur le terrain, son coach évoque des progrès dans "sa capacité à voir les espaces autour de lui". Mais sait qu’il peut faire mieux. "Il monopolise souvent plusieurs adversaires, mais garde parfois trop le ballon". Niko ne dit pas autre chose. "Je peux encore faire des matchs plus propres". De son aveu, il insiste encore sur son jeu au pied ou son positionnement, mais se dit encore en "processus d’apprentissage". Ce pourquoi il n’hésite pas à s’adonner à des séances supplémentaires d’entraînement. Au-delà de la demi-finale qu’il a hâte de jouer, l’ailier se verrait bien disputer le Mondial avec les Samoa, son pays d’origine. Le Top 14 serait alors la rampe de lancement idéal.

Bruno POUSSARD - Rugbyrama@RugbyramaFR

Il jouait contre Agen ? Si oui ,alors il été bien discret !!  

David Aucagne (Section paloise): "Les Rochelais auront la pression"

Par Propos recueillis par Marc BRUNO le 14/05/2014 à 10:21, mis à jour le 14/05/2014 à 10:23@RugbyramaFR


L'entraîneur de Pau, David Aucagne, s'attend "à un accueil hostile" pour la demie à La Rochelle mais estime que la pression est sur les épaules des Rochelais. La Section reste sur deux succès en phases finales face aux Maritimes.



Icon Sport


N'auriez-vous pas préféré un autre adversaire que La Rochelle en demi-finale ?

David AUCAGNE: Pas spécialement ! Nous n'avons pas su terminer à une meilleure place pour recevoir cette demie, il est donc inutile d'épiloguer sur tel ou tel adversaire. Nous n'avons aucun souci à retrouver les Rochelais et nous nous préparerons sérieusement pour exister.

Après avoir reçu deux fois d'affilée La Rochelle au Hameau, vous allez jouer à l'extérieur. Qu'est-ce que ça change ?

D.A: Ça va resserrer les liens du groupe. C'est vrai que les Rochelais possèdent un beau stade et un public fidèle qui viendra les soutenir en nombre. On s'attend à un accueil hostile, c'est de bonne guerre. En revanche, beaucoup de nos supporters nous soutiendront derrière leur écran de télévision, aussi nous aurons à cœur de réaliser un grand match. Je suis persuadé que l'équipe affichera beaucoup de solidarité et d'engagement.

Cette saison, La Rochelle vous a battus deux fois. Redoutez-vous l'expression jamais deux sans trois ?

D.A: Non, cette expression ne m'a pas effleuré l'esprit. Nous sommes actuellement sur une bonne dynamique qui nous a permis de décrocher de bons résultats à l'extérieur ces dernières semaines et nous abordons cette demie sereinement. Ce match sera différent par rapport aux deux confrontations de la saison. Les Rochelais auront la pression sur les épaules.

La Rochelle a joué deux fois la semaine dernière, ne pensez-vous pas que la fraîcheur physique peut être un atout pour vous ?

D.A: La fraîcheur physique aura son importance. Nous en avons fait la triste expérience les saisons précédentes. En cravachant dur pour nous qualifier, nous avions laissé beaucoup de plumes en chemin et ensuite nous avons raté nos deux finales. La fraîcheur peut effectivement faire pencher la balance dimanche.

Soyons clairs, La Rochelle est largement favorite. J'estime qu'elle a 75% de chances de victoire et nous 25 %
Le manque de maîtrise récurrent cette saison vous inquiète-t-il ?

D.A: Un entraîneur est toujours inquiet et se pose beaucoup de questions. Même si on travaille le mieux possible, il y a tout le temps des choses à régler. Ces derniers temps, les garçons ont pris les choses en main pour gommer une partie de leurs travers et l'équipe a gagné en maturité et en constance. Malgré tout, la précision dans la préparation reste un leitmotiv.

Vos cinq derniers succès ont-ils contribué à emmagasiner de la confiance ?

D.A: Bien sûr que ces victoires nous ont beaucoup aidés. De plus grâce au retour de plusieurs blessés, le groupe a évolué car la concurrence a créé une nouvelle émulation. Le fait que le tout monde ait envie de jouer cette demie nous a facilité la tâche.

Peu d'équipes ont accédé en finale en jouant leur demie à l'extérieur. Pensez-vous faire mentir les chiffres ?

D.A: Je n'attache pas vraiment d'importance aux chiffres. J'en veux pour preuve les résultats des barrages du Top 14 du week-end dernier. Castres et le Racing se sont qualifiés à l'extérieur. Ça fait deux sur deux ! Aussi, pourquoi pas nous dimanche ?

A quel pourcentage estimez-vous vos chances de qualification ?

D.A: Soyons clairs, La Rochelle est largement favorite. J'estime qu'ils ont 75% de chances de victoire et nous 25 %. Néanmoins notre moral est au beau fixe. Ce sera un beau match !



David Aucagne (Section paloise)



Propos recueillis par Marc BRUNO - Rugbyrama

Narbonne, un sacré vent de fraîcheur


Publié le 14/05/2014 à 03:51, Mis à jour le 14/05/2014 à 07:53

Pro D2/Demi-finales d'accession. Les Audois retrouvent enfin l'émotion des phases finales



D'ores et déjà, le RCNM peut-être fier de sa saison. Parce qu'il se retrouve en demi-finales d'accession, certes, ce qui permet au club et à ses supporters de renouer avec des émotions lointaines (dernière aventure excitante : finale du Bouclier européen en 2001) mais surtout pour avoir réussi à rendre gagnant, avec un effectif limité, manquant de densité physique, un rugby ambitieux, atypique en D2, basé sur le mouvement, tout en permettant à de jeunes joueurs de s'exprimer et d' «éclore». Jeunes Français pour la plupart même si ce sont les Australiens qui tiennent les rênes du club et s'ils ont aussi fait appel à quelques cadres étrangers (Jenkins, Valentine, Halangahu, Tomiki, Wright, Foley).

Après le N°8 Malet (23 ans) la saison dernière, venu de Bayonne chercher une reconnaissance et qui va filer à Lyon, il y a eu lors de cet exercice la confirmation du talent d' Etienne (23 ans; ouvreur/arrière) qui se savait barré à Clermont, la fiabilité du centre portugais Lima (22 ans), les étincelles provoquées par l'insaisissable Rattez (22 ans; centre/arrière/ailier) «descendu» il y a trois ans du Racing-Metro chercher un avenir, la solidité remarquée du 2e ligne Manchia (22 ans) et l'affirmation de son compère de 3e ligne Herjean (22 ans), tous deux sans horizon à Toulon. Il faut aussi rappeler l'intéressant début de saison de Zucco (23 ans; ailier), produit «maison» , le sérieux de Latorre (23 ans/ouvreur/arrière) qui a quitté Pau il y a trois ans, ainsi que les apparitions prometteuses de Jasmin (23 ans/ailier/arrière) ou Deligny (22 ans/talonneur) venus du Stade Toulousain tenter leur chance. Quant au pilier gauche «local» Fichten (23 ans), il poursuit son apprentissage. D'autres sont tout proche, comme le «colossal» (1,91m-130kg) pilier Hounkpatin (22 ans), l'athlétique 3e/2e ligne Nkinsi (22 ans) qui ont montré le bout du nez mais doivent encore travailler, ou l'international junior Domenech (21 ans/Mêlée). Même le 3e ligne Franco (mère)-Australien (père) Erasito-Postal (22 ans) est sorti de l'anonymat grâce à un fameux mental.

Tout ce joli petit monde est particulièrement bien encadré par un Petit et un Aurignac rajeunis, un Beaux exemplaire, un Strauss (Sud-africain) incassable et un Vuli (Fidjien) inaltérable, ces deux-là devenus en cinq ans totalement «Narbonnais».

Et puis l'entraîneur... Justin Harrison, ex-2e ligne international australien, marié à une Française, a tranquillement imposé en deux saisons un état d'esprit (le sérieux et la méritocratie dans la sérénité) tout autant que des axes de jeu audacieux dans ce championnat ardu. Autre «plus» décisifs, un suivi physique intensifié, adapté et l'apport depuis octobre de Chris Whitaker comme coach de la défense notamment.

Le but, au-delà de cette demi-finale jouée à Agen (dimanche 14h00) ou d'un Top 14 fantasmatique et suicidaire, en l'état, c'est de pérenniser cette belle réussite ponctuelle. Bref, que ce vent de fraîcheur ne tombe pas... Mais il y a peut-être moins de risques ici qu'ailleurs. A Narbonne, le vent on connaît.

J.-P. Oyarsabal

«Agen a tout pour bien faire»

Publié le 14/05/2014 à 03:53, Mis à jour le 14/05/2014 à 08:09 - La Dépêche

Pro D2. La demi-finale Agen-Narbonne vue par Nicolas Godignon, manager de Brive



«Je pense que cela aurait plus facile d'affronter Pau»/Photo LPB

Nicolas Godignon, manager de Brive a, la saison passée, mené les siens jusqu'à la reconquête finale, s'offrant Pau en finale du championnat de Pro D2. Il pense qu'il serait moins dangereux d'affronter les Palois, dimanche, à Armandie.

Descendu en Pro D2 l'exercice précédent, le CA Brive disputait, au printemps dernier, une demi-finale de Pro D2 face à Aurillac. Une demi-finale remportée avec brio sur le score de 30 à 14. Aurillac, qui endossait le rôle d'outsider, n'avait pu lutter durant 80 minutes, concédant deux essais et cinq pénalités lors de cette rencontre.

Pour une réussite similaire en faveur du SUA, dimanche, devant Narbonne, à Armandie, Nicolas Godignon préconise de ne pas sortir de la routine qui a pu s'installer pour préparer ce match.

«Il ne faut pas changer les habitudes par rapport au reste de la phase régulière du championnat. Au contraire ça doit être un avantage puisqu'on a les mêmes repères, on est dans les mêmes lieux et on a l'habitude d'évoluer sur son terrain devant son public», affirme-t-il.

Alors que pense un entraîneur à ce moment-là de la saison ? «On s'est battu toute la saison pour en arriver là et aujourd'hui on récolte le fruit de tout le travail et c'est juste le début de quelque chose de grand parce que, comme pour nous, la première étape pour Agen est franchie, maintenant il ne reste plus qu'à avancer et continuer sans se poser de question», répond-il. De plus, pour lui, ceci doit rester «un grand moment de plaisir» et «si le plaisir est là, il y aura certainement la victoire et un bon résultat au bout».

Toutefois, Nicolas Godignon reconnaît qu'une certaine peur doit être présente. «Il y a toujours un peu d'appréhension et de crainte mais je pense que cette peur doit juste servir à être plus en éveil et plus attentif et surtout d'avoir envie de se lâcher pleinement» avant d'ajouter : «s'il n'y en avait pas ce serait plutôt inquiétant mais il faut qu'elle permette de se mettre encore plus dans le match et ne pas attendre avant de prendre les choses en main».

«Narbonne n'était pas un invité prévu au départ»

Grâce à la victoire du champion lyonnais à La Rochelle, Agen termine second de la phase régulière et affrontera Narbonne. «Je pense que ça aurait été plus facile d'affronter Pau qui est une équipe qui maîtrise son rugby et son sujet et qui a aussi une pression de bien faire alors qu'une équipe comme Narbonne n'était pas un invité prévu dès le départ» affirme Godignon. Le manager briviste en est convaincu : «C'est plus dangereux d'affronter une équipe comme Narbonne qui n'a rien à perdre mais tout à gagner».

Le passé parle d'ailleurs pour lui, «on sait que par le passé, l'équipe qui était invitée surprise à ce niveau de la compétition était capable de mettre en difficulté un bon nombre d'équipes» déclare-t-il alors. Toutefois, il reconnaît que «ça peut-être tout bon ou tout mauvais» : ça peut-être joué sans pression, on joue de partout et on met cette équipe d'Agen en difficulté ou alors subir d'entrée de jeu et ça peut faire un score très large» même si le même tarif était promis à Oyonnax à l'époque. On ne refera pas l'histoire mais Agen a retenu des leçons du passé. Dans le meilleur des cas, le SUA disputerait sa première finale de Pro D2 de son histoire. «La finale c'est la consécration. On arrive à une étape, à 80 minutes de l'objectif de la saison et, comme toutes les finales, ça se joue aux détails. L'équipe qui maîtrisera le mieux son rugby et qui sera entrée dans la partie le plus rapidement sera à même de remporter la victoire» affirme le briviste.

Par ailleurs, il avoue que «cette équipe d'Agen a tout pour bien faire et a tout pour pouvoir remonter dans l'élite. Maintenant, ça sous-entend d'être en mesure d'affronter La Rochelle qui reste pour moi le favori de l'autre demi-finale».

«La Rochelle favorite pour remonter en Top 14»

Parlant en connaissance de cause, il reconnaît : «Faire l'ascenseur, ce n'est jamais facile même si nous, on a eu la chance de le réaliser. On sait qu'il y a peu d'équipes qui ont été dans cette dimension-là, donc il ne faut pas se rajouter une pression énorme sur les épaules, mais jouer son rugby et prendre l'événement avec beaucoup de plaisir et beaucoup de joie, communier avec son public».

En revanche, en ce qui concerne la montée en Top 14, «je mettrai, au vu de ce que j'ai pu voir cette saison en Pro D2, le favori La Rochelle. Mais ce ne sera pas non plus du 1 contre 2, la cote sera assez haute quand même».

Julien Villemur

dimanche 18 mai à 14h00 Stade Armandie
Agen / Narbonne
Arbitre central : C. LAFON
Juge de touche :T. TRAININI
Juge de touche :J. REBOLLAL
4ème arbitre :F. HOURQUET
5ème arbitre : P. PUHARRE
Arbitre video :G. COGNE
Ciel serein
Diffusion :


dimanche 18 mai à 18h00 Stade Marcel Deflandre
La Rochelle / Pau
Arbitre central : C. MARCHAT
Juge de touche :M. CHALON
Juge de touche : C. MALTERRE
4ème arbitre :V. BLASCO BAQUE
5ème arbitre : C. CLAVE
Arbitre video : B. DAL MASO
Ciel serein
Diffusion :

Pro D2 - Narbonne, attaquer pour ne rien regretter


SU Agen 14:00 Narbonne


Par Julien PUYUELO le 17/05/2014 à 15:42, mis à jour le 17/05/2014 à 15:42




Pas impressionnés par le contexte, les Narbonnais iront défier Agen dimanche en demi-finale avec la ferme intention de rester fidèle à leurs convictions : jouer sans penser que ce match pourrait être le dernier.

En France, on appelle ça "la langue de bois" tandis que pour les Anglo-Saxons, ce n’est finalement que du flegme… Doit-on croire sur parole Justin Harrison lorsqu’il nous dit que cette demi-finale est un match comme les autres ? Pourquoi pas après tout et s’il sent la température monter dans la ville et parmi ses joueurs, il n’en fait pas une raison de se rajouter de la pression. D’ailleurs pas question de modifier la routine de la semaine d’entraînement. "Il y a des changements de règles en demi-finales ? lance alors le technicien australien sur le ton de la plaisanterie. Non les règles restent les mêmes : un arbitre, quinze mecs en face avec un maillot différent du nôtre, de l’herbe, des lignes, des poteaux et go !" Difficile de faire plus terre à terre… L’état d’esprit insufflé par Justin Harrison est peut-être d’ailleurs une des raisons de la réussite narbonnaise. Cela dit au moment du coup d’envoi à Armandie, flegme ou pas, les cœurs battront forts dans les poitrails.

Narbonne n’a peut-être pas la même "exigence" de résultats que La Rochelle, Pau ou Agen qui font de la remontée en Top 14 la priorité de leur saison. Pour autant, retrouver le RCNM à ce niveau-là ne relève pas du hasard, en tous cas pas pour Justin Harrison. "Certains voient comme une surprise le fait que Narbonne soit qualifié en demi-finale alors qu’il ne l’avait jamais été depuis 2007 mais pour nous ce n’est pas surprenant parce que nous savons tout ce qui a été fait pendant la saison pour en arriver là. Donc il n’est pas question de chance."

Deux attaques de feu

En effet, Narbonne à la sauce Harrison ne doit pas grand-chose à la chance. La régularité dont le Racing a fait preuve cette saison prouve bien que cela va au-delà du "coup de bol". Après un petit temps d’adaptation en début d’exercice, les joueurs se sont approprié le système et l’ont fait fructifier au point de devenir la deuxième attaque de Pro D2, tandis qu’Agen est la troisième. "Notre efficacité, c’est grâce à notre style de jeu que nous la construisons détaille Justin Harrison et notre style c’est la vitesse, la lecture de ce que l’adversaire nous propose. Alors restons focalisés sur notre but qui est de jouer à la main, de marquer des essais. D’ailleurs Agen nous ressemble: ils attaquent et marquent beaucoup. Mais nous savons aussi qu’en phases finales la défense est un secteur clé surtout pour une équipe comme la nôtre: c’est grâce à notre défense que nous attaquons bien." Plaquer, faire tomber les adversaires, gratter et relancer, voilà le credo de Narbonne. Agen, peu ou prou, a le même. Alléchant programme…

Julien PUYUELO - Rugbyrama

Demi-finale Pro D2 - Agen-Narbonne: Les compositions

Par Fabien Pomiès le 17/05/2014 à 20:40, mis à jour le 17/05/2014 à 21:09@RugbyramaFR

De retour de blessure, le capitaine et pilier de Narbonne, Sébastien Petit, débutera contre Agen lors de la demi-finale d'accession dimanche. Du côté d'Agen, c'est le duo Mazars-Ludik qui commencera au centre de l'attaque. A noter que le staff a effectué onze changements dans le XV de départ par rapport au dernier match
.
Demi-finale Pro D2 - Agen-Narbonne: Les compositions

Le XV de départ d'Agen: Lamoulie ; Waqaseduadua, Ludik, Mazars, Paris ; (o) Largarde, (m) Bales ; Erbani, Giraud, Tau ; Valdes, Ratuniyarawa ; Telfeoni, Narjissi, Cabarry.
Les remplaçants: Fogarty, Nnomo, Demotte, Vaquin, Darbo, Francis, Pelesasa, Joly.

Le XV de départ de Narbonne: Rattez ; Navakadretia, Grammatico, Lima, Fekitoa ; (o) Halangahu, (m) Valentine ; Jenkins, Herjean, Beaux ; Aurignac, Strauss ; Wright, Vuli, Petit.
Les remplaçants: Deligny, Fichten, Manchia, Tomiki, Rouet, Foley, Erasito, Zanon.

Fabien Pomiès - Rugbyrama@RugbyramaFR

Pro D2 - La Rochelle et Pau, inséparables frères ennemis

Atlantique Stade Rochelais 18:00 Section Paloise

Par Bruno POUSSARD le 16/05/2014 à 15:54, mis à jour le 16/05/2014 à 17:49

Depuis trois ans, l’Atlantique stade rochelais et la Section paloise se retrouvent en demi-finales de Pro D2, dans un contexte plutôt tendu. Mais cette semaine, des deux côtés, on s’est chargé d’éviter de faire monter la pression et de lancer toute polémique. Pour éviter les dérapages de l’année passée.



C’est devenu une habitude. Depuis 2012, une fois les phases finales de Pro D2 arrivées, il faut que l’Atlantique stade rochelais et la Section paloise se retrouvent. Comme de vieux frères ennemis. "Ce n’est une question de meilleurs ennemis, coupe l’entraîneur des avants maritimes, Patrice Collazo. La question, c’est surtout que l’histoire se répète pour la troisième année d’affilée". En l’espace de trois saisons, les deux clubs du Sud-Ouest se seront donc rencontrés à neuf reprises dimanche soir, à l’issue de leur troisième confrontation consécutive en demi-finales. Une affiche qui, pour l’anecdote, tient à une pénalité - litigieuse - non accordée au buteur rochelais Fabien Fortassin à la fin du match contre Lyon, dimanche dernier (26-27), et qui aurait pu voir l’ASR défier Narbonne, et Pau se déplacer à Agen pour les demies. Clin d’œil du destin ? "Je ne sais pas, élude le coach maritime. Je suis surtout déçu par rapport à l’investissement des joueurs de ne pas conserver cette deuxième place où ils ont été une grande partie de la saison".

Patrice Collazo relance: "Ce qui change la donne cette fois, c’est que les Palois se déplacent". Après deux affrontements au stade du Hameau, cette nouvelle demi-finale (la 7e des Charentais depuis 2007, la 4e des Béarnais) se disputera en effet sur les bords de l’Atlantique, dans un stade Marcel Deflandre plein à craquer. "On s’attend à un accueil hostile, c’est de bonne guerre", reconnaissait l’entraîneur de la Section, David Aucagne, sur notre site en début de semaine. Il faut dire qu’au Hameau, les deux dernières demi-finales La Rochelle-Pau ont déchaîné les passions, sur la pelouse comme dans les tribunes. En 2012, lorsque les Pyrénéens s’étaient imposés sur le fil (16-14), la tension avait débouchée sur deux cartons jaunes, pour des placages hauts. Avant de monter d’un cran l’année suivante. Remportée par Pau (30-16), la rencontre avait été entachée de multiples bagarres générales entraînant trois cartons jaunes et autant de rouges en 2013.

"Un fantasme de journalistes, de supporters", pour Collazo

Un point que les deux formations ne veulent plus atteindre. Si bien que, dans cette semaine de préparation, d’un côté comme de l’autre, la communication a été limitée pour éviter toute polémique. "Il est inutile d’épiloguer sur tel ou tel adversaire", écartait David Aucagne, mercredi sur notre site. Sur cette affiche, Patrice Collazo prolonge: "La tension est toujours liée à un instant, une situation, un contexte. Depuis l’année dernière, on a rejoué. Et il n’y a pas eu mort d’hommes". Si, au match aller remporté par La Rochelle à l’extérieur (18-19), six cartons jaunes avait été distribués, pour "des faits de jeu" selon l’entraîneur maritime, le match retour (28-23) ne s’est pas révélé particulièrement tendu. "Chaque rencontre est différente, chaque contexte aussi. Dans la préparation de l’avant-match, on ne se focalise pas du tout là-dessus. C’est un fantasme de journalistes, de supporters", estime l’ancien pilier.

Face à l’importance de la rencontre, Collazo s’attend néanmoins à "un gros match de rugby. Engagé, ça c’est sûr. C’est la marque de fabrique de la Section, et à cet instant du championnat, c’est toujours le cas". La différence avec les deux années précédentes, c’est que cette fois, à domicile, les Rochelais partent plutôt avec le statut de favoris. Malgré une saison plus constante de la part des siens que de ses adversaires, l’entraîneur des avants rochelais n’est pas tout à fait d’accord. "J’ai lu qu’on aurait 75% de chances (allusion aux déclarations de David Aucagne sur notre site, NDLR). Jusqu’à preuve du contraire, les Palois vont monter dans le bus. Ils seront ici pour gagner, comme nous ces deux dernières années. Et ils viendront avec de la qualité. Il ne faut pas oublier qu’ils ont été deux fois finalistes quand nous nous sommes arrêtés à deux reprises en demies". Pour repousser un peu plus loin la pression, il pourrait également s’appuyer sur la bonne série en cours des Palois (cinq victoires consécutives), là où les Charentais ont été battus trois fois en cinq matchs. Mais Patrice Collazo préfère l’éternel refrain: "La seule vérité, c’est celle du terrain". Rendez-vous est pris. Dimanche, 18 heures.

Bruno POUSSARD - Rugbyrama