Parlons de France / Argentine

Rugby - CM - ARG
Hernandez en 10

Marcelo Loffreda alignera Juan Martin Hernandez à l'ouverture contre la France, vendredi pour la match d'ouverture au Stade de France. Les jumeaux Contepomi seront associés au centre de l'attaque des Pumas.

L'équipe contre la France :

Corletto - Borges, M. Contepomi, F. Contepomi, Agulla - (o) J.M. Hernandez - (m) Pichot - Ostiglia, Leguizamon, J. Fernandez-Lobbe - Albacete, I. Fernandez-Lobbe - Scelzo, Ledesma, Roncero.

Remplaçants : Vernet-Basualdo, Bonorino, Alvarez-Kareilis, Durand, Fernandez-Miranda, Todeschini, Senillosa.


Ca fait donc une charnière championne de France face à nous vendredi...

Skrela vs Hernandez...

La hargne défensive de l'un viendra-t-elle à bout de la vista de l'autre?

Sinon, les argentins aligneront une paire de frangins au centre... Cela n'arrive pas si souvent... Entreront-ils dans le mythe en donnant le tournis à la paire française?

Laporte: "Je suis serein"
A deux jours du match d'ouverture, Bernard Laporte est plus zen que jamais. Il avoue même que les joueurs cadres vont diriger la préparation avant l'Argentine.

Qu'est ce qui fait de ce match un événement particulier ?

B.L: D'abord le fait que ce soit le lancement de la Coupe du monde et un match décisif pour nous. J'espère qu'on est prêts. En tous cas, on est confiants. Ensuite, c'est vrai que c'est un match qui dépasse le cadre du rugby. Il faut que la Coupe du monde soit un grand événement, et pour nous une grande compétition.

Pourquoi?

Le monde entier va être focalisé sur la France, les yeux seront rivés sur notre pays. Et nous devons montrer aux 19 autres équipes que les Français s'intéressent à la compétition. C'est pour cette raison qu'on leur a demandé de porter quelque chose de bleu vendredi. Cela voudra dire que nous avons 60 millions de gens derrière nous. Et puis, je suis convaincu qu'une Coupe du monde sans une équipe de France performante ne sera pas une grande Coupe du monde. Nous avons cette mission là aussi.

Depuis le début de la préparation, vous avez institué beaucoup de dialogue avec les joueurs. Continuez-vous dans cette voie?

B.L: Le dialogue a toujours existé. Il faut qu'il continue. De toute façon on dit aux joueurs "c'est votre équipe, votre histoire", parce que nous malheureusement, on ne peut pas être sur le terrain. Je dis malheureusement, parce que le plus beau, c'est d'être sur le terrain. Déjà, lors de la Coupe du monde 2003, nous avions installé un dialogue avec les cadres. C'est bien de s'appuyer sur les joueurs leaders pour voir comment cela se passe, comment ils ressentent les choses, sur les plans sportif et extra-sportif.

Les leaders vont-ils jouer un rôle particulier vendredi ?

B.L: Sur les matches importants, ce sont toujours les leaders qui passent devant. Ce sont eux qui commandent. Qui plus est dans un match de ce calibre-là. On va leur laisser prendre les rênes, que ce soit à Raphaël Ibanez, Fabien Pelous, ou Pierre Mignoni, ou les autres, des gens qui sont à des postes de responsabilités. On va leur laisser le volant du bus. Puisque ce sont eux qui seront sur le terrain et qui auront des choix à faire.

Qu'attendez-vous des Argentins vendredi ?

B.L: Je pense qu'ils vont être fidèles à leur réputation, en nous proposant beaucoup de combat devant et du jeu au pied. Comme en novembre. Mais à nous de rééditer la même performance, parce que je n'oublie pas que nous menions 27 à 6 et que nous avions raté trois pénalités bien placées. Mais nous nous étions fait peur sur la fin lorsqu'ils avaient marqué un essai et que l'on s'était imposés de justesse (27-26).

Vous avez demandé aux spectateurs de vous encourager au Stade de France, alors que cela n'a pas toujours été le cas. On se souvient de vos commentaires sur le public après le match France - Irlande en 2006...

B.L: J'ai aussi souligné quand c'était bien ! Notamment l'engouement du Stade de France depuis un an. C'est vrai que l'on avait été déçu du Stade de France en 2006 et qu'on l'avait dit, peut-être un peu sèchement. Mais depuis on a retrouvé un public, et c'est lui notamment qui nous a permis de battre l'Ecosse (46 à 19 le 17 mars). Jouer une Coupe du monde en France en s'appuyant sur le public, c'est une vraie plus value, et j'espère qu'il répondra présent. On lui demande de nous aider, de nous encourager. Il faut qu'il soit le 23e homme.

Cela fait 8 ans que vous êtes sélectionneur. Vous abordez votre ultime défi. Dans quelles dispositions d'esprit ?

B.L: Je suis assez serein. Le groupe est prêt pour les responsabilités et moi je ne suis pas angoissé parce que c'est la fin. Je vais m'efforcer de vivre à fond la montée vers le match. La dernière heure qui précède le coup d'envoi. Cela vaut tout l'or du monde. Ce sont les derniers moments forts.

Rugbyrama

Ostiglia titulaire c'est bien

Chabal remplaçant, Laporte s'est-il fait peur ?https://www.dailymotion.com/nicolasdu38/video/x2b0ia_chabal-aux-guignols-2_fun
La France Championne du monde, c'est écrit!

Non seulement une paire de frérots, mais des jumeaux!

dédé a écrit:

Non seulement une paire de frérots, mais des jumeaux!

Si y a un carton jaune faudra voir si c'est le bon qui sort, heureusement y a les numéros dans le dos

Bacchus a écrit:

dédé a écrit:

Non seulement une paire de frérots, mais des jumeaux!

Si y a un carton jaune faudra voir si c'est le bon qui sort, heureusement y a les numéros dans le dos

ALLEZ LES BLEUS!!!!!!!!!!!!!

sualex a écrit:

Ostiglia titulaire c'est bien

D'accord avec toi

attention à l'excès de confiance

allez les bleus et attention aux diables argentins

Milloud ne doute pas
Alors que le secteur de la mêlée sera primordial vendredi contre l'Argentine, le pilier tricolore Olivier Milloud pense que le quinze de France est prêt.

Ce n'est plus l'heure des doutes ou des remises en question. La mêlée française a trouvé une assise lors des matchs de préparation après quelques frayeurs lors du voyage à Twickenham début août. Le cinq de devant a mis un peu d'huile dans ses liasons et la première ligne a prouvé sa solidité. C'était obligatoire pour affronter l'Argentine qui est depuis très longtemps une référence dans ce secteur de jeu.

"Le rugby français a toujours une conquête forte tout comme les Pumas avec leur fameuse bajadita, explique Olivier Milloud, ça va être un vrai rapport de force." Le pilier gauche du quinze de France, qui n'a plus joué en compétition officielle depuis le dernier match du tournoi des 6 Nations, garde pourtant le sourire. Après deux mois de préparation intense, il n'y a pas de raison de s'inquiéter : "Pour le physique, nous avons eu affaire à des gens qui savent de quoi ils parlent et où ils nous amènent. Face à l'Argentine, ce sera un test important mais je pense que nous sommes prêts."

Vexé par les commentaires

Il faut donc oublier les ratés du premier match de préparation face à l'Angleterre : "Je trouve que les commentaires ont été disproportionnés. A en croire les journaux, nous avons été emportés mais à la vidéo, on voit que ce n'est pas le cas. Cela nous a vexés." Assez touchés pour faire taire les critiques lors des deux derniers matchs.

Pourtant, Olivier Milloud est conscient que les Pumas ne réussissent pas particulièrement au quinze de France. La courte victoire (d'un point) au Stade de France en novembre dernier est là pour le rappeler. "C'est le match qu'il nous fallait pour ne pas nous voir plus beau que nous sommes", concède le Berjallien qui s'attend, une nouvelle fois à une belle empoignade en mêlée. "Nous avons beaucoup de vécu contre ces joueurs car ils évoluent dans notre championnat mais ils ont gardé leur particularité en mêlée fermée. C'est une histoire de liasons mais aussi ils imposent notamment une forte pression de la gauche vers la droite."

Des Argentins qu'il a appris à connaître et aujourd'hui, Olivier Milloud est prêt pour éviter le moindre piège : "Ils aiment parler, mais moi je ne suis pas un grand parleur. Je ne pourrai jamais faire comme Sylvain Marconnet (rires). Je n'ai jamais dégoupillé car le pilier d'en face me parlait. Avec le protège-dent, c'est incompréhensible (rires)."

Décidément, le numéro un du quinze tricolore est très décontracté avant cette première rencontre du Mondial : "Nous avons des certitudes sur notre condition physique, sur notre jeu. Nous sommes sûrs de notre truc mais nous ne pouvons pas le prouver tout de suite. Nous pouvons défoncer tout le monde (sic) à condition de ne pas mettre la charrue avant les boeufs. Il ne faudra pas que nous jouions pschylogiquement les matchs avant l'heure. Il faudra aussi ne pas jouer avant d'avoir gagner le ballon." Une analyse simple et efficace, comme Olivier Milloud.

Rugbyrama - Nicolas AUGOT - 06/09/2007 19:41

Betsen: "L'Argentine est redoutable"
Serge Betsen s'attend à un terrible combat vendredi soir face à l'équipe d'Argentine, en ouverture du Mondial. Le flanker du Biarritz Olympique aura encore un rôle déterminant à jouer face aux Pumas, en défense. Pour lui, deux maîtres mots pour vendredi: discipline et agressivité.

Serge Betsen, le staff tricolore a mis en avant votre grande performance défensive contre les Gallois, où vous avez multiplié les plaquages. Cette reconnaissance vous fait plaisir?

Serge BETSEN : Oui, mais ce n'est pas qui est le plus important. Ce qui compte aujourd'hui, c'est surtout de bien préparer le rendez-vous de vendredi. Il faut continuer à bien bosser.

Quels détails doivent encore être réglés?

S.B. : Au niveau de l'organisation offensive, il faut qu'elle devienne soit plus efficace. Nous avons besoin de trouver des repères collectifs, comme ce fut le cas lors des matchs de préparation. Défensivement, à nous de rester aussi performant. Ce sont des choses que l'on a travaillé encore mercredi matin. C'est important si nous voulons être sereins vendredi soir.

Le groupe redoute-t-il particulièrement cette équipe d'Argentine?

S.B. : C'est une équipe redoutable. Ils connaissent parfaitement le jeu français, et ils nous ont battus quatre fois sur les cinq derniers matchs. Mais il faut occulter le passé pour se focaliser sur le match de vendredi. C'est un traquenard, mais il faudra s'en sortir. Il faudra faire preuve de beaucoup d'agressivité. On va faire face à une grosse opposition devant. Leur force se situe au niveau du pack, et ils essaient de se retrouver d'abord collectivement avant d'affronter l'adversaire.

La clé, ce sera la discipline?

S.B. : Oui, complètement. Il faudra faire vraiment faire preuve d'énormément de maîtrise. Ne pas se faire happer dans les mêlées ouvertes et ne pas tomber dans la nervosité pour concéder des pénalités.

Défensivement, vous aurez encore un rôle capital à jouer.

S.B. : Mais la défense, c'est une oeuvre collective. Tout vient du rapport de forces en touche et en mêlée. Quand tout va bien, c'est avant tout grâce au cinq de devant. Sans eux, on n'est rien. Ils font tout. Ce sont eux par exemple qui font l'effort d'orienter une mêlée pour me mettre dans de bonnes conditions et pour nous permettre de mettre une pression collective. Ils font un travail fantastique.

Vous serez tout de même chargé de mettre la pression sur Juan Martin Hernandez. Que vous inspire-t-il?

S.B. : C'est un joueur très dangereux et c'est un sacré challenge de jouer face à lui. C'est intéressant de le rencontrer, et de pouvoir mettre des stratégies en place pour le faire déjouer, lui et son équipe. Ses crochets, sa capacité à prendre la ligne d'avantage, son jeu au pied, il a énormément de qualités. A moi, à Rémy Martin et à Imanol Harinorodoquy de trouver la bonne stratégie. Tout ça passe par une grosse pression collective. Mais il ne jouera pas tout seul. De toute façon, la bataille se jouera avant qu'Hernandez ait le ballon dans les mains.

Vous vous retrouvez dans la poule la plus difficile du premier tour avec deux adversaires redoutables. C'est un handicap?

S.B. : C'est vrai qu'en 2003, nous avions eu une poule un peu plus facile. Mais avec le recul, je me dis que si bous avions eu un peu plus d'opposition, plus de difficultés à sortir de cette poule, ça nous aurait renforcé mentalement, ça nous aurait apporté un supplément d'âme. Cette année, j'espère que la difficulté de notre poule va nous servir pour la suite de la compétition.

Un mot pour finir sur votre coéquipier à Biarritz, Martin Gaitan, dont vous ne croiserez malheureusement pas la route...

S.B. : J'ai une grosse pensée pour lui. Il a connu ces trois dernières années les galères les plus graves qu'un sportif peut vivre. C'est triste de ne pas le voir sur le terrain.

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Hernandez restera calme
Mêmes 'il admet que le match face à la France vendredi est "le plus important" de sa carrière, l'arrière argentin Juan Martin Hernandez assure qu'il restera "calme, afin de profiter à fond de l'évènement, même si le monde entier regardera."
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Sauf 48 qu'il ne sera pas arrière mais ouvreur demain contre la France

Bacchus a écrit:

Sauf 48 qu'il ne sera pas arrière mais ouvreur demain contre la France

Oui, mais comme Sualex est très à cheval sur les sources, je n'ai pas retouché le texte du journaliste.

suaviste(48) a écrit:

Bacchus a écrit:

Sauf 48 qu'il ne sera pas arrière mais ouvreur demain contre la France

Oui, mais comme Sualex est très à cheval sur les sources, je n'ai pas retouché le texte du journaliste.

A cheval sur une source ça doit mouiller
Les journalistes ils sont impayables depuis que Juan veut jouer 10 au lieu de 15 ils auraient pu faire l'effort

La machine Laporte va être rodée de chez rodée... Cela va être physique, bien huilé, sans fausses notes...
Je vois assez mal les argentins. J'ai dit que je pensais que les irlandais avaient plus les moyens de rivaliser avec les français. Mais même pour les irlandais, ce serait un exploit, alors pour les argentins...
De plus, les français sont focalisés sur l'Argentine, en oubliant peut-être un peu l'Irlande, qui se fait toute petite dans son coin en revendiquant la deuxième place... (Attention à eux, à moins qu'O'Sullivan ne décide de faire l'impasse sur le match contre les français une semaine avant la confrontation contre l'Argentine)
Les bleus vont mettre le paquet.
Cela me semble impossible que les argentins puissent battre la France.

impossible!
y a les considérations économiques, politiques et tutti quanti
et l'anglais Spreaburry est revanchard, son fils marin Royal Navy s'est fait voler sa gameboy au cours de la guerre des Malouines...
il a vu rouge, il a rit jaune
donc les cartons vont sortir comme le petit oiseau...

Bacchus a écrit:

suaviste(48) a écrit:

Bacchus a écrit:

Sauf 48 qu'il ne sera pas arrière mais ouvreur demain contre la France

Oui, mais comme Sualex est très à cheval sur les sources, je n'ai pas retouché le texte du journaliste.

A cheval sur une source ça doit mouiller
Les journalistes ils sont impayables depuis que Juan veut jouer 10 au lieu de 15 ils auraient pu faire l'effort

je reconnaîs là ton esprit pertinent

dédé a écrit:

Cela me semble impossible que les argentins puissent battre la France.

Quelle clairvoyance...

Une superbe équipe d'Argentine mène à la mi-temps... Tiendront-ils la seconde?

Une équipe d'Argentine pleine d'opportunisme, mais qui sait aussi se créer les opportunités.

Maintenant, à ce niveau on peut s'interroger sur l'intelligence des joueurs français qui continuent, persistent et signent à s'exposer et à s'engager dans une voie qui semble sans issues !

Chacun esssaye de sauver la situation, et ne fait qu'enfoncer l'équipe. Si personne ne lance le collectif chez les bleus, on va au devant d'un gros souci !!!

agenais du 84 a écrit:

Au vu de nos matchs de préparation ( surtout contre l'Angleterre ) je pense qu'on est armé pour faire échec aux argentins . Certes ils vont jouer sans pression et ont de trés bon joueurs à tous les postes . Mais on est chez nous , et ça, ça nous donne un bel avantage .

Les argentins vont quand même se réserver un peu pour mettre le paquet contre l'Irlande et viser la 2eme place .

Bien sûr que tous les argentins qui jouent en France ,Pichot,Hernandez ,Alvarès-Querélis ,Hassan ,Ostiglia , etc. vont avoir une motivation supérieure et nous mener une vie d'enfer . Mais ils ne passeront pas

Qu'est ce que je peux écrire comme âneries 17 à 12 pour les argentins , et ils ne l'ont pas volé ! Et dire qu'on va se taper le Pichot quand on va jouer le Racing-Métro !

Bon je suis suppoerter du bilan des courses: relégation en pro D2
Je suis supporter de bilan une défaite en ouverture du mondial
Je crois que je ne me supporte plus

Chapeau bas les argentins!

Ils ont fait une magnifique première mi-temps. Et ils ont résisté héroïquement dans la seconde.

Cette coupe du monde commence bien. Ce n'est pas de l'ironie: il va y avoir des matchs très tendus dès le premier tour, et il y a déjà des surprises.

Les argentins ont fait vraiment plaisir à voir ce soir.

Quant aux français, je les ai vu trop beaux. Je les imaginais plus solides. Surtout devant. En tout cas, une fois que les argentins ont commencé à désarticuler le jeu imaginé par Laporte, il n'y a plus eu de ressorts. Des méfaits d'un jeu trop programmé...

Il y en en 4 qui n'ont plus rien à faire là.
L'age sans doute...
Pourquoi Chabal n'est t-il que remplaçant?
Laporte et son système de jeu qui n'a pas évolué d'un puce depuis 10 ans ne surprend plus personne.
Les argentins ont montré la voie à l'Irlande.
La victoire argentine est méritée.