Le XV français contre les blacks

baltique a écrit:

dédé a écrit:

pliz a écrit:

Beauxis, Traille : deux anciens palois
ayant suivi cette équipe d'assez près ,je me permets d'avoir quelques doutes sur la place de Damien à l'arriére si ce n'est que l'apport de son énorme coup de pied qui ne permet de renvoyer l'adversaire chez lui que quand il est précis et pour cela il lui faut le temps d'armer...mais attention aux touches rapidement jouées que les blacks adorent...dans le jeu de ligne il n'amènera pas grand chose à moins qu'on ait le ballon.
Beauxis a déjà joué contre un demi d'ouverture et une troisième ligne de classe européenne c'était la finale du challenge il a été inexistant se faisant même contrer par son vis à vis et prendre plusieuirs fois défensivement.Son pied remarquale par sa longueur et sa précision est remarquable aussi par sa lenteur a être armé, quand à sa passe sautée quand les Blacks auront compris qu'elle a toujours la même longueur...
St André avait même était surpris de la faiblesse des palois.
Alors face aux Allblacks ce n' pas la Géorgie ni Sale..
Malgré tout bonne chance Lionnel.

Baltique va pas être content. Et je peux le comprendre...

Baltique trouve cela coherent par rapport au jeu choisi par laporte, à savoir occuper au pied en permanence, sans jouer un ballon, et en considerant qu'on contiendra les relances all blacks sans problemes....

j'approuve pas, mais je me dis, que depuis le temps que certains ici me rabattent les oreilles avec beauxis, ben ça sera l'occasion, la vraie, de voir.... je souhaite bonne chance à beauxis, et à ses coequipiers, pour battre la nouvelle zelande..... je pense qu'on peut, et qu'on va les battre... en tout cas je l'espère.

Et Baltique considère-t-il que cette sélection signifie que Beauxis est le meilleur 10 français (et Elissalde le meilleur 9) ?

Si on a pas les guerriers pour empêcher les Blacks de nous perturber sur nos touches , nos mélées ,les ruks et les mauls , c'est pas notre jeu au pieds qui va nous sauver .

Au fait ! Parait que Laporte se pose la question pour savoir qui va bûter de Beauxis ou de Elissalde ?
Encore une fois , je reconnais que j'y comprends plus rien ! Je croyais qu'on avait pris Beauxis pour la qualité de son jeu au pieds ( déplacement, défensif , drop , pénalités et transformations )

quelle honte!
encore une fois c'est les copains d'abord ou "ho c'est ta derniere coupe du monde alors comme ça risque d'être le dernier match ça serait bien que tu passes à la télé"jusque sur le banc :

harinordoquy quand il a été bon?même pas en amical alors que nyanga a du coeur a revendre

dominici?il me semble que rougerie a été un des rares a inquiété les blacks l'hiver dernier

beauxis? bon ,pourquoi pas
mais traille à l'arriére c'est le pompon !aprés avoir sabordé heymans contre l'argentine j'ai bien peur qu'il nous ridiculise traille aux yeux du monde

Il fait ce qu'il veut depuis le début, sans se soucier des avis des uns et des autres !

Et tant pis pour la cohérence et l'importance de l'événement.

C'est à pleurer

Coupe du Monde - 03/10/2007 - 17:46
Rugbyrama

Bleus: Qui butera?

Sur la pelouse de Cardiff, le XV de France disposera de deux buteurs de qualités : Jean-Bapiste Elissalde et Lionel Beauxis, voire trois avec Damien Traille qui peut buter de loin. La décision n'a pas encore été prise de savoir qui des trois joueurs buterait face aux Blacks.

shirkan a écrit:

quelle honte!
encore une fois c'est les copains d'abord ou "ho c'est ta derniere coupe du monde alors comme ça risque d'être le dernier match ça serait bien que tu passes à la télé"jusque sur le banc :

harinordoquy quand il a été bon?même pas en amical alors que nyanga a du coeur a revendre

dominici?il me semble que rougerie a été un des rares a inquiété les blacks l'hiver dernier

beauxis? bon ,pourquoi pas
mais traille à l'arriére c'est le pompon !aprés avoir sabordé heymans contre l'argentine j'ai bien peur qu'il nous ridiculise traille aux yeux du monde

Rougerie avait perdu sa place pendant les matchs de la tournée d'automne 2006 contre les Blacks .Il n'apas beaucoup joués pendant le Tournois . Les favoris pour les 30 étaient Castaignéde et Poitrenaud en 15 et Dominici,Heymans,et Clerc aux ailes . Mais voilà en Mai pendant les phases finales Rougerie démontre tout son talent ( surtout le "tchic/tchac" fait à Heymans en demie ) .Entre temps Castaignéde se plante contre les Blacks pendant la tournée de Juin ( La Nelle-Zélande n'est pas l'Italie ou l'Ecosse ). Et du coup Rougerie est remis en selles .

Le probléme avec Laporte il est là : celui qui fait pas partie des intimes on le vire à la premiére bourde ( Laharague ,Pépito,Yachvili ,Papé ) par contre tu peut faire des énormes bourdes ( croc en jambe honteux en demie de Dominici ) pas de problèmes ils restent .

Le site Rugby


XV DE FRANCE / DAMIEN TRAILLE :

« Ecrire une page du rugby français »

03 octobre 2007 - 17 h 05 - Jean-François PATURAUD

Titularisé à l’arrière pour la première fois de sa carrière, samedi face à la Nouvelle-Zélande, Damien Traille se montre serein. Le Biarrot évoque cette nouvelle mission.


Damien Traille, comment vivez-vous cette titularisation à l’arrière après avoir évolué au centre et à l’ouverture en équipe de France ?
Tant que je joue, c’est le principal. J’ai la chance d’être polyvalent, de pouvoir occuper plusieurs postes. Aujourd’hui, c’est important car cela me permet de jouer à l’arrière face aux Blacks. C’est une bonne opportunité pour moi.

Avez-vous quelques repères à l’arrière ?
Oui, j’ai été formé arrière quand j’étais jeune. Quand je jouais à Pau, j’évoluais à ce poste. Au niveau du déplacement, cela n’est pas l’inconnu. C’est sûr que j’ai ensuite connu d’autres postes. Mais on se focalisera sur ce numéro 15 lors des trois prochains jours.

Comment avez-vous appris cette titularisation ?
J’ai été convoqué hier soir (ndlr : mardi). Les entraîneurs voulaient me faire part de leur choix. Je ne m’y m’attendais pas. Quand j’ai été convoqué, j’étais un peu inquiet. Je me demandais ce qu’il se passait. Cela a été une grosse satisfaction car on compte sur moi.

Que devrez-vous réaliser sur le terrain pour être performant ?
Je vais tout faire pour être le mieux placé et anticiper le jeu au pied des Blacks et éviter ainsi que l’on prenne la pression. On a envie de mettre cette pression sur cette équipe néo-zélandaise. Nous ne sommes pas favoris. On va jouer contre la meilleure équipe du monde. Nous n’avons pas envie que l’aventure s’arrête samedi.

Vous avez été sélectionné avant tout pour la qualité de votre jeu au pied. Vous sentez-vous plus efficace dans ce domaine que par le passé ?
Oui, je suis sans doute plus régulier aujourd'hui qu’auparavant. J'appréhendais un petit peu après mon opération aux adducteurs, mais c'est revenu petit à petit. J'ai à nouveau de bonnes sensations. A l'évidence, il va falloir un jeu au pied très performant pour se sortir de la pression des Blacks.

« Ne pas avoir de complexe »

Quel regard portez-vous sur les Néo-Zélandais ?
C’est ce qui se fait de mieux aujourd’hui dans le monde. On a tous envie de se confronter aux meilleurs. Les Blacks restent sur un nombre incalculable de victoires. Ils sont sereins et efficaces. Nous avons envie de faire comme les anciens, c'est-à-dire écrire une page du rugby français.

Evoquez-vous ce match de 1999 avec les anciens ?
Oui, on parle plus maintenant. C’est sûr qu’ils nous racontent comment ils avaient abordé le match et comment ils s’étaient préparés. Il faut se servir de tout cela pour ce week-end.

L’équipe de France a-t-elle nourri des complexes par rapport aux Blacks ?
Non, on ne doit pas avoir de complexe. On sait que ce sera un match très difficile. On a bien sûr tous en tête les deux tests de novembre. Nous avions pris quarante points au premier alors qu’au second, on avait vu que nous pouvions rivaliser. Nous avions alors commis deux ou trois erreurs qui nous avaient coûté cher. Mais nous ne devons pas faire de complexe. La Nouvelle-Zélande est une équipe performante. Nous aussi. On peut créer la surprise.

Comment vivez-vous le fait de jouer ce quart de finale à l’étranger ?
C’est sûr que c’est inconvénient. Jouer avec tout l’engouement du public français aurait été un plus. Mais on s’est mis dans la difficulté tout seul en perdant le premier match. Il faut maintenant faire avec. On va tout faire pour gagner et retrouver notre public lors des demi-finales.

Damien Traille, comment vivez-vous cette titularisation à l’arrière après avoir évolué au centre et à l’ouverture en équipe de France ?
Tant que je joue, c’est le principal.

ben voyons!!!

si j'avais posé la question j'aurais plutôt aimé entendre" je me sens prêt pour tenir ce poste"

Finalement Bernie les beaux jambons est un homme simple et limpide comme les affaires qu'il brasse. Il dévoile aux blacks sa stratégie (comme il l'avait fait face aux Argentins), jeu au pied, jeu au pied, jeu au pied. Il se croît revenu en 1999, il veut imiter cette "pipe" (qualificatif attribué par l'homme qui murmurait à la célophane des jambons)de Villepreux.

On lance un pari ?
première touche de wilier fait une roulette sous le sauteur black, Pelous s'accroche à ce même sauteur et le match est pourri. les blacks oublient de jouer et se retrouvent à 14 à moins que ce ne soit nous...

Coupe du Monde - 03/10/2007 - 16:52
Rugbyrama

Fra-NZ: Six "survivants"

Six joueurs qui joueront le quart de finale à Cardiff, étaient déjà sur la feuille de match de la fameuse demie de 1999, pour la victoire et la qualification de la France, 43-31: deux Blacks (Kelleher, Oliver) et quatre Français (De Villiers, qui était remplaçant, Ibanez, Pelous et Dominici).

Saint-André : "Soutenir cette équipe"
Rugbyrama


Philippe Saint-André, entraîneur de Sale, revient sur la composition du XV de France qui aura pour mission de faire chuter les Néo-Zélandais, samedi au Millennium Stadium de Cardiff. Si son coeur voit les Bleus, ses neurones voient les Blacks...

Que pensez-vous de la composition du XV de France dévoilée par Bernard Laporte ?

Philippe Saint-André.- Bernard Laporte a décidé de faire confiance aux joueurs qui sont avec lui depuis huit ans. Sinon, on voit que la priorité sera donnée à l'occupation du terrain. La présence de trois pieds devra nous permettre de trouver des touches si nous étions désorganisés. Après, on aurait pu s'attendre à voir Lionel Nallet suite à ses performances... Mais il a décidé de rester sur une certaine logique avec Chabal en impact player.

La titularisation de Traille à l'arrière vous surprend-elle? Faut-il tenter des expériences à l'aube d'un quart de finale de Coupe du monde ?

Ph. S.A.- C'est un très bon joueur qui peut être ouvreur, centre et arrière. Ce n'est pas une surprise pour moi. Nous avions cru à un moment que Laporte l'aurait essayé à ce poste face à la Géorgie. En fait, les Néo-Zélandais sont très dangereux une fois qu'ils ont neuf points d'avance. Avant cela, ils ne vont pas prendre de risque et chercher eux aussi pendant les 20 premières minutes l'occupation du terrain. En mettant Traille en quinze, Laporte veut tenter de gagner ce duel de gagne-terrain, inverser la pression, et leur passer des points avec Beauxis qui peut botter des 50m. Il faut être à 100% derrière cette équipe de France. Les analyses et les critiques sont faciles, mais nous ne sommes pas à l'intérieur du groupe et à la fin c'est Bernard Laporte et son staff qui ont tous les paramètres.

Saint-André: "Les Bleus doivent se lâcher"

Les Bleus peuvent-ils battre les Blacks avec cette composition?

Ph. S.A.- La partie d'échec a commencé. Si Bernard Laporte a fait en fonction des Blacks, Graham Henry a fait aussi en fonction des Bleus. Les Néo-Zélandais ont mis plus de puissance dans leur pack avec Keith Robinson et Anton Oliver, plus de vitesse en deuxième centre et aux ailes et un arrière très bon sur les ballons hauts. Graham Henry s'attend évidemment à beaucoup de jeu au pied de la part de la France. Les deux équipes se sont adaptées aux caractéristiques de l'adversaire. Surtout, les Bleus doivent se lâcher. Si il existe au monde une équipe capable de battre les Blacks sur un match sec, ce sont bien les Français. Bien sûr, les Néo-Zélandais sont favoris. Mais nous avons les joueurs, les moyens de gagner ce match. Il faudra arriver à combiner la maîtrise, l'intelligence, la tactique, le combat, l'agressivité et la discipline. Je languis d'être à samedi.

A Lyon en novembre dernier, les Bleus avaient souffert en mêlée. Le pied de Beauxis peut-il s'exprimer sous la pression ?

Ph. S. A.- Nous sommes aujourd'hui bien meilleurs que nous l'étions en novembre. Pour que Beauxis s'exprime, il faudra au moins une mêlée stable. Notre pack ne peut pas avoir plus d'expérience. Nos ballons en conquête devront être propres, il faudra leur proposer des ballons portés, secteur où les Blacks ne sont pas à leur mieux. La mêlée, c'est la meilleure attaque et la meilleure défense. Ce sera l'une des clés du match en effet surtout qu'il y aura Anton Oliver, le meilleur talonneur, et Keith Robinson, le meilleur pousseur.

Le fait de jouer à Cardiff avec le toit fermé sera aussi une donnée importante ?

Ph. S. A.- Le ballon sera sec. L'équipe qui sera derrière au score sera obligée de prendre des risques, mais les conditions seront optimales. Le XV de France aime bien ces conditions, ce n'est pas plus mal. En 1995 et en 2003, on a perdu sous la pluie.

Saint-André: "Les Argentins au-dessus"

Quels sont vos pronostics pour les demi-finales ?

Ph. S. A.- Sans faire offense aux Fidjiens, il n'y aura pas de match. Les Sud-Africains devraient gagner par au moins 20 points d'écart. Ensuite, Argentine-Ecosse sera une rencontre très intéressante, même si les Argentins sont bien au-dessus. Le quart entre l'Angleterre et l'Australie est plus ouvert qu'on ne le croit. Wilkinson est de retour et les Anglais ont des certitudes qu'ils tenteront de mettre en place. Pour France-Nouvelle-Zélande, mes neurones disent la Nouvelle-Zélande, mais mon coeur dit la France et j'irai avec tout mon coeur et je dis 32-31 pour les Bleus au terme d'un grand match.

Vous faîtes partie de la tournée 1994. Comment aviez-vous fait pour les battre ?

Ph. S. A.- C'est dur, c'était il y a douze ans, je les ai gagné trois fois sur six... Leur proposer du combat, ne pas les laisser prendre l'espace, les prendre à la gorge. Ne pas avoir peur de mettre le casque à pointe pendant 80 minutes... Et puis être intelligents : ne pas être timorés, les respecter, mais ne pas avoir peur de jouer contre eux. Faire comme en 1999, les faire déjouer, les faire douter. Nous avions gagné à l'époque avec des contre-attaques, en 1999 avec du jeu au pied positif. Collectivement, la France devra être très forte et très intelligente. Arriver au fameux dosage que seule l'équipe de France peut atteindre... et ne pas oublier que les Blacks sont à 70% dans les tentatives de tirs au but.

Rugbyrama - Propos recueillis par Myriam Périssat/Photo DPPI - 03/10/2007 20:5

NZ : Les Blacks décontractés
Rédaction lesiterugby.com - mercredi 03 octobre 2007 - 19h55



A trois jours de leur quart de finale de Coupe du monde contre la France, plusieurs joueurs néo-zélandais ont été aperçus mercredi faisant des emplettes dans les rues de Cardiff.



La pression d'un quart de finale de Coupe du monde ne semble pas encore peser très lourd sur les épaules des joueurs néo-zélandais. A trois jours de leur match face aux Bleus, plusieurs All Blacks se baladaient en toute décontraction mercredi dans les rues de Cardiff, faisant le bonheur des chasseurs d'autographes.

val a écrit:

NZ : Les Blacks décontractés
Rédaction lesiterugby.com - mercredi 03 octobre 2007 - 19h55



A trois jours de leur quart de finale de Coupe du monde contre la France, plusieurs joueurs néo-zélandais ont été aperçus mercredi faisant des emplettes dans les rues de Cardiff.



La pression d'un quart de finale de Coupe du monde ne semble pas encore peser très lourd sur les épaules des joueurs néo-zélandais. A trois jours de leur match face aux Bleus, plusieurs All Blacks se baladaient en toute décontraction mercredi dans les rues de Cardiff, faisant le bonheur des chasseurs d'autographes.

On y a également vu Michalack et Poitrenaud .

On est peut être plus inquiets que les joueurs ?!

Mondial: les All Blacks impressionnent les sportifs français
03.10.07 | 12h07
Rugby News


Marée noire venue du bout du monde, l'équipe de Nouvelle-Zélande impressionne les sportifs français, qui ne tarissent pas d'éloges sur les All Blacks.

Champion du monde du 110 mètres haies en 2005, Ladji Doucouré se dit impressionné par les favoris de la Coupe du monde, adversaires des Français en quart de finale.


"L'automne dernier, je suis allé les voir au Stade de France. Comme j'étais derrière les poteaux, j'avais une vue imprenable sur leur manière d'avancer", dit-il. "Comme une chaîne infranchissable, ils étaient toujours en ligne, toujours en ligne.

"Surtout, ils cavalent tellement vite, tellement bien placés, tellement efficaces que je me demande pourquoi leur athlétisme est encore inexistant."

Si son frère a un temps joué au rugby à Colombes, Philippe Candeloro, l'ex-patineur, n'a "jamais tenté le coup." Il n'en avait pas le droit.

"Le rugby est un jeu fait pour les gens intelligents. Pour esquiver, pour anticiper, pour éviter de tomber et pour créer, il faut l'être. A ce petit jeu du gendarme et du voleur, les 'Blacks' sont au-dessus du lot", estime-t-il.

Mariée à Julien, un deuxième ligne engagé en Fédérale 3 à Genlis, la handballeuse Véronique Pecqueux-Rolland ne cache pas son amour pour l'équipe néo-zélandaise.

"Quand on aime le rugby, on ne peut qu'aimer les 'All Blacks'. Ils sont littéralement imprégnés par le jeu. Ils sont synonymes de beau jeu, d'engagement physique sans borne, d'une fluidité hallucinante", assure celle qui a offert à son mari une place pour la finale du Mondial.

EXCEPTION CULTURELLE

"J'espérais lui offrir une finale entre la France et la Nouvelle-Zélande, c'est raté."

Même s'il se décrit "pas taillé pour les sports collectifs"", le perchiste Romain Mesnil s'est toujours intéressé "naturellement au rugby" en raison de ses racines albigeoises.

S'il connaît "la culture du rugby mais pas la technique", le vice-champion du monde suit les Blacks avec intérêt.

"Quand je les vois en transe, cela ne me donne pas envie d'aller jouer contre eux. Honnêtement, je n'aimerais pas les avoir face à moi", explique-t-il.

"D'un autre côté, ils sont le symbole d'une unité culturelle enviable. Eux seuls au monde ont réussi la fusion entre culture et sport", note le Bordelais d'adoption.

Fine lame, l'épéiste Erik Boisse adore "ces belles bêtes, toujours plus balèzes que les autres.

"Depuis des années, ils sont présents. Certainement parce que nous y sommes très attachés, ils ne semblent même pas vieillir.

"Quelque part, ils sont une exception culturelle à eux tous seuls. Et malgré tout, ces gros gaillards restent humbles".

Ancien international, Fabien Galthié a croisé leur chemin notamment en demi-finale de la Coupe du monde 1999, gagnée 43-31 par les Bleus.

"Les All Blacks ne sont jamais aussi bons que lorsqu'ils sont humbles", résume l'entraîneur du Stade Français.

Le site rugby


PEOPLE / FRANCE - NOUVELLE-ZELANDE :

Des people partagés

03 octobre 2007 - 14 h 00 - Alexandre MARAS

France-Nouvelle Zélande. Le quart de finale tant redouté du Mondial aura lieu samedi. Petit tour d’horizon des pronostics des people croisés à l’occasion des NRJ Ciné Awards.


Diam’s : « Les Blacks sont très forts mais j’espère que les français se défendront. J’avoue que j’aime bien jouer voir jouer les Blacks. J’ai regardé leurs matches et ils sont très très forts. Ce sont les meilleurs il n’y a pas photo. Mais c’est chouette que les Français les affronte. Ils ont déjà gagné une fois pourquoi ils ne gagneraient pas deux fois. Je croise les doigts pour eux. »

Christophe Willem : « Pourquoi pas une victoire de la France. Mais en étant très très patriote. Et sans beaucoup de conviction, quand tu vois les Warriors en face, c’est un peu violent. Les All Blacks, lorsque je les vois, je me dis il ne vaut mieux pas les croiser. Je suis bien content de ne pas faire de rugby. Moi, il me donne un petit coup, j’atterris en dehors du stade. J’ai essayé de regarder quelques matches parce que je vois qu’il y a un engouement comme avec le foot. Mais déjà le foot, j’ai mis 15 ans à comprendre les règles, le rugby, je vous explique pas…Pourtant, je fais tout pour. Quand je rentre chez ma mère, je la retrouve habillée en bleu. Elle est à fond dedans… Moi j’y mets de la bonne volonté mais je n’y arrive pas même si je trouve ce sport très sympa. »

Nâdiya : « Je dirais 130 à 4 pour les Blacks. Ce n’est pas que je me réjouis mais c’est juste une réalité. Les All Blacks…C’est une autre planète. J’ai quelques amis qui sont très calés dans le rugby et ils me disent tous la même chose. A la base, le rugby ce n’est pas trop mon truc mais j’ai suivi le match Argentine-France et je me suis vite prise au jeu. J’ai trouvé le sport super beau. »

Guillaume Canet : « J’espère juste que l’équipe de France de rugby va gagner. Mais j’ai pas tellement suivi la coupe du Monde donc je ne préfère pas parler de choses que je ne connais pas… »

Richard Berry : « La Nouvelle Zélande ! J’aimerais bien que ce soit la France mais ça va être très dur. J’ai regardé presque tous les matchs et les Blacks, c’est très costaud. Le parcours de la France ? On enfonce des portes ouvertes si on dit que le démarrage a été léger mais après pas mal. Pas mal du tout. Je pense que ce quart de finale va se jouer sur la rapidité. La France a un très beau jeu mais est beaucoup moins rapide. La grande force des Blacks, c’est ça. Ils sont d’une rapidité hallucinante. Sur un coup de bol, on peut passer. J’y crois un tout petit peu. »

Olivier Baroux (de Kad et O) : « Allez les Bleus. Mais les Blacks sont redoutables. Très forts. Très méchants. C’est la coupe du monde des Français. On va gagner à peu de choses près. On a notre Chabal nous ! Moi ce qui me fait juste **°_°**, c’est quand les gens se mettent à grogner quand il arrive. Quand il a une action. Je trouve ça un peu débile. Je pense que c’est un mec normal. Doux. Ce n’est pas un tueur. Il n’y a pas de violence dans le rugby. Ce n’est pas ce qui caractérise ce sport et il ne faut surtout pas aller là-dedans. »

Fabrice Eboué (Jamel comedy club) : « La France peut créer l’exploit sur un malentendu… Les Blacks, c’est une autre galaxie. C’est pas gagné. Laporte au gouvernement ? Des gens qui ont nettement plus marqué le sport devraient passer avant lui. Quand tu vois qu’une fille comme Marie-José Pérec galère, ce n’est pas normal. Quand tu vois ce qu’elle a apporté. C’est un peu tendancieux que ce soit quelqu’un qui se retrouve ici plus pour ses convictions politiques que pour ses résultats sportifs. »

vu ta signature permets moi d etre surpris quand je vois que tu cite marie-jo perec ou alors tu n as pas suivi l histoire des j.o.
ps: j avais lu en travers et je viens de comprendre que tu reportais des propos...

baltique a écrit:

dédé a écrit:

pliz a écrit:

Beauxis, Traille : deux anciens palois
ayant suivi cette équipe d'assez près ,je me permets d'avoir quelques doutes sur la place de Damien à l'arriére si ce n'est que l'apport de son énorme coup de pied qui ne permet de renvoyer l'adversaire chez lui que quand il est précis et pour cela il lui faut le temps d'armer...mais attention aux touches rapidement jouées que les blacks adorent...dans le jeu de ligne il n'amènera pas grand chose à moins qu'on ait le ballon.
Beauxis a déjà joué contre un demi d'ouverture et une troisième ligne de classe européenne c'était la finale du challenge il a été inexistant se faisant même contrer par son vis à vis et prendre plusieuirs fois défensivement.Son pied remarquale par sa longueur et sa précision est remarquable aussi par sa lenteur a être armé, quand à sa passe sautée quand les Blacks auront compris qu'elle a toujours la même longueur...
St André avait même était surpris de la faiblesse des palois.
Alors face aux Allblacks ce n' pas la Géorgie ni Sale..
Malgré tout bonne chance Lionnel.

Baltique va pas être content. Et je peux le comprendre...

Baltique trouve cela coherent par rapport au jeu choisi par laporte, à savoir occuper au pied en permanence, sans jouer un ballon, et en considerant qu'on contiendra les relances all blacks sans problemes....

j'approuve pas, mais je me dis, que depuis le temps que certains ici me rabattent les oreilles avec beauxis, ben ça sera l'occasion, la vraie, de voir.... je souhaite bonne chance à beauxis, et à ses coequipiers, pour battre la nouvelle zelande..... je pense qu'on peut, et qu'on va les battre... en tout cas je l'espère.

sur cette cdm et jusqu'a maintenant, beauxis a prouvé qu'il etait meilleur que michalak, maintenant face aux blacks, ça va etre plus difficile, c'est certain, mais je continue a croire qu'avec michalak ça sera pire

Citation :

Il y avait deja un topic "France Nouvelle-Zélande". Inutile d'en faire 36.
En ce qui concerne l'equipe en elle même c'est du grand n'importe quoi. Du Laporte quoi. Mettre Pelous dans les 22 est déjà une honte mais en plus se priver de Nallet qui a été le meilleur seconde ligne français est propice à reflexion. Comme dirait la chanson : "les copains d'abord..."
Mettre Dominici sur le banc à la place de Rougerie, il fallait penser à "copain Dominici"
Traille à l'arrière, je n'ai rien contre lui qui est un trés bon joueur mais on le fait jouer arrière poste où il évolue trés rarement en equipe de France lors du match le plus important depuis 4 ans. Si la France gagne avec cela et ben je me poserais vraiment des questions...

pour repondre a sualex, je suis a 200% d'accord, "les copains d'abord" vivement que laporte parte ailleur

tugudu a écrit:

baltique a écrit:

dédé a écrit:

pliz a écrit:

Beauxis, Traille : deux anciens palois
ayant suivi cette équipe d'assez près ,je me permets d'avoir quelques doutes sur la place de Damien à l'arriére si ce n'est que l'apport de son énorme coup de pied qui ne permet de renvoyer l'adversaire chez lui que quand il est précis et pour cela il lui faut le temps d'armer...mais attention aux touches rapidement jouées que les blacks adorent...dans le jeu de ligne il n'amènera pas grand chose à moins qu'on ait le ballon.
Beauxis a déjà joué contre un demi d'ouverture et une troisième ligne de classe européenne c'était la finale du challenge il a été inexistant se faisant même contrer par son vis à vis et prendre plusieuirs fois défensivement.Son pied remarquale par sa longueur et sa précision est remarquable aussi par sa lenteur a être armé, quand à sa passe sautée quand les Blacks auront compris qu'elle a toujours la même longueur...
St André avait même était surpris de la faiblesse des palois.
Alors face aux Allblacks ce n' pas la Géorgie ni Sale..
Malgré tout bonne chance Lionnel.

Baltique va pas être content. Et je peux le comprendre...

Baltique trouve cela coherent par rapport au jeu choisi par laporte, à savoir occuper au pied en permanence, sans jouer un ballon, et en considerant qu'on contiendra les relances all blacks sans problemes....

j'approuve pas, mais je me dis, que depuis le temps que certains ici me rabattent les oreilles avec beauxis, ben ça sera l'occasion, la vraie, de voir.... je souhaite bonne chance à beauxis, et à ses coequipiers, pour battre la nouvelle zelande..... je pense qu'on peut, et qu'on va les battre... en tout cas je l'espère.

Et Baltique considère-t-il que cette sélection signifie que Beauxis est le meilleur 10 français (et Elissalde le meilleur 9) ?

Absolument pas, mais c'est coherent par rapport à la stratégie annoncée.... il est evident que Beauxis a un coup de pied plus long que Michalak, et Traille que Poitrenaud..... C'est le choix du rugby au pied par l'occupation.... ça risque de pas être bien beau, mais ça peut gagner, enfin, j'en sais rien, je suis pas devin.

XV DE FRANCE :

Cardiff, ça se mérite !

03 octobre 2007 - 18 h 15 - Jean-François PATURAUD
Le site rugby


Les supporters français devront s’armer de patience et de courage pour soutenir les Bleus à Cardiff. Les compagnies aériennes et les hôtels affichent complet. Déprimant…


On ne remerciera jamais assez Bernard Lapasset d’avoir contribué à délocaliser à Cardiff le quart de finale de Coupe du monde opposant le premier de la poule C, la Nouvelle-Zélande, au deuxième de la poule D, la France. Grâce au président de la FFR et au comité d’organisation de la Coupe du monde, les supporters français vont pouvoir découvrir samedi les joies du camping dans la campagne galloise.

Ou plus sûrement passer la nuit dans la rue, victoire ou pas contre les Blacks, faute d’hébergement. Car trouver un hôtel digne de ce nom à moins de trente ou quarante kilomètres du centre de la capitale galloise est désormais mission impossible. Vous aurez beau chercher des heures durant, sillonner Saint Mary Street et ses alentours ou flâner autour du château, rien n’y changera pas. Une seule réponse partout : « We are full, sorry… »

Alors que bon nombre avait misé sur une possible annulation massive des Irlandais qui avaient réservé leurs hôtels en rêvant d’une qualification de leur équipe, Cardiff affiche plus que jamais complet. Dotée d’une capacité hôtelière visiblement limitée, la cité aux 330 000 habitants ne pourra recevoir tous les fans français et néo-zélandais ce week-end. Pour avoir une chance de ne pas passer la nuit dans sa voiture ou sur le trottoir, il faudra s’armer de patience samedi soir.

Et découvrir ainsi des villes aussi bucoliques que Newport, Bristol, Crickhowell ou encore Bridgend en passant la route principale, la M4, le tout en roulant à gauche. Si le dépaysement est garanti, le confort l’est un peu moins. Tant pis pour ceux qui comptaient festoyer des heures durant et profiter de cette Coupe du monde française disputée au pays de Galles.

« Jouer avec tout l’engouement du public français aurait été un plus pour nous », regrettait légitimement Damien Traille mercredi midi lors de la conférence de presse de l’équipe de France. Environ 20 000 supporters du XV de France sont malgré tout attendus ce week-end dans la capitale galloise. Arrivés pour la plupart en voiture ou en train – les compagnies aériennes ne suivant pas elles non plus la cadence ou alors à des prix exorbitants – ils devraient garnir les tribunes du Millenium Stadium.

De quoi oublier le temps d’un match les quelques ratés de ce Mondial et les choix parfois incompréhensibles des instances dirigeantes. Une semaine plus tard, les hommes de Bernard Laporte pourraient retrouver leur public au Stade de France lors des demi-finales. A moins que, comme la logique le voudrait, l’aventure ne s’arrête hors de nos frontières ce week-end. Encore merci, Monsieur Lapasset !

Journal L'Equipe

Rugby - CM -FRA

Dusautoir : «Jugé un peu vite»

Parce qu'il devait regarder la Coupe du monde de son canapé, Thierry Dusautoir savoure chaque minute passée en équipe de France. Arrivé par la fenêtre comme 31e homme, il va disputer le quart de finale contre les All Blacks et se verrait bien déjouer tous les pronostics.


«Thierry Dusautoir , ce match contre les All Blacks, vous en rêviez ?


D'un point de vue personnel, les All Blacks représentent pour moi mon éviction de l'équipe de France en novembre dernier quand on a pris près de 50 points à Lyon (47-3). Ma sélection aujourd'hui ça veut dire : « vous voyez, je ne suis pas mort. Je ne vais pas baisser les armes devant eux. » J'ai encore revu le match il y a peu de temps, mais je n'ai pas été aussi mauvais qu'on a bien voulu le dire ou l'écrire après me match. Je veux bien en débattre devant le match avec n'importe qui.


Avez-vous été blessé après ce match ?


Ça m'a servi de leçon. J'ai beaucoup moins lu la presse ensuite. Je ne sais pas si j'ai servi de bouc émissaire, mais le staff ne m'a jamais dit qu'il m'écartait à cause de ma performance mais parce qu'il voulait relancer Serge (Betsen) qui rentrait de blessure. Après ça a été encore plus dur quand je ne suis pas revenu pour le test contre l'Argentine, puis il y a eu le Tournoi où je ne suis rentré sur aucun match sauf celui avec les Barbarians contre l'Argentine.


Comment expliquez-vous ces débuts difficile en équipe de France, alors que vous étiez la coqueluche de vos entraîneurs à Biarritz puis à Toulouse ?


J'avais déclaré forfait plusieurs fois pour l'équipe de France, notamment pour la tournée d'été 2005. Ensuite je finis par partir en 2006, je fais un bon match contre la Roumanie, mais on leur passe 60 points, donc ce match est considéré sans valeur. Après je rejoue contre l'Afrique du Sud, mais je me blesse au genou au bout d'un quart d'heure. Pas facile de juger de la valeur de quelqu'un et enfin, il y a cette raclée contre les All Blacks à Lyon dont vous connaissez le résultat.


Finalement, votre carrière en équipe de France démarre contre l'Angleterre cet été à Marseille ?


Je crois surtout que l'on m'a jugé un peu vite et je ne l'ai pas très bien vécu... J'avais été blessé trois mois avant cette tournée de novembre. J'avais repris en septembre avec le Stade Toulousain, un nouveau club pour moi, et il fallait que je gagne ma place. Je n'étais pas au top physiquement. Il fallait que j'appréhende le système. Et je suis sélectionné en novembre alors que je ne suis pas au meilleur de ma forme. Mais je le répète, je ne crois pas avoir été si mauvais que ça.


Comment vivez-vous la compétition ?


Je la vis comme un cadeau... Je devais la regarder dans mon canapé. Elvis s'est blessé et je suis arrivé 31e. Personne ne s'occupait de moi. Mais j'ai toujours su que j'aurais ma chance à un moment ou à un autre et qu'à partir du moment où j'étais dans le groupe j'aurais une carte à jouer.


Comment aborder le match qui arrive ?


La composition de l'équipe parle d'elle-même et notamment en troisième ligne. Je crois que nous sommes trois bons plaqueurs. Il faudra donc leur opposer une grosse défense et gagner la bataille des airs et du sol. Pour ma part, j'essaie de ne pas me cantonner à un rôle défensif et d'intervenir toujours plus dans le jeu en attaque. Après le contexte nous est finalement plutôt favorable. Jouer à Cardiff nous enlève un peu de pression. Ici, personne ne s'intéresse à ce match, même si on aurait aimé être porté par un soutien comme celui de Marseille.


Que pensez-vous de cette équipe ?


Ils ont un collectif bien huilé. Ils émargent pratiquement tous autour de quarante sélections. Il faudra se débrouiller pour mettre un grain de sable dans cette machine.


Et comment allez-vous vous y prendre ?


On va jouer comme on sait le faire, sans se poser de question. Personne ne nous attend, mais on n'est pas vaincu. On ne va pas à l'abattoir. Arrivera ce qui arrivera, moi pour le moment, je veux savourer la chance que j'ai de jouer un quart de finale de Coupe du monde face aux All Blacks.


Dégagez-vous en toute circonstance cette assurance ?


J'ai de l'assurance au fond de moi. Je ne sais pas vous dire pourquoi ni comment. Il m'arrive parfois de douter, mais je cherche très vite la solution. Et surtout, je sais ce que je vaux.»

L'Equipe


LE JEU DES BLACKS

La Nouvelle-Zélande est la meilleure équipe du monde, et elle le restera quel que soit le résultat du quart de finale contre la France samedi. Les Blacks sont une référence en terme de jeu et d'organsation tactique, et ils ont toujours eux les meilleurs joueurs. Leur système n'est pourtant pas infaillible, et eux aussi ont leurs faiblesses. Décryptage des prochains adversaires des Bleus.

LES FORCES

La mêlée

Les All Blacks ont retenu les leçons de la défaite en demi-finale en 1999, contre la France. Ils avaient alors été largement dominé en mêlée et en conquête, et malgré Jonah Lomu et ses deux essais, ils n'avaient pas pu, pas su contenir la furia tricolore. Depuis les choses ont bien changé, et ils ont ajouté à leur palette une mêlee conquérante et redoutée. Avec 899 kilos, le pack néo-zélandais est un des plus lourds et des plus puissants de la compétition (45 kilos de plus que celui des Bleus, quand même). Il s'appuie surtout sur un cinq de devant très solide, qui a fait reculer toutes les mêlées adverses depuis trois ans. Il le doit en grande partie à ses piliers, notamment Carl Hayman, sans conteste le meilleur pilier droit du monde. Tony Woodcock, son pendant à gauche, est lui aussi très bon en mêlée fermée. Derrière eux, l'attelage Robinson-Williams offre de solides garanties en terme de poussée. Enfin les Blacks possèdent la meilleure troisième ligne du monde, parfait compromis de puissance et de vitesse, avec des joueurs d'une rare complémentarité (McCaw, So'oialo, Collins). Ces trois hommes sont aussi fondamentaux dans le travail de sape des Néo-zélandais sur les rucks ou les mauls, où ils récupèrent un nombre impressionnants de ballons. A défaut, ils sont passés maîtres dans l'art de pourrir les libérations de balles, de façon plus ou moins licite.

Le jeu au pied

La Nouvelle-Zélande compte dans ses rangs celui qui est considéré comme le meilleur joueur du monde, Dan Carter. L'ouvreur de Canterbury est le stratège de son équipe, son régulateur mais aussi son baromètre. Il est d'abord précieux par son jeu au pied, rarement défaillant, et qui permet une occupation du terrain très efficace. Jeu court, jeu long, chandelles, Carter est à l'aise dans tous les domaines, et l'alternance qu'il apporte dans le jeu est très précieuse dans les phases de domination. Il est aussi très performant dans les tirs au but (560 points au pied en 43 matches, soit une moyenne de 13 points par recnontre). Carter n'est évidemment pas le seul jouer à utiliser son pied à bon escient. Comme beaucoup d'autres équipes, la Nouvelle-Zélande utilise souvent un premier centre en tant que cinq-huitième, en deuxième ouvreur, avec McAllister ou Evans. Ceux-là sont aussi des valeurs sûres dans les coups de pied de déplacement, au même titre que les arrières, Leon McDonald ou Mils Muliaina, parfois replacé au centre, comme samedi.

La vitesse

Derrière ce terme générique se cache l'une des grandes forces des Blacks, cette capacité à jouer très vite quelle que soit la situation, et à porter le danger très rapidement dans le camp adverse. Que ce soit sur les ballons de relance, les ballons de récupération ou les ballons d'attaque classiques, ils possèdent une vitesse d'exécution et une faculté à se mettre en marche avant assez exceptionnelles. Avec des joueurs très vifs, notamment derrière, et une grande aisance technique, ils prennent souvent de vitesse les défenses adverses : ils savent se passer la balle et s'organiser de manière à s'adapter à la situation. Le moindre ballon est utilisé de manière optimale, et souvent avec succès. Les Blacks ont marqué 46 essais lors du premier tour, soit la meilleure attaque de la compétition. Ils n'ont certes pas rencontré des grandes équipes, mais ont une nouvelle fois prouvé leur réalisme.



LES FAIBLESSES

La touche

Si les Blacks sont devenus très forts en mêlée, ils sont en revanche perfectibles en touche. Leur souci à ce niveau est double. D'abord il ne possède pas beaucoup de solutions en sauteurs. Hormis les deux deuxièmes lignes (Robinson, qui remplacera Jack, et Williams), il n'y a pas d'autres vrais sauteurs, et la contrepartie de la troisième ligne puissante et rapide est qu'elle n'offre pas de place pour un preneur en touche de classe mondiale, comme peut l'être Bonnaire. Ensuite les Blacks ont souvent connu des soucis avec leurs lanceurs, Kevin Mealamu comme Anton Oliver, qui ne sont pas les plus fiables du plateau. Du coup ils perdent quelques munitions précieuses sur leurs lancées (deux contre l'Italie, et surtout trois sur six contre l'Ecosse). Ils n'ont pas non plus pour habitude de beaucoup contester les lancers adverses, et préfèrent souvent préparer le contre au sol, au ras, dans les rucks. Les Bleus, très forts dans ce secteur, notamment contre l'Irlande, pourraient donc en profiter pour voler quelques ballons.

La défense

La défense des Blacks n'est surtout pas défaillante ni mauvaise, évidemment, on ne perd pas que cinq matches en quatre ans en ayant une défense friable. Leur premier rideau est notamment bien en place, avec une troisième ligne encore très présente, mais aussi une belle efficacité de Carter. En revanche, au sein des lignes arrières, certains ne sont pas des références sur le plaquage. Les deux flèches aux ailes, Joe Rokocoko et Sitiveni Sivivatu ne sont pas franchement reconnus pour leur défense de fer. C'est sur le deuxième rideau qu'il y aura peut-être des coups à jouer, surtout si la France parvient à leur mettre la pression et à les faire reculer. Là les Blacks pourraient avoir du mal à organiser le repli défensif, une phase de jeu à laquelle ils ne sont pas souvent confrontés.

Le mental

On ne dira pas que le mental est un point faible des All Blacks. Autant c'est en grande partie ce qui les a privés de la victoire en 1999, autant cette année ils semblent avoir fait de gros progrès dans l'humilité et la lucidité. Mais on demande surtout à les voir sous pression, si une équipe parvient à les faire douter, à les priver de ballons, surtout en phase finale de Coupe du monde où la pression devient démentielle pour eux, avec la nécessité de ramener enfin le trophée. Il y a huit ans, malgré un bon début de rencontre (ils menaient 24-10 à la 45e), ils s'étaient effondrés, battus dans le combat et l'agressivité. Ils sont tellement favoris à chaque Coupe du monde qu'ils peuvent paraître parfois arrogants, un peu trop faciles. Et si leur premier tour a été une formalité, on peut se demander s'ils se sont bien préparés au combat des phases finales en jouant au golf ou en signant des autographes avec leur sponsor. De même, sans match de très haut niveau jusque-là, il est difficile de savoir exactement où ils en sont. Les joueurs jurent qu'ils ont retenu les leçons du passé, et qu'ils n'ont pas gagné le match avant de le jouer.

La chronique d'Henri Broncan sur Rugbyrama :

Il a écrit :

"L'équipe de France est donc à Cardiff : je vois d'ici nos meilleurs amis d'Outre-manche se gausser de notre fameux french flair : les Français se multiplient pour organiser la Coupe du Monde chez eux et se débrouillent pour jouer leur match le plus important chez nous ! "Tirez les premiers, Messieurs les Français !"

baltique a écrit:

tugudu a écrit:

baltique a écrit:

dédé a écrit:

pliz a écrit:

Beauxis, Traille : deux anciens palois
ayant suivi cette équipe d'assez près ,je me permets d'avoir quelques doutes sur la place de Damien à l'arriére si ce n'est que l'apport de son énorme coup de pied qui ne permet de renvoyer l'adversaire chez lui que quand il est précis et pour cela il lui faut le temps d'armer...mais attention aux touches rapidement jouées que les blacks adorent...dans le jeu de ligne il n'amènera pas grand chose à moins qu'on ait le ballon.
Beauxis a déjà joué contre un demi d'ouverture et une troisième ligne de classe européenne c'était la finale du challenge il a été inexistant se faisant même contrer par son vis à vis et prendre plusieuirs fois défensivement.Son pied remarquale par sa longueur et sa précision est remarquable aussi par sa lenteur a être armé, quand à sa passe sautée quand les Blacks auront compris qu'elle a toujours la même longueur...
St André avait même était surpris de la faiblesse des palois.
Alors face aux Allblacks ce n' pas la Géorgie ni Sale..
Malgré tout bonne chance Lionnel.

Baltique va pas être content. Et je peux le comprendre...

Baltique trouve cela coherent par rapport au jeu choisi par laporte, à savoir occuper au pied en permanence, sans jouer un ballon, et en considerant qu'on contiendra les relances all blacks sans problemes....

j'approuve pas, mais je me dis, que depuis le temps que certains ici me rabattent les oreilles avec beauxis, ben ça sera l'occasion, la vraie, de voir.... je souhaite bonne chance à beauxis, et à ses coequipiers, pour battre la nouvelle zelande..... je pense qu'on peut, et qu'on va les battre... en tout cas je l'espère.

Et Baltique considère-t-il que cette sélection signifie que Beauxis est le meilleur 10 français (et Elissalde le meilleur 9) ?

Absolument pas, mais c'est coherent par rapport à la stratégie annoncée.... il est evident que Beauxis a un coup de pied plus long que Michalak, et Traille que Poitrenaud..... C'est le choix du rugby au pied par l'occupation.... ça risque de pas être bien beau, mais ça peut gagner, enfin, j'en sais rien, je suis pas devin.

Donc finalement on est d'accord: celui qui joue n'est pas forcément le meilleur dans l'absolu, mais seulement celui que Laporte aura choisi de mettre...

Et puis on en avait déjà la preuve en 2eme ligne