Le XV français contre les blacks

pliz a écrit:

On lance un pari ?
première touche de wilier fait une roulette sous le sauteur black, Pelous s'accroche à ce même sauteur et le match est pourri. les blacks oublient de jouer et se retrouvent à 14 à moins que ce ne soit nous...

Entendu, on verra samedi. Ceci dit, si on fait ça, notre dix qui risque déjà, avec la mobilité qu'on lui connait de prendre une pression énorme, il va carrément y laisser sa tête...

ecoutez les gars! ce match est la rare et grande fete de l'ovale! un moyen d'opposer intelligement deux modes de jeu et deux grandes nations
alors si vous chipotez avec des combines de federale, genre provocs, cartons jaunes et rouges, pourissements, coups fourrés, jeu lénifiant au pied, jeremiades, comedia del arte ( roulades torturées au moindre placage), ben moi je vais faire crac crac pendant le match
Car ce rugby là , dénaturé, formaté, "arrangé", misérable, je le vomis
Cela doit être une grande fête de l'ovale et j'espere plutot un jeu comme celui de Fidji-Galles

coucougne a écrit:

ecoutez les gars! ce match est la rare et grande fete de l'ovale! un moyen d'opposer intelligement deux modes de jeu et deux grandes nations
alors si vous chipotez avec des combines de federale, genre provocs, cartons jaunes et rouges, pourissements, coups fourrés, jeu lénifiant au pied, jeremiades, comedia del arte ( roulades torturées au moindre placage), ben moi je vais faire crac crac pendant le match
Car ce rugby là , dénaturé, formaté, "arrangé", misérable, je le vomis
Cela doit être une grande fête de l'ovale et j'espere plutot un jeu comme celui de Fidji-Galles

C'est gentil de nous dire ça à nous, mais nous, on y peut rien...

Lomu: "Au couteau"






Jonah Lomu, notre consultant sur ce Mondial, attend évidemment beaucoup du choc entre le XV de France et la Nouvelle-Zélande. S'il soutiendra évidemment les Blacks, le meilleur marqueur d'essais de l'histoire du Mondial s'attend à un duel acharné. Il avoue se méfier de cette équipe de France...

Jonah, à votre avis, qui remportera ce quart de finale France/Nouvelle-Zélande?

Jonah LOMU : Et bien, j'espère que ce sera la Nouvelle Zélande bien sûr, je souhaite de tout coeur qu'ils gagnent. Il y a quelque chose de spécial autour de ce match. Si les Français arrivent à bien démarrer le match, ça va être une rencontre très serré. Ça peut certainement constituer le match le plus serré de la compétition.

Comment voyez-vous cette rencontre?

J.L. : Je pense que c'est LE match à voir, avec le pays hôte d'un côté et de l'autre les All Blacks, qui sont la meilleure équipe au monde. Mais tenir compte de ce qui s'est passé durant les dernières confrontations n'a aujourd'hui plus aucun sens. C'est ce que chacun doit bien avoir en tête: on repart de zéro, la Coupe du monde, c'est la Coupe du monde. C'est la forme du jour qui compte pendant les 80 minutes. C'est le vrai premier test de ce Mondial pour les All Blacks. Tous les autres matches gagnés avec 70 ou 80 points d'écart ne comptent plus. C'est le premier match où ils doivent sortir sur le terrain et montrer qui ils sont et à quel niveau ils peuvent jouer.

Etes-vous confiant pour les Blacks?

J.L. : Personnellement, je suis un peu anxieux au vu du passé entre les deux équipes. En plus, la France joue vraiment mieux quand elle ne joue pas à Paris, c'est ce qui me fait le plus peur. C'est notamment dû à la pression, qui est beaucoup moins forte quand ils jouent hors de France. C'est là qu'ils jouent leur meilleur rugby. Je pense vraiment que ce sera un très bon match mais pour moi qui suis un Néo-Zélandais, je suis derrière les All Blacks et ce sera toujours comme ca. J'ai cependant toujours un petit sentiment d'inquiétude quand je pense à l'équipe de France.

Pourquoi?

J.L. : Elle a réussi à resserrer les liens et à reprendre confiance en elle. Vous n'avez qu'à regarder les joueurs comme Dominici sans oublier les jeunes qui commencent à se faire connaitre. Ces joueurs sont en pleine forme et arrivent maintenant à bien jouer ensemble. Le jeune demi d'ouverture Lionel Beauxis a montré qu'il avait la capacité d'être titulaire, d'imposer du rythme et de mettre la pression sur les adversaires. Il y a en plus d'autres joueurs comme Michalak pour compléter l'équipe.

Les deux équipes jouent très gros...

J.L. : Je pense que beaucoup de choses se jouent sur ce match. La coupe du monde se joue sur ce match pour les deux équipes. Ce n'est pas un match de poule, c'est les quarts de finale. Pour moi ca va être vraiment très serré et je pense que ca va se jouer au couteau.

Les Blacks n'ont-ils pas eu un premier tour trop facile?

J.L. : Les All Blacks n'ont pas encore joué de gros match. Ils n'ont toujours pas joué le match parfait. Vous n'avez qu'à regarder le match contre la Roumanie. Ce n'était pas vraiment fameux avant que Richie McCaw arrive sur le terrain et que le jeu se mette vraiment en place. En dépit de cela, je suis sûr que Graham Henry et Wayne Smith feront ce qu'il faut pour que les joueurs soient gonflés à bloc en entrant sur la pelouse du Millenium Stadium de Cardiff. Ces joueurs qui porteront le maillot des All Blacks savent ce qu'ils ont à faire et ce qu'on attend d'eux.

Comment la France peut-elle surprendre ces Blacks?

J.L. : Je pense que la France n'a pas perdu son french flair dans sa manière de jouer. Qu'on ne s'y trompe pas, la pression est sur la Nouvelle Zélande, elle doit délivrer un gros match. Tout le monde s'attend à ce qu'elle gagne. La France possède tous les moyens pour gagner ce match et quasiment rien à perdre car tout le monde s'attend à ce qu'elle perde, notamment tout le peuple Néo Zélandais. En France, tout le monde a le sentiment que l'équipe peut créer l'exploit et les gens ont foi en cette équipe. Ils ne veulent tout simplement pas le dire à voix haute. S'il y a une chose à dire sur l'équipe de France, c'est qu'il ne faut jamais la sous-estimer. S'ils jouent avec leur fameux French Flair, qu'ils accélèrent le jeu, qu'ils jouent tous ensemble et on envie de renverser le jeu et qu'ils se sentent bien dans le match, alors les Français seront difficiles à battre.

Vous croyez vraiment les Bleus capables de l'exploit?

J.L. : Ils ont les moyens de le faire. Ils n'ont pas gagné le tournoi des Six Nations trois fois en cinq ans sans raison. Je pense que la Nouvelle Zélande doit se préparer le mieux possible. Cette Coupe du monde n'est pas un don du ciel, il faut aller la chercher et la gagner. On doit gagner chaque match pour pouvoir dire qu'on est champions du monde. La meilleure équipe gagnera et j'espère que ce sera la Nouvelle-Zélande, mais si ce n'est pas le cas, ça voudra dire que les Blacks n'étaient pas les meilleurs. C'est ça la Coupe du monde.



Rugbyrama - Propos recueillis par David DYBMAN - 04/10/2007 12:04

XV DE FRANCE / LIONEL BEAUXIS :

« On me donne ma chance et je fonce »

04 octobre 2007 - 11 h 27 - Jean-François PATURAUD
Le site rugby

A seulement 21 ans, Lionel Beauxis sera titulaire face aux Blacks. L’ouvreur parisien garde, comme toujours, les pieds sur le terrain.




Lionel Beauxis, comment vivez cette titularisation face aux Blacks ?

C’est quelque chose d’énorme. Ce n’est pas donné à tout le monde jouer contre les Blacks. Quoi de mieux qu’un quart de finale de Coupe du monde contre eux ? Peut-être une finale. Mais il fallait bien jouer face à la Nouvelle-Zélande pour être champion du monde.

Allez-vous changer quelque chose d’ici la fin de semaine ?

Non, c’est toujours pareil. Je vais me préparer comme d’habitude et ne pas me mettre de pression particulière.

On attend notamment beaucoup de vous dans le domaine du jeu au pied…
Oui, le staff a insisté sur ce secteur, notamment le jeu d’occupation. Damien (Traille) a un très gros jeu au pied à l’arrière tout comme Yannick Jauzion au centre. On ne doit pas laisser trop de ballons aux Blacks ou leur rendre n’importe comment. Le mieux sera de jouer chez eux, pas dans notre camp. On ne devra pas s’exposer à leurs relances.

Se prépare-t-on de la même façon pour affronter la Géorgie et la Nouvelle-Zélande ?

Oui, il ne faut pas se mettre de pression. Ce serait tomber dans le piège. Je ne vais pas changer nos habitudes et ma petite routine. Je vais préparer ce match comme les autres en restant cool et en écoutant de la musique.

Que vous inspire la Nouvelle-Zélande ?

Tout le monde connaît le mythe All Black. L’année passée, j’étais encore avec les moins de 21 ans. L’équipe de France, c’était alors un truc de « ouf » pour moi. Je me suis retrouvé dans les trente et aujourd’hui je vais jouer contre la Nouvelle-Zélande. C’est plus qu’un rêve.

« Devant ma télé en 1999 »

Votre carrière ne cesse de s’accélérer depuis quelques mois…

Oui, tout va très vite depuis une saison. Tout s’enchaîne. Tant mieux pour moi. Moi, je n’ai qu’une envie, c’est de jouer, être sur le terrain, toucher des ballons et me faire plaisir. Je suis plutôt du genre introverti dans la vie mais sur le terrain, j’arrive à bien me lâcher. C’est bizarre mais c’est comme ça. (Sourire)

Sentez-vous une attente particulière de la part de l’encadrement ?

L’ouvreur et le demi de mêlée sont un peu les meneurs de jeu. C’est vrai que je n’aurais pas parié cela il y a un an. Peut-être d’ici deux ou trois ans, je me rendrai compte de la chance que j’ai eue de jouer ce match. On me donne ma chance et je fonce. Je vais donner tout ce que j’ai.

Les anciens vont-ils vous aider à préparer ce rendez-vous ?
Les cadres vont commencer à prendre le relais du staff. Tous ceux qui ont déjà joué des phases finales et qui ont déjà affronté les Blacks vont amener leur pierre à l’édifice. Ce sera un très grand match.

Vous souvenez-vous de la demi-finale de 1999 ?

Bien sûr. J’étais devant ma télé. C’était un des plus beaux matchs que je n’ai jamais vu. Cette victoire est encore dans toutes les têtes. Les Français avaient fait le match qu’il fallait au bon moment. Ils avaient eu de la chance mais ils l’ont provoquée samedi.

Avez-vous déjà affronté ces Blacks ?

Non, jamais, même dans les sélections jeunes. Je devais jouer contre eux en Argentine avec les moins de 21 ans mais j’étais blessé. En moins de 19 ans, j’avais une blessure aux ligaments croisés et je n’avais pu non plus les affronter en finale.

Que vous inspire cette équipe ?

On connaît le mythe des All Blacks. Ils proposent beaucoup de jeu en faisant vivre le ballon. Ils sont aussi costauds, capables de mettre de gros impacts. Ils ont une équipe complète mais nous avons ce qu’il faut pour leur répondre. Nous aurons à cœur de faire une grosse partie.

Qu’allez-vous faire pendant le haka ?
Je ne sais pas. On va certainement voir avec l’ensemble du groupe ce que l’on va faire. Avec les moins de 19 et les moins de 21 ans, nous en avions discuté entre nous afin de savoir comment nous allions l’aborder

Quel regard portez-vous sur Dan Carter ?

C’est un monument. Il a la panoplie complète du très bon rugbyman. Il faudra le surveiller comme le reste de l’équipe. Ils ont des joueurs très complets du numéro 1 au numéro 15.

shirkan a écrit:

Damien Traille, comment vivez-vous cette titularisation à l’arrière après avoir évolué au centre et à l’ouverture en équipe de France ?
Tant que je joue, c’est le principal.

ben voyons!!!

si j'avais posé la question j'aurais plutôt aimé entendre" je me sens prêt pour tenir ce poste"

Et Laporte qui dit : j'ai demandé à Damien qui m'a dit qu'il était d'accord pour jouer à l'arrière ! Ah bon ! Et Dominici ? Il a dû dire qu'il n'était pas d'accord ,sans doute ?

Si on doit d'abord demander à un joueur si il est d'accord pour jouer , je sais pas où on va ? On pourrait demander à Elissalde si il est d'accord pour jouer pilier , tant qu'on y est ?

pliz a écrit:

On lance un pari ?
première touche de wilier fait une roulette sous le sauteur black, Pelous s'accroche à ce même sauteur et le match est pourri. les blacks oublient de jouer et se retrouvent à 14 à moins que ce ne soit nous...

Tu décris un remake de la demie de 2003 contre l'Angleterre : 2 cartons jaunes . Les Blacks , ce ne sont pas les italiens , si il y a des actes d'anti jeux ,Mc Caw ou Kelleher vont pas se géner pour interpeller l'arbitre . Eux ne vont pas perdre leur sang-froid pour risquer une expulsion , même partielle . Je sais pas où chercher mais je voudrais bien savoir combien les Blacks ont pris de cartons depuis 2003 ? Je dis pas qu'ils font pas de fautes ,genre cravates involontaires , mais d'abord ils se maitrisent bien ,et ensuite ...ils sont un peu protégés .

Bleus : A l'amende sur le règlement

Rédaction lesiterugby.com - jeudi 04 octobre 2007 - 14h05




Interrogés sur les modalités du quart de finale en cas de match nul samedi soir au terme des 80 minutes de la rencontre face à la Nouvelle-Zélande, les Bleus n'ont guère brillé dans leur connaissance du règlement.

« Que se passe-t-il si vous êtes à égalité avec les Blacks samedi soir ? » « Une question piège » pour Olivier Milloud. « Il ne faut pas joueur aussi longtemps contre eux », esquive avec le sourire Jean-Baptiste Elissalde… Les Bleus ne sont pas au top sur la connaissance du règlement.

En cas d'égalité, le règlement prévoit prévoie deux périodes de dix minutes en prolongation. Si le score est toujours de parité se tiendra alors une nouvelle période de dix minutes, avec mort subite (la première équipe qui marque l'emporte). Dernier recours : l'épreuve des tirs au but.

Coupe du Monde - 04/10/2007 - 14:53
Rugbyrama

Barnes et les cartons



L'Anglais Wayne Barnes, qui officiera à Cardiff pour le quart de finale France-Nouvelle-Zélande, est l'arbitre ayant sorti le plus de cartons lors des matchs de poule. Il a mis huit fois la main à la poche depuis le 7 septembre.

val a écrit:

Bleus : A l'amende sur le règlement


Rédaction lesiterugby.com - jeudi 04 octobre 2007 - 14h05




Interrogés sur les modalités du quart de finale en cas de match nul samedi soir au terme des 80 minutes de la rencontre face à la Nouvelle-Zélande, les Bleus n'ont guère brillé dans leur connaissance du règlement.

« Que se passe-t-il si vous êtes à égalité avec les Blacks samedi soir ? » « Une question piège » pour Olivier Milloud. « Il ne faut pas joueur aussi longtemps contre eux », esquive avec le sourire Jean-Baptiste Elissalde… Les Bleus ne sont pas au top sur la connaissance du règlement.

En cas d'égalité, le règlement prévoit prévoie deux périodes de dix minutes en prolongation. Si le score est toujours de parité se tiendra alors une nouvelle période de dix minutes, avec mort subite (la première équipe qui marque l'emporte). Dernier recours : l'épreuve des tirs au but.

Et si on arrive aux tirs au but , est ce que les 22 peuvent être volontaires ou seulement les 15 sur le terrain à la fin du match ? Parceque si c'est les 22 , et qu'il faut en désigner 5 , avec Beauxis,Elissalde,Heymans,Traille et Michalack , on est je pense mieux armés que les Blacks dans cet exercice .

Bonne question !

Je ne sais pas ce qu'en dit le règlement mais je pense que ce sont les 15 derniers sur le terrain qui s'y colle.

Qui connaît la réponse ?

Coupe du Monde - 04/10/2007 - 15:21
Rugbyrama

Rokocoko serein



L'alier néo-zélandais, Joe Rokocoko, s'est dit serein pour contrer le plan de jeu des Français samedi à Cardiff.


"Il ne faudra pas se renfermer. Il faudra jouer comme d'habitude. Si les Français jouent des chandelles, alors nous lancerons des contre-attaques comme toujours. Il s'agira d'être plus intelligents au bon moment. En 2003, nous avions perdu face aux Australiens parce que nous nous étions arrêtés de jouer. Je suis confiant, nous pouvons marquer des quatre coins du terrain."

En tout cas, ils sont disponibles pour la presse les bleus. Ils ne font ptet pas les animations et sont loin du public, mais pas des médias... Enfin, c'est l'impression que cela me donne.

Carter: "Beauxis qui?"
"Qui?" Il a fallu répéter à Daniel Carter le nom de son futut vis-à-vis à l'ouverture avant que ce dernier donne un avis : "Non je ne connais pas trop. J'ai un peu regardé son jeu lorsqu'il est entré. C'est un bon joueur avec un bon jeu au pied."
www.rugbyrama.fr

suaviste(48) a écrit:

Carter: "Beauxis qui?"
"Qui?" Il a fallu répéter à Daniel Carter le nom de son futut vis-à-vis à l'ouverture avant que ce dernier donne un avis : "Non je ne connais pas trop. J'ai un peu regardé son jeu lorsqu'il est entré. C'est un bon joueur avec un bon jeu au pied."
www.rugbyrama.fr

Je suis sûr que depuis hier , tous les matchs de Beauxis avec les -21 français, et avec Paris sont décortiqués à la vidéo par les néos-zélandais .

agenais du 84 a écrit:

suaviste(48) a écrit:

Carter: "Beauxis qui?"
"Qui?" Il a fallu répéter à Daniel Carter le nom de son futut vis-à-vis à l'ouverture avant que ce dernier donne un avis : "Non je ne connais pas trop. J'ai un peu regardé son jeu lorsqu'il est entré. C'est un bon joueur avec un bon jeu au pied."
www.rugbyrama.fr

Je suis sûr que depuis hier , tous les matchs de Beauxis avec les -21 français, et avec Paris sont décortiqués à la vidéo par les néos-zélandais .

Je ne suis pas si sûr. C'est assez dans leur mentalité de ne pas se pré-occuper de leurs adversaires, encore en plus quand c'est une équipe qui ne les a pas battus depuis belle lurette...

suaviste(48) a écrit:

agenais du 84 a écrit:

suaviste(48) a écrit:

Carter: "Beauxis qui?"
"Qui?" Il a fallu répéter à Daniel Carter le nom de son futut vis-à-vis à l'ouverture avant que ce dernier donne un avis : "Non je ne connais pas trop. J'ai un peu regardé son jeu lorsqu'il est entré. C'est un bon joueur avec un bon jeu au pied."
www.rugbyrama.fr

Je suis sûr que depuis hier , tous les matchs de Beauxis avec les -21 français, et avec Paris sont décortiqués à la vidéo par les néos-zélandais .

Je ne suis pas si sûr. C'est assez dans leur mentalité de ne pas se pré-occuper de leurs adversaires, encore en plus quand c'est une équipe qui ne les a pas battus depuis belle lurette...

Péché d'orgueil ?

Je suis entrain d'écouter Moscato sur RMC . Malgré qu'il soit un grand pote de Laporte , il a vraiment en travers la mise en tribune de Nallet ! Il semble affirmer que il a des contacts directs avec Milhoud qui lui aurait confié préferer Nallet à Pelous .

Bleus: Moins 62kg

Entre le pack tricolore et le pack néo-zélandais la différence est importante puisque de 62 kilos en faveur des Néo-Zélandais. Ce secteur qui sera l'une des clés, sinon la clé du quart de finale à Cardiff, avait déjà penché à l'avantage des Blacks à Lyon en novembre 2006.

XV DE FRANCE / VINCENT CLERC :

« On croit en nous »
04 octobre 2007 - 15 h 50 - Jean-François PATURAUD

Le site Rugby

Non retenu en 2003, Vincent Clerc savoure son bonheur à l’idée de disputer le quart face aux Blacks. Et croit aux chances des Bleus.


Vincent Clerc, comment vivez-vous cette tranquillité dans le centre ville de Cardiff ?

Cela ne nous change pas trop. Nous sommes habitués à cette tranquillité. On n’y fait pas trop attention. C’est vrai qu’il n’y a pas de signe extérieur de la Coupe du monde dans Cardiff mais peu importe. On ne regarde pas trop l’extérieur. Les autographes et le reste viendront après si nous faisons les choses correctement. De toute façon, on part avec autant de détermination que si l’on jouait à Paris. Cela aurait été peut-être plus agréable de jouer en France car la famille aurait pu venir. Mais on ne joue pas en fonction du stade. Nous avons été déçus cinq minutes, c’est tout.

Est-ce important d’avoir des contacts avec l’extérieur ?

Nous n’en avons pas plus ou pas moins que quand nous sommes à Marcoussis. Le fait d’être en centre ville nous permet d’aller marcher un peu et de prendre l’air. C’est plutôt agréable. Mais nous nous préparons à un quart de finale et nous n’avons pas besoin de voir du monde. On a surtout besoin d’être entre nous, de parler rugby, de déconner sur autre chose et de jouer aux cartes. C’est important de se concentrer sur l’événement. Moins nous avons de choses à penser, mieux c’est.

Quelle est l’ambiance dans le groupe cette semaine ?

Il y a de la décontraction. On ne se prend pas trop la tête. Nous sommes assez sereins dans notre préparation. Mais nous mettons aussi beaucoup d’application, notamment à l’entraînement où nous sommes très sérieux. Il y un savant dosage de décontraction et d’application. J’espère que ce sera plutôt positif.

« Tout à gagner »

Imaginez-vous dans votre préparation une possible défaite ?

Non, pas du tout. On sait ce que représente un match couperet. C’est à quitte ou double. C’est différent d’un match du Tournoi où jusqu’au bout on ne sait pas ce qui peut se passer. Cette fois, on rentre à la maison si on perd. C’est ça qui est excitant et angoissant. On s’est préparé depuis plusieurs mois et nous n’avons pas envie de nous arrêter si vite. Mais dans notre préparation, on ne pense pas à la défaite. On se concentre seulement sur la façon dont on peut gagner avec beaucoup d’humilité.

Vous devez être très heureux d’être titulaire pour un tel rendez-vous…

Bien sûr. C’est hyper satisfaisant que les entraîneurs me fassent confiance. Cela veut dire qu’ils pensent que je peux apporter quelque chose à cette équipe. C’est une grosse responsabilité et un immense bonheur.

Aimez-vous le statut d’outsider ?

Honnêtement, je m’en fous. Les matchs de phases finales sont tellement particuliers. On ne sait jamais ce qui peut arriver. Même si les Blacks sont favoris, ils ne préparent pas le match d’une façon différente. On ne se dit pas que nous n’avons rien à perdre car ce n’est pas le cas. Nous avons tout à gagner et nous avons envie de prouver quelque chose. Si on perd, on ne pourra pas dire que ce n’est pas grave de perdre face aux Blacks. On veut être champion du monde. Peu importe le statut que l’on a.

« Le haka ? Je regardais Lomu dans les yeux »

Les Blacks sont-ils les Brésiliens du rugby ?

Non, je ne pense pas. Les Brésiliens ne sont pas les Blacks. Ils n’ont pas la même façon d’aborder le sport. On ne peut pas comparer les deux. Ce que je sais, c’est que nous avons une réelle carte à jouer comme on l’a vu à la vidéo. On croit en nous.

Que raconterez-vous plus tard de ce quart de finale à Cardiff ?

(Rire) Je ne sais pas. Cela dépend. Il y aura deux versions : celle en cas de victoire et celle pour la défaite. Si on gagne, je parlerai d’un petit passage à Cardiff, je dirai que tout s’est bien passé et que nous avons eu du soleil. C’était un signe.

Le haka sera-t-il une source de motivation supplémentaire samedi ?

Oui, complètement. On ne doit pas être paralysé par le haka. C’est leur façon de se motiver. C’est vrai que c’est un défi et cela nous motive encore plus. C’est un élément qui va nous pousser à débuter encore plus fort. Je me souviens de mon premier match face aux Blacks (ndlr : en 2002 à Saint-Denis). Pendant le haka, je regardais mon vis-à-vis dans les yeux. C’était Jonah Lomu. Cela ne m’avait pas impressionné. J’avais à la fois de l’admiration et l’envie de renverser l’adversaire.

Vous souvenez-vous où vous étiez en 1999 pour assister à la demi-finale remportée face aux Blacks ?

Oui, j’étais chez ma grand-mère avec toute ma famille. On s’était enflammé devant la télé. Je me souviens de cette remontée extraordinaire de l’équipe de France alors que l’on n’y croyait plus trop. C’est quelque chose de fabuleux. Mais on n’y pense pas. Les scénarios sont toujours différents. C’est une autre Coupe du monde avec une autre équipe. C’est génial ce qu’ils ont fait en 1999. A nous maintenant d’écrire notre histoire.

L'Equipe


Betsen :«Le match de notre carrière»

Avec sa sérénité habituelle, Serge Betsen, prépare son quart de finale contre les Néo-Zélandais. Souriant et détendu, il affirme que les Bleus ont les armes pour aller en demi-finale.





«Serge Betsen, à trois jours du grand match, que ressentez-vous ?


C'est toujours exceptionnel d'affronter les All Blacks et encore plus lorsqu'il s'agit d'un quart de finale de la Coupe du monde. Ce sont des matches intenses, des moments de rugby fabuleux. Je ne veux surtout pas passer à travers ce rendez-vous, en perdre la moindre miette. II n'en est pas question.


Les entraînements que mène l'équipe de France depuis que vous êtes à Cardiff donne l'impression d'une stratégie quasi scientifique pour aborder ce match ?


Il y a un mélange de tout. Chaque séance de la semaine a été construite pour aborder un point bien précis du système. Effectivement, nous avons un plan de jeu pour déstabiliser cette équipe pour que nous n'ayons aucun regret sur ce que nous voulons leur proposer. Et puis la composition de l'équipe n'est pas anodine.


Le banc suggère aussi qu'il y a un plan B ?


Tout est planifié. On peut basculer d'une tactique à une autre en cours de match.


Depuis l'annonce de l'équipe et la mise en place d'une stratégie, vous sentez-vous plus fort, plus serein ?


Déjà, l'annonce de la composition offre un peu plus de sérénité et surtout, on peut travailler cette stratégie que nous voulons mettre, peaufiner les détails. Ensuite sur le contexte de la rencontre, on croit tous à la victoire. On va saisir notre chance à fond. On a les arguments pour mettre à mal les Blacks.


Quels sont ces arguments ?


On peut contester leur touche, on peut les agresser en mêlée et sur les rucks. On sait qu'ils ne prennent pas de risque dans le jeu. Donc l'idée c'est de jouer loin de nos bases.


Ceux qui étaient de la tournée de juin relevaient plus certainement la vitesse qu'ils mettent dans leur jeu que la puissance. Partagez-vous cet avis ?


Leur grande qualité, c'est la vitesse. Ils font tout à très haute intensité et cette vitesse individuelle se retrouve dans tous les secteurs collectifs sur les rucks où ils arrivent comme des avions, dans leur entrée en mêlée.


Le passé récent de l'équipe de France face aux All Blacks vous permet-il d'aborder ce match aussi détendu que les autres de la compétition ?


Je ne peux parler qu'en mon nom, mais j'ai la même approche que d'habitude. Ce qui est singulier, ce n'est pas de jouer les Blacks, c'est de préparer un quart de finale de la Coupe du monde.


Tous les grands anciens qui ont battu les Blacks racontent que pour réussir une performance face à eux, il faut entrer sur le terrain dans un état particulier. Qu'en pensez-vous ?


Pour jouer un match de rugby, il faut de toute façon être dans un état particulier. Il faut peut-être une mise en condition encore plus importante quand on joue contre eux. C'est aussi une démarche individuelle qu'il faut avoir de se dire qu'on va dominer son adversaire. On y pense avant pour se plonger dans le match. Et puis pour certains dont je fais partie, nous allons jouer le match le plus important de notre carrière.»

suaviste(48) a écrit:

agenais du 84 a écrit:

suaviste(48) a écrit:

Carter: "Beauxis qui?"
"Qui?" Il a fallu répéter à Daniel Carter le nom de son futut vis-à-vis à l'ouverture avant que ce dernier donne un avis : "Non je ne connais pas trop. J'ai un peu regardé son jeu lorsqu'il est entré. C'est un bon joueur avec un bon jeu au pied."
www.rugbyrama.fr

Je suis sûr que depuis hier , tous les matchs de Beauxis avec les -21 français, et avec Paris sont décortiqués à la vidéo par les néos-zélandais .

Je ne suis pas si sûr. C'est assez dans leur mentalité de ne pas se pré-occuper de leurs adversaires, encore en plus quand c'est une équipe qui ne les a pas battus depuis belle lurette...

Totalement d'accord avec toi ....
Ils sont très sur d'eux et je ne pense pas qu'ils s'inquiètent de savoir qui de Beauxis ou Michalak ou Skrela jouera à l'ouverture

Je serais assez tentée de dire, moi aussi, que les Blacks continuent leur petit bonhomme de chemin au niveau de l'entrainement sans passer par la case Vidéo, ou alors à dose infinitésimale.

Dallaglio chambre

Le troisième ligne Lawrence Dallaglio n'a pas perdu sa verve en étant relégué sur le banc.

Quand un journaliste français lui demande s'il ne craint pas l'ambiance réputée "chaude" du stade vélodrome de Marseille où il doit affronter l'Australie en quarts de finale, l'Anglais rétorque: "Oui, ce sera chaud. Cela contrastera avec la température qu'auront les Français à Cardiff".

Rugbyrama

L'Equipe



Kelleher : «Je veux les battre»

Entre la France et Byron Kelleher, c'est une longue histoire. Le futur Toulousain fut de la déroute néo-zélandaise en 1999 et en garde un souvenir impérissable. Mais, aujourd'hui, il a changé et il compte bien prendre sa revanche. C'est ce qu'il explique dans un entretien exclusif réalisé pendant le France-Géorgie de la semaine dernière.


«Byron Kelleher, pouvez-vous nous raconter la demi-finale de la Coupe du monde 1999 face à la France.



J'étais vraiment très jeune, je n'avais que 22 ans. Je jouais trop instinctivement. Je n'avais pas la lecture du jeu que je peux avoir aujourd'hui. Ce match venait après une grosse domination des All Blacks dans cette Coupe du monde. Pour cette demi-finale face à la France, on ne se faisait pas trop de souci je crois. Je n'ai su que deux jours avant que je serais titulaire. Je n'ai pas eu toute une semaine pour me préparer à ce match. Durant le match, ce n'était pas facile. Déjà, je n'avais pas assez joué par le passé avec les All Blacks pour savoir comment tout fonctionnait dans l'équipe. Et puis, les Français nous bousculaient tellement que je n'avais pas le temps de vraiment réfléchir à la tactique que je devais employer. Ce fut un cauchemar pour moi.


Pourtant, à titre personnel, vous n'avez pas réalisé un match catastrophique non plus ?



Non, c'est vrai. Jonah (Lomu) a dit après le match dans les vestiaires qu'il était content de ma performance. A la mi-temps, nous menions et je pense que je ne m'en sortais pas trop mal compte tenu du contexte. Mais, en deuxième période, l'équipe s'est relâchée. On était un peu trop détendus peut-être. Et, les Français nous ont fait craquer. Le pire souvenir de ma vie !


Avez-vous vécu de la même manière la demi-finale perdue en 2003 face à l'Australie ?



Non, ce n'était pas la même chose. Nous avions joué face à une équipe d'Australie qui était favorite. Les Wallabies étaient très forts, on ne peut pas dire le contraire. Je pense même qu'ils auraient été champions du monde s'il n'y avait pas eu un certain Jonny Wilkinson côté anglais. Et puis, nous ne dominions pas autant qu'en 1999. Non, 1999, c'était vraiment particulier.


Qu'est-ce que cela a changé dans votre façon de jouer et de vous préparer ?



Je suis devenu conscient de mes responsabilités. En 1999, on a déçu tous nos supporters, tout le pays même. Après cela, je me suis dit : « Faut que tu travailles si tu ne veux pas de nouveau être humilié ». Et j'ai alors travaillé comme un fou, notamment en salle de musculation. En 1999, je me suis promis de tout faire pour remporter le titre suprême. Je suis aussi devenu moins stressé. Avant la demi-finale de 1999, j'étais très anxieux. Plus maintenant. Je sais comment faire pour aborder un grand match.


Comment faîtes-vous alors ?



Je passe la veille du match seul loin du rugby. Je vais au cinéma ou je regarde des DVD. Je fais du shopping, j'appelle mes amis qui ne sont pas dans le rugby et nous parlons d'autres choses. Je fais tout ça dans le but d'être heureux au moment du match. Je crois que je suis meilleur quand je vais bien. C'est- bête ce que je dis, mais je ne l'avais pas compris en 1999.


N'est-ce pas à cause de ces deux défaites que vous voulez encore plus soulever le trophée Webb-Ellis le 20 octobre prochain ?



C'est vrai. C'est pour cela que j'ai refusé des propositions d'Angleterre et plus généralement de Grande-Bretagne ces dernières années. Bien sûr que j'aurais pu partir gagner plein d'argent. Mais, j'avais ce rêve, celui de gagner la Coupe du monde. Et ça, ça vaut tout l'argent qu'on pourrait me proposer. Je rêve de ça depuis que je joue au rugby.


Etes-vous inquiet avant ce match contre la France ?



Non, nous les respectons comme n'importe quelle équipe. Ils sont autant favoris que nous, c'est leur Coupe du monde. Ça ne leur a pas réussi face aux Argentins, mais j'ai vu les matches de l'équipe de France, ils se sont repris. On sait de quoi ils sont capables, surtout moi (sourire). Ils peuvent être surprenants, mais on s'est préparés à ça. Je veux les battre. Ce n'est pas une vengeance car j'ai pris une bonne leçon en 1999 et ça m'a servi. Ce serait une manière de boucler la boucle.


Mais, la France ne semble pas aujourd'hui au niveau de votre équipe ?


Peut-être. Mais, en 1999 aussi, on disait ça. Je crois juste qu'une équipe comme la France est une équipe qui élève son niveau de jeu dans les grands matches. Je suis sûr que ce ne sera pas facile. On vient de les battre quatre fois de suite, ces derniers mois. Il en va de leur honneur. Je m'attends à ce qu'ils soient morts de faim.


Est-ce que votre confrontation contre Jean-Baptiste Elissalde vous importe durant ce match ?


Je ne le connais pas, enfin pas encore. J'aimerais bien qu'on discute, mais après le match (rires). Je sais que c'est un bon joueur. Mais peu importe. Si tu veux gagner la Coupe du monde, faut dépasser tous tes adversaires. Alors Elissalde ou un autre, peu importe. Bon, c'est vrai que si je le surpasse, je marquerais des points pour Toulouse... Non, je rigole, je ne pense pas du tout à ça si j'ai bien compris ta question (rires).