Parlons de France / Italie

Comme souvent, globalement d'accord avec l'analyse de Dédé, notamment pour les louanges faites aux attaquants gallois et...anglais (...qui l'eut cru pour ces derniers ?)
Au delà du problème spécifique de la mêlée lié à la politique de terre-brulée de Laporte, la difficulté est d'asseoir une vraie alternance dans les formes de jeu de l'équipe et cela ne se réalise pas en 3 matchs !
Concernant les centres, il est très probable qu'une paire Jauzion-Fritz aurait certainement mieux collé au jeu préconisé que Traille-Marty...hélas, le staff est obligé de composer avec les absences !
Enfin s'agissant du turn-over, il me semble actuellement tout à fait légitime et offre à tous nos bons joueurs de Top 14 (...je rajoute aussi de Prod2...pour ne pas faire fuir nos petits agenais ! ) l'epoir de postuler un jour !
...Et ma foi, l'espoir fait mieux vivre, non ?

Diarra et Ouedraogo flankers en Equipe de France aujourd'hui mais ce sont Dusautoir et ......... Vooslo qui seront titulaires pour la prochaine Coupe du Monde

Le tournoi laboratoire du futur...
On essaie des nouveaux joueurs contre l'Angleterre...
Rugby tu perds tes valeurs !

vulcain a écrit:

Diarra et Ouedraogo flankers en Equipe de France aujourd'hui mais ce sont Dusautoir et ......... Vooslo qui seront titulaires pour la prochaine Coupe du Monde

Vosloo qui est .....sud-africain

sualex a écrit:

vulcain a écrit:

Diarra et Ouedraogo flankers en Equipe de France aujourd'hui mais ce sont Dusautoir et ......... Vooslo qui seront titulaires pour la prochaine Coupe du Monde

Vosloo qui est .....sud-africain

Et elligible au XV de France dans deux ans

L'ouverture aux jeunes façon Lièvremeont. Contre les Gallois, il appelle Cabarry, Culine, Monribot, Carabignac, Mignardi et Guitoune. En attendant Sore, Sola, Lassalle.

Pat de Mérignac a écrit:

Comme souvent, globalement d'accord avec l'analyse de Dédé, notamment pour les louanges faites aux attaquants gallois et...anglais (...qui l'eut cru pour ces derniers ?)
Au delà du problème spécifique de la mêlée lié à la politique de terre-brulée de Laporte, la difficulté est d'asseoir une vraie alternance dans les formes de jeu de l'équipe et cela ne se réalise pas en 3 matchs !
Concernant les centres, il est très probable qu'une paire Jauzion-Fritz aurait certainement mieux collé au jeu préconisé que Traille-Marty...hélas, le staff est obligé de composer avec les absences !
Enfin s'agissant du turn-over, il me semble actuellement tout à fait légitime et offre à tous nos bons joueurs de Top 14 (...je rajoute aussi de Prod2...pour ne pas faire fuir nos petits agenais ! ) l'epoir de postuler un jour !
...Et ma foi, l'espoir fait mieux vivre, non ?

C'est sur que l'absence de Fritz nous fait trés mal.D'ailleurs vu le style de jeu qu'on va mettre en place Fritz va vite devenir totalement indiscutable.

J'aurais préférer voir un Teulet ou un Audrin a la place de Floch et de David(deja 100 kilos a 19 ans ).La Lievremont aurait été plus logique car se sont des joueurs qui collent pafaitement au systeme de jeu qu'il veut mettre meme si sont pas les meilleurs a leur poste.

Finalement dans le registre du gros centre qui fonce tout droit pour créer des points de fixations, David va griller Bastareaud!

dédé a écrit:

mais sont carrément surestimés en tant qu'équipe....

Tellement surestimés qu'au vu de leur différence de points ils ont quasiment gagné le tournoi!!!!

REPARTIR DE PLUS BELLE

Quinze jours après la douloureuse défaite contre l'Angleterre, le XV de France doit reprendre sa marche en avant contre l'Italie, un adversaire coriace mais largement à sa portée. Les hommes de Marc Lièvremont doivent gagner avec la manière pour montrer que la méthode est bonne, et poursuivre l'ambitieux projet de jeu. Avec neuf changements et trois nouveaux, le staff n'a pas choisi la facilité.

Jeunesse et expérience

Cette fois-ci, ils sont donc neuf, ou plutôt cinq, enfin non trois. Bref, il y a neuf changements dans le groupe, cinq joueurs jamais capés, dont trois qui seront titulaires. En quatre rencontres, Marc Lièvremont et ses adjoints auront donc convoqué la bagatelle de 37 joueurs, un chiffre affolant et évidemment largement supérieur à celui de leurs prédécesseurs, qui avaient entamé leur mandat en misant plutôt sur la stabilité. Contre l'Italie, les sponsors du XV de France ont donc dû à nouveau fournir cinq packages de dotations, et ils doivent commencer à trouver que le partenariat côute cher. Fabien Barcella à la pile, Ibrahim Diarra en troisième ligne et Yann David au centre auront donc les honneurs du XV de départ, et encore une fois tout le monde a hâte de voir à l'oeuvre les dernières trouvailles d'un staff qui ratisse décidément large. Les Bleus affrontent cette fois-ci l'Italie, et moins que jamais ils ont droit à l'erreur. Les frayeurs contre l'Irlande et la défaite contre l'Angleterre ont laissé des traces, et si la jeune garde montre toujours une belle insouciance du côté de Marcoussis, Marc Lièvremont, Emile N'Tamack et Didier Retière semblent eux avoir compris que leur méthode serait particulièrement jugée contre les voisins latins.

Plus que la victoire, impérative, il faudra aussi la manière, et retrouver l'efficacité du jeu d'attaque tout en répondant à l'énorme défi physique des Italiens. Pour cela, les trois hommes ont choisi une équipe panachée, entre jeunesse et expérience comme au centre (David-Jauzion), à la charnière (Trinh-Duc - Yachvili) ou en première ligne (Barcella est associé à Mas et Szarzewski). La jeunesse de la troisième ligne (Diarra-Picamoles-Ouedraogo) est elle équilibrée par le solide attelage en deuxième ligne (Nallet-Thion). Enfin, le triangle d'attaque clermontois a déjà montré de belles dispositions pour faire sauter n'importe quel catenaccio. Tout ces hommes forment encore une équipe séduisante et prometteuse, mais à un moment donné, l'exigence des résultats est plus importante que tout le reste. C'est bien ce qui est reproché à Lièvremont, accusé de galvauder le Tournoi pour préparer la suite. Cette fois-ci, la pression est plus forte, et une défaite contre les Italiens aurait des conséquences désatreuses sur le nouveau projet tricolore.


Où en sont les Italiens ?

L'Italie n'a jamais battu le XV de France depuis son entrée dans le Tournoi en 2000. Pire, elle a pris la mauvaise habitude de subir des déculottées humiliantes contre les Bleus, avec près de 40 points encaissés par match. Ses progrès constants depuis dix ans n'ont pas encore porté leurs fruits contre les Français, et la tendance n'est pas forcément à l'optimisme chez les hommes de Nick Mallett. Après deux rencontres encourageantes contre l'Irlande et l'Angleterre, les Azzurri se sont effondrés au pays de Galles (47- après une seconde période cauchemardesque. Ils débarquent donc à Saint-Denis sur la pointe des pieds, avec la ferme intention de montrer qu'ils valent mieux que ça. Avec un pack d'airain, l'un des meilleurs du monde, ils ont largement de quoi rivaliser dans le défi physique et la conquête. Ils sont a priori moins efficaces derrière, surtout avec le Biarrot Masi à l'ouverture, habituellement placé au centre. Le XV de France devra donc être patient, construire ses offensives pour étirer la défense transalpine, et les jambes de feu des trois-quarts français devraient faire la différence. Paradoxalement, ce match contre l'Italie est peut-être le plus facile du Tournoi, mais c'est sans doute aussi le plus dangereux. La période d'essai du nouveau XV de France n'est pas terminée, et voilà le genre de rendez-vous à ne pas manquer.


Composition des équipes

FRANCE : Floch - Rougerie, David, Jauzion, Malzieu - (o) Trinh-Duc, (m), Yachvili - Ouedraogo, Picamoles, Diarra - Thion, Nallet (cap) - Mas, Szarzewski, Barcella.
Remplaçants : France: Guirado, Poux, Méla, Bonnaire, Tomas, Traille, Clerc.

ITALIE : Marcato - Robertson, Canale, Mi. Bergamasco, Galon - (o) Masi, (m) Picone - Zanni, Parisse (cap), Sole - Bortolami, Del Fava - Castrogiovanni, Ghiraldini, Lo Cicero.
Remplaçants : Ongaro, Nieto, Perugini, Erasmus, Travagli, Patrizio, Sgarbi.

L'Equipe

Le nouveau centre tricolore pèse autant que Jauzion avec dix centimètres de moins.

Yann David : 105 kg de dynamite


Avec les Clerc, Malzieu et Rougerie, la force de frappe du XV de France 2008 se situe aux ailes et c'est pourquoi le choix d'une paire de centres Traille-Marty, fort peu complémentaire et davantage disposée à porter le ballon qu'à le transmettre, constituait une sorte de hiatus. Mais ce choix a été dicté par les événements aux sélectionneurs qui avaient opté dans un premier temps pour une paire Jauzion-Fritz et qui ont dû se passer des deux Toulousains, de Jauzion d'abord à cause d'une fracture de la main, de Fritz ensuite à cause d'une fracture de la jambe.

DE FALKIRK À SAINT-DENIS

Traille et Marty ont ainsi disputé les trois premiers matches du Tournoi en entier mais le staff tricolore avait déjà une idée derrière la tête puisque, la veille de l'ouverture à Murrayfield, il s'était déjà enquis par téléphone, auprès de son homologue des moins de 20 ans, du comportement de la paire Bastareaud-David à Falkirk.

A leur tour, le Parisien et le Berjallien ont été éliminés sur blessure et la consécration de David a bien failli être encore différée : « J'ai pris un coup sur le mollet à la fin du match contre les Irlandais à Auch, explique-t-il. A peine remis, j'ai repris le même contre Albi, ce qui m'a obligé à me reposer quinze jours et à manquer les matches contre l'Angleterre à Grenoble et contre Biarritz. J'étais incertain contre Toulouse mais, après avoir éprouvé de bonnes sensations à l'entraînement, j'ai tenu ma place face à... Jauzion ».

L'ŒIL DE BERTRANNE

L'essai inscrit par Yann David contre le leader a marqué à la fois les Toulousains et les esprits mais l'accession du jeune (20 ans le mois prochain) Berjallien au plus haut niveau n'a été une surprise ni pour le manager des moins de 20 ans Philippe Sella ni pour un autre ancien recordman des sélections, Roland Bertranne, qui détecta un futur international au premier coup d'œil dans les tribunes du stade Jacques-Fouroux le mois dernier.

Yannick Jauzion lui-même n'en revenait pas quand il a appris que son nouveau partenaire accusait presque le même poids que lui sur la balance (105 kg contre 106) alors qu'il mesure 10 cm de moins (1,83m contre 1,93) ! « Non seulement il est super puissant, indique le Toulousain, mais il a également confiance en ses moyens ». Yann David affirme tenir cette étonnante sérénité de ses parents qui ont été aussi internationaux, mais d'athlétisme puisque sa mère, originaire de Wallis-et-Futuna, a lancé le javelot en équipe de France et son père le disque.

Emile Ntamack compte énormément sur la nouvelle paire de centres contre l'Italie. L'entraîneur des lignes arrière est persuadé que le XV de France « a mis de la dynamite au centre » avec Yann David et que nul mieux que Jauzion ne saura allumer la mèche...


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Philippe Sella: «Du Jauzion et du Fritz»
Manager de l'équipe de France des moins de 20 ans, Philippe Sella a chaudement recommandé Yann David au staff tricolore :

« L'homme s'inscrit dans la lignée de Yannick Jauzion, estime l'Agenais, parce qu'il est posé, à l'écoute, et qu'il se comporte en sportif de haut niveau sans se prendre la tête. Le joueur tient plutôt de Florian Fritz par sa puissance tonique qui lui permet d'expédier un adversaire sur les fesses et de rester debout, de sorte que le jeu se réorganise plus aisément.»«

«Yann David se déplace bien, y compris pour les replis offensifs, mais je n'ai pu le juger dans le jeu au large car, en tant que deuxième centre contre les Ecossais et les Irlandais, il a été gêné par des défenses inversées à l'extrême limite du hors-jeu. Particulièrement surveillé en moins de 20 ans, il ne le sera pas autant par les Italiens et il risque de profiter des espaces. On ne peut pas dire qu'il est ultra rapide mais il a la faculté d'accélérer sur 20 à 30 mètres, ce qui est le principal pour un centre. Enfin, il est efficace en défense mais il lui reste à se montrer plus agressif dans ses montées. David fait assurément partie des plus gros potentiels dont nous disposons derrière ».


La Dépêche du midi

France-Italie en chiffres

En quelques chiffres-clés, tout ce qu'il faut savoir sur le quatrième match des Bleus, contre l'Italie cet après-midi au Stade de France.

0.- Le nombre de victoire de l'Italie face à la France dans le Tournoi des 6 Nations. En huit confrontations contre les Tricolores depuis leur entrée dans la compétition en 2000, jamais les Transalpins ne se sont imposés. Ils n'ont d'ailleurs remporté qu'un seul match face aux Bleus, en 1997 à Grenoble (40-32).

5.- Le nombre de victoires italiennes en huit ans de Tournois des 6 Nations. Il y en a eu deux l'an dernier (contre l'Ecosse et le pays de Galles), une en 2004 (contre l'Ecosse), une en 2003 (contre le pays de Galles) et une en 2000 (contre l'Ecosse). Il faut y ajouter un nul, en 2006 contre le pays de Galles.

7.- Le record d'essais inscrits par un Français contre l'Italie. Il est détenu par l'ailier Christian Darroy, en six confrontations face aux Transalpins.

9.- Le nombre de changements dans le XV de départ tricolore par rapport à celui aligné contre l'Angleterre. Heymans, Marty, Traille, Clerc, Parra, Bonnaire, Dusautoir, Papé et Faure ont perdu leur place au profit de Floch, David, Jauzion, Malzieu, Yachvili, Diarra, Ouedraogo, Thion et Barcella. David, Diarra et Barcella honoreront même leur première sélection sous le maillot bleu.

10.- Le numéro qui pose problème à la Squadra ces dernières saisons. Depuis les adieux de Diego Dominguez en 2003, elle n'a jamais réussi à trouver un successeur de niveau international. Scanavacca, De Marigny, Burton, Pez, Wakarua, Mazzariol, Orquera, Marcato et cette année Masi sont passés par le poste mais aucun n'a su s'imposer véritablement. C'est le Biarrot qui officiera dimanche contre les Bleus.

13.- Le nombre de matchs de suspension dont a écopé Mauro Bergamasco pour un mauvais geste sur un Gallois lors de la 3e journée du Tournoi. Un vrai coup dur pour l'équipe italienne, dont le troisième ligne est un rouage essentiel. Le capitaine transalpin a toutefois fait appel de cette décision.

41.- Le record de points inscrit par un joueur français contre les Italiens. Il s'agit du demi de mêlée et buteur Dimitri Yachvili, qui a joué quatre matchs contre la Squadra.

57.- Le plus grand nombre de points d'écart lors d'une défaite italienne dans le Tournoi. Il date de 2001, quand les Transalpins s'étaient inclinés 23-80 au Stade Flaminio, contre l'Angleterre. C'est la plus lourde défaite italienne dans l'histoire de la compétition.

209.- Le nombre d'essais marqués par l'équipe de France dans l'histoire du Tournoi des 6 Nations. Cela représente près de trois essais marqués à chacune des 75 participations tricolores (pour une moyenne de 26 points par match).

510.- Le total de sélections des joueurs du XV de départ aligné par Nick Mallett face aux Bleus au Stade de France dimanche. En comparaison, le XV de départ tricolore n'en compte que 269…

Rugbyrama - Emilie DUDON

Il me tarde de voir jouer yan David que nous connaissons un peu par le biais de ma belle famille.
Un super garcon, plein de gentillesse comme ces parents tout en humilitee, au potentiel enormissime, vous allez voir celui ci si il se fait pas croquer c est l avenir du rugby a bourgoin et en equipe de france aussi.

Selection peut etre un peu rapide mais un jour ou l autre il y aurait ete chez les bleus.

Bonne chance a lui.

comme tu dis S5, les italiens sont plus "expérimentés", et assez homogènes. Ils essaient toujours de se faire une image dans le tournoi, d'avoir des repères... Ils ont malmenés les anglais, les écossais ne leur font plus peur...Je suis un peu pareil, d'autant plus que, même si ça remonte, ils ont une victoire historique contre les français,il y a quelques années, demandons à Abdel s'il s'en rapelle...

A nos bleus de jouer.

Allez

brice a écrit:

dédé a écrit:

mais sont carrément surestimés en tant qu'équipe....

Tellement surestimés qu'au vu de leur différence de points ils ont quasiment gagné le tournoi!!!!

Je ne suis pas fan de Gatland. Je pense que les gallois ont eu pas mal de réussite. Cela n'enlève rien à leur mérite mais au risque de passer pour aveugle sinon stupide, ou encore tendancieux, je persiste et signe.
C'est costaud et talentueux, mais surestimé. Même s'ils gagnent le tournoi en perdant. Cela me semble tout à fait possible que les français gagnent là-bas... (enfin j'espère pour ne pas avoir l'impression de raconter trop de bêtises quand même...)

dédé a écrit:

brice a écrit:

dédé a écrit:

mais sont carrément surestimés en tant qu'équipe....

Tellement surestimés qu'au vu de leur différence de points ils ont quasiment gagné le tournoi!!!!

Je ne suis pas fan de Gatland. Je pense que les gallois ont eu pas mal de réussite. Cela n'enlève rien à leur mérite mais au risque de passer pour aveugle sinon stupide, ou encore tendancieux, je persiste et signe.
C'est costaud et talentueux, mais surestimé. Même s'ils gagnent le tournoi en perdant. Cela me semble tout à fait possible que les français gagnent là-bas... (enfin j'espère pour ne pas avoir l'impression de raconter trop de bêtises quand même...)

Moi je trouve qu'au contraire ils ont pas eu beaucoup de réussite.
Contre les irlandais ils vont pas au bout de leurs actions.Alors qu'ils ont aligné des séquences a plus de 10 temps de jeu ils ont parfois vendangé de trés gros surnombres .
L'arbitre ne l'est vraiment pas aidé !Qu'il donne un jaune a Phillips je veux bien mais s'il est logique jackman doit prendre un rouge surtout que ca entraine la blessure de R.Jones!
Sur les phases plaqueurs plaqués ils ont été trés rapidement sanctionné a tel point qu'ils avaient pas le temps de ce sortir des rucks alors que les irlandais ont multiplié les talonages a la main en toute impunité.
Heuresement que les gallois s'imposent car il y avait une enorme différence de niveaux entre les deux equipes l'arbitre aurait pris cher s'ils avaient perdu(d'ailleurs c'est le meme arbitre qui a arbitrés notre quart contre les blacks!!!!!).

Avoue Dédé que pliait les avants irlandais comme ca c'est pas donné a tout le monde(surtout que la force des gallois c'est pas devant).

brice a écrit:

Moi je trouve qu'au contraire ils ont pas eu beaucoup de réussite.
Contre les irlandais ils vont pas au bout de leurs actions.Alors qu'ils ont aligné des séquences a plus de 10 temps de jeu ils ont parfois vendangé de trés gros surnombres .
L'arbitre ne l'est vraiment pas aidé !Qu'il donne un jaune a Phillips je veux bien mais s'il est logique jackman doit prendre un rouge surtout que ca entraine la blessure de R.Jones!
Sur les phases plaqueurs plaqués ils ont été trés rapidement sanctionné a tel point qu'ils avaient pas le temps de ce sortir des rucks alors que les irlandais ont multiplié les talonages a la main en toute impunité.
Heuresement que les gallois s'imposent car il y avait une enorme différence de niveaux entre les deux equipes l'arbitre aurait pris cher s'ils avaient perdu(d'ailleurs c'est le meme arbitre qui a arbitrés notre quart contre les blacks!!!!!).

Avoue Dédé que pliait les avants irlandais comme ca c'est pas donné a tout le monde(surtout que la force des gallois c'est pas devant).

Oh pour la réussite, je ne faisais ps référence au match contre les irlandais, même si je n'ai pas eu l'impression qu'ils aient été beaucoup désavantagés.
Tu as dû être plus attentif, parce que plus intéressé que moi, sur la performace du pack gallois.
Moi ce qui m'impressionne, sans pouvoir beaucoup détailler, c'est leur faculté à conserver le ballon. Alors que les irlandais ont montré une incapacité réccurente et inquiétante (vu leur plan de jeu) dans ce tournoi à tenir le ballon.

Bon suite de la discussion sur "parlons de France-PDG"...?

Les confidences de F. Barcella : c'est sympa de savoir ce qu'il a ressenti pendant les moments "forts".
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FABIEN BARCELLA.

« La boule au ventre »
Reconduit dans la liste des 22 joueurs qui affronteront le pays de Galles samedi, le pilier auscitain raconte sa première semaine chez les Bleus. Entre décontraction et grandes émotions


A peine digérée sa première semaine chez les Bleus, Fabien Barcella est reparti pour six jours de rab. Convoqué parmi les 22 qui affronteront le pays de Galles samedi à Cardiff, le pilier gauche auscitain a néanmoins pris le temps de se poser, hier, pour raconter ses plus beaux instants vécus lors de ces derniers jours.

Timide à Roissy.
« Cela fait bizarre de rencontrer des joueurs que l'on a surtout pris l'habitude d'admirer à la télévision. À l'arrivée à Roissy, dimanche soir, nous nous retrouvons entre nouveaux. Il y a un peu de timidité. Mais l'intégration est finalement simple et très rapide. Le capitaine Lionel Nallet est notamment très proche de nous, nous donnant pas mal de conseils. Personnellement, je rencontre quelques-uns de mes futurs coéquipiers à Biarritz. Au départ, je n'ose pas trop aller voir un type comme Damien Traille qui, à son âge, possède un énorme vécu. Finalement, c'est un mec simple, très sympathique et ouvert. On se rend vite compte que tous ces gars sont loin d'être inaccessibles. Je m'entends notamment très bien, durant toute la semaine, avec tous les joueurs de la première ligne. »
« Le tunnel du stade est très long. Ce n'est qu'au dernier moment que l'on voit les 80 000 spectateurs. ça remue. Pendant l'hymne, l'émotion est encore plus vive »

Premiers entraînements.
« Une semaine, c'est très court pour mettre les choses en place. Nous nous entraînons deux fois par jour de lundi à jeudi. Jeudi matin, il y a une séance de physique, puis nous avons l'après-midi libre. Le soir, nous allons voir la pièce ''Oscar'' dans laquelle joue Vincent Moscato. Nous avons l'opportunité de discuter un tout petit peu avec lui avant de rentrer à Marcoussis. Plus généralement, nous survolons rapidement la touche, faisons quelques mêlées sans plus. Nous nous concentrons surtout sur le jeu. »

Les yeux écarquillés au stade.
« Samedi, c'est le départ pour l'hôtel à Paris. Au programme, la mise en place au Stade de France. C'est la première fois que j'y mets les pieds. Même vide, c'est énorme. Quand on est dans les vestiaires, ça va encore. Mais lorsque je rentre sur la pelouse, j'ai les yeux écarquillés. C'est une enceinte formidable. La mise en place est plutôt rapide et se passe bien. Mais cette image du Stade de France reste dans ma tête. Depuis hier, c'est le Millenium qui m'attend. »

Du mal à trouver le sommeil.
« On ne peut pas dire que la nuit précédant le match a été excellente. Je n'ai pas trop bien dormi. Je ne sais pas ce qui m'attend. Je gamberge un peu. Le mercredi, j'ai appris que je serai titulaire. Moi, j'étais déjà très heureux d'être dans les 22. Cette titularisation, je l'ai prise dans un mélange de sentiments : je suis à la fois très heureux, mais je sens déjà la pression qui monte. Heureusement, Lionel Nallet est toujours là pour nous aiguiller. Avant de me coucher, je me suis tout de même tenu au courant de la performance de mes coéquipiers auscitains à Montpellier. ça chambre pas mal. Le point de bonus défensif est un bon résultat. Samedi prochain, il faudra battre Castres. Le jour du match, nous effectuons un réveil musculaire à Jean-Bouin. Puis c'est le repas. Là encore, j'ai la boule au ventre et du mal à manger. Puis il y a la remise des maillots. C'est un joueur de chaque ligne qui en a la charge. Nicolas Mas me remet le mien. Pas trop de paroles, surtout des regards. »

Se contrôler pendant l'hymne.
« Nous arrivons assez tôt au stade, vers 14 h 30. Pour l'instant, il n'y a pas grand monde. Photo officielle, puis échauffement. Ensuite, nous retournons aux vestiaires. Les avants se retrouvent entre eux. Le coup de sifflet de l'arbitre retentit. Le couloir du Stade de France est très long. Au bout du tunnel, il y a la lumière. Mais ce n'est qu'au dernier moment que l'on voit réellement les 80 000 supporters dans les tribunes. ça remue. Pendant les hymnes, l'émotion est encore plus vive. Je pense à beaucoup de choses. Mais les anciens nous ont bien dit de ne pas craquer, de gérer ce moment-là. Ensuite, c'est le match. Une première mêlée qui arrive vite. Dès la 50e, mes jambes me font mal. Je ne pensais pas que je jouerai 80 minutes. »

Après le match.
« Dans les vestiaires, c'est une ambiance classique. Les trois entraîneurs viennent nous féliciter à tour de rôle. Je reçois pas mal de coups de téléphone de mes coéquipiers d'Auch. Je suis très fatigué mais content d'avoir gagné. La réception d'après-match n'est pas non plus différente de ce que l'on connaît en Top 14. Nous avions deux maillots : un à garder pour soi et un autre que l'on pouvait échanger. J'ai gardé les deux. Je ne les ai promis à personne, mais pour une première sélection, je tenais à conserver ce souvenir. Si je joue à Cardiff, je verrais bien ce que je ferai. »

Seul dans la chambre.
« La semaine dernière, j'étais avec Diarra (Montauban) dans la chambre à Marcoussis. Il est parti, je me retrouve donc seul. Cette semaine, ça va moins être la découverte. Je sais comment cela se passe. Elle va être en revanche plus courte et condensée puisque nous jouons samedi. Je ne me mets aucune pression sur les épaules.»

Sud Ouest