Demi-finales : Clermont / Perpignan et Toulouse / Paris

Clermont-Perpignan et Toulouse-Paris

Suite aux résultats de la dernière journée du Top 14, et la victoire de Perpignan, mais avec un bonus parisien, on connait les affiches des demi-finales de Top 14 qui seront disputées samedi 21 et dimanche 22 juin.

Je pronostique une finale CLERMONT/PARIS et CLERMONT champion, ils le meritent.
adishatz

C'était entre autre notre sujet de conversation hier soir et comme toi : finale Clermont - Paris mais victoire de Paris même si Clermont le mérite (mais ce n'est pas au mérite que tu deviens Champion de France)

DA VINCI CODE a écrit:

C'était entre autre notre sujet de conversation hier soir et comme toi : finale Clermont - Paris mais victoire de Paris même si Clermont le mérite (mais ce n'est pas au mérite que tu deviens Champion de France)

Paris jouera a domicile, mais, ils vont tomber sur une équipe prete a relever le défi et sur de son jeu, paris va charger
je vois un score de 26 a 15 pour clermont

Clermont. J'espère.

DA VINCI CODE a écrit:

C'était entre autre notre sujet de conversation hier soir et comme toi : finale Clermont - Paris mais victoire de Paris même si Clermont le mérite (mais ce n'est pas au mérite que tu deviens Champion de France)

tout à fait d'accord avec toi

je souhaite juste une chose ou plutot deux!

que toulouse perde ca c est sur


et apres perpignan ou clermont champion car ces deux villes exploseront si cela arrive!
avec un petit avantage pour clermont pour l exceptionelle saison realisée.

bonne chance a tous (sauf au stade toulousain)

Papé, la tuile!



C'est le gros coup dur pour le Stade français à quatre jours de la demi-finale face au Stade toulousain. Pascal Papé s'est gravement blessé à un genou. Victime d'une rupture du croisé antérieur, il sera absent sept mois environ.
Comme le soulignait encore ce lundi son coéquipier du XV de France, l'ailier de Clermont, Aurélien Rougerie : "C'est à ne rien y comprendre. Plus les saisons sont longues, plus il y a de blessés graves, plus on rajoute des matchs." C'est peut-être ça, ce toujours-plus-de-matchs-à-jouer qui coûte la fin de saison à Pascal Papé. Le deuxième ligne international du Stade français, déjà fragilisé fin février dernier lors du match à Biarritz par une sérieuse blessure à un genou, devra se faire opérer dès la semaine prochaine.
Cela s'est passé selon ce qu'en dit le site officiel du Stade français lundi lors d'un entraînement. Les examens passés assez rapidement n'ont fait que confirmer ce qui était craint. Papé souffre d'une rupture du ligament croisé antérieur droit et sera absent au minimum sept mois des terrains. Le coup est rude, très rude pour le joueur et son équipe qui prépare dans l'Oise leur demi-finale de dimanche prochain face au Stade toulousain.
Arrivé à l'intersaison dans la capitale en provenance de Castres, Papé, qui avait percé au plus haut niveau à Bourgoin-Jallieu, n'avait pas été retenu pour disputer la Coupe du monde 2007. Toujours est-il, cette nouvelle blessure risque de relancer le débat sur la longueur des saisons. Pascal Papé, 20 sélections avec les Bleus, est loin d'être le seul blessé grave de la saison... En attendant, le Stade français va devoir s'adapter pour le match de dimanche à Bordeaux.

Triste pour le joueur, mais l'argument trop de matchs à jouer ne tient pas pour Pascal PAPE...(il n'a pas fait la coupe du Monde)

Minutes jouées en 2007/2008 1320 soit l'équivallent de 16,5 matchs
Minutes jouées en 2006/2007 2045 soit l'équivallent de 25,56 matchs
Minutes jouées en 2005/2006 926 soit l'équivallent de 11,57 matchs
Minutes joués en 2004/2005 1935 soit l'équivallent de 24,18 matchs

Les arbitres des demies

La LNR a communiqué mardi les noms des arbitres des demi-finales. Franck Maciello sera au sifflet de Toulouse-Paris. Il sera assisté Jean-Christophe Gastou et Akim Hadj Bachir. Christophe Berdos dirigera la demie de Marseille Clermont-Usap et à la touche David Rosich et Bruno Bessot.

Novès : "Adversaires, pas ennemis"

Devenu un grand classique du championnat, le choc Stade Toulousain-Stade français promet un grand moment. Guy Novès lance le match.

Retrouver le Stade français, ça vous plaît ?

Toutes les équipes à ce niveau sont très difficiles à prendre que ce soit le Stade français, Clermont ou Perpignan, ça aurait été également difficile avec Biarritz ou Castres. Je dirai simplement que c'est le Stade français qui nous a choisi plutôt que nous, et si on avait pu les éviter on l'aurait fait. Le Stade français a voulu nous rencontrer, c'est très bien, ils semblent prendre du plaisir à nous affronter. Au moins eux sont heureux.

Est-ce à dire que vous leur faites moins peur que Clermont ?

Je ne sais pas, il faut leur poser la question. Mais vu leur comportement à Perpignan, c'est significatif de cette volonté de nous rencontrer. Je pense qu'ils nous respectent de toute façon, et dire qu'on leur fait moins peur, ils sont sûrement comme nous avec leur confiance et leurs incertitudes, celles qui animent toutes les équipes avant match aussi important. Ce stage à Capbreton avant la demi-finale, c'est pour changer les habitudes ?

Effectivement, après quinze demi-finales de championnat consécutives, pour vraiment changer la routine, il m'a semblé que si ça devait être la dernière semaine que nous devions passer ensemble cette année, il était intéressant de la passer à Capbreton. Ceci pour surprendre les joueurs, les mettre dans la situation la plus favorable possible, resserrer les énergies. Nous ne l'avions jamais fait. Si on gagne on dira qu'on est très intelligent, si on perd, on dira qu'il valait mieux rester à la maison.

Pourquoi le Stade français est-il le meilleur ennemi du Stade toulousain ?

Alors là, c'est vous qui le dites, c'est une réflexion de média. D'abord, ce ne sont pas des ennemis, ce sont des personnes que nous respectons, que ce soit au niveau des joueurs, les joueurs se connaissent tous ; au niveau de l'encadrement que nous respectons énormément et qui a démontré d'énormes compétences ; que ce soit la direction enfin qui a démontré des compétences elle aussi. Ce ne sont pas nos ennemis, ce seront nos adversaires du jour. Vous savez, j'ai gagné une finale de coupe d'Europe contre eux après prolongation (Ndlr : en 2005) et j'ai dit que cette finale, ils auraient pu la gagner, ils la méritaient autant que nous. Je pense que j'ai eu l'honnêteté de dire qu'ils auraient mérité cette année-là d'être champions d'Europe. Je le répète, ce ne sont pas des ennemis mais nos adversaires de la demi-finale

[…] Par contre, entretenu comme vous l'entretenez au niveau médiatique, on essaie d'en faire des ennemis. Non, on est dans le rugby, dans le milieu pro, chaque équipe donnera le maximum et puis le vaincu souhaitera bonne chance au vainqueur. La reconquête du titre, c'est devenu une obsession ? ça fait dix ans que je dis qu'il est impossible de réaliser le doublé championnat-Coupe d'Europe avec les cadences infernales qu'on nous impose. Nous, on est très fier d'avoir été en finale de coupe d'Europe cette année. On est quand même en demi-finale du championnat donc, sur la régularité de nos performances, ça vaut beaucoup de titre et si on a la chance d'être champion de France, ce sera un peu la cerise sur le gâteau. Mais un échec ne diminuera pas tout le travail effectué cette saison, tout comme un succès ne valorisera pas encore plus tous les résultats obtenus au long de la saison.

La Dépêche du midi

val a écrit:

Les arbitres des demies

La LNR a communiqué mardi les noms des arbitres des demi-finales. Franck Maciello sera au sifflet de Toulouse-Paris. Il sera assisté Jean-Christophe Gastou et Akim Hadj Bachir. Christophe Berdos dirigera la demie de Marseille Clermont-Usap et à la touche David Rosich et Bruno Bessot.

Allons, allons.... qui a dit que Rosich et Gastou étaient de mauvais arbitres ? Ils sont bien vu de la Ligue pour être assistant d'une demie de Top 14 quand même !!! Un jugement équitable..... une impartialité à toute épreuve ...... !!!!

« On n'est pas trop à plaindre »


Habitué des phases finales, Jean-Baptiste Elissalde aborde avec sérénité et rigueur la demi-finale contre le Stade Français dimanche. Le Toulousain sait que le match pourrait basculer sur un détail.

Jean-Baptiste Elissalde, dans quel état d'esprit abordez-vous ces phases finales quelques semaines après avoir laissé filer de peu la H Cup ?
On n'est pas trop à plaindre même si on a perdu cette finale de Coupe d’Europe (Ndlr : contre le Munster à Cardiff). On a eu le mérite d'y aller après une saison très longue et avec beaucoup de blessés. On va essayer de se concentrer pour faire le meilleur match possible en demi-finale. Et si l'on a la chance de se qualifier contre Paris, on essaiera de donner le meilleur de nous-mêmes pour que la saison ne soit pas simplement bonne mais excellente. Arriver à faire une finale de Coupe d'Europe et une demi-finale de Championnat en travaillant dans ces conditions, c'est tout de même une très bonne saison.

Contrairement à vous, le Stade Français s’est arrêté prématurément en Coupe d’Europe et s’est donc sans doute moins fatigué que vous…
(Il coupe). Sincèrement, je ne m'inquiète pas pour eux. Je sais qu'à chaque fois, c'est très délicat de jouer contre eux. On l'a vu lors des dernières phases finales que l'on a jouées contre eux à Bordeaux ou à Lyon, ça s'est joué à rien et souvent en faveur de celui qui ne le méritait pas sur l'instant. Cela a toujours été très serré entre nous. Je sais qu'ils seront motivés et pertinents dans leur choix ce week-end.

A quel type de matchs vous attendez-vous ?
Ça se joue souvent sur un détail, sur une cuillère ou un drop. A Lyon, on ne méritait pas de gagner et on l'a emporté. A Bordeaux, on méritait peut-être un peu plus de gagner et c'est eux qu'ils l'ont emporté.

La responsabilité du buteur est évidente dans un match de rugby. Pour une demi-finale, s'accroît-elle au fil des jours ?
Non, je serai là dans les bons moments bien évidemment car c'est facile lorsque tout se passe bien et que l'on a de la réussite. Je sais aussi que le buteur a, de temps en temps, dans des matchs comme celui là de lourdes responsabilités et qu'il peut lui aussi se louper, même si c'est un bon buteur. J'assumerai même dans les mauvais moments. J'essaie de relâcher au maximum la pression par rapport à cela dans la semaine. Je m'entraîne même si les ballons que l'on a reçus (Ndlr : de la marque Gilbert) ne sont d'ailleurs pas de très bonnes qualités. Je pense qu'ils se sont trompés ou alors ce sont les ballons qu'ils vendent à la boutique. Mais ça ne sera pas les mêmes ballons ce week-end. De toute façon, on a souvent des problèmes comme celui-là. Je ne m'en fais pas.

Guy Novès a déclaré que le Stade Français avait eu la volonté de vous affronter puisque les joueurs n'avaient pas laissé filer le match face à Perpignan la semaine passée. Quel est votre avis ?
Je ne pense pas qu'il y ait eu de calcul entre Paris et Perpignan à la vue du match puisqu'il y a un essai accordé à tort à Perpignan. Je pense que Perpignan avait envie de bien finir sur son terrain et, pour se préparer à sa demi-finale, avait aligné une équipe somme toute très performante. Les Parisiens sont sur une phase ascendante et seront présents pour la demi-finale. Mais s'ils avaient joué contre Clermont, ils auraient été présents aussi. Je ne pense pas qu'il y ait eu un choix de fait. Guy pense que oui, moi ça ne me regarde pas.


Rugby365

val a écrit:

Les arbitres des demies

La LNR a communiqué mardi les noms des arbitres des demi-finales. Franck Maciello sera au sifflet de Toulouse-Paris. Il sera assisté Jean-Christophe Gastou et Akim Hadj Bachir. Christophe Berdos dirigera la demie de Marseille Clermont-Usap et à la touche David Rosich et Bruno Bessot.

En ce qui concerne les arbitres , j' ai eu des nouvelles pas trés rassurantes à propos de Joël Jutge .

Beh oui il a terminé sa carrière de joueur à Cahors à cause d' une vilaine blessure à un genou .

Son absence des terrains était due à l' opération du genou déja blessé , apparemment , il ne serait pas content du résultat et envisagerai de se fair réopérer .

Retour probable Mi 2009 .

Si tu t' invites sur ce forum , Bon courage Joël .

Les deux Stades s'affrontent aujourd'hui à Bordeaux, à 15h.

Top 14. Toulouse-Paris: demie torride

Même au plus fort de l'hiver, la confrontation des deux Stades est toujours brûlante. Aujourd'hui, elle ne peut être que torride, si l'on en croit les conclusions des experts en météorologie, généralement moins fiables que ceux du rugby : les rugbymen n'ayant pratiquement pas vu le soleil jusqu'ici, ce paramètre aura autant d'influence sur le résultat, voire davantage, que les immuables secteurs de conquête... et d'arbitrage. Bien que le souvenir des épisodes précédents semble garantir que la photo-finish sera encore nécessaire pour départager Paris et Toulouse, il est à craindre que le vainqueur ne s'impose par écrasement, celui de la chaleur s'entend.

L'OMBRE DE JAMES ET AURADOU
En effet, plus sévit la canicule en fin de saison, plus la différence se fait sur la... fraîcheur. Heureusement pour les Toulousains, ils ont disposé d'un mois de répit entre la finale de la Coupe d'Europe et la demi-finale du championnat. Sinon, comme les autres fois, l'enchaînement leur eût été fatal. Sur l'ensemble du parcours, le Stade Français a cependant le gros avantage, qui fut sur le moment une grosse déconvenue, de ne pas avoir participé à la phase finale de la Heineken Cup.

Les Parisiens n'en ont pas moins touché leur lot de coups durs, le dernier en date n'étant pas le moindre qui porte au pack un grave préjudice à l'endroit où il était précisément le plus vulnérable : la deuxième ligne.

Plane en effet sur la saison des Parisiens l'ombre de la paire James-Auradou. Quelle que soit leur valeur, les successeurs ne peuvent prétendre du jour au lendemain à la même envergure, à la même efficacité, à la même influence sur le jeu des partenaires... et des adversaires. Le soleil devrait briller pour Albacete et Pelous mais première et troisième lignes du Stade Français sont en mesure de faire la différence. Reste que le long séjour à l'infirmerie des trois titulaires des fauteuils d'orchestre est une arme à double tranchant : ils se présentent avec un gros appétit mais en manque de compétition.

KELLEHER OU HERNANDEZ, L'ARME FATALE
L'essentiel du spectacle résidera dans le bras de fer, pas seulement celui de la mêlée. Tout à l'opposé de l'image qu'elle véhicule, l'équipe du Stade Français cultive les vertus guerrières et elle doit ses titres à un esprit de compétition exacerbé. Plus que quiconque, le Stade Toulousain sait que le champion est un très sérieux candidat à sa propre succession. Certes, la défense parisienne n'a pas toujours été intraitable cette saison mais, pour les grandes circonstances et devant la menace Kelleher notamment, tous les boulons auront été resserrés. Le bison néo-zélandais est l'arme fatale de Toulouse comme l'est le génial Hernandez pour Paris. Les ouvertures seront rares mais, à l'un et l'autre, une seule suffit. La composition de sa ligne arrière indique que le Stade Français, dont la qualité de jeu a été trop irrégulière sur cet exercice, cherchera son salut dans le jeu aérien et le défi. Le Stade Toulousain, qui a perdu des atouts en chemin et qui ne fait pas toujours du social, ne manquera pas de le relever.

Le soleil girondin ne fera qu'aggraver les dégâts mais, d'après Malaparte, il est aveugle et le destin se chargera donc du reste.


--------------------------------------------------------------------------------

Tribune présidentielle. Les interviewes croisées des deux présidents, René Bouscatel et Max Guazzini
Oui ou non
C'est aussi le combat des chefs
Les présidents Max Guazzini et René Bouscatel seraient-ils en train de perdre leurs bonnes habitudes ? Pour cette demi-finale, ils ont apparemment rangé dans le carquois les flèches qu'ils se décochent d'ordinaire. Mais leur match n'est pas encore du genre amical.

LA DEPECHE DU DIMANCHE : Les petites méchancetés sont-elles terminées entre vous ?

Max Guazzini : Ce n'est pas de la méchanceté, plutôt de l'humour. Je n'ai que du respect pour le Stade Toulousain et, en outre, je ne suis pas un méchant. Au contraire, je suis un ange et le président Bouscatel, lui, est un archange : vous le savez, l'archange est au-dessus de l'ange dans la hiérarchie.

René Bouscatel : Les piques font partie de notre préparation respective des grands événements, il ne faut pas leur accorder davantage d'importance. Cette fois, nous n'avons pas eu l'occasion d'en découdre, peut-être avons-nous oublié de le faire. J'ai le plus grand respect pour le groupe sportif de Paris mais je ne suis pas encore prêt à partir en vacances avec le président.

DDD : Le Stade Français a-t-il choisi son adversaire de la demi-finale ?

M. G. : Non, nous n'avons pas calculé, ce n'est pas le genre de la maison. Nous sommes allés à Perpignan pour nous racheter de notre seule défaite de la saison à Paris, pas pour faire une cargolade. Nous avons été battus sur le tapis vert, par l'arbitrage-vidéo.

R. B. : Je ne saurais affirmer que le Stade Français a voulu tomber sur nous mais j'espère que, s'il a calculé ainsi, il a fait un mauvais calcul !

DDD : Avec quel argument faites-vous de l'adversaire le favori ?

M. G. :Tout simplement, Toulouse a fait une meilleure saison que nous, plus régulière. Il est finaliste de la Coupe d'Europe et 2e du Top 14 devant nous, avec davantage d'écart qu'entre les deux premiers.

R. B. : Tout simplement, le Stade Français est champion de France et nous aurons accompli un exploit si nous l'empêchons de disputer une nouvelle finale à domicile.

DDD : La couleur des maillots vous importe-t-elle ?

M. G. : C'est une affaire d'esthétique et de communication mais je ne me mêle pas du choix pour les matches: c'est le capitaine qui le fait, entre le mauve à fleurs roses et le rose tout court. Je sais seulement que nous ne jouerons pas en kaki et que trois nouveaux maillots viennent d'être validés pour la saison prochaine.

R. B. : Pour moi, cela n'a pas d'importance et je ne suis pas superstitieux : nous avons gagné et perdu avec nos deux maillots de la saison. L'année du centenaire étant passée, nous ne pouvons plus continuer la polémique à l'eau de rose…

DDD : Quel joueur adverse aimeriez-vous compter dans votre équipe ?

M. G. : Vincent Clerc, joueur et garçon de grande qualité, très positif et intelligent. Bien que Landreau soit aussi Grenoblois, je sais que je ne peux avoir Clerc au Stade Français et je le regrette.

R. B. : Je n'ai pas d'envie particulière car nous avons nous-mêmes de très grands joueurs au Stade Toulousain. J'apprécie Rabadan qui est un super gars mais nous avons le même avec Bouilhou. Et puis, nous avons eu la chance de recruter Sowerby, puis Skrela…


--------------------------------------------------------------------------------

Avec Omar Hasan
Vous arrive-t-il de penser que vous risquez de terminer votre carrière sur un titre de champion de France ?

Oui.

Connaissez-vous un pilier qui ait été champion à plus de 37 ans ?

Non.

Aviez-vous envisagé de quitter le Stade Toulousain l'an dernier ?

Oui.

Cette saison a-t-elle répondu à vos attentes ?

Oui.

N'ayant pas figuré sur la feuille de la finale de la Coupe d'Europe, pensiez-vous quand même accrocher le bon wagon en championnat ?

Oui.

Avez-vous préparé cette demi-finale avec la même ferveur qu'un test sous le maillot des Pumas ?

Oui.

La mêlée est-elle plus importante en Top 14 qu'en Coupe d'Europe ?

Oui.

Rodrigo Roncero est-il le meilleur gaucher du monde ?

Parmi les meilleurs.

Envisagez-vous de former des piliers dans un proche avenir ?

Oui.

En plus de votre passion pour le chant, ne seriez-vous pas tenté par le théâtre ?

Oui, du genre « Le Mariage de Figaro ».


La Dépêche du Midi

1/2 finale du Top 14. Kelleher évoque le match Toulouse-Paris de dimanche


Tee-shirt moulant « I love Toulouse » et casquette blanche, tatouages et taches de rousseur à fleur de peau, sourire en bandoulière et petit sac rouge Adidas. Il est 12 h 45, lundi, dans les couloirs du Wallon. Kelleher répond. « La pression ? Elle est extérieure, les gens sont tellement en attente d'un titre ! Paris ? Ce sera la belle, on est à un partout ; ces gros matches, c'est bien pour le sport... » Celui qu'on surnomme le bison n'a pas terminé une saison qu'il fait déjà l'unanimité. Sur et en dehors du terrain. La preuve par trois.

Tout commença face... au Stade français. Deuxième journée de championnat, première ovation. Impressions et expressions du demi de mêlée : « Je sens que je suis déjà accepté par tout le monde, nous glisse Kelleher qui découvre son nouveau public. Et c'est très important pour moi, car il ne faut pas croire que tout est facile pour la simple raison que je suis un Black... » Nous sommes le 3 novembre, il est 15 heures ; le Stadium est plein, Kelleher fait le vide. Tape des chandelles. Puis fait des étincelles : roulé-boulé de toro dès la septième. Des tours de manivelle, aussi : « Je connais la musique, Monsieur Kelleher, je connais la musique. » Signé Franck Maciello, l'arbitre. Plaquage haut du «neuf», sanction de trois points. La suite, ce sera Paris bis sous le coup (défaite 28 à 9) et Toulouse sous le charme. En quatre-vingts minutes, Byron a mis les Toulousains dans sa poche. La «Kellehermania» est en marche, elle ne s'arrêtera pas. « Je suis heureux d'être un marchand de bonheur » résume-t-il joliment, il y a deux mois, dans L'équipe.

« Byron est coquin comme Jean-Ba, ils devraient bien s'entendre » sourit Guy Novès sous le soleil de ce 24 juillet - date de la première apparition de la nouvelle idole des Rouge et Noir au Wallon. Trois mois et un Mondial plus tard, pour l'ouverture du bal à Dax, le manager général du Stade toulousain aligne la charnière Kelleher-élissalde. Il faudra patienter cinq mois pour qu'elle réapparaisse au départ d'une rencontre de Top 14, à Bayonne. L'association sera ensuite reconduite à quatre autres reprises. Au total : 6 matches et deux défaites face à Clermont (11-23, blessure de Clerc) et à Brive (15-12, six jours après la finale de HCup). élissalde : « Byron m'a mis un bon coup de pied aux fesses. Beaucoup me voyaient m'effondrer, perdre mes galons stadistes voire davantage ; au contraire, je suis un compétiteur et j'ai su répondre présent en me ''servant'' de lui. » C'est simple : il joue comme un avant ! Kelleher est une sorte de quatrième troisième-ligne, en somme. Le fiston qui aidait papa bûcheron à couper et porter le bois dans les collines de Dunedin dit aimer aller au contact. Dans le temple londonien où il ne laissera pas sa part aux chiens, on l'a vu finir à genoux - au propre comme au figuré. « Je continue de découvrir le rugby de l'hémisphère Nord, lâche-t-il dans les couloirs de Twickenham, et je ne suis pas déçu ! Chez nous, c'est du sprint ; ici, plutôt un marathon... » Avec dans le rôle de la carotte, le ballon qu'il veut éjecter le plus rapidement possible. « Je suis un directeur de jeu et j'entends le mener comme sous le maillot néozélandais. »

« Donner un peu de tout ce que j'ai reçu. » Généreux sur le pré, Kelleher l'est aussi dans la vie. Il vient de lancer sa fondation caritative BK9. Son credo : aider dix jeunes sportifs âgés entre 8 et 15 ans à devenir professionnels (en dehors du rugby et du football). Le 10 juin, le 9 de cœur organisait son premier dîner de charité. Sa ligne de vêtements va suivre. Pas folle, en plus, la guêpe...


--------------------------------------------------------------------------------

« Bosseur et puncheur »
Ce qu'ils disent de lui..

Philippe Rougé-Thomas (entraîneur des lignes arrières) : « Une quantité de travail impressionnante. Vraiment. à l'image de Patricio (Albacete), il en redemande toujours et durcit même les séances d'entraînement. Vu son pedigree, je dirais, c'est à louer ; les jeunes joueurs devraient en prendre de la graine. Bref, c'est un très grand pro. »

Yannick Bru (entraîneur des avants) : « Il nous a apporté beaucoup de punch et de fraîcheur. C'est bien, aussi, qu'il puisse se poser avec le pack pour qu'on travaille ensemble. Qu'on réfléchisse à la mise en place car, au même titre que Jean-Baptiste - qu'il faut féliciter d'être revenu à un poste qui n'était plus le sien, il est dépositaire du jeu. »


La Dépêche du midi