Réactions sur le 1ère journée du Top 14

Toulon en fusion

Toulon est bien de retour ! Pour fêter ses débuts en Top 14, le promu varois s'est offert le scalp de Clermont (22-16) dans le dernier match de la 1re journée. A la pause, le RCT, mené 13-0, était pourtant loin du compte. Mais trois essais en 20 minutes ont mis le feu à Mayol et emporté l'ASM...

En août 2005, tout juste promu en Top 14, Toulon avait entamé sa campagne par une défaite à domicile face au champion de France en titre, Biarritz. Le début d'une saison en enfer, qui avait ramené le club varois directement d'où il venait, à l'étage inférieur. Trois ans plus tard, face à un autre cador du championnat, le RCT n'a cette fois pas raté ses retrouvailles avec le gratin du rugby français. En s'offrant Clermont (22-16) dans son antre de Mayol au prix d'une seconde période d'anthologie, le club varois a adressé un message à tout le monde. Oui, Toulon est bien de retour. Sans présager de ce que sera la saison des hommes de Tana Umaga, on serait étonné qu'elle ressemble au chemin de croix vécu en 2005/2006.

Pourtant, à la mi-temps de cette première sortie à domicile, il n'y avait sans doute pas grand monde pour miser un euro sur une victoire toulonnaise. Les Clermontois doivent d'ailleurs se demande comment ils ont pu laisser filer un match qu'ils ont parfaitement maîtrisé durant 40 minutes. Jouant simple et juste, les Jaunards ressemblaient alors au vice-champion de France qu'ils sont, et Toulon, malgré son gros budget, avait tout du petit promu qu'il est. La foule de Mayol, brûlante, n'y pouvait rien. Un drop de Brock James d'entrée, un essai d'Aurélien Rougerie à la demi-heure de jeu, puis une pénalité de Benoît Baby, promu buteur en lieu et place de James, juste avant la pause, et Clermont s'installait tranquillement aux commandes au repos (0-13).

Andreu leur a mis le feu

Comme l'avouera plus tard Mourad Boudjellal, les Toulonnais, sevrés de munitions et laminés en mêlée fermée, n'avaient pas d'autre intention que de limiter les dégâts en seconde période. Puis tout a changé. Brutalement. Presque inexplicablement. En 20 minutes, des incendies se sont allumés aux quatre coins du terrain et Clermont s'est avéré incapable de les éteindre. Un premier cafouillage à la réception d'une chandelle de Marc Andreu permis à Sonny Bill Williams, entré juste avant la pause, d'aller une première fois derrière la ligne. Le tout moins de deux minutes après la reprise. Dix minutes plus tard, c'est un autre remplaçant, le pilier David Banquet, qui "sprintait" sur 20 mètres pour atteindre la terre promise. Il fallait se frotter les yeux pour s'en convaincre, mais oui, Toulon menait alors pour la première fois au score, 14-13.

Sonnés dans les cordes, les Clermontois ont cru reprendre leurs esprits le temps que Benoît Baby ne leur redonne l'avantage, sur sa deuxième pénalité de la soirée. Juste une illusion. Les puncheurs toulonnais préparaient le K.O. parfait. Le coup fatal est intervenu sur une action de folie, toutefois entaché au départ par un plaquage à retardement de Jerry Collins sur Canale, que l'arbitre n'a pas vu. Deux secondes plus tard, sur un ballon perdu par Aurélien Rougerie, le feu follet Marc Andreu, déchainé tout au long de la soirée, lança un contre de 80 mètres. Plus encore que toutes les stars alignés à coup de millions, le petit ailier a tout pour devenir la star de Mayol. Repris à l'entrée des 22m de Clermont, Andreu trouvait le soutien de Sonny Bill Williams. Après un regroupement, le ballon arrivait à l'aile jusqu'à Martin Jagr, pour le troisième essai varois. Celui de la victoire.

Cette fois, Clermont, mené 22-16 après une dernière pénalité de Ramiro Pez, ne s'en relèverait pas. La maîtrise affichée en début de rencontre a même laissé dans le dernier quart d'heure la place à une succession de mauvais choix, comme ces pénalités non tentées et ces fautes de main alors que l'ASM campait devant la ligne d'essai toulonnaise. Mais le RCT était revenu de trop loin pour lâcher cette victoire. Dans une ambiance de finale plus que de match d'ouverture, Toulon a prouvé que sa place était bel et bien chez les grands. Mais qui en doutait vraiment?

Rugbyrama

Bayonne est-il plus mûr?

Début de saison sur les chapeaux de roue pour l'Aviron bayonnais avec un succès à l'extérieur, à Castres (27-26). En revanche, les Basques, qui s'étaient vite enflammés l'an dernier, ne devront pas reproduire les mêmes erreurs pour atteindre leurs objectifs européens. La leçon a-t-elle été retenue?

La similitude est troublante. L'an dernier, c'est de Brive que l'ambitieux Aviron bayonnais avait ramené une victoire dès la première journée. Cette fois, c'est de Castres, rien de moins que le 5e du dernier exercice. Si l'on compare le CO de cette saison avec le CAB de l'an dernier, il n'y a pas photo. Ce résultat des Basques se situe au-dessus. Et Thierry Mentières, l'entraîneur des avants, l'a fait comprendre aux joueurs après la rencontre. "Je leur ai juste dis qu'on venait de battre, chez lui, le 5e du Top 14, pas le dernier ou l'avant dernier. Ce sont quatre points qui comptent beaucoup", explique-t-il.

Des points qui ont été acquis en quarante minutes ou presque, les trois essais ayant été marqués avant la pause. L'entraîneur adjoint Jean-Philippe Coyola concédait d'ailleurs après le match que cette première période allait "servir de base de travail pour la suite de la saison". En revanche, du côté du nouveau manager, Richard Dourthe, on préférait retenir la seconde, celle qui a vu les Basques résister au retour des Castrais. "La gestion des dernières minutes, quand on ne fait plus de fautes alors que les Castrais n'attendent que ça, est admirable", avoue-t-il.

Martin: "Méfions-nous!"

Mais le temps des compliments est déjà passé. Bayonne va-t-il enfin chasser ses vieux démons, comme ceux qui ne lui permettaient pas de conserver un score? Mais surtout, qu'en est-il de ceux qui empêchaient les Basques de garder les pieds sur terre? On se souvient que, l'an dernier, l'Aviron, en tête après deux journées, avait un peu pris la grosse tête, Jean-Pierre Elissalde, le manager alors en place, évoquant même une "côte californienne" pleine de stars plutôt qu'une côte basque. La sentence ne s'était pas fait attendre avec une claque à Paris (46-6) et une saison dans le ventre mou et son anonymat.

Pas question d'en faire autant cette saison. Visiblement, la leçon a été retenue et c'est un nouveau venu, Rémy Martin, qui l'a récite le mieux. "Ce n'est pas un exploit, temporise l'ex-troisième ligne parisien. Ce n'est pas flambant neuf non plus. Ça fait du bien aux têtes, c'est parfait pour tout le groupe. Méfions-nous, on n'a pas vu un grand Bayonne, on ne va surtout pas s'emballer". La confirmation est attendue samedi face à Montauban, autre concurrent direct pour l'Europe, mais également dès la semaine suivante, avec la réception de Clermont. On saura alors vraiment ce que vaut et ce que peut viser cet Aviron-là.

Eurosport

La 1re journée en bref

Après chaque journée de Top 14 retrouvez les principaux enseignements à tirer des sept rencontres. Le premier acte a été marqué mardi par la défaite du champion, Toulouse, une première depuis 2002 pour le tenant du Brennus. On retiendra aussi les victoires de deux ambitieux, Toulon et Bayonne.

. EN HAUSSE: Bayonne

L'Aviron a débuté sa saison comme l'an dernier. De belle manière par une victoire à l'extérieur. Si s'imposer à Brive la saison dernière (22-21) était déjà un petit exploit pour une formation rarement à l'aise hors de ses bases, ramener quatre points de Castres, 5e du dernier championnat, l'est sans doute encore plus. Bayonne a construit son succès en première période avec trois essais avant de contenir le CO à un petit point (27-26). Reste à confirmer devant Montauban samedi et à ne pas se laisser griser, comme ce fût le cas l'an dernier, avant la claque à Paris qui avait remis les Basques dans leurs petits souliers.

. EN BAISSE: Toulouse

Toulouse n'aime pas le stade Yves-du-Manoir de Montpellier. La saison dernière, au mois de mai, le Stade avait déjà chuté dans l'Hérault. Pour entamer la défense de son titre, le géant de la Garonne a chuté d'entrée devant la fougue montpelliéraine. Il faut remonter à 2002 pour trouver trace d'nue défaite d'un tenant du titre lors de la première journée, lorsque Biarritz avait perdu à Grenoble. Les hommes de Guy Novès ont payé cher leur manque de réalisme en première période, alors qu'ils dominaient leur sujet. Pour ne pas avoir su concrétiser leurs temps forts, ils se sont exposés à la réplique du MHRC. Une défaite qui n'a rien de dramatique pour les Toulousains, qui auront l'occasion de se remettre dans le droit chemin dès samedi en recevant Dax à Ernest-Wallon.

. LE JOUEUR: Vilimoni Delasau

Barré par Rougerie, Nalaga et Malzieu à Clermont, Vilimoni Delasau a posé ses valises à Montauban à l'intersaison. En 80 minutes, il a prouvé au MTGXV qu'il ne s'était pas trompé en le recrutant. Le Fidjien a réalisé un match énorme contre Mont-de-Marsan, ponctué de deux essais et d'une action de toute beauté sur le quatrième, celui du bonus. Après trois crochets au milieu de la défense, il offre un caviar à Ibrahim Diarra. Delasau pourrait être la bonne pioche de la saison pour Montauban, tant en Top 14 que sur la scène européenne.

. L'ESSAI: Martin Jagr

Mayol n'aura pas tardé à s'embraser. En inscrivant trois essais en moins de 20 minutes pour renverser le cours d'un match mal embarqué, les Toulonnais ont ravi leur public. Le troisième opus de ce triptyque fut le plus beau. Un essai de 80 mètres, parti d'un ballon perdu par Aurélien Rougerie à l'entrée des 22 mètres du RCT. Marc Andreu profitait de l'aubaine pour initier le contre. Repris par la défense auvergnate, l'ailier varois trouvait du soutien avec Sonny Bill Williams. Finalement, c'est l'autre ailier, Martin Jagr, qui se trouvait à la conclusion de ce superbe mouvement. Un essai non seulement magnifique mais surtout décisif, puisque Clermont menait encore 16-14 à cet instant. L'ASM n'allait jamais se remettre de ce contre meurtrier.

. LA STAT: 19

Valentin Courrent n'a pas manqué ses débuts avec Biarritz. L'ex-Toulousain, qui a buté à la place de l'inamovible Dimitri Yachvili, a marqué 19 des 29 points de son équipe face à Bourgoin. L'ouvreur basque prend ainsi la tête du classement des meilleurs buteurs et des meilleurs réalisateurs du championnat devant son homologue berjallien, Benjamin Boyet (17 pts). Avec lui, et donc Yachvili, le BO peut désormais compter sur deux buteurs réguliers et de classe.

LA DECLA:Fabrice Landreau (Stade Français)

"On n'envisageait pas de prendre cinq points ce soir, on était venus pour faire un bon match. On savait que ça serait difficile, étant donné qu'on a eu qu'un match de préparation. On ne savait pas trop se situer collectivement. Mais on a su prendre les points quand il le fallait".

. EN BREF

Meilleure attaque: Montauban - 37 points
Meilleure défense: Stade Français - 9 points
Meilleure réalisateur: Valentin Courrent (Biarritz) - 19 points
Meilleur buteur: Valentin Courrent (Biarritz) - 19 points
Meilleur marqueur: Vilimoni Delasau (Montauban), Sergui Parisse (Stade Français), Takudzwa NGwenya (Biarritz) - 2 essais


Rugbyrama

Dax déjà en difficulté

Dax n'a pas créé l'exploit et s'est lourdement incliné à domicile 31-9 face aux Parisiens. Le Top 14, déjà, est dur pour les Landais.

A l'aube de cette première journée, on pouvait se demander si les joueurs du Stade Français allaient être prêts à débuter la saison. Ewen Mckenzie et son équipe ont vite démontré qu'ils étaient dans de bonnes dispositions. Ils ont tout de même eu besoin de 25 minutes pour se mettre en route. C'est alors que Sergio Parisse et Noel Herman Oelschig ont commencé à déborder sur le camp adverse et inscrire deux essais. Beauxis parvenait à les transformer et Paris menait 23-9 à la mi-temps.

Malgré les pénalités de Petitjean, qui a été l'homme fort de Dax, les Parisiens ont maintenu la pression en deuxième mi-temps. Le Stade Français a même empoché le bonus offensif grâce au troisième essai du joueur de la rencontre, Sergio Parisse. Malgré les deux cartons jaunes d'Oelschig et Marconnet, l'USD restait inefficace dans l'offensive, subissant la confiance des hommes de McKenzie.

Aucune des incursions landaises dans les 22 adverses n'ont été concrétisées et le Stade Français repart à Paris avec 5 points. C'est maintenant l'heure du repos pour tous puisque dès samedi, le Top 14 débute avec la 2è journée. Les Parisiens recevront Mont-de-Marsan.

Rugbyrama

Biarritz a eu chaud

Après un début de rencontre poussif, le BO a pris la mesure de Bourgoin et de la botte de Benjamin Boyet grâce à un doublé de Ngwenya. Les Basques s'imposent 29-22.

Biarritz, grâce à la botte de Valentin Courrent et deux essais de son ailier américain Ngwenya, s'est imposé à l'usure devant une équipe de Bourgoin joueuse et au bonus défensif mérité (29-22). Les Biarrots, qui voulaient faire table rase de la saison passée en proposant un jeu plus offensif, ont souffert pour se sortir du piège berjallien.

Les Biarrots, surpris d'entrée par le premier essai de la saison signé du centre international Yann David (4) opportuniste après une faute de main de Bidabé, semblaient toujours confrontés à leurs vieux démons. Leur attitude, leur réaction ont prouvé qu'il n'en était rien. Le BO repartait à l'abordage, et malgré de nombreux mauvais choix et maladresses, mettaient leurs adversaires à la faute et leur nouveau buteur Valentin Courrent, qui suppléait un Yachvili gêné dans son jeu au pied, était à l'honneur (9-10, 40).

Toujours aussi indécise, la partie prenait une nouvelle tournure juste avant l'heure de jeu, le temps d'admirer les deux essais en coin inscrits par l'ailier sprinter américain Ngwenya (23-16, 56) suite à une passe de Brusque et une passe au pied en diagonale de Traille. La fin de match, alerte, restait biarrote, les buteurs (19 points pour Courrent, 17 pour Boyet) se chargeant ensuite de faire évoluer le score dans des proportions équitables.

Eurosport

Montauban s'éclate

Grâce à deux essais et un travail tout fait sur le 3e, Vilimoni Delasau a permis à Montauban de signer un succès bonifié sur Mont-de-Marsan. Le MTGXV s'impose 37-19.

Montauban, auréolé de son nouveau statut européen, s'est largement imposé (37-19) face au promu Mont-de-Marsan en empochant le point de bonus à Sapiac. Face aux Landais, les Tarn-et-Garonnais n'ont pas raté leur entrée dans le championnat de France, prenant leur temps pour user leur adversaire physiquement et s'ouvrir des brèches dans lesquelles s'est faufilé leur recrue, l'ailier fidjien Vilimoni Delasau, pour faire la différence dès la première mi-temps (20-6). Le Fidjien était notamment à la conclusion de deux mouvements gagnants sur lesquels son implication de finisseur fut déterminante (24e et 36e).

Le jeu restait cependant ouvert et en deuxième période, les Montois revenaient dans le match avec un superbe essai inscrit par Cler (60e, 23-16). Les vingt dernières minutes étaient dès lors tout à l'avantage des coéquipiers du capitaine Marc Raynaud qui ajoutaient deux essais, par le centre Audrin (62) d'abord, puis par l'international Diarra (70), qui concluait une nouvelle initiative de Delasau, l'homme du match.

En inscrivant 4 essais contre un seul aux Landais, les Montalbanais s'offraient une victoire agrémentée du point de bonus offensif et occupaient provisoirement avec le Stade Français la tête du Top 14 2008/2009.

Rugbyrama

TOP 14: ce qu'il faut retenir de la 1ère journée

Petit tableau de bord de la 1ère journée de TOP 14...


Bayonne : comme l’an passé à Brive (22-21), Bayonne s’impose d’entrée et d’un petit point à l’extérieur... mais cette fois c’est à Castres (27-21), pour la première fois depuis son retour en première division.

Biarritz : en remportant son neuvième succès en 10 matchs dans le Pays Basque depuis l’avènement du professionnalisme, le B.O. inscrit 29 points au CSBJ pour la deuxième fois sur ses terres après la victoire 29-10 en 2005. Mais les Biarrots retiendront qu’ils font mieux que la saison passée, où pour le match inaugural, ils avaient concédé le nul 15-15 face à Albi.

Bourgoin : en plongeant dans l’en but du B.O. dès la 4ème minute de la rencontre Biarritz-Bourgoin, le Berjalien Yann David a inscrit le premier essai de ce TOP 14.

Brive : après avoir encaissé deux fois 24 points et une fois 23, le CAB enregistre sa deuxième plus grosse défaite à Perpignan depuis son retour dans l’élite en 2004-2005 et le 43-28 ramené de Catalogne.

Castres : c’est le premier revers du C.O. sur ses terres face à Bayonne depuis le retour des Basques dans l’élite…

Clermont : comme l’an passé, l’ASM s’incline d’entrée… de six points… En 2007, c’était face au Champion de France parisien (23-17)… cette fois c’est face au Champion de PRO D2.

Dax : depuis son retour en première division l’an passé, l’USD enregistre sa plus lourde défaite à domicile… la huitième en quatorze matchs.

Montauban : l’an passé, le MTG XV n’avait inscrit qu’un point de bonus offensif en 13 matchs à Sapiac… cette année il l’engrange dès son premier match, histoire de prévenir ses futurs adversaires et de lancer sa saison de la meilleure des manières.

Montpellier : le deuxième ligne Michel Macurdy est le premier joueur de ce TOP 14 à écoper d’un carton jaune.

Mont de Marsan : pour son premier match de son retour en première division, le plus petit budget du TOP 14 concède d’entrée le bonus offensif à ses adversaires, mais inscrit également son premier essai… ce sera dur mais nul doute que les Landais mettront tout en œuvre pour bousculer les autres formations et qu’ils ne lâcheront rien.

Paris : depuis son retour en première division, le Stade Français n’a pas tardé à trouver la bonne carburation, en signant son deuxième plus large succès dans les Landes… après le 39-12 de 2000

Perpignan : en inscrivant la première pénalité de la rencontre, des trente mètres en face des poteaux, le jeune arrière catalan Jérôme Porical a inscrit les premiers points de ce TOP 14.

Toulon : en battant Clermont d’entrée, le RCT domine l’ASM pour la deuxième fois seulement en sept match, mais les hommes de la rade marquent les esprit dès la première journée en s’offrant un des prétendants au Brennus, et en prévenant tous les autres qu’ils sont capable de battre les meilleurs…

LNR

titus47 a écrit:

val a écrit:

Un énorme "petit" n° 11 côté Clermont : Marc Andreux. Il est assez impressionnant.

Super aussi le haka des supporters. Ca met une ambiance de folie avant l'entame de match et des frissons sur les bras de ceux qui écoutent. J'ai beaucoup aimé.

saviez vous que marc andreu a grandi a mezin et a commence le sport en jouant au foot a nerac je crois, il a longtemps ete scolarise en region agenaise, c'est un vrai petit gars de chez nous et un ami d'enfance de 2 collegues de travail a moi.

grand joueur pour une petite taille.
amicalement

L'ESSAI: Martin Jagr

Mayol n'aura pas tardé à s'embraser. En inscrivant trois essais en moins de 20 minutes pour renverser le cours d'un match mal embarqué, les Toulonnais ont ravi leur public. Le troisième opus de ce triptyque fut le plus beau. Un essai de 80 mètres, parti d'un ballon perdu par Aurélien Rougerie à l'entrée des 22 mètres du RCT. Marc Andreu profitait de l'aubaine pour initier le contre. Repris par la défense auvergnate, l'ailier varois trouvait du soutien avec Sonny Bill Williams. Finalement, c'est l'autre ailier, Martin Jagr, qui se trouvait à la conclusion de ce superbe mouvement. Un essai non seulement magnifique mais surtout décisif, puisque Clermont menait encore 16-14 à cet instant. L'ASM n'allait jamais se remettre de ce contre meurtrier.



au placage derriere la ligne ils lui ont pas fait de cadeaux a martin ,sorti sur blessure grave.

juju a écrit:

Du calme les mecs et surtout Medoc ,premier match de la saison et déja nerveux.
A la fin de saison on te soigne pour pétage de plomb.
En toute amitié.

tout vas bien pour moi mon ami juju


bise a ta moitier.

RIRI83 tu as un MP

M.C.47 a écrit:

RIRI83 tu as un MP

repondu bise

Les réactions

Aurélien Rougerie, capitaine de Clermont (Photo L'Equipe), au micro de Canal+: «On a joué que quarante minutes, tout simplement. Il faut dire les choses. Et puis on a eu à faire face à des Toulonais survoltés, qui ont enchaîné les contres et ont profité de nos erreurs pour marquer des points. Le groupe vit bien, on a fait une bonne préparation mais je crois qu'il faut bien tout évacuer, on était encore un peu en vacances ce soir. Il va falloir régler tous les détails qui nous ont fait défaut ce soir.»

Tana Umaga, manager de Toulon, au micro de Canal+ : «Je suis fier de cette équipe. L'enjeu était important, on jouait chez nous, devant ce public démentiel, c'était la première journée. Quand on est entraîneur, on sait que c'est primordial de prendre un bon départ, et pour être compétitif dans ce championnat, il faut mettre le paquet. A la mi-temps, j'ai essayé d'être simple, j'ai dit au gars: on est mené, il faut réagir, il faut récupérer le ballon, il faut y croire, il faut prouver qu'on est à notre place. Certains étaient un peu nerveux au début, et puis après ils ont compris, et il y a eu des rebonds favorables aussi.»

Guy Novès, entraîneur de Toulouse, au micro de Canal+ : «Je crois qu'on a déjoué, on s'y attendait un peu. On finit avec un poins de bonus défensif sur ce match. On a fait une bonne première mi-temps en mêlée, mais une seconde période extrêmement moyenne, une conquête en touche où nous avons alterné le bon et le moins bon. Ce que je ressens, c'est ce manque de vivacité qui est relativement logoique, parce entre le travail physique et la reprise tardive, on ne pouvait pas avoir des joueurs à 200%.»

Laurent Mazas, co-entraîneur de Dax : «Ce soir la meilleure équipe a gagné. Le score est là pour en parler. La première mi-temps a été encourageante, on a réussi à enchaîner de bons mouvements, mais on n'a pas su en profiter en tombant les ballons. Paris a marqué des points sur ses temps forts, ce que nous n'avons pas su faire. C'est la différence entre une grosse machine et nous».

Fabrice Landreau, co-entraîneur du Stade Français : «On n'envisageait pas de prendre cinq points ce soir, on était venus pour faire un bon match. On savait que ça serait difficile, étant donné qu'on a eu qu'un match de préparation. On ne savait pas trop se situer collectivement. Mais on a su prendre les points quand il le fallait».

Lionel Nallet, capitaine de Castres : «On a encore du boulot à faire, notamment sur le mental. Il faut être beaucoup plus solide à la maison, on l'a déjà vu l'année dernière, on jouait avec la peur chez nous, et là ça continue. On ne tente pas grand chose, on n'est pas très dangereux et on s'incline assez logiquement.»

Rémy Martin, capitaine de Bayonne : «C'est ce qu'il nous fallait pour lancer cette saison. Je crois qu'on a mis du coeur, on a eu un peu de chance aussi, et si on joue comme ça la semaine prochaine ça va être compliqué. Il va falloir vite régler ce qu'on mal fait. Mais je suis content aujourd'hui, ça donne envie pour la saison, ça fait plaisir à tout le monde, et il vaut mieux commencer par une victoire que par une défaite.»


L'Equipe

s5mar a écrit:

j'ai vu le match en direct riri et cette action au ralenti ...rien a signaler , pas d'agression a mon avis ! pas de chance pour jagr !
Biz a toi , et a un de ces 4 pour une soirée match/repas a toulon ou marseille !

pas de probleme quand tu veux .

volontier on vas s'organiser cela avec cisco83

s5mar a écrit:

pas de probléme , en plus cisco suit carqueiranne et il risque de monter a aix pour aix/carqueiranne !!si c'est a une bonne date pour moi , j'y serais

on se verra ensemble prevoit

s5mar a écrit:

pas de probléme , en plus cisco suit carqueiranne et il risque de monter a aix pour aix/carqueiranne !!si c'est a une bonne date pour moi , j'y serais

belle equipe carqueiranne ,ca va etre dur

s5mar a écrit:

quand tu vas voir Aix !!

quand il descende a carquei apres on verras

riri salu
je vais a mayol voir toulon brive, on se boit un coup avant le match ?
envoi smoi un MP
1er entrainempent avec st jean du var, on joue la b de six fours le 6 en amical
biz