Réactions sur France / Pays de Galles (21-16)

agenais69 a écrit:

ripsua a écrit:

agenais69 a écrit:

Surtout content pour Lièvremont qui en a bien pris plein la courge ces derniers temps et qui montre qu'il n'a pas de leçon à recevoir....

Po d accord avec toi sur ce coup la desole

Mais il a eu beaucoup de chance et avec des gallois plus humble, et un peu plus de realisme de leur par l absence de buteur de metier se serait fait cruellement sentir, a voir apres si les resultats et les intentions sont aussi bonne sur les quatres ou cinq prochains match alors la je penses que l on pourra avoir le genre de reflexion que tu as

Pour moi ce match n a prouvee qu une seule chose c est que se groupe est vaillant

Oui et ça montre qu'il ne s'est pas trompé sur les hommes qu'il a choisi. Avec peu de recul ils ont fait quelque chose de bien et il va pouvoir construire dans la durée.
ça laisse prometteur avec une équipe relativement jeune et peu expérimenté.

On n'attendait qu'une raclée ce soir pour le dégomer et il a montré qu'il n'était pas aussi à coté de ses pompe que ça.

On ne gagne pas de justesse loin de là avec au minimum 8 point perdus au pied et un essai valable refusé ce qui fait entre 13 et 15 point de plus alors que le pays de galle a fait le maxi au planchot et sur le terrain.

c'est loin d'ête de la chance !

Je suis d accord avec toi dans le fond sur ce que tu dis, mais je m interroge plus sur la longueur je suis pas sur que cette meme charniere soit aussi bonnes contre les anglais.

Car pour voir PARRAT jouer tres regulierement je peux te dire avec certitude qu il a fait un latch exeptionnel, il n est pas ce niveau la d habitude. Je crois meme que c est la premiere fois que je le vois comme cela.

Je demandes juste a voir sur du long terme.

Et puis j ai deux trois joueurs en ligne de mire qui sont des intouchable et sa me chatouille un peu, pourquoi sortir systematiquement CHABAL ? a lors que NALLET est vraiment pas terrible ence momment?
Pourquoi laisser absolument JAUZION ? Il a pas etait terrible non plus depuis le debut du tournoi?
Il y avait swarzeski qui me gratouillait un peu ais je reconnais qu hier soir il a fait un beau match mais sur le debut du tournoi il y avait mieux je pense.

De maniere general la politique de l equipe de france me derange un peu car je me dis sans etre "un specialiste" qu il y a des joueurs qui ne sont pas pris qui sont mieux que ceux qui sont en selection donc sa me parait bizard......je dois avoir juste besoin de me faire a cette nouvelle politique.

AGRESSIVITÉ, TRINH-DUC ET BASTAREAUD


Pour notre consultant, l'agressivité des avants français et la rentrée de Trinh-Duc ont fait basculer la rencontre en faveur des Bleus face aux Gallois, vendredi (21-16).

«Ne nous y trompons pas. Il y a des règles indémodables en rugby. Si t'avances devant, tu as quand même plus de chances de t'imposer. Vendredi soir, il en est allé de cette même règle. C'est d'abord le huit de devant français qui a permis aux Bleus de l'emporter. Son omniprésence et son agressivité dans le combat, et plus particulièrement dans les rucks, ont permis d'étouffer les velléités galloises et de récupérer bon nombre de ballons importants. C'est là, au sol et dans les rucks, que la victoire s'est construite. Défensivement, notamment, les Bleus ont avancé sur quasiment tous les points d'impact. Bien sûr, ils ont aussi évité de s'exposer au large à la rush défense adverse. Le jeu au pied dans le dos, la pression exercée derrière, tout était bien vu.


Mais outre la performance décisive du pack, l'autre clé du succès tricolore a tenu dans la sortie de Benoît Baby et la rentrée de François Trinh-Duc, qu'avec le recul on aurait vraiment aimé voir débuter cette partie comme on l'avait suggéré durant la semaine. Dès son entrée, l'ouvreur montpelliérain s'est rapproché de la ligne d'avantage et a trouvé des solutions. Baby a tenté de le faire lui aussi mais il lui a manqué des outils techniques pour y parvenir tout simplement parce qu'il n'a pas l'habitude d'évoluer à ce poste, a fortiori à ce niveau-là.


L'apparition de Trinh-Duc a permis le dernier point décisif de cette victoire : les Bleus ont gagné parce qu'ils ont su «prendre» le milieu de terrain, à l'image de Bastareaud, la surprise du chef de cette soirée. Ce dernier a rempli son contrat parfaitement pour sa première sélection, mais il l'a rempli d'autant plus facilement à partir du moment où il y a eu à ses côtés un ouvreur évoluant plus près de lui. Au final, c'est une belle victoire pour les Bleus. Demeure toutefois, finalement, le même bémol que celui-ci qu'on avait avancé ici même ces derniers jours. En titularisant Baby et en attaquant sans buteur (huit points laissés en route par Parra à des moments importants du match), l'équipe de France a fini la rencontre en danger. Un danger qu'elle aurait pu peut-être s'éviter.»


L'Equipe

Le retour des cadres

La victoire du XV de France face au pays de Galles (21-16) est d'abord un succès collectif et une leçon tactique bien récitée. L'ensemble des joueurs français est donc à féliciter, mais les Bleus peuvent tout de même remercier leurs cadres, notamment Yannick Jauzion ou Cédric Heymans, qui ont retrouvé leur meilleur niveau au bon moment. Imanol Harinordoquy a encore été éblouissant, le capitaine Lionel Nallet a montré l'exemple, mais l'homme du match pourrait bien être Mathieu Bastareaud, épatant pour sa première sélection.

Maxime Médard : Discret en première période, malgré une belle percée à la demi-heure de jeu, il a souvent privilégié le jeu au pied. Guère plus en vue après le repos balle en main, où il a pris des risques inutiles en fin de match, il n'est pas forcément le plus à l'aise dans ces matches fermés. Sans doute pas assez décisif par rapport à ce qu'il peut apporter.

Julien Malzieu : Peu en réussite. Le Clermontois a beaucoup couru, mais quelques maladresses ternissent son match, comme cette chandelle non captée sur son premier ballon, ou un en-avant sur une attaque qui aurait pu aller loin.

Yannick Jauzion : On a retrouvé un très bon Jauzion, après quelques sorties mitigées. Solide au contact, il a souvent franchi la ligne d'avantage. Un métronome qui fait du bien au centre de l'attaque.

Mathieu Bastareaud : Une première très réussie. Disponible, il a touché peu de ballons en première période, mais son impact physique fut précieux, notamment en défense. Ses plaquages dévastateurs ont souvent permis à ligne tricolore d'avancer. Plus en vue après le repos balle en main, sans complexe, il a montré de belles choses, avec aussi de belles qualités techniques. Un placage décisif sur Henson fin de match.

Cédric Heymans : Très en jambe, il a énormément tenté, apportant des solutions aux quatre coins du terrain. Récompensé logiquement par un superbe essai en seconde période. Il a aussi fait du bien grâce à son jeu au pied. De retour à très haut niveau.

Benoît Baby : Rassuré par son premier ballon (une longue touche trouvée), l'ouvreur des Bleus a quand même eu du mal à faire les bons choix à un poste où il a peu de repères. Quelques erreurs qui ont coûté cher, comme ce plaquage manqué sur l'essai gallois. Malheureux sur un en-avant dans ses vingt-deux mètres, il se blesse au genou et doit céder sa place à François Trinh-Duc : Le Montpelliérain a tenté d'accélérer le jeu, mais il n'a pas toujours fait la différence. Peu de déchet malgré tout.

Morgan Parra : Auteur d'un quatre sur sept dans ses tirs aux buts (avec un poteau), il n'a pas à rougir de son match dans un secteur où il était très attendu. Dans le jeu, il a alterné le jeu à la main et les coups de pieds par-dessus, ce qui a beaucoup gêné la défense galloise. Parfois un peu lent sur les sorties de balles, il a quand même montré un courage et un culot assez intéressants.
Remplacé par Sébastien Tillous-Borde à la 71e minute qui a su tenir la baraque dans une fin de match brûlante.

Imanol Harinordoquy : Encore une très grosse performance du Biarrot. Impérial en touche, il a aussi beaucoup apporté dans le jeu, où sa puissance mais aussi son aisance technique ont fait mal à la défense galloise. Décisif sur l'essai de Dusautoir. Tout simplement indispensable.

Fulgence Ouedraogo : Concentré sur le travail au près, il a bien fait son boulot, ajoutant quelques belles prises de balles en touche. Un match sérieux.

Thierry Dusautoir : Travailleur de l'ombre, il a encore beaucoup plaqué (neuf fois, le meilleure Français), et son travail est très précieux. Le XV de France a besoin de lui.

Sébastien Chabal : Décevant. Encore trop souvent absent dans les rucks, il n'a pas apporté sa force de pénétration.
Remplacé par Romain Millo-Chluski à la 56e minute, qui s'est contenté de déblayer et de défendre, ce qu'il fait bien.

Lionel Nallet : Exemplaire dans le combat, comme souvent. Mais aussi très présent dans le jeu. Le capitaine a montré la voie, et il a retrouvé son meilleur niveau.

Sylvain Marconnet : Pour son retour en Bleu, le Parisien s'est contenté du travail de l'ombre, notamment en mêlée. Mais il a souffert face à Jenkins, manquant visiblement de rythme. Il a cédé sa place peu avant l'heure de jeu à Thomas Domingo. Pour sa première sélection, le Clermontois n'a pas touché beaucoup de ballons, mais il a tenu son rôle avec sérieux.

Dimitri Szarzewski : Une énorme activité au ras, et une présence précieuse dans le combat. Un match très solide, qui confirme son statut de numéro un au talon.
Remplacé par Benjamin Kayser à la 64e.

Fabien Barcella : Très actif dans le jeu, il a aussi bien tenu en mêlée face à Adam Jones. Le Biarrot a franchi un nouveau palier, et apporte de solides garanties à gauche de la première ligne.


A. M., au stade de France
L'Equipe

LES BLEUS PASSENT AU ROUGE

Vainqueur du pays de Galles (21-16), la France s'est relancée dans la course à la victoire dans le Tournoi au prix d'un match réussi tactiquement et renversé à l'heure de jeu. Ce fut beau mais ce fut dur !

Mis à part la collision avec les retours de vacances et les bouchons du périphérique, ce 88e France-Galles et ses airs de Friday night rugby version soirée américaine ou Ligue des Champions a répondu aux attentes de spectacle du public et des observateurs. Surtout, il a transformé leurs craintes en espoirs. Plus que l'opération commando commanditée, l'équipe de France a remporté une bataille tactique froide et réfléchie, misant à raison sur la possession de balle à l'infini et le jeu au pied dans le dos des Gallois, ne laissant que miettes à ces derniers. Et une fois le destin de cette rencontre renversé dans les têtes avant l'heure de jeu, le public emballé, les Bleus ont alors montré le visage enthousiaste et fougueux de leurs vertes années et goûté aux joies bienveillantes de la domination. L'affaire n'eut pourtant rien de l'allégresse. Durant la première demi-heure et en toute fin de partie, il fallut même aux Tricolores beaucoup de tripes et de douleur pour s'arracher de la condamnation écrite.


Byrne allume la première mèche

Tout commença par un record pour Marconnet (72 capes), une première pour Parra le buteur, une première pour Bastareaud le régional de l'étape qui serait bientôt l'homme du match et une première pour Baby qui en serait lui le malheureux.

Tout commença aussi par une succession de pénalités (quatre en un quart d'heure) concédées par les Français, faisant briller la botte de Stephen Jones et donnant ainsi aux Gallois la possibilité de prendre les devants (0-3, puis 3-3 puis 3-6). Les Bleus étaient alors aussi poussifs et lourds en jambes que leurs adversaires étaient attentistes. La pression était cependant maintenue et le ballon demeurait possession française, un bon enchaînement Parra, Ouedraogo Bastareaud les amenant même jusque derrière la ligne galloise, effort anéanti par l'arbitrage vidéo et une nouvelle faute. La rage était bleue mais le score, lui, restait à l'avantage des rouges.

Pire, sur le premier vrai lancement de jeu des Gallois (touche), Shanklin, celui-là qui aurait mérité un jaune pour une sale cravate quelques instants plus tôt, emportait la défense tricolore sur vingt mètres au milieu du terrain, un effort suffisant pour totalement déstabiliser les Bleus et mettre en orbite Byrne en bout de ligne, lequel, profitant d'une mésentente entre Jauzion et Médard, offrait le break à son équipe (3-13, 25e). Les Bleus se rebellaient, Médard le JPR Williams du rugby français tentant de mettre le feu et permettant aux siens de réduire le score en provoquant une pénalité excentrée conclue quand même par Parra (6-13, 35e). Le sort s'acharnait sur les Bleus et sur Benoît Baby, ce dernier, touché au genou gauche sur une tentative de dégagement, étant contraint de sortir, remplacé par François Trinh Duc juste avant la pause (36e).


Un 13-13 à la mi-temps porte-bonheur

Définitivement malheureux les Français ? Enfin le croyait-on sauf qu'en suivant, un jeu au pied approprié des Bleus faisait commettre un en-avant à l'arrière gallois Byrne. Ce dont ils profitaient immédiatement. Harinordoquy, en grand huit, s'échappait de la mêlée, n'étant stoppé qu'à quelques centimètres de l'en-but adverse. La hargne de Dusautoir terminait le travail au ras. Parra transformait et égalisait : la deuxième mi-temps était lancée et les Français revigorés (13-13) !

Très vite, ils se heurtaient cependant à la réalité et leurs manques physiques, à l'image de Jauzion et Chabal décapités d'entrée par la défense galloise, ou ces petites marques d'usure conduisant à une fébrilité tactique et technique qu'on pensait désormais grandissante. Mais ils ne lâchaient toujours rien et continuaient à priver les Gallois de ballon et même à les pousser à la faute. Parra manquait l'occasion de prendre l'avantage pour la première fois (48e). Ce n'était que partie remise. Cinq minutes plus tard, les Bleus persévéraient dans leur tactique de jouer au pied dans le dos de la défense et la pression exercée payait. Ils bénéficiaient d'une mêlée sur les vingt-deux mètres adverses et sur ladite mêlée, Bastareaud créait une brèche mettant les Bleus dans le sens de la marche. Et quelle marche ! En bout de ligne, Heymans redressait sa course, retrouvait ses jambes de vingt ans et allait marquer (18-13, 54e). La France prenait l'avantage pour la première fois. Et avec lui, les rênes du match.


Bastareaud sauve la patrie

Parra ne parachevait pas tout de suite le travail, frappant le poteau à deux reprises, Trinh Duc manquait un drop. Mais peu importe, les Bleus avaient bel et bien posé leurs valises chez l'adversaire et celui-ci ne sortait plus la tête de l'eau. Il s'enfonçait même quand Parra donnait encore un peu d'air aux siens (4/7 au total), le SDF se mettant même à citer son nom comme pour lui signifier qu'il se souviendrait de lui à l'avenir (21-13, 70e).

Cependant, appuyant enfin sur la fatigue des Bleus, les Gallois se réveillèrent. Sur une pénalité de la relance d'abord (21-16, 74e). Puis, à l'issue d'une touche conquise, ils firent connaître les pires frayeurs aux 80000 spectateurs, Bastareaud, sauvant la patrie in-extremis à deux reprises. Mark Lawrence donnait le coup de sifflet libérateur. L'équipe de France pouvait chanter sa victoire et saluer une communion rare avec son public. La voilà relancée dans la course à la victoire dans le Tournoi (avant les deux autres matches du week-end, seule l'Irlande demeure invaincue dans cette édition). Marc Lièvremont craignait énormément ce France-Galles, un vendredi soir, cinq jours après Toulouse-Clermont. Mais ses Bleus et lui ont finalement évité le Friday night...mare. Mieux, ils ont réussi leur pari.


L'Equipe

Bastareaud sur son nuage

Mathieu Bastareaud vit une période bénie des dieux. Après avoir croisé son idole de toujours sur un terrain en la personne de Tana Umaga, le voilà qui clos sa première sélection en tant que titulaire en équipe de France par une victoire alors que les Bleus étaient loin d'inspirer confiance. Tout à son bonheur, le jeune homme revient sur ce match pas tout à fait comme les autres. A sa façon, en douceur et avec humour.

« Mathieu, pour une première c'était une belle première...
Très belle, oui. Je suis très content de la victoire. Le film du match est superbe, on ne pouvait pas rêver mieux. Mais maintenant c'est fini et je dois me reconcentrer sur mon club car il y a une semaine de championnat. Après, si j'ai la chance d'être repris en équipe de France, ce sera super.

Votre dernier plaquage est énorme. Est-ce que vous êtes conscient que vous sauvez sûrement la victoire sur cette occasion ?
Non, pas vraiment. Ce que je sais c'est que du début à la fin, même si j'étais dans le rouge, il fallait que j'applique les consignes : plaquer. Depuis tout petit j'aime plaquer, donc c'est ce que j'ai fait.

C'est aussi vous qui touchez le dernier ballon du match...
Oui, j'ai découvert que j'avais un pied gauche (rires). C'est pourquoi je dis merci à Christophe Dominici (son entraîneur au Stade Français) qui me le fait travailler. Non, mais je suis très content. C'était un beau match avec une grosse intensité. J'ai pu voir où j'en étais dans mon apprentissage du rugby de haut niveau. Je suis très content pour l'équipe que j'ai rejoint en milieu de semaine. Une équipe qui était blessée par toutes les critiques à son égard. Maintenant, il ne faut pas s'enflammer. Il y a un gros match qui nous attend à Twickenham et il faudra y confirmer ce que nous avons fait sur aujourd'hui. Il y a encore des détails à régler mais je ne me fais pas trop de soucis.

Vous dites que l'équipe était blessée. Est-ce que vous étiez habité par un sentiment de revanche ?
Oui. J'avais déjà joué le centre qui était en face de moi (Tom Shanklin) et il m'avait un peu appris le rugby la saison dernière en Coupe d'Europe à Cardiff. Par rapport au pays de Galles aussi, par rapport à ce qui s'était passé avec les moins de 20 ans, mon carton rouge et ce dernier match qui avait duré 90 minutes.

Une première sélection a domicile, c'est forcément beaucoup d'émotions. Comment avez-vous vécu cette première Marseillaise ?
J'ai essayé de ne pas me mettre trop de pression. De toute façon, ce n'est pas mon genre. Toute la semaine je me suis rappelé que le rugby était un jeu.

Et puis vous connaissiez déjà le stade...
Oui mais cette fois ce n'était pas pareil. Il n'y avais pas les filles toutes nues (rires). Non, mais j'ai essayé de rester au maximum dans ma bulle et de ne pas me disperser. Nous avions un objectif, gagner et je me suis focalisé dessus. J'ai passé en revue les combinaisons, les annonces de jeu, la défense.

Comment s'est passée l'association avec Yannick Jauzion ?
Nous avons beaucoup parlé pour compenser le fait que nous n'avons eu qu'un seul entraînement en commun cette semaine. Mais Yannick, c'est Yannick, on n'a plus à le présenter. Lui aussi était blessé par les nombreuses critiques et il a fait un super match aujourd'hui. Avec un garçon comme lui à côté, forcément on se sent rassuré. Mais Lionel Nallet a été très bien aussi pour mon intégration. Pendant le match, il a su me dire les bons mots. On ne s'est pas tous parlé parce que ça peut mettre une pression négative. Lionel m'a juste dit de jouer comme en club.

Et sinon, comment jugez-vous votre prestation ?
Je ne sais pas vraiment. Je n'ai pas encore revu le match, mais ce que je retiens c'est le petit coup de pied sur le bord de touche. C'est un truc que je ne fais jamais. Je retiens mon en-avant dans les 22. En fait, je retiens surtout ce qui n'a pas été bon. C'est sur ça qu'il faut que je travaille.

A la fin du match, vous avez sauté dans les bras de vos parents. Cela a dû être un moment très spécial pour vous...
J'étais content pour eux. Ce que je leur ai dit est de l'ordre du privé. Mais j'étais content de savoir mes proches dans les tribunes pour ce match. Même s'il n'y avait pas toute la famille parce que là il aurait fallu qu'on me donne une centaine de places. On est vraiment une famille nombreuse.

Finalement, vous ne pouviez pas rêver mieux pour une première sélection...
Non. L'ambiance dans le groupe, avec le staff, était très bonne. Le public a été fantastique. J'ai commencé le rugby à 5 ans, j'ai toujours voulu faire ça et c'est pour des matches comme ça qu'on joue au rugby. J'ai déjà joué au stade de France avec mon club, mais là pour son pays, avec la Marseillaise et 80 000 personnes qui te soutiennent, c'est beau. »

Propos recueillis par Bertrand LAGACHERIE
L'Equipe

Toujours cette charnière

Rarement une charnière aura été l'objet de tant d'attention avant un match de l'équipe de France. Sans ouvreur de métier, ni de buteur spécialiste, le choix de Marc Lièvremont n'avait pas manqué de soulever de nombreuses questions jusqu'au delà de nos frontières. Au final, la France a gagné et Marc Lièvremont n'a plus à se justifier. Il a gagné son pari mais reconnaît lui-même que c'est un coup et que le refaire serait bien difficile. Et la charnière dans tout ça ?

Dès les premières secondes du match, Benoît Baby héritait d'un ballon dans ses 22. Un gros coup de pompe, trouvant une belle touche dans le camp gallois, rassurait tout le monde quant à sa propension à prendre le jeu à son compte. De même, dès les premier regroupements, Morgan Parra montra une volonté énorme et une capacité à faire jouer vite qu'on ne connaissait plus aux Bleus. Pour autant, cette charnière a-t-elle convaincu ?

Parra était partout
Pour Morgan Parra, le rôle était connu. L'homme joue à ce poste dans son club et il en connaît déjà une bonne partie des ficelles. Titularisé en pleine tempête, il n'était pas du genre à craquer. « J'aime bien ces postes à responsabilité. Quant à la pression, je l'ai évacuée en lisant la presse sportive toute la semaine », confiait-il à la sortie du terrain. Courageux, ne reculant pas même lorsqu'il était chassé par Andy Powell, sa faculté à alterner le jeu à la main et au pied dans le dos des Gallois permettait à l'équipe de France de jouer en avançant. S'il finissait le match dans le rouge, remplacé par Sébastien Tillous-Borde pour les dix dernières minutes, c'était bien parce qu'il s'était dépensé sans compter, collant à la balle comme un naufragé à son bouée de sauvetage. Et quand il laissait le cuir à un autre, c'était pour servir de leurre et attirer à lui la défense comme lors de la première mêlée. De Parra, on pouvait penser qu'il serait un peu frêle dans ce genre de match, il a prouvé que ses qualités de joueur compensaient un physique loin des nouveaux canons du poste. Mais là où tout le monde l'attendait, c'était dans le rôle du buteur. Et là, on ne peut pas dire que son expérience en club parlait pour lui. Il ne fallait pas attendre longtemps, six minutes, pour le voir s'essayer à l'exercice. Avec succès. Mis à part un petit passage à vide qui le voyait manquer trois coups de pied successifs, la prestation au pied du berjallien fut tout à fait honorable, même si ses échec intervenaient à des moments important et ne permettaient pas aux Français de se mettre définitivement à l'abri. Finalement une bonne soirée pour le demi de mêlée. Il regrettait toute fois que se soit sur une mauvaise passe de sa part que Benoît Baby se soit blessé.

Baby manquait de repères
Si Morgan Parra s'est tout de suite senti à l'aise dans un poste qui est le sien depuis qu'il joue au rugby, Benoît Baby connut plus de difficulté. S'il entamait la partie avec l'intention d'attaquer la ligne, on le voyait reculer de plus en plus au fur et à mesure qu'il peinait à faire le juste choix. Il cherchait et trouvait souvent Cédric Heymans, même si certaines de ses passes, trop attendues, envoyaient l'ailier au découpage. Finalement, il ne parvenait pas vraiment à faire jouer autour de lui. « Il y a tellement peu d'espace qu'il faut faire simple. On ne peut pas jouer à la baballe pour se faire prendre haut », confiait-il pour justifier à raison des lancements de jeu classiques qui ne privilégiaient pas les grandes envolées. Malgré tout, on sentait qu'il avait du mal à faire le bon choix. Et comment lui en vouloir quand ce n'est pas ce qu'on lui demande semaine après semaine en Top 14. Cette valse hésitation est peut-être à l'origine de son plaquage manqué qui amène l'essai gallois. Au pied, il n'a pas toujours trouvé les touches et il s'en est fallu de peu qu'il ne soit sanctionné pour un plaquage haut suite à un de ses coups de pied resté dans le terrain. De l'envie, de la volonté, mais un manque évident de repères qui, finalement, l'empêchaient de dynamiser le jeu autant qu'il l'aurait voulu. Pour couronner le tout, il se bloquait le genou à la 36e minute, en voulant dégager le ballon après avoir commis un en-avant. Il était remplacé par François Trinh-Duc qui allait tout de suite occuper le camp adverse et permettre aux Bleus d'avancer un peu plus.

Du point de vue de la charnière, le pari n'est donc qu'à moitié réussi. Si Morgan Parra a démontré de belles qualités, Benoît Baby n'a pas livré une partie digne d'un grand ouvreur. Mais, encore une fois, ce n'est pas son poste d'origine. Et même s'il possède sûrement les qualités pour faire un bon ouvreur, ce n'est pas en 5 jours que la transformation s'effectuera. Il fut cependant plaisant de voir les différents 10 de la soirée affirmer une nette volonté de se tenir plus près de la ligne d'avantage. Mais le chantier n'est pas terminé.


Bertrand LAGACHERIE
L'Equipe

Belle victoire
et énorme Bastareaud

DA VINCI CODE a écrit:

Belle victoire
et énorme Bastareaud

, c'est vrais qu'il est gros

DA VINCI CODE a écrit:

Belle victoire
et énorme Bastareaud

Pas objective parce que Pink is beautiful

DA VINCI CODE a écrit:

Belle victoire
et énorme Bastareaud

J'ai trouvé que Marconnet a lui aussi bien "profité"

sualex a écrit:

DA VINCI CODE a écrit:

Belle victoire
et énorme Bastareaud

Pas objective parce que Pink is beautiful

message pour bonbon rose
les girondins de Bordeaux réclament leur ballon
mais le chihuahua de Pinkette la beautiful ne veut pas oter ses crocs de baballe

DVC ....J'ai comme l'impression que certains (et certaines d'ailleurs ) te taquinent !

Senior 47 a écrit:

DVC ....J'ai comme l'impression que certains (et certaines d'ailleurs ) te taquinent !

Oui et c'est sympa de rappeler mon attachement à Paris
Bonne journée Sénior

Je pense que le match a été joué de la seule manière possible pour le gagner. On ne devait pas se lancer dans un rugby de mouvement parce que là je pense qu'on aurait pas tenu. N'oublions pas que les gallois sont les meilleurs en Europe depuis 2 ans.
Bravo au groupe, belle victoire.

C'est tout le temps comme ça le rugby, on promet une "branlée" à une équipe et c'est le meilleur moyen de la transcender. Mais je suis d'accord avec Couc et Pat... on ne peut plus dire après l'Ecosse et le Pays de Galles que les arbitres sont des gros méchants avec nous! La seule solution pour cette équipe de France avec un fond de jeu (pour être gentil) en construction c'était de pouvoir rivaliser sur l'engagement avec les gallois et aussi de trouver une manière de défendre "efficace" pour couper net les offensives des rouges... On a choisit d'être hors-jeu sur les montées défensives avec la bénédiction de l'arbitre, cela a suffit à contrer les gallois. Mais il a fallu aussi être courageux et présent, ce qui n'était pas une évidence au départ. Sur ce point, cette équipe de France a rempli son pari. Par contre en terme de jeu... je ne m'étendrai pas, je fais confiance à Lièvremont... aujourd'hui il construit et il faut absolument lui laisser du temps. Si j'avais envie d'une victoire galloise pour qu'ils puissent disputer un deuxième grand chelem de suite (et puis parce que c'est quand même la plus belle équipe de rugby du vieux continent!), la victoire française fait taire tout les "journalistes", les "spécialistes" du genre de Ellissalde père et les entraîneurs comme Novès (tout simplement infect cette semaine avec l'entraîneur de l'EDF)... et rien que pour ça, je veux bien apprécier cette victoire. Côté joueurs, Harinordoquy fait encore un match énorme, Parra a été très bon, Dussautoir aussi, Médard toujours aussi emballant (ouste Poitrenaud!!!)... Jauzion fatigué, un cinq de devant assez quelconque (on a été dominé souvent en mêlée mais jamais sanctionné), Heymans propre, Malzieu pas servi, Bastareaud... désolé mais ce n'est pas le style de 3/4 centre qui me procure des émotions rugbystiques... pour le cas Baby, je crois que sa blessure a été pour lui salutaire, cela l'a empêché de sombrer.

Je rajouterais que j'ai retrouvé un bon L.Nallet. Plus à son avantage que sur ses autres sorti, tjrs présent au soutient, il avance tjrs et il n'a pas peur de mettre la tête ds les regroupement............

J'ai passé une bonne soirée, même si j'ai pas pris autant de plaisir que contre l'Irlande.

Bonne réaction des Français et en particulier de ceux qui débutaient ou dont on doutait: Bastareaud, Parra, Baby...
J'ai pas trouvé Jauzion franchement terrible, mauvaises passes, anti-jeu, friable en défense... loin de son meilleur niveau. Enfin, c'est que mon avis. Marconnet en dessous de Barcella aussi.
Chabal est resté au paquet cette fois-ci et son on l'a moins vu (sauf sur le reculoir à une occasion) la présence des français dans les rucks a été une des clés du match.

Bon arbitrage, un peu plus généreux avec la France qu'avec les gallois, mais globalement très bon.

Par contre les commentateurs de France 2, qu'est-ce qu'ils sont pénibles...
Et aux cables de la caméra qui gênent les chandelles. J'espère que ça ne se reproduira plus.

Je souscris totalement aux analyses de Malcom et Tugudu !
Quant à cette histoire de cable télé, c'est bien symptômatique de l'envahissement (...au sens propre comme au figuré !) des téloches sur le rugby d'aujourd'hui !!!

Heymans : " On nous a insulté, du coup on a réagi"


Les Bleus ont relevé la tête dans le tournoi des VI Nations, en dominant le pays de Galles (21-16) vendredi. Mais ni l'entraîneur Marc Lièvremont, ni les joueurs (Heymans, Marconnet, Bastareaud) ne s'enflamment.

. L'entraîneur Marc Lièvremont, le sélectionneur du XV de France : " Nous avons mal vécu les critiques tout au long de la semaine. Les joueurs ont fait preuve d'orgueil, de fierté et de beaucoup de solidarité pour remporter ce match. Au vue de notre préparation tronquée, la victoire est illogique, mais elle prouve que le rugby est un sport d'hommes. Les garçons ont joué à l'énergie. Un grand coup de chapeau aux avants, à Yannick Jauzion qui a fait un grand match, mais aussi à Morgan Parra et Benoît Baby qui ont fait front. Enfin pour sa première sélection Mathieu Bastaraud m'a impressionné aussi bien défensivement et offensivement. "

. Mathieu Bastareaud, qui a vécu sa première sélection avec les Bleus : " C'est une très belle première sélection pour moi. Je suis très content de la victoire. Le film du match est superbe, on ne pouvait pas rêver mieux. Maintenant, il ne faut pas s'enflammer. Il y a un gros match qui nous attend à Twickenham et il faudra y confirmer ce que nous avons fait aujourd'hui (vendredi). "

Cédric Heymans, auteur du 2e essai tricolore : " Sur l'essai, je suis bien servi par Max (Maxime Médard), je prends les Gallois à contre-pied et ensuite j'ai un peu de réussite. Je ne me rends pas compte que je marque. Je dois remercier France Télévisions pour leurs belles images. Sur la victoire, on a été heureux pendant 10-15 minutes après le match, après on sait ce qui nous attend. Donc on reste prudent. On est une équipe à réaction. On nous a insulté toute la semaine, du coup on a été piqué au vif et on a réagi. Ce n'est pas un match de référence.Mais cette victoire nous apporte de la sérénité et de la confiance pour aller défier les Anglais à Twickenham. "

Sylvain Marconnet, qui effectuait son grand retour en bleu : " Depuis deux ans et mon opération, je me suis toujours accroché pour revenir à mon meilleur niveau. Cette victoire récompense tout le travail fourni. Je suis fier d'avoir appartenu à cette équipe qui a été beaucoup critiqué cette semaine. Elle a montré qu'elle avait du coeur. Avec la passion on peut renverser des montagnes même si je ne sais pas si on peut considérer les Gallois comme une montagne (Rires).

Mais on a fait preuve de beaucoup de courage. J'aime ces rencontres qui montrent les valeurs humaines d'un groupe. Après la semaine que l'on a passée, on avait des raisons de perdre, mais on ne voulait pas mourir là. Cette victoire n'est qu'une étape. On reste en course pour la victoire finale dans le Tournoi. On a privé les Gallois du Grand Chelem et on en est fier ! "

Morgan Parra, demi de mêlée et buteur des Bleus : " On ne retiendra que la victoire, pour la manière on verra plus tard. J'ai essayé d'assumer au mieux mon rôle de buteur. Je me suis remémoré les images positifs du match de l'an dernier face à l'Angleterre. La première pénalité passe, ce qui me donne de la confiance. Si le N.9 ne rassure pas, l'équipe va mal... Donc j'ai essayé de rassurer le plus possible. J'aime les postes à responsabilités. Je me suis sentie à l'aise malgré le stress. "


Sportweek

avec Malcom et pat

ripsua a écrit:

agenais69 a écrit:

ripsua a écrit:

agenais69 a écrit:

Surtout content pour Lièvremont qui en a bien pris plein la courge ces derniers temps et qui montre qu'il n'a pas de leçon à recevoir....

Po d accord avec toi sur ce coup la desole

Mais il a eu beaucoup de chance et avec des gallois plus humble, et un peu plus de realisme de leur par l absence de buteur de metier se serait fait cruellement sentir, a voir apres si les resultats et les intentions sont aussi bonne sur les quatres ou cinq prochains match alors la je penses que l on pourra avoir le genre de reflexion que tu as

Pour moi ce match n a prouvee qu une seule chose c est que se groupe est vaillant

Oui et ça montre qu'il ne s'est pas trompé sur les hommes qu'il a choisi. Avec peu de recul ils ont fait quelque chose de bien et il va pouvoir construire dans la durée.
ça laisse prometteur avec une équipe relativement jeune et peu expérimenté.

On n'attendait qu'une raclée ce soir pour le dégomer et il a montré qu'il n'était pas aussi à coté de ses pompe que ça.

On ne gagne pas de justesse loin de là avec au minimum 8 point perdus au pied et un essai valable refusé ce qui fait entre 13 et 15 point de plus alors que le pays de galle a fait le maxi au planchot et sur le terrain.

c'est loin d'ête de la chance !

Je suis d accord avec toi dans le fond sur ce que tu dis, mais je m interroge plus sur la longueur je suis pas sur que cette meme charniere soit aussi bonnes contre les anglais.

Car pour voir PARRAT jouer tres regulierement je peux te dire avec certitude qu il a fait un latch exeptionnel, il n est pas ce niveau la d habitude. Je crois meme que c est la premiere fois que je le vois comme cela.

Je demandes juste a voir sur du long terme.

Et puis j ai deux trois joueurs en ligne de mire qui sont des intouchable et sa me chatouille un peu, pourquoi sortir systematiquement CHABAL ? a lors que NALLET est vraiment pas terrible ence momment?
Pourquoi laisser absolument JAUZION ? Il a pas etait terrible non plus depuis le debut du tournoi?
Il y avait swarzeski qui me gratouillait un peu ais je reconnais qu hier soir il a fait un beau match mais sur le debut du tournoi il y avait mieux je pense.

De maniere general la politique de l equipe de france me derange un peu car je me dis sans etre "un specialiste" qu il y a des joueurs qui ne sont pas pris qui sont mieux que ceux qui sont en selection donc sa me parait bizard......je dois avoir juste besoin de me faire a cette nouvelle politique.

Faut que je revois le match !! Par ce que j'ai trouvé Nallet et Jauzion revenus à leur meilleur niveau hier soir ! Nallet qui revient dans nos "22" redresser une situation dangereuse suite à un cafouillage de nos troupes ( coup de pied contrés ?) Jauzion ,énorme en défense , et quelques dégagements judicieux renvoyant les gallois dans leur camp . Mais tout ça est subjectif et faut que je revois le match . Et puis celui qui a aussi sorti un grand match c'est Imanol .

Enfin Parra est un mec avec un mental énorme ! Comment n'a-t'il pas craqué au moment de cadrer les perches sur ses 1eres tentatives ?? Il est évident que dans la semaine , avec les conseils de Quésada , il a dû donner des garanties pendant la semaine à Marcoussis . Lievremont et N'Tamak sont pas si incompétent qu'on le dis : ils n'auraient pas mis Parra buteur si il n'avait pas démontrés des qualités dans le domaine du jeu au pied .

très beau match en général et belle solidarité de l'équipe de France bravo aux joueurs et aux Staffs....

A confirmer ...

On peut decu malgrés la victoire.J'ai préféré la france de croke park que cette france la.Certes Les gros ont fait un gros match et ont fait preuve de solidarité mais aprés en terme de jeu on a rien fait!!
On se croirai revenu 2 ans plus tot!!

On peut remercier l'arbitrage bizarre!Beaucoup de fautes imaginaires sifflés contre les gallois!
Jauzion peut remercier l'arbitre sur l'avant derniere touche récupéré par M.Williams.Si ca avait été Méné ca aurait fait essai de pénalité.
Comme sur la derniere touche on peut se demander comment il ne voit pas que R.jones se fait balancer en l'air.
Bref de toute facon les gallois ne méritait absolument pas la victoire.On domine tout le match.

On a préféré cherché la victoire au détriment de notre systeme de jeu.C'est pas comme ca qu'on aura une equipe corecte en 2011.

Ce match m'a fait pensé un peu au match d'agen a begles.Un gros manque d'envie coter gallois avec un troisieme rideau qui passe totalement au travers alors qu'offensivement il semblait meilleur.Coter Francais beaucoup d'envie, une grosse défence mais une equipe trés limité qui domine de A-Z ce match mais au final peut le perdre.

agenais du 84 a écrit:

Faut que je revois le match !! Par ce que j'ai trouvé Nallet et Jauzion revenus à leur meilleur niveau hier soir ! Nallet qui revient dans nos "22" redresser une situation dangereuse suite à un cafouillage de nos troupes ( coup de pied contrés ?) Jauzion ,énorme en défense , et quelques dégagements judicieux renvoyant les gallois dans leur camp . Mais tout ça est subjectif et faut que je revois le match . Et puis celui qui a aussi sorti un grand match c'est Imanol .

Enfin Parra est un mec avec un mental énorme ! Comment n'a-t'il pas craqué au moment de cadrer les perches sur ses 1eres tentatives ?? Il est évident que dans la semaine , avec les conseils de Quésada , il a dû donner des garanties pendant la semaine à Marcoussis . Lievremont et N'Tamak sont pas si incompétent qu'on le dis : ils n'auraient pas mis Parra buteur si il n'avait pas démontrés des qualités dans le domaine du jeu au pied .

Nallet a été monstrueux tout le contraire de Chabal qui est transparent quand il faut mettre la tete dans les rucks.Jauzion moyen par moment trés bon par moment zéro comme sur l'essai gallois ou il se troue.

Quand a Parra a revoir.Toutes les pénalités qu'il a tenté etait trés facile pour un buteur international.C'est trop tot pour savoir si c'est un bon buteur.A revoir par exemple a Croke Park devant 80000 irlandais quand il faudra enquiller 45 metres en coin