Parlons d'Italie / France

gir3347 a écrit:

"Nous ne sommes pas devenus mauvais en dix jours"

Newsweb[/b]

Non, pas en 10 jours....

Voila un truc que j ai lu sur rugbyrama et qui m a choquer venant de notre selectionneur national.

6 Nations - 18/03/2009 - 09:38
"Michalak presque par défaut"
Marc Lièvremont a assuré qu'il n'avait jamais eu l'intention de titulariser Frédéric Michalak contre l'Italie et le sélectionneur est ensuite revenu sur son choix de le retenir dans le groupe.

"A aucun moment, je n'ai eu l'intention de l'intégrer dans l'équipe de départ. J'ai noté ses bonnes performances en club, je suis content qu'il réintègre l'équipe de France pour lui et pour nous. Mais c'est encore un choix presque par défaut suite aux blessures de Sébastien Tillous-Borde et Jean-Baptiste Elissalde, ainsi qu'au K.-O. de Yachvili."

Si Lièvremont a une qualité, c'est bien de ne pas manier la langue de bois !
Michalak est effectivement retenu par défaut, plus au titre de son expérience internationale (...et de son reste de capacité à gagner un match sur un coup si nécessaire ? )que sur ses perfs actuelles !
Le temps des essais (...dans tous les sens du terme ! ) semble révolu !
Dommage pour un S.Dupuy (par exemple !) dont nous aurions pu découvrir les qualités dans ce contexte, pour un Jacquet victime de l'encombrant Chabal !
Et puisque Lièvremont reste fidèle à ce groupe (...qui semble n'être mobilisable que sur le registre de l'orgueil ! ) regrettons l'absence de titularisation de Domingo au profit d'un Marconnet bien à la peine !

XV de France. Et maintenant Traille passe à l'arrière contre l'Italie
Rugby. Encore du nouveau pour le XV de France contre l'Italie.



Apprécié pour sa rentrée à l'ouverture dimanche, le centre Traille titularisé...à l'arrière.AFPComme si Parra ne jouait pas, l'immense panneau d'épais plastique représentant Michalak grandeur nature sous le maillot bleu a été ressorti hier du placard du CNR, et même épousseté, pour les divers et pressants besoins médiatiques. L'événement, n'en déplaise, serait plutôt la reconduction à Rome de la charnière de Twickenham, véritable prouesse de la part de ceux qui en ont présenté trois en quatre matches. Tant mieux pour Trinh-Duc dont les intéressantes dispositions méritent d'être développées et la gourmandise combattue, au lieu d'une sanction brutale pour des insuffisances au pied connues avant le coup d'envoi.

LA LIGNE TOULOUSAINE
Bien que la ligne du jeu tricolore ne soit toujours pas évidente, les responsables ont choisi d'installer au complet celle du Stade Toulousain. Le hic, dénoncé par ailleurs, est le déplacement de Médard, rendu hélas inévitable par une incorrigible tendance à l'excentricité.

C'est ainsi que le centre Traille, apprécié pour sa rentrée à l'ouverture dimanche, a été titularisé à l'arrière. Encore une innovation inspirée… de l'ère Laporte qui, lui, n'oubliera jamais l'essai contre son camp signé par le Biarrot en demi-finale de la Coupe du Monde. Que Traille qui aille donc, au mépris des arrières attitrés du Top 14. En Italie cependant, le slogan ne devrait pas faire monter la moutarde au nez…

LE JUBILE DE CHABAL
Il est certes beaucoup trop tard mais la composition de la ligne d'avants, à un élément près, est autrement respectable que celle offerte en pâture aux Anglais. Comme il se doit, la troisième ligne est en effet composée de trois joueurs de rugby. Marc Lièvremont s'est attiré pas mal de sympathie en faisant son mea culpa au sujet de la funeste reconversion de Chabal en flanker. Son seul avantage était de signifier que le coach ne croyait plus en lui comme deuxième ligne. Le retour dans la cage du géant brisé, qui fait de Thion un remplaçant contre-indiqué, s'inscrit manifestement dans l'organisation d'un jubilé Chabal au Flaminio ; Il paraît que ce ne serait pas le seul…

gir3347 a écrit:

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Sport24.com : Quel rôle estimez-vous avoir au poste de numéro 15 ?

Damien Traille : Offensivement, je vais essayer de remonter les ballons et de respecter les consignes qui me seront demandées...

C'est exactement le genre de réponse ui me font bondir. C'est quoi au juste "respecter les consignes", à l'entraînement il planifie exactement toutes les attaques qu'il vont faire? Moi je veut bien qu'on répète les combinaison, mais je me demande si ils savent ce que c'est l'inspiration, de tenter des vrais relance, ou bien juste de sentir le jeu. Je me rapelle qu lorsque Mr Lièvremont à repris cette équipe il y a un an, il clamait haut et fort, le retour du French Flair. Je croit qu'il n'a pas tout a fait compris en quoi cela consistait. Tu m'étonne que nos 3/4 aient été ridicules le Weekend dernier (à part Médard). On a pas fini de s'ennuyer. Surtout que c'est surtout pas avec un joueur comme Traille qu'il faut s'attendre à des relances. Ils sont completement hypocrites, car il a été positioné à ce poste surtout pour son coup de pieds long.
J'espere juste qu'ils me feront mentir samedi, mais bon ce ne sont que les italiens.

Ce genre de réponse te fait bondir je veux bien le comprendre mais il faut être réaliste le "french flair" il reste encore souvent aux vestiaires. Regarde ne serait ce qu'en Top 14 ou en Pro D2 combien de trois quarts prennent des initiatives non stéréotypées, non lissées, non préparées d'après la vidéo bien sagement assis devant l'écran....... pas beaucoup, je dirai même très peu.....à part quelques électrons libres........!!!!! et encore ils ne sont souvent pas épaulés tellement ils déroutent leurs coéquipiers et les consignes de jeu strictes, les schémas tactiques bien élaborés etc.... Tout est prévisible ....pour les spectateurs...mais malheureusement aussi pour les adversaires..qui regardent aussi les vidéos !!!!

Citation :

Regarde ne serait ce qu'en Top 14 ou en Pro D2 combien de trois quarts prennent des initiatives non stéréotypées, non lissées, non préparées d'après la vidéo bien sagement assis devant l'écran....... pas beaucoup, je dirai même très peu.....à part quelques électrons libres

Cest ce qui fait la force et le talent de notre Rupéni.

juju a écrit:

Cest ce qui fait la force et le talent de notre Rupéni.

J'ai pas osé le dire tout fort Juju.... mais bien sûr que je pensais à lui entre autres

Oui mais là, il s'agit de Fidji flair et non de french flair

Tous nos dirigeants feraient bien de s'en inspirer

C'était un exemple DVC puique nous, nous l'avons perdu.

gir3347 a écrit:

[b]................ Tant physiquement que mentalement, je ne m'étais pas donné les moyens d'être dans le groupe ", a-t-il déclaré à l'AFP.

Est ce que d'autres auront la même humilité de se "confesser" sur leur présence "par références peut être" mais surtout avec un manque de préparation mentale et aussi physique pour défendre à 100% les couleurs de l'équipe nationale.

Tiens Xavier je t'ai retrouvé un article dédié à Roques mais où on parle de Guerrini....fidèle ami d'Alfred Roques :

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Alfred Roques au paradis du rugby
Disparition. L'immense pilier emblématique est décédé hier matin.
Alfred Roques, pilier international qui a marqué le rugby des années cinquante et soixante de son empreinte de géant, nous a quittés hier matin à l'hôpital de Cahors, à l'âge de 79 ans, des suites d'une longue maladie.

La triste nouvelle a secoué les joueurs et l'entourage du Cahors XV qui connaissaient par cœur les exploits de celui que l'on surnommait, avec autant de tendresse que de respect, « le pépé du Quercy». Alfred, taillé dans le roc, portait bien son nom et une réputation qui allait le suivre sur tous les terrains du monde.

Alfred Roques, plus solide que quiconque sur le pré (il mesurait 1,78 m et pesait 98 kg), était un tendre au cœur d'or. Un joueur hors du commun qui a débuté par le football à Cazes-Mondenard (Tarn-et-Garonne). L'un de ses plus fidèles compagnon de route, Jean-Pierre Guerrini lui rend un vibrant hommage : « J'ai joué avec lui à Cahors en 1959. J'avais 18 ans à l'époque. Il évoluait déjà depuis le début des années cinquante à Cahors. C'était un homme très généreux dans la vie comme sur le terrain. Il était capable de se sublimer. À Cahors, où il a accompli l'essentiel de sa carrière, Alfred sécurisait tout son monde. C'était un véritable patron sur le terrain. J'ai eu l'occasion de jouer face à lui lors d'une rencontre entre l'équipe de France A et la B pour déterminer la composition du quinze national», se souvient Jean-Pierre Guerrini. À l'instar de tous ceux qui ont eu la chance d'évoluer aux côtés d'Alfred Roques, s'il ne devait conserver dans sa mémoire qu'un seul et unique souvenir, il graverait alors le match de 1958 que le XVd'Alfred Roques remporta face aux invincibles Spingboks, en Afrique du Sud pour le compte d'un match test où la France s'est imposée. « Ce jour-là, Alfred a mis tous les Sud-Africains à genoux ! » lance Jean-Pierre Guerrini. À Cahors, le « Pépé du Quercy» était employé municipal. Il aidait aussi son épouse Noëlle dans leur restaurant de la rue Saint-James où il aimait s'attarder. Ses obsèques auront lieu le vendredi 12 novembre à Cahors. Il rejoindra sa dernière demeure entouré de ses amis. Ceux qui ont joué à ses côtés et tous ceux qui l'ont admiré

Extrait de La Dépêche 08/11/2004

"Quand on écrit que Chabal doit retourner à sa vraie place, c'est-à-dire sur les abribus, c'est de la méchanceté pure. Ce n'est plus de l'analyse", estime-t-il.


Cela me rapelle une histoire de déambulateur...

La composition du XV de France :
Traille - Médard, Fritz, Jauzion, Heymans - Trinh-Duc (o), Parra (m) - Dusautoir, Harinordoquy, Bonnaire - Chabal, Nallet (cap) - Marconnet, Szarzewski, Barcella
Remplaçants: Domingo, Kayser, Thion, Picamoles, Michalak, Bastareaud, Malzieu




4 changements, la charnière reconduite, quelques repositionnements, Marc Lièvremont a globalement renouvelé sa confiance à l'équipe défaite à Twickenham samedi dernier.

Marc Lièvremont a dévoilé la composition de l'équipe qui doit affronter l'Italie, samedi (14h15) à Rome pour la dernier match du Tournoi. Après la débâcle de Twickenham, le staff tricolore a procédé à quatre changements, avec notamment l'entrée de Damien Traille à l'arrière. L'autre information, c'est que Frédéric Michalak devra attendre pour faire son retour en Bleu, la charnière Parra-Trinh-Duc a été reconduite.

Une révolution en douceur. Voilà finalement la réponse de l'encadrement après la déroute anglaise. En décidant de garder le même groupe, Marc Lièvremont avait déjà envoyé un signal fort, il a confirmé en n'apportant que quelques retouches à son XV de départ. Quatre joueurs font ainsi leur entrée en tant que titulaires, même s'il y a aussi deux changements de poste (Médard et Chabal). Damien Traille le polyvalent est ainsi placé à l'arrière, ce qui permet de reposer Julien Malzieu, éreinté après un mois de folie, et remplacé donc par Médard. Au centre, la paire toulousaine Jauzion-Fritz, rêvée par le staff, a enfin pu être alignée d'entrée.

La petite surprise concerne le maintien de la charnière Parra-Trinh-Duc, franchement mauvaise à Londres, et mise en danger par le rappel de Michalak. Mais décidément, les deux gamins ont un crédit énorme auprès de l'encadrement, et malgré des prestations en demi-teinte, ils sont conservés coûte que coûte. On pourrait dire la même chose de Sébastien Chabal, pas convaincant du tout en flanker, et qui est donc remis dans la cage, mais qui garde une place de titulaire au détriment de Jérôme Thion. En première ligne, le roulement habituel entre Faure et Barcella entraîne la titularisartion du Biarrot et la mise en tribune du joueur de Sale. Lièvremont mise donc sur l'orgueil et la capacité de réaction de son groupe. Il espère que la révolte de certains, qui ont déçu contre l'Angleterre (Jauzion, Heymans, Trinh-Duc, Chabal, Marconnet), suffira pour renverser l'Italie et finir la tête haute. «Je n'envisage pas une seconde une défaite en Italie» a de toute façon répété Lièvremont.

La chance de laver l'affront
La justification de ces choix est ainsi très claire : «Cette équipe a la chance exceptionnelle de laver l'affront de Twickenham. Après visionnage du match, il y a énormément de comportements décevants et de contre performances individuelles. Ce fut une déroute collective et individuelle, mais on ne pouvait décemment pas se séparer d'une dizaine de joueurs. Je ne crois pas que c'est en changeant plus de joueurs que cela nous aurait apporté des solutions. Donc vous l'avez vu, on garde confiance en ce groupe. On espère qu'il va réagir, qu'il va savoir se prendre en main.»

Et si certaines décisions laissent perplexes, l'encadrement assume. La charnière maintenue ? «Dans un contexte difficile, elle nous a quand même donné satisfaction, on a envie de les conforter, de les faire travailler ensemble.» Traille arrière ? «Damien, c'est un joueur très polyvalent, qui a fait une bonne rentrée dimanche. C'est une option intéressante sur le fond. C'est un joueur protée, qui peut nous apporter beaucoup.» Chabal titulaire ? «J'ai lu beaucoup de critiques à son sujet. Je plaide coupable, je suis reponsable de son placement en troisième ligne aile. Mais il nous intéresse toujours autant en seconde ligne. On connaît ses qualités, on connaît aussi ses défauts dans le replacement ou le soutien.» Le XV de France doit donc encore montrer sa capacité de réaction. Pour l'action, il faudra attendre encore un peu.

Aymeric MARCHAL, au CNR de Linas-Marcoussis