Le coin des bénévoles. Sylvain Lescao (La Dépêche)

« Il faut se méfier des poursuivants »




Le coin des bénévoles. Sylvain Lescao, membre de l'équipe de sécurité.


Cacao » (le code pour les annonces en touche) fait partie de l'équipe de sécurité autour d'Alain Dalomis depuis un an… depuis une certaine demi-finale Agen-Oyonnax. Il emmène souvent voir des matches son neveu Léo. Il a eu d'autres passions. Découverte.

Quel est votre parcours rugbystique ?

J'ai été formé à l'école du SUA par René Bénésis jusqu'à l'âge de 14 ans. Ensuite, je suis parti au LEP à Villeneuve et j'ai joué en scolaire. Mon prof était Marcel Maniaval. J'ai joué ensuite en juniors à Laroque jusqu'en seniors. Après, je suis parti à Golfech. J'ai été vice-champion de France de 2e série. C'était Christian Tarrat qui entraînait. Je suis revenu à Laroque avec Guy Salères. Après j'ai signé au Foyer Beaujardin de Caudecoste avec les Brehonnet, Lespès. Je me suis aussi occupé du centre de loisirs de Sainte-Colombe-en-Bruilhois. Nous avions une équipe pour faire du rugby loisirs.

À propos de loisirs, vous aviez un autre loisir très particulier ?

J'ai été demi-finaliste du championnat de France de puzzle de 1 000 pièces. Nous avions trois heures pour réaliser le puzzle en équipe de deux joueurs. C'était en 1993. Je n'ai pu concilier le rugby et cette autre passion. J'ai arrêté le puzzle car j'avais ma maison à construire.

Nous vous avons aperçu souvent avec votre jeune neveu au stade ?

Je n'ai pas d'enfant. Mon jeune neveu Léo a subi une transplantation du cœur il y a trois ans, à l'âge de 5 ans. Il est passionné de rugby. Il a eu le bonheur par l'intermédiaire du professeur qui l'a opéré de donner le coup d'envoi de Biarritz-Stade Français il y a deux ans. C'est un gamin qui aime le sport. Je l'emmène avec moi. Il a les yeux qui brillent de voir les matches.

Comment êtes-vous devenu bénévole au SUA ?

Un copain avec qui j'ai joué au LEP en scolaire à Villeneuve qui fait partie de l'équipe sécurité m'a demandé si je pouvais donner un coup de main pour la demi-finale Agen-Oyonnax. Je ne pouvais pas refuser. Le rugby, c'est une grande famille. Je suis affecté à la sécurité des joueurs et des arbitres autour du tunnel qui mène aux vestiaires.

Un commentaire sur le parcours du SUALG ?

Je félicite les joueurs et leur encadrement pour leurs résultats et la première place. Il faut se méfier des poursuivants, continuer sur la lancée et éviter les matches pièges.


Jean Michel Lacombe
La Dépêche