Parlons d'Angleterre / Afrique du Sud

Nouvel Obs

HABANA : "Un travail à faire"

http://sports.nouvelobs.com/fr/cmc/rugby/200742/habana-un-travail-a-faire_152126.html

Finale: Le XV anglais
Brian Ashton a communiqué la liste des 22 anglais qui disputeront la finale de la Coupe du monde face à l'Afrique du Sud samedi. Un seul changement par rapport aux vainqueurs de la France: Mark Cueto rentre à l'aile en lieu et place de Josh Lewsey, blessé.

Le XV titulaire : Robinson - Sackey, Tait, Catt, Cueto - Wilkinson, Gomarsall - Moody, Easter, Corry - Kay, Shaw - Vickery, Regan, Sheridan.

Remplaçants : Chuter, Stevens, Dallaglio, Worsley, Richards, Flood, Hipkiss.

Rugbyrama

CUETO, le petit nouveau

http://www.rugbyrama.fr/rugby/coupe-du-monde/2007/sport_sto1350056.shtml

Sauvons le rugby des Anglais !

Le chroniqueur du New Zealand Herald n'a pas le moral. La perspective de voir l'Angleterre remporter son deuxième titre mondial d'affilée le rend malade. Pour lui, les Sud-Africains doivent sauver l'âme du Rugby avec un grand R.

Allez, l'Afrique du Sud ! S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît. S'il y a une justice en ce monde, les Springboks atomiseront l'Angleterre pour la finale de la Coupe du monde de rugby et donneront raison à l'obsession folle, maladive, du rugby de l'hémisphère Sud pour le divertissement.
L'Angleterre est en finale de la Coupe du monde. L'Angleterre est en finale de la Coupe du monde. L'Angleterre est en finale de la Coupe du monde. On a beau répéter ces mots encore et encore, ils sonnent toujours comme un cauchemar délirant. L'Angleterre, l'ennui et la nullité incarnés, est en finale de la Coupe du monde… ce n'est pas mieux. Et si on essayait de se répéter l'Angleterre est championne du monde, l'Angleterre est championne du monde ? Ce cauchemar sera peut-être la réalité ce week-end, avec un tas de personnages ricanant de ce qui se passe dans le rugby de l'hémisphère Sud. Mais comment ce tournoi a-t-il pu se retrouver dans un état aussi affreux ? Regardons le côté positif, s'il y en a un. Ce fut un grand soulagement de voir l'Argentine sortie du tournoi par l'Afrique du Sud, dont le pack s'est fait balader sur tout le terrain par la mêlée des Pumas. Le vagabondage de l'Angleterre contre une équipe de France très moyenne en demi-finale a au moins donné un match serré et haletant, grâce en grande partie à un public et à un stade brillants.

En revanche, pour être franc, les délices du rugby argentin m'ont une fois encore échappé.
L'Argentine n'était certainement pas la chouchoute du tournoi, comme certains l'ont prétendu.
Les chouchous des Coupes du monde en général sont en fait des équipes comme l'équipe de football du Ghana, dont le parcours et le talent s'épanouissent sur un terrain pauvre.
Les équipes de rugby qui sont des miniclones de l'Angleterre, comme l'Argentine, ne sont pas aimées. Elles sont nulles, et on a du mal à comprendre pourquoi certains s'imaginent qu'on pourrait améliorer les tournois de l'hémisphère Sud en envoyant continuellement nos joueurs à Buenos Aires pour se faire ratatiner par une bande de boules de bowling grandeur nature. Certes, les Pumas n'ont pas la vie facile. Certes, ils n'ont pas le respect qu'ils méritent et blablabli et blablabla, mais aurait-on pu avoir une finale de Coupe du monde plus tragique que le spectacle du bœuf argentin rentrant dans le bulldog britannique pendant quatre-vingts minutes ? Cela aurait pu constituer la réponse du rugby à la maladie de la vache folle.

Les Boks représentent tout ce qui est bien dans le rugby

Ce tournoi de renversements fascinants et d'éternels coups de pied touche donc à sa fin. Néanmoins, cette finale n'est pas qu'une partie entre deux équipes dont on se moque éperdument. J'ai vécu un moment bizarre et très troublant chez un ami anglais ce dimanche [en raison du décalage horaire, les Néo-Zélandais ont suivi la demi-finale dimanche matin] où l'armée d'Ashton a assommé la France à coups d'instrument contondant. Jamais en un mois de dimanches, je n'aurais pensé que le prix à payer pour un superbe petit déjeuner de demi-finale anglaise pendant ce tournoi serait de voir un homme adulte se tordre par terre en chantant Swing low, swing chariot. Et c'est quoi cette chansons d'ailleurs ? "J'ai hâte d'aller au boulot cette semaine", m'a-t-il annoncé, débordant d'une conscience professionnelle à la Jonny Wilkinson toute neuve, tandis que je virais mon chariot de chez lui à toute vitesse.
"Faut que j'y aille moi aussi", lui ai-je lancé en captant dans le rétroviseur la vision fugitive d'un mug géant avec un Union Jack. Il faut arrêter la marche de l'Angleterre avant que le monde ne se réveille avec un Brian Ashton anobli.

Pour l'intérêt de cette finale, les Spingboks représentent tout ce qui est bien dans le rugby, le sport et l'univers, même si en réalité ils ne sont pas tellement plus inventifs que l'Argentine et s'ils vivent des erreurs des autres comme un politicien à son quatrième mandat. Au moins les Springboks ont un élément de talent dans leurs lignes arrière, et, quand Fourie du Preez est en pleine forme, on a du mal à se rappeler un meilleur joueur au poste difficile de numéro 9. Du Preez et Victor Matfield, le roi de la touche, devraient faire la différence lors de la finale.
Plus important encore que le fait que l'Afrique du Sud accepte de faire du jeu, les Springboks sont désormais les représentants de fait du rugby australien et néo-zélandais. C'est désormais à Jake White et Eddie Jones qu'il appartient de remettre les pendules à l'heure au nom de la frivolité du Tri-Nations.

Nous ne pourrons pas partager la gloire de l'Afrique du Sud si elle brandit le trophée Webb Ellis pour la deuxième fois, mais nous dormirons beaucoup mieux. Beaucoup mieux.



Chris Rattue
The New Zealand Herald

Michalak: "Avec les champions"

Alors qu'il doit rejoindre la province des Natal Sharks à la fin du Mondial, Michalak a avoué qu'il espérait voir les Springboks sacrés... juste par envie de "jouer avec et contre les champions du monde".

Rugbyrama

Rugbyrama

Ashton, la mise au point

Agacé par l'insistante rumeur selon laquelle le XV de la Rose aurait laissé le style Leicester pour celui des Wasps, Ashton a mis les choses au clair en conférence de presse.

"Je veux tuer une fois pour toute cette idée qui est dans l'air depuis cinq semaines maintenant. Le lendemain de notre défaite contre l'Afrique du Sud (36-0) au premier tour, nous avons eu une réunion à laquelle tous les joueurs ont participé et où on a parlé ouvertement, a raconté Ashton. Le lendemain, j'ai eu une réunion avec les 9, 10 et 12 de l'équipe (demi de mêlées, ouvreurs et premiers centres) pour qu'on détaille exactement comment on allait s'y prendre pour avancer dans la compétition. A ce que je sache, aucun de ces joueurs ne vient des Wasps ou de Leicester, a poursuivi Ashton. Ils viennent des London Irish (Mike Catt, Peter Richards), des Harlequins (Andy Gomarsall), de Bristol (Shaun Perry), de Newcastle (Jonny Wilkinson), des Saracens (Andy Farrell) et de Bath (Olly Barkley)... J'espère que ça met fin à cette rumeur"

Le site rugby

Af Sud : Montgomery craint



Principal arme des Sud-africains dans le jeu au pied, Percy Montgomery est particulièrement craint par les Anglais, et Jonny Wilkinson notamment.

« Je ne pense pas qu'il existe une compétition entre buteurs. Vous jouez pour votre équipe. Percy a jeu au pied exceptionnel et il réussit contre toutes les équipes, et pas seulement à ce tournoi mais dans les matchs de préparation », a ainsi déclaré Jonny Wilkinson au sujet de Percy Montgomery.

oui monsieur rattue je dormirais beaucoup mieux,beaucoup mieux

Rugbyrama

Des marguerites pour finir

Le coup d'envoi de la finale Afrique du Sud - Angleterre, samedi au Stade de France, sera précédé d'un gigantesque "tifo" au cours duquel les 80.000 spectateurs brandiront une affiche, reconstituant ainsi un gigantesque champ de marguerites.

Cette opération, imaginée par l'ancien capitaine du XV de France Jean-François Tordo, permettra de symboliser l'engagement de tous pour une organisation respectueuse de l'environnement. Et de mettre joliment un terme à ce Mondial, premier événement sportif mondial à avoir pris des engagements pour lutter contre le réchauffement climatique.





Quels sont les engagements qui ont été pris pour lutter contre le réchauffement climatique ? Je n'en ai pas entendu parler.

Par ailleurs, "permettra de symboliser l'engagement de tous" : si cela consiste uniquement à brandir une affiche symbolisant une marguerite, je trouve que l'on ne peut pas vraiment parler d'engagement de tous.

L'Equipe

Wilko, ce héros

http://rugby2007.fr.msn.com/breves2007/20071017_185308Dev.html

L'Equipe

Percy MONTGOMERY : "Confiants mais humbles"

http://www.lequipe.fr/Rugby/breves2007/20071017_175258Dev.html

Et l'équipe sud africaine alignée sera la même qu'en demie, ce qui donne:
Le XV sud-africain.- Montgomery ; Pietersen, Fourie, Steyn, Habana ; (o) James, (m) du Preez ; J. Smith, Rossouw, Burger ; Matfield, Ba. Botha ; van der Linde, Smit (cap.), du Randt.

Remplaçants: B. du Plessis, J. du Plessis, Muller, van Heerden, Pienaar, Pretorius, Olivier.

Ce qui va donner lieu à de sacrés affrontements:

Du Randt-Vickery. De l'expérience de part et d'autre. 32 et 35 ans je crois. Un sacré duel en perspective.

Smit-Regan. Un capitaine indispensable, exemplaire et encore assez jeune d'un côté, contre un vieux roublard à l'influence non moins négligeable. Cela va se provoquer. De l'aveux de Smit, lors de la tournée de juin, Mark Regan lui avait plus parlé pendant le match que sa femme en 10 ans...

Van der Linde-Sheridan. Andy Sheridan est certainement le meilleur pilier droit du tournoi. En mêlée comme dans le jeu. Mais un pilier sud-africain, quelqu'il soit, et de surplus springbok, ce n'est pas n'importe quoi...

Botha/Matfield-Shaw/Kay. Les anglais vont faire face à la meilleure deuxième ligne du monde. Puissante, agile, mobile... Simon Shaw et Ben Kay ont des arguments à faire valoir mais cela sera ardu. Un duel à suivre partout: en touche, en mêlée, dans les rucks, dans le jeu...

Corry-Burger. Deux immenses guerriers. Burger est plus mobile et perforant que Martin Corry mais ce dernier a un mental à toute épreuve et une plus grande expérience. Deux véritables battants.

Moody-Smith. Après avoir fait face à l'étoile montante du rugby français, Thierry dusautoir, Lewis Moody affronte la star du rugby sud africain, Juan Smith. Un joueur redoutable qui sait tout faire.

Easter-Rossouw. Nick Easter est une des révélations du mondial côté anglais: puissant, très présent, bien placé et intelligent dans le jeu. Face à lui, un joueur puissant et rapide.

Gomarsall-Du preez. Pour les sudistes, Du preez est le meilleur 9 en activité au monde. Une bonne vision du jeu, un gros jeu au pied, des cannes, un gabarit, il est complet. Mais Andy Gomarsall a lui aussi des atouts à faire valoir. Depuis les samoas, il enchaine les performances sans failles. Une gestion très intelligente du jeu, et un sacré malin...

Wilkinson-James. On connait Wilkinson. Un grand stratège qui se charge de bonifier toutes les actions de son équipe, contre un ouvreur sudaf qui fait un gros mondial, sans faute au pied ou à la main. Deux redoutables plaqueurs.

Habana-Sackey. Une superstar du rugby, pas très élégant (avec son torse de pitbull sur ses jambes de gazelles), contre un joueur tout neuf à ce niveau, mais tellement élégant quand il a de l'espace...

Catt-Steyn. Après Jauzion voici venu Steyn. Mike Catt ne chôme pas en cette fin de mondial. Il a face à lui un joueur doué. Un gros physique, des jambes et un énorme jeu au pied. Un redoutable défenseur aussi.

Tait-Fourie. La petite perle anglaise, contre certainement l'un des tout meilleurs arrières sudafs. Toujours bien placé, il joue juste, fait très peu d'erreurs, va vite, défend bien... Fourie est discret mais redoutable. La pierre angulaire des lignes arrières.

Pietersen-Cueto. Deux joueurs rapides et physiques, capables de très bonnes choses, et de beacoup moins bonnes. Ils sont irréguliers mais on peut attendre le meilleur d'eux pour une finale.

Robinson-Montgomery. Peut-on trouver deux joueurs aux styles aussi opposés? D'un côté une véritable machine au pied. Que ce soit le jeu de déplacement ou le tir au but, il ne fait quasiment jamais de fautes. Un placement jamais pris en défaut non plus. Par contre ne comptez pas sur lui pour une relance. A l'inverse de Jason Robinson, qui n'a pas un extraordinaire jeu au pied, mais est toujours capable de percer à n'importe quel moment la plus hermétique des défenses...

Quand on voit tout cela, on ne peut s'empêcher de donner l'avantage aux sudafs, et à leurs joueurs puissants, jeunes et talentueux... Individuellement, ils semblent avoir le dessus...
Mais l'équipe d'Angleterre n'est pas morte...

Le site rugby

Jonny WILKINSON : "Je suis sorti de ma bulle

http://www.lesiterugby.com/cm2007/Articles_199968_-Je-suis-sorti-de-ma-bulle-.shtml

Bon en fait, je n'ai pas vérifié l'info rugbyrama...
Correction donc:
L'équipe sudaf connait un changement. Vickus Van Heerden fait son apparition sur le banc en lieu et place de Bob Skinstadt.

Article Planet rugby. Les face-à-face...
J'ai traduit (c'est traduit quand il ya le signe==) comme je pouvais. C'est souvent approximatif, parfois carrément imaginaire, mais je me suis donné du mal... Il y a la version originale pour qui veut...

Full Back/arrière:

Percy Montgomery: Throughout the tournament Monty has been the rock in the Springbok back-line both in attack and defence. While he has not set the tournament alight he has guided the backs with aplomb. Add to that his supreme kicking and he has been a valuable asset to Jake White. 8.
==le patron de la ligne de trois-quart sud-africaine, en attaque comme en défense. Il n'a pas illuminé le mondial mais il est présent. Ajouté à son jeu au pied royal, cel en fait un élément de base de l'équipe de Jack White. Note 8
Jason Robinson: Billy Whizz has hit a rich vein of form in France, and has lifted England in the process. Perceived by many as a weakness in defence he has proved all his doubters wrong, and we have witnessed the Robinson of old with dazzling runs and dancing feet Michael Flatley would be proud of. 8
==Il a atteint une belle forme dans ce mondial et a remis l'Angleterre dans le droit chemin. Vu par baucoup comme une faiblesse en défense, il a fait mentir ses détracteurs et a fait des courses et des petits pas du temps de sa splendeur que Michael Flatleyne renierait pas. Note 8

Right Wing/aile droite:

JP Pietersen: Whilst Pietersen has had a hard act to follow with a certain Bryan Habana on the other wing he has gone about his business quietly and effectively. Has had limited chance to shine but has scored some fine tries, including a telling score against England in the group stages. 7.5
==Alors que Pietersen avait la lourde tâche de faire aussi bien que son collègue à l'autre aile, il s'en est acquitté discrètement et efficacement. Il a eu peu d'occasions de briller mais a marqué 5 beaux essais et s'est fait remarquer contre l'Angleterre. Note 7.5
Paul Sackey: A player who has stood out despite many doubting his ability, especially as a defender. Has scored some crucial tries for England as they clawed their way back from the brink of elimination and could be a threat to South Africa. 7
==Un joueur qui a explosé malgré de nombreux doutes à son égard, notamment sur ses capacités défensives. Il a marquédes essais cruciaux qui ont permis à l'Angleterre d'éviter l'élimination. Il pourrait être un danger pour les sudafs. Note 7

Outside Centre/13:

Jaque Fourie: There is no doubting Fourie has quality but he has failed to demonstrate it during the World Cup. He has not been bad, apart from his comments about Fiji, but by no means has he been at his peak. A player England will target on Saturday. 6.5
==Il n'y a aucun doute sur les qualités de ce joueur mais il n'en a pas fait la démonstration durant le mondial. Il n'a pas été mauvais, sauf sur ses (commentaires?) sur les fidjis, mais n'est assurément pas au sommet de sa forme. Il sera visé samedi. Note 6.5
Mathew Tait: Another who has failed to reach his full potential thus far, but glimmers of his searing pace and silky skills suggest he is ready to boil over and produce the goods in the final. Will need to up his defence if he is to shackle the big midfield runners of the Springboks. 7
==En voilà un autre qui n'a pas réussi à montrer tout son potentiel jusqu'ici mais des éclats de (en gros ses capacités à prendre un intervalle)
suggèrent qu'il est prêt à exploser et montrer d'excellentes choses en finale. Il devra améliorer sa défense pour stopper les puissants arrières sudafs. Note 7

Inside Centre/12:

François Steyn: Steyn, you could argue got a lucky break when Jean de Villiers got injured, and will be disappointed he has not made more of his chance. Granted he has made several telling breaks in the latter rounds, but he has also shown a tendency to spill the ball in contact and take the wrong option at times. 6.5
==Vous pourriez dire qu'il a eu de la chance de bénéficier de la blessure de De Villiers, et qu'il n'en a pas assez profité. Il a quand même fait de gros franchissements lors des précédents matchs mais a aussi montré une tendance à perdre (?) la balle au contact et à faire parfois des mauvais choix. Note 6.5
Mike Catt: Quite how this man keeps on going is remarkable, and he has once again been a solid go-to man in the England ranks. By no means an exceptional tournament from Catt but as solid as ever and has provided Wilkinson with a valuable kicking option when the pressure has been on. 7

Left Wing/aile gauche:

Bryan Habana: Without a doubt the star performer for South Africa at the World Cup, and arguably the player of the tournament. He has revelled in performing on the biggest stage in rugby and has scored several sensational tries to confirm his status as one of the best players in the world. 9
==Sans aucun doutela star de l'afsud à cette coupe dumonde et potentiellement le meilleur joueur du tournoi. Il a sorti de grosses performances pour les gros matchs et a marqué des essais sensationnels qui confirment son statut d'un des tout meilleurs. Note 9
Mark Cueto: All Cueto's appearances to date have come in the group stages, where for the main England struggled, although this is no reflection of the man himself. He has rarely had chance to shine, and given his finishing prowess has been something of a disappointment in that sense. 6.5
==Il a eu sa chance au début, quand l'angleterre patinait. Il n'a pas eu l'occasion de briller et sa titularisation surprend un peu.

Fly-Half/10:

Butch James: South Africa came into the tournament needing a solid influence at fly-half, and that is just what James has been. He has controlled the game well for the Boks without doing anything special and has stuck to a rigid game plan. Renowned for the odd stupid tackle he has managed to resist the urge for the most so far. 7.5
==L'afsud avait besoin d'un patron en dix et c'est ce qu'il a été. Il a bien géré le jeu sans faire individuellement rien de spécial et il a bien mis en place un plan de jeu préétabli. Renommé pour ses plaquages stupides (à comprendre comme sanctionnables), il n'a pas cédé à cette tentation jusqu'ici. Note 7.5
Jonny Wilkinson: The difference he makes to England is immeasurable, even though by his standards he has not been at his best. What has stood him out though is his ability to win games for England when the chips are down, and truth be told he has been there with the best of them at the World Cup. 8
==Son apport à l'équipe d'Angleterre est immense, même s'il n'est pas au meilleur de sa forme. Il a amené sa capacité à gagner les matchs et (passage incompris) et il est vrai que (incompris). Note 8

Scrum-Half/9:

Fourie de Preez: One of South Africa's key players at the World Cup. He is the reason they are able to play such a flowing game, his link work is of the highest order and he has been a constant threat with ball in hand. Just ask England and they will tell you how dangerous he can be. His defensive frailties were exposed against Fiji, England take note. 8.5
==Un des joueurs-clés de l'afsud. Grâce à lui, ils peuvent pratiquer un jeu plus fluide. Sa capacité à faire le lien est de premier ordre et il est un constant danger balle en main. Demandez aux anglais. Ses faiblesses défensives ont été mises en lumière contre les fidjis. Les anglais ont dû le voir. Note 8.5
Andy Gomarsall: Coming to the World Cup as third choice scrum-half Gomarsall has hit the form of his life to secure the number nine shirt with a string of fine displays, extracting the full worth from his forward pack. Given a chance to impress against Samoa he took it with both hands and has not looked back since. 8
==Arrivé dans la compétition comme numéro 3, il a atteint le sommet de sa forme pour s'assurer une place de titulaire, avec notamment une série de matchs intelligents, où il tire la quintessence de son pack. On lui a donné une chance contre les samoas, il l'a saisi et ne l'a plus laché. Note 8

Suite...
Number Eight/8:

Danie Rossouw: The weak link in the South African back row as far as his overall game is concerned. A useful line-out option and a burly ball carrier with an impressive work-rate. Has had the tendency to be predictable in what he does, but when he carries he does so effectively. 7
==Le maillon faible de la troisième latte si tant est qu'il y en ait (inompris?). Une option utile en touche, un joueur puissant avec une grande activité. Il est asse prévisible mais reste efficace.Note 7
Nick Easter: A player who just keeps on getting better and impressing with his work rate and effectiveness. Proved his class against France and Australia with two fine displays. Can be a little one dimensional at times but is a quality ball carrier and tireless in defence. 8
==Un joueur qui progresse tout le temps et impressionne avec son activité et son efficacité. Il a prouvé sa classe contre l'Australie et la France avec deux matchs intelligents. Peut être un peu limité parfois mais il est puissant et un infatigable plaqueur. Note 8

Openside/7:

Juan Smith: Another player who is up there for player of the tournament. Has epitomised everything good in a back row player in attack and defence. Has constantly been on the shoulder of attacking players and his defensive work-rate has been metronomic. 8.5
==En voilà un autre qui pourrait être le joueur du tournoi. Il a tout fait remarquablement bien en attaque comme en défense. Un soutien constant pour les attaquants et une ativité défensive de métronome. Note 8.5
Lewis Moody: As with all of England's forwards he has been as solid as you could hope for at the business end of the tournament, without turning in a truly special display. Came through the mill in one piece against Tonga and has been a tireless campaigner for Brian Ashton. 7
==Comme tout le pack anglais, il a été aussi solide qu'on puisse espérer, sans se faire spécialement remarquer. Il est resté d'une pièce (il a survécu) après le match contre les tongas, et a été sans failles depuis.

Blindside/6:

Schalk Burger: At one stage it appeared a ban would ruin his World Cup but the 'Incredible Schalk' has bounced back in fine style. Has gradually got better as the tournament has progressed and is hitting his best form. Struggled as a number eight, highlighting his weaknesses at the base of the scrum against Fiji in particular. 8
==A un moment on a cru que sa suspension gacherait son mondial, mais "Shalk l'incroyable" est bien revenu. Il s'est progressivement amélioré durant le tournoi et est en train d'atteindre sa meilleure forme. Il a montré ses faiblesses au couloir notamment derrière la mêlée contre les fidjis. Note 8
Martin Corry: Graft and hard work best sum up Corry, a warrior to the end but a hero he is not. Having looked to be on the brink of losing his England place for good earlier in the year he has come to the party at the World Cup. His one dimensional style is suited to the blindside and he will do well to match Burger in the final showdown. 7
==(?) et le rude travail résument le mieux Martin Corry, un véritable guerrier mais pas un héros (légende). Au début de l'année, on a cru qu'il n'en serait as mais il est finalement revenu pour le mondial. Son style limité est adapté à la position de troisième ligne aile côté fermé. Il ferait bien de surveiller Burger pour la finale. Note 7

Second Row/deuxième lignes:

Victor Matfield: Safe in the knowledge that there is little else available to Jake White in the second row Matfield has not been pushed to deliver his best rugby. Having said that his line-out work, as always, has been of the highest order, but his work in the loose could have been slightly better. 7.5
==On sait qu'il ny a pas trop d'autres options pour White et il n'est pas là parce qu'il pratique son meilleur rugby. Ceci étant dit, il reste un des milleurs en touche mais son travail de base pourrait être meilleur. Note 7.5
Bakkies Botha: The perfect foil for Matfield his partner in crime has been at his destructive best. Never far from the tight exchanges, where he is most valuable to the Boks, he has worked tirelessly with his fellow tight forwards. As solid as they come and more than prepared to play the role of the enforcer. 7.5
==Le partenaire idéal de Matfield est lui au sommet de sa puissance. Jamais loin des zones de contact, où il est le meilleur bok, c'est un travailleur infatigable (?). Aussi solide que possible et prêt à jouer le rôle du (?) "casse-la-baraque"(?). Note 7.5
Ben Kay: Much as with Matfield you feel Kay has failed to deliver his best rugby over the past two months, although what he has done has been full of gusto and endeavour. Has lived in the shadow of Simon Shaw but has not once shirked his duties. 7
==Come Matfield, il n'est pas au mieux depuis deux mois quoique tout ce qu'il ait fait (incompris. Du genre sans reproche). Il joue dans l'ombre de Shaw mais (incompris. Il n'est pas passé au travers?). Note 7
Simon Shaw: Few words will do this giant of a man justice, for he has been a colossus at the heart of the England pack. His basics have been water tight and his work in the open defies his size and frame. Has taken his time to fulfil his potential but is doing so right when it counts the most. 8.5
==Il n'y a pas de mot pour rendre justice à ses performances. Ce closse est le coeur du pack anglais. Son activité dans les taches obscures est remarquable quand son activité dans le jeu sont stupéfiantes pour son gabarit. Il a mis du temps à montrer son potentiel, mais on y perd rien. Note 8.5

Tighthead/3:

CJ van der Linde: The modern day prop, big, strong and plenty of pace for a front row player. Has been troubled a little in the scrum but in general has at least held his own. Whilst other props have floundered in the open spaces CJ has positively blossomed with the ball in hand and has a nose for the try line to boot. 7.5
==Le pilier moderne. Grand, fort, et rapide. Il a eu quelques problèmes en mêlée mais en général il tient. Il a des qualités dans le jeu ouvert (à peu près en résumé). Note 7.5
Phil Vickery: His reckless trip on Paul Emerick has put a mark on his report card, but along with his front row companions has been the cornerstone of England's dogged performances in the knockout stages. Another solid performer. 7
==Son mauvais geste le suit mis sinon avec ses compagnons de mêlée, il a été la base des grosses performances anglaises dans les match éliminatoires. Du solide. Note 7

Hooker/2:

John Smit: Only when he has not been on the pitch has his true worth been noticed. He may not have set the world alight but he has been the glue that has bonded a fine South African team. His set piece work has been of the highest order and has been a useful battering ram when the situation has required such an approach. 7.5
Quand il n'est pas au fourneau, sa perspicacité est remarquée. Il ne fait pas de choses extraordinaires mais c'est le (?) qui manquait à une bonne équipe d'afsud. Note 7.5
Mark Regan: Along with Shaw the nuggety Bristol hooker has really impressed in the latter stages of the World Cup. Brought in against Australia for his hard-edged approach he has revelled in the tight game England have adopted so well. 7
==Avec Shaw, le (?) talonneur de Bristol a impressionné. Aligné contre l'Australie pour son jeu direct, il s'est révélé dans les matchs couperets et est titulaire depuis. Note 7

Loosehead/1:

Os du Randt: Big Os has turned back the years once again in France. As solid as his name suggests he has anchored the Springbok scrum to great effect. He may lack some mobility but has been a vital component in the tight exchanges. 7.5
Les années passent sur lui sans effet. Aussi solide que son nom l'indique, il donne une bonne tenue à la mêlée sudaf. Il manque un peu de mobilité mais est précieux dans les rucks. Note 7.5
Andrew Sheridan: The man mountain that is Sheridan has almost single-handedly taken opposition packs to pieces, none more so than Australia's. Has come to life in the last two games with stellar displays of scrummaging and ball carrying. 8
==L'homme montagne réduit presque à lui tout seul les packs adverses en miettes. Surtout le pack australien. Il est revenu à la vie sur les deux derniers matchs avec des performances solaires, notamment en mêlée et quand il prend le ballon.

Rugbyrama

Montgomery: "Rôle décisif"

L'arrière sud-africain, Percy Montgomery, estime que les buteurs auront un rôle important lors de la finale.

"C'est toujours une épreuve entre les buteurs donc il faut respecter les fondamentaux. La plupart des finales de Coupe du monde sont remportées par des coups de pied. En 95, ça a joué un rôle décisif. Je vais essayer de faire ce que je fais toujours en espérant que ça va aller."

Merci pour la traduction dédé

Planète Rugby

Finale : présentation




Angleterre et Afrique du Sud... 2 nations au parcours bien différent avant et pendant cette Coupe du Monde qui se retrouvent en finale pour tenter de remporter un 2ème titre mondial... 2003 pour l’Angleterre, personne n’a oublié le drop victorieux de Jonny Wilkinson en prolongation face à l’Australie en Australie, une victoire construite pendant 4 ans par Clive Woodward, une victoire méritée tant l’Angleterre dominait alors le rugby mondial...1995 pour les Springboks, tout juste réintégrés dans le rugby mondial après l’apartheid... personne n’a oublié la victoire des Boks sur les All Blacks, en Afrique du Sud, et François Pienaar soulevant le trophée avec Nelson Mandela...



Mais revenons au présent ; Wilko est toujours là, et avec lui une kyrielle de champions du monde expérimentés : Mike Catt, le 2ème ouvreur en n°12, le prodigieux Jason Robinson et ses jambes de feu, qui jouera son dernier match de rugby samedi soir, ou encore le ressuscité Andy Gomarsall, qui joue actuellement le meilleur rugby de sa longue carrière, sans oublier Lawrence Dallaglio, qui joue beaucoup moins bien qu’en 2003, mais dont la seule présence inspire le respect ... A cela s’ajoute la jeunesse et le talent : le trois-quart centre Mattew Tait, 21 ans, l’ailier Paul Sackey, ou encore l’ouvreur remplaçant Toby Flood... Tout ce petit monde est emmené par "Papy" Brian Ashton, le vieil entraîneur de Bath, appelé à la rescousse d’un XV de la Rose à la déroute après avoir été défait sur sa pelouse de Twickenham par l’Argentine et l’Afrique du Sud à l’automne dernier...



Préparation difficile, début de mondial (très) délicat (victoire dans la douleur sur les USA, humiliation 36-0 contre les Springboks), l’Angleterre a vu réapparaitre au bon moment son talisman Jonny Wilkinson. Si Jonny va bien, alors l’équipe va bien, c’est maintenant un dicton anglais... Revigorés par la présence de leur ouvreur, et par une prise de conscience collective, les joueurs anglais retrouvent leurs fondamentaux et battent successivement Samoans, Tongiens, Australiens et Français pour atteindre cette finale, et obtenir le droit de défendre leur titre de Champions du Monde.



Côté sud-africain, ça fait 4 ans que Jake White prépare ce rendez-vous. Il est le premier entraîneur sud-africain à rester si longtemps en exercice, et ça n’est pas une coïncidence. Son crédo est la préparation, la préparation et encore la préparation. Et ça paye ; avec lui les Sud-Africains ont remporté les Tri-Nations, ont battu chaque année les All Blacks (l’Afrique du Sud a été la seule équipe à battre les Néo-Zélandais pendant 3 ans), et cette saison 2 provinces sud-africaines se sont affrontées en finale du Super 14, une première, après avoir surclassé provinces australiennes et néo-zélandaises.



White a tout entraîné en terme de sélections sud-africaines ; scolaires, moins de 21 ans et les Springboks. S’appuyant sur les générations championne du monde des moins de 21 ans en 1999 et 2002 avec le capitaine des Boks John Smit et la charnière Fourie du Preez et Butch James, 3 des pièces maitresses de Jake White, et mêlant l’expérience de joueurs tels que Percy Montgomery, Victor Matfield, Bakkies Botha, John Smit, et le vétéran Os du Randt, champion du Monde 1995 (354 sélections à eux 5), et la jeunesse et le talent à l’état pur de joueurs tels que Bryan Habana, François Steyn, JP Pietersen et Ruan Pienaar (les 3 derniers n’étant devenus des Springboks qu’en 2006), Jake White a su construire une équipe qui a toutes les raisons de croire au titre mondial.



Toujours très efficace devant (touches, conquête...), avec des joueurs au gabarit monstrueux (1m94 et 115 kilos, c’est la moyenne pour les 8 de devant !), les Sud-Africains, à l’image de leurs provinces dans le Super 14, sont devenus créatifs derrière, et possèdent une ligne d’arrières renversante ! Bryan Habana et JP Pietersen aux ailes, le premier ayant marqué 8 essais dans cette Coupe du Monde, 30 en 34 sélections sous le maillot des Boks ; le jeune prodige du rugby sud-africain François Steyn en premier centre, associé à Jacque Fourie, qui se révèle comme le meilleur n°13 de la compétition et certainement le meilleur à son poste au monde, en passe de devenir "une légende du rugby" selon un de ses coéquipiers des Golden Lions ; et à l’arrière Mr Percy Montgomery, le Sud-Afs le plus cappé de l’histoire (93 caps) et le meilleur marqueur du rugby sud-africain (861 points).



Les Springboks sont au sommet de leur rugby, et n’ont pas encore tout dévoilé selon Eddie Jones, l’assistant de Jake White pour ce Mondial. Ils partent donc favoris face à une équipe d’Angleterre, qui joue un jeu simple mais efficace, basé sur l’efficacité de ses avants et sur le pied de Wilkinson. Mais c’est une finale de Coupe du Monde, et le match sera très certainement serré, et c’est du 50/50 comme disent toutes les anciennes gloires du rugby. Si les Anglais réussissent à garder les ballons et pousser les Sud-Afs à la faute, ils ont leur chance ; mais attention, la moindre petite erreur se paye cash, les Argentins ont en payé le prix en demi-finale ! les Springboks ont en effet cette capacité à exploiter la moindre erreur de leurs adversaires. En match de poule, les Boks avaient bien occupé le terrain avec une énorme précision au pied de tous leurs "tireurs" Monty, James, Steyn, Pienaar et Pretorius, ils trouvaient tous les touches là où ils voulaient et quand ils voulaient ! Ca pourrait encore faire très mal aux Anglais...



Les duels à suivre


le duel des avants bien sûr... 2 packs monstrueux, efficaces, conquérants, et des plaqueurs hors-normes avec Shalk Burger et Simon

Shaw, qui se jettent sur tout ce qui passe...


le duel des buteurs... Wilko vs Monty... l’un était le héros en 2003, l’autre pourrait le devenir en 2007...


le combat des n°9... Fourie du Preez, le meilleur n°9 au monde depuis 2 ans, face à Andy Gomarsall le ressuscité, qui pratique un rugby époustouflant dans ce Mondial...


Jason Robinson face à la défense des Boks... les centres sud-afs Steyn et Fourie auront sûrement un oeil sur la principale menace des lignes arrières anglaises...


Bryan Habana contre tous... qui peut arrêter l’ailier sud-africain quand il est lancé ballon en main ?

sualex a écrit:

Merci pour la traduction dédé

val a écrit:

Planète Rugby

Finale : présentation







Angleterre et Afrique du Sud... 2 nations au parcours bien différent avant et pendant cette Coupe du Monde qui se retrouvent en finale pour tenter de remporter un 2ème titre mondial... 2003 pour l’Angleterre, personne n’a oublié le drop victorieux de Jonny Wilkinson en prolongation face à l’Australie en Australie, une victoire construite pendant 4 ans par Clive Woodward, une victoire méritée tant l’Angleterre dominait alors le rugby mondial...1995 pour les Springboks, tout juste réintégrés dans le rugby mondial après l’apartheid... personne n’a oublié la victoire des Boks sur les All Blacks, en Afrique du Sud, et François Pienaar soulevant le trophée avec Nelson Mandela...



Mais revenons au présent ; Wilko est toujours là, et avec lui une kyrielle de champions du monde expérimentés : Mike Catt, le 2ème ouvreur en n°12, le prodigieux Jason Robinson et ses jambes de feu, qui jouera son dernier match de rugby samedi soir, ou encore le ressuscité Andy Gomarsall, qui joue actuellement le meilleur rugby de sa longue carrière, sans oublier Lawrence Dallaglio, qui joue beaucoup moins bien qu’en 2003, mais dont la seule présence inspire le respect ... A cela s’ajoute la jeunesse et le talent : le trois-quart centre Mattew Tait, 21 ans, l’ailier Paul Sackey, ou encore l’ouvreur remplaçant Toby Flood... Tout ce petit monde est emmené par "Papy" Brian Ashton, le vieil entraîneur de Bath, appelé à la rescousse d’un XV de la Rose à la déroute après avoir été défait sur sa pelouse de Twickenham par l’Argentine et l’Afrique du Sud à l’automne dernier...



Préparation difficile, début de mondial (très) délicat (victoire dans la douleur sur les USA, humiliation 36-0 contre les Springboks), l’Angleterre a vu réapparaitre au bon moment son talisman Jonny Wilkinson. Si Jonny va bien, alors l’équipe va bien, c’est maintenant un dicton anglais... Revigorés par la présence de leur ouvreur, et par une prise de conscience collective, les joueurs anglais retrouvent leurs fondamentaux et battent successivement Samoans, Tongiens, Australiens et Français pour atteindre cette finale, et obtenir le droit de défendre leur titre de Champions du Monde.



Côté sud-africain, ça fait 4 ans que Jake White prépare ce rendez-vous. Il est le premier entraîneur sud-africain à rester si longtemps en exercice, et ça n’est pas une coïncidence. Son crédo est la préparation, la préparation et encore la préparation. Et ça paye ; avec lui les Sud-Africains ont remporté les Tri-Nations, ont battu chaque année les All Blacks (l’Afrique du Sud a été la seule équipe à battre les Néo-Zélandais pendant 3 ans), et cette saison 2 provinces sud-africaines se sont affrontées en finale du Super 14, une première, après avoir surclassé provinces australiennes et néo-zélandaises.



White a tout entraîné en terme de sélections sud-africaines ; scolaires, moins de 21 ans et les Springboks. S’appuyant sur les générations championne du monde des moins de 21 ans en 1999 et 2002 avec le capitaine des Boks John Smit et la charnière Fourie du Preez et Butch James, 3 des pièces maitresses de Jake White, et mêlant l’expérience de joueurs tels que Percy Montgomery, Victor Matfield, Bakkies Botha, John Smit, et le vétéran Os du Randt, champion du Monde 1995 (354 sélections à eux 5), et la jeunesse et le talent à l’état pur de joueurs tels que Bryan Habana, François Steyn, JP Pietersen et Ruan Pienaar (les 3 derniers n’étant devenus des Springboks qu’en 2006), Jake White a su construire une équipe qui a toutes les raisons de croire au titre mondial.



Toujours très efficace devant (touches, conquête...), avec des joueurs au gabarit monstrueux (1m94 et 115 kilos, c’est la moyenne pour les 8 de devant !), les Sud-Africains, à l’image de leurs provinces dans le Super 14, sont devenus créatifs derrière, et possèdent une ligne d’arrières renversante ! Bryan Habana et JP Pietersen aux ailes, le premier ayant marqué 8 essais dans cette Coupe du Monde, 30 en 34 sélections sous le maillot des Boks ; le jeune prodige du rugby sud-africain François Steyn en premier centre, associé à Jacque Fourie, qui se révèle comme le meilleur n°13 de la compétition et certainement le meilleur à son poste au monde, en passe de devenir "une légende du rugby" selon un de ses coéquipiers des Golden Lions ; et à l’arrière Mr Percy Montgomery, le Sud-Afs le plus cappé de l’histoire (93 caps) et le meilleur marqueur du rugby sud-africain (861 points).



Les Springboks sont au sommet de leur rugby, et n’ont pas encore tout dévoilé selon Eddie Jones, l’assistant de Jake White pour ce Mondial. Ils partent donc favoris face à une équipe d’Angleterre, qui joue un jeu simple mais efficace, basé sur l’efficacité de ses avants et sur le pied de Wilkinson. Mais c’est une finale de Coupe du Monde, et le match sera très certainement serré, et c’est du 50/50 comme disent toutes les anciennes gloires du rugby. Si les Anglais réussissent à garder les ballons et pousser les Sud-Afs à la faute, ils ont leur chance ; mais attention, la moindre petite erreur se paye cash, les Argentins ont en payé le prix en demi-finale ! les Springboks ont en effet cette capacité à exploiter la moindre erreur de leurs adversaires. En match de poule, les Boks avaient bien occupé le terrain avec une énorme précision au pied de tous leurs "tireurs" Monty, James, Steyn, Pienaar et Pretorius, ils trouvaient tous les touches là où ils voulaient et quand ils voulaient ! Ca pourrait encore faire très mal aux Anglais...



Les duels à suivre


le duel des avants bien sûr... 2 packs monstrueux, efficaces, conquérants, et des plaqueurs hors-normes avec Shalk Burger et Simon

Shaw, qui se jettent sur tout ce qui passe...


le duel des buteurs... Wilko vs Monty... l’un était le héros en 2003, l’autre pourrait le devenir en 2007...


le combat des n°9... Fourie du Preez, le meilleur n°9 au monde depuis 2 ans, face à Andy Gomarsall le ressuscité, qui pratique un rugby époustouflant dans ce Mondial...


Jason Robinson face à la défense des Boks... les centres sud-afs Steyn et Fourie auront sûrement un oeil sur la principale menace des lignes arrières anglaises...


Bryan Habana contre tous... qui peut arrêter l’ailier sud-africain quand il est lancé ballon en main ?

Bravo Val pour la traduction. Cela fait plusieurs fois que tu mets des articles traduits de l'anglais ici. Et tu ne fais même pas remarquer tout le travail que cela représente... Je dois avoir une nature un peu geignarde...
Merci. (tu es traductrice ou anglophone?)

dédé a écrit:

val a écrit:

Planète Rugby

Bravo Val pour la traduction. Cela fait plusieurs fois que tu mets des articles traduits de l'anglais ici. Et tu ne fais même pas remarquer tout le travail que cela représente... Je dois avoir une nature un peu geignarde...
Merci. (tu es traductrice ou anglophone?)

Je ne suis pas traductrice !

Je me débrouille en anglais mais je n'ai eu aucun mal à mettre cet article compte-tenu du fait qu'il vient du site Planète Rugby comme c'est indiqué juste au début.

Merci quand même pour tes

putain **°_°** que c'est **°_°** tous ces cons

Corry: "Rester calme"



Le troisième ligne anglais Martin Corry trouve difficile de rester calme avant un match en soirée. La gestion du temps est alors cruciale.

"Avec un coup d'envoi à 21 heures il y a beaucoup de temps à tuer. Si je pouvais choisir, tous les matches débuteraient à midi. Comme ça vous vous levez, vous prenez le petit-déjeuner, vous montez dans le bus et vous êtes au stade. Heureusement ma famille va venir alors je vais pouvoir jouer avec les gosses pendant une heure avant le déjeuner et puis essayer de dormir. Mais on n'y arrive pas. On ne s'arrête pas de penser au match. Il faut essayer de rester calme et ne pas penser à ce qui pourrait arriver".

Rugbyrama