Réactions sur Afrique du sud / Angleterre (15-06)

Heureusement que l'arbitrage vidéo existe dans le rugby de haut niveau . Il fallait un ralenti image par image pour voir que la jambe de l'anglais est en touche 1/10 eme de seconde avant que le ballon touche le sol .

Combien d'équipes ont gagné ou perdu un titre sur une erreur "INVOLONTAIRE " de l'arbitre ?

A leur décharge les blacks ont certainement eu le calendrier le moins favorable. Je m'explique : Ils n'ont joué que des petites équipes, ils ont 50 grains à tout le monde, ils n'ont joué que des matchs amicaux en quelques sortes et ils se sont laissé endormir le bulbe.
Ce n'est pas la meilleur façon de préparer un quart face aux bleus. Alors que les Françaiseux avaient déjà du batailler pour arriver jusque là.
Pour moi la différence s'est faite là, les bleus étaient vraiment entrés dans la cdm et les blacks étaient en vacance.
Mais ne nous y trompons pas il n'y a pas long à la fin entre les blacks et les bleus, les blacks sont vraiment une bonne équipe et si ils n'avaient pas été en vacance on prenait vingt point comme les autres !

cela s apelle refaire l histoire ou refaire le match
mais ceci n est valable qu au cafe du commerce
pour moi les blacks qui font toujours ce fameux complexe de superiorite depuis 20 ans cela me trouble qu ils n arrivent pas a se mettre dans la tete qu une coupe du monde cela ne se joue pas sur la reputation mais sur les matchs
car contre la france (pas tres forte on l a vue apres) ils n ont pas joue leur jeu c est tout voila le resultat
j en ai vraiment marre de passer son temps comme je le lis ici et ailleurs a mettre l arbitre sur la sellette c est toujours la meme chose les perdants le remettent en cause les vainqueurs ne disent rien ou trouvent qu il a bien arbitre
cette rengaine devient extrement penible
l arbitre fait partie du match les joueurs font des fautes (bcp ) l arbitre peut en faire aussi c est un homme
si on admet pas cela il vaut mieux ne plus aller au stade sinon attention au coeur!!

Angleterre / Ashton : « Tête haute »

Pierrick TAISNE - dimanche 21 octobre 2007


Malgré la défaite de ses hommes en finale de la Coupe du monde, Brian Ashton, l'entraîneur du XV de la Rose, a tenu à dire à ses hommes qu'ils pouvaient quitter le terrain la tête haute.


Brian Ashton n'a pas voulu en dire trop sur la teneur du message adressé à ses hommes après la défaite en finale de la Coupe du monde. « Je leur ai dit qu'ils pouvaient quitter le terrain la tête haute, a néanmoins révélé Ashton. Ils ne doivent pas avoir honte de match. Il n'y a aucune récrimination contre personne. La réaction de nos supporters le montre. »

Bénézech : "Un titre mérité"

http://rugby2007.fr.msn.com/breves2007/20071020_234133Dev.html

L'Equipe

L’Afrique du Sud Championne du Monde !!!

Afrique du Sud 15-6 Angleterre

Dans une superbe finale, les Springboks conquièrent donc leur 2ème titre mondial, 12 ans après leur triomphe de Johannesburg. Pas d’essai dans cette finale, et ce sont les buteurs qui ont été à la fête ; 1 seule pénalité ratée, et elle était tirée de plus de 50m par François Steyn. 4 pénalités de Montgomery, plus une autre lointaine de Steyn, contre seulement 2 pour Wilkinson, donnent donc la victoire aux Sud-Africains.

Au terme d’un parcours sans faute dans ce Mondial (6 matchs et 6 victoires par 30 points ou plus marqués avant cette finale), les Sud-Africains deviennent logiquement Champions du Monde.

Les Springboks ont pris le jeu à leur compte en première période, sans réussir à marquer d’essais ; juste avant la pause, ils sont à 2 doigts de marquer, mais la défense anglaise tient miraculeusement le coup. 3 pénalités de Monty donnent l’avantage 9-3 aux Boks à la mi-temps.

En seconde période, le jeu s’équilibre, et la défense sud-africaine commence à flancher, comme le montre l’énorme percée de Mathew Tait. Mais les Anglais ne réussissent pas à marquer, et face à des Sud-Africains très disciplinés, ils n’ont pas de pénalité à tenter... Rejoints à 9-6, les Boks font le break à la 50ème puis à l’heure de jeu par une pénalité de presque 50m de François Steyn. La mêlée sud-africaine, un peu en-dessous jusqu’alors, se réveille et domine son adversaire. Les avants sud-africains sont morts de faim et se ruent sur tous les ballons ; les plaquages sont monstrueux, et les Anglais sortent un à un du terrain (Robinson, Catt, Moody, Worsley qui venait de rentrer...) victimes de l’intensité physique du match. Un seul Sud-Afs fait son entrée, Wikus van Herdeen, et le coaching est excellent, puisque Van Herdeen récupère tout de suite 2 ballons. Le score en restera là, 15-6, les Springboks sont Champions du Monde.

La surprise est venu du pilier Os du Randt ; des années qu’il n’avait pas joué un match en entier, et Jake White l’avait préservé depuis 1 an et demi pour ce match, pour qu’il puisse jouer en entier cette finale de Coupe du Monde, et devenir à nouveau Champion du Monde, après son titre de 1995 !

Bakkies Botha et Victor Matfield ont à nouveau été énormes en touche, faisant un 100%, et prenant même 5 touches anglaises ! La 1ère ligne sud-africaine, que beaucoup présentait comme moins forte que l’anglaise, et à qui l’on avait promis l’enfer en mêlée, a tenu le coup tout le match, prenant même le dessus sur ses adversaires. Shalk Burger a été fidèle à lui même, plaquant et découpant de l’Anglais pendant 80 minutes, comme son ouvreur Butch James, excellent ce soir, énorme en défense, et très bon au pied. Fourie du Preez a une nouvelle fois prouvé qu’il était le meilleur n°9 du monde, avec une intelligence de jeu hors-norme, sa vision du jeu, sa vivacité, sa précision... La paire de centres Steyn-Fourie a été superbe en défense et en perce-murailles, les ailiers Habana et Pietersen ont montré toute leur vitesse et agilité, et le vétéran Percy Montgomery, 94 sélections ce soir, a eu les nerfs solides au moment de passer 4 pénaités pour faire un 100% ce soir, 95% de réussite dans cette compétition et 105 points marqués.

Il peut être heureux Jake White, l’entraîneur des Springboks. Il a pris les commandes de la sélection sud-africaine il y a 4 ans, avec un objectif auquel il a toujours cru, devenir Champion du Monde. Critiqué après des mauvaises passes, critiqué pour ne pas avoir sélectionné certains joueurs, critiqué pour avoir pris Eddie Jones comme assistant, il a toujours cru en sa ligne de conduite, et ses joueurs ont toujours eu confiance en lui. Il a su emmener au titre mondial la génération dorée du rugby sud-africain, championne du monde des moins de 21 ans en 1999 et 2002, s’appuyant sur des joueurs qu’il a toujours entraîné, et n’hésitant pas à faire appel aux futurs gloires de demain (Steyn, Pienaar), tout en rappelant les 2 monuments du rugby sud-africain Percy Montgomery et Os du Randt, alors oubliés par les sélectionneurs précédents... Il n’a jamais douté, et a su transmettre ses certitudes et son immense confiance en lui à ses joueurs, à la fédération sud-africaine, et à ses supporters (dont je fais partie)... 4 ans qu’il attendait ce moment, 4 ans qu’on attendait ce moment, et le rêve est devenu réalité... A aucun moment de cette compétition les Boks et leurs supporters n’ont douté, à aucun moment de cette finale ils n’ont douté, tant les Springboks semblaient maitriser leur sujet, emmené par leur emblématique capitaine John Smit.

La joie qu’on pouvait voir sur les visages sud-africains étaient contagieuse, et l’émotion était au rendez-vous quand John Smit a levé la Coupe du Monde avec Thabo Mbeki, le président sud-africain, successeur de Nelson Mandela, qui, à 89 ans n’avait malheureusement pas pu faire le déplacement, mais avait envoyé un message vidéo aux Boks... Emotion toujours quand Mbeki a été porté en triomphe par les joueurs sud-africains avec la Coupe entre les mains... Moment magique à nouveau ce soir au Stade de France, l’Afrique du Sud est au sommet du monde !

Et quand on sait que presque tous les joueurs (si on excepte Montgomery, du Randt et Skinstad) ont encore de belles années devant eux, on peut se mettre à rêver pour le futur...

L’Homme du match pour l’IRB c’est l’énorme Victor Matfield. Planète Rugby a décidé de décerner son trophée à l’ensemble de l’équipe sud-africaine pour cette formidable Coupe du Monde !

Planète rugby

Rugby: le Sud retrouve son bien avec le titre des Springboks


Après un intermède de quatre années en Angleterre, le trophée William Webb Ellis va reprendre la route de l'hémisphère Sud après la victoire des Springboks (15-6) sur le Quinze de la Rose, le champion sortant, en finale de la sixième Coupe du monde samedi soir au Stade de France.

Cadenassé de bout en bout par les défenses, sans vrai rythme, axé sur le jeu au pied, ce dernier rendez-vous du Mondial français aura été à l'image d'un tournoi où les matches entre ténors ont souvent donné lieu à des débats étriqués avec des scores serrés.

Vainqueurs des quatre premières éditions du Mondial de 1987 à 1999, les pays du Sud récupèrent leur bien jusqu'au prochain rendez-vous planétaire en 2011 en Nouvelle-Zélande. Déjà sacrée en 1995 sur son sol, l'Afrique du Sud fait un nouveau pas dans le panthéon du rugby en rejoignant l'Australie jusqu'ici la seule avec deux titres (1991 et 1999).

Dans quatre ans, les Springboks auront un autre défi à relever: celui d'être la première équipe à conserver sa couronne. L'Australie comme l'Angleterre ont eu la chance de disputer deux finales d'affilée mais ont perdu à chaque fois la seconde. Comme lors de quatre des cinq précédentes éditions, la finale a opposé un représentant du Nord et un du Sud. Le rugby du Vieux Continent était pourtant jugé dépassé avant l'épreuve. Mais il a signé deux coups d'éclat.

L'Angleterre, moribonde depuis 2003, a sorti l'Australie en quart de finale tandis qu'à ce même stade, la France a éjecté le favori néo-zélandais dont le jeu tellement bien léché paraissait pourtant irrésistible.

"On a éliminé la meilleure équipe du monde. Je suis certain qu'elle aurait été championne du monde", a commenté Bernard Laporte, l'entraîneur tricolore. Malheureusement le XV de France n'a pas été digne de cet exploit. Battus en demi-finale par l'Angleterre, les Bleus ont ensuite laissé la troisième place aux Pumas argentins.

Révélation de ce Mondial, l'Argentine, qui n'avait jamais atteint le dernier carré en six participations, aura dominé à deux reprises les Tricolores dont elle avait déjà croisé la route en poule. Avec trois défaites, la France signe son plus mauvais bilan, gâchant une fête que le comité d'organisation français a su réussir comme l'atteste le taux de remplissage des stades pour les 48 matches dépassant allègrement les 90%.

Au triomphe en finale, l'Afrique du Sud ajoute la réussite de deux de ses cadres. A 33 ans, son arrière Percy Montgomery a été le meilleur réalisateur de la Coupe du monde avec 105 points (deux essais, 22 transformations et 17 pénalités). Avec 100% de réussite au pied, qui ont valu 12 points à son camp, Montgomery a été déterminant en finale.

De son côté, l'ailier Bryan Habana termine en tête du classement des marqueurs d'essais. Avec huit réalisations, il fait même aussi bien que le légendaire Jonah Lomu qui avait franchi la ligne à huit reprises en 1999.

L'entraîneur sud-africain Jake White a aligné en finale l'équipe la plus expérimentée de l'histoire du rugby sud-africain (669 sélections), un groupe performant dans tous les secteurs du jeu et tout terrain. Après avoir établi un record national de 33 essais dans la compétition, l'Afrique du Sud a su grimper la dernière marche sans marquer d'essai mais sans en prendre non plus.

Déjà en 1995, le succès des Boks en finale sur les All Blacks (15-12 après prolongations) avait entièrement reposé sur la botte de l'ouvreur Joel Stransky (trois pénalités et deux drops). "L'histoire se répète", a commenté White après le match. "On a très bien joué en matches de poules, en marquant beaucoup de points. Aujourd'hui, comme en finale en 95 il n'y a pas d'essai. La défense a été le secteur décisif". Les Boks terminent avec la meilleure défense du tournoi (86 points en sept matches).

Le ballon de cette finale aura peu voyagé hormis dans les airs et le jeu au pied d'occupation ainsi que le combat au près ont été privilégiés par rapport au jeu au large. Le constat vaut pour tous les matches à partir du deuxième tour, excepté le quart entre l'Afrique du Sud et les Fidji, le seul invité surprise du Top 8.

S'il veut plus de spectacle sur la pelouse, le législateur du jeu devra se pencher sur des règles pour compliquer le travail des défenses. Mais peut-être que dans quatre ans, les All Blacks, éternels déçus, arriveront-ils enfin à domicile à se régaler et à régaler le public en même temps.

Nouvel Obs

C'est à côté du sujet ( mais je vais pas en créer un pour ça ) mais il m'a semblé voir Jallil Narjissi dans les tribunes , un rang en dessous de Benazzi ?Vous confirmez ...ou j'ai eu des visions ??

Tout à fait "84", j'ai eu le plaisir de passer une partie de l'après-midi avec lui avant le match. Il devait être rejoint par Mignardi, Mirande, Culine et Soucaze.

Merci de ta réponse Malcom . T'es quand même un petit veinard

Af'Sud: Cadeau étrange

Le pilier sud-africain Os du Randt, dont le prénom d'adoption signifie "boeuf", a été invité avec ses coéquipiers à l'abattage rituel de ces animaux afin de célébrer la victoire des Springboks dans la Coupe du monde de rugby.

La famille royale Xhosa a indiqué qu'elle voulait montrer sa gratitude à une équipe qui a rendu l'Afrique du Sud fière d'elle.

"L'équipe entière doit visiter la Grande Place (à l'est du Cap), où des boeufs seront abattus en leur honneur", a déclaré mardi, au quotidien anglais Daily Dispatch, le porte-parole de la famille royale, le prince Xhanti Sigcawu.

Le rugby, a-t-il ajouté, est "un des sports les plus appréciés et joués dans le monde rural", c'est pourquoi "nous avons invité l'équipe et son encadrement à venir célébrer son succès avec nous".

Du Randt, qui a annoncé sa retraite sportive après la victoire de l'Afrique du Sud face à l'Angleterre dimanche, est le seul Springbok à avoir remporté deux Coupes du monde: il faisait également partie de l'équipe sacrée en 1995 contre la Nouvelle-Zélande.

Rugbyrama



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