![Interview Yannick N'Gog (Petit Bleu) Logo](https://2img.net/h/www.petitbleu.fr/images/logo.jpg)
Il vient de s’engager au SUA jusqu’à la fin de la saison.
Yannick N’Gog : « Donner le meilleur de moi-même »Mis à l’essai il y a dix jours, Yannick N’Gog (1m80, 90kg) vient de s’engager avec le SUA jusqu’à la fin de la saison. L’occasion de faire connaissance avec cet ailier de 25 ans qui est impatient de retrouver les joies du terrain.
Quelles sont vos premières impressions depuis votre arrivée à Agen ?J’ai été très bien accueilli que ce soit par mes coéquipiers ou par le staff. Je connaissais déjà quelques joueurs comme Jeremy Tomuli, Thomas Soucaze, Peio Som, Dave Vainqueur ou Sylvain Mirande. Mes premières impressions sont qu’il y a une très bonne ambiance au sein du groupe et que par ailleurs nous disposons ici de toutes les infrastructures nécessaires pour pouvoir progresser.
Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?J’ai débuté à Massy avant de partir en junior à Clermont où j’ai passé trois années. J’ai signé là-bas mon premier contrat professionnel mais j’étais barré par des joueurs comme Aurélien Rougerie, David Bory ou Jimmy Marlu. C’est pour cela que désirant acquérir plus de temps de jeu j’ai décidé de rejoindre Lyon qui était une équipe ambitieuse. J’y ai vécu trois saisons pleines où j’ai pu jouer et progresser. Nous avons atteint une année les demis finales du championnat de France. Lors de ma dernière année dans le Rhône j’eus l’opportunité de rejoindre le Stade Toulousain en tant que joker de Benoît Baby mais le club n’a pas voulu me libérer. Suite à cela j’ai atterri à Bayonne où je ne suis resté qu’une seule saison. Ayant ensuite quelques ennuis avec mon agent de l’époque, je n’ai pu retrouver une équipe aussitôt et je me suis donc retrouvé sans club. C’est alors que j’ai eu la chance que le Stade Toulousain, avec qui j’étais resté en contact, me permette de m’entraîner avec eux durant la coupe du monde, j’ai pu ainsi m’entretenir. Toujours sans club fin septembre j’ai finalement rejoint Graulhet avec qui j’ai trouvé un accord stipulant que si un club professionnel se manifestait je pouvais le rejoindre. C’est ce qu’il s’est passé avec Agen qui m’a contacté récemment.
Comment évaluez-vous la première partie de saison du SUA ?D’un point de vue extérieur on peut se rendre compte que la descente en Pro D2 a été un véritable choc psychologique pour tout le groupe, il a fallu du temps pour s’en remettre. Un nouveau staff est également arrivé. Ca n’a pas été facile de s’adapter à ce nouveau championnat mais les joueurs restent des compétiteurs, des combattants, et je reste persuadé que la deuxième phase sera toute autre.
Comment avez-vous trouvé les joueurs après la défaite à Blagnac ?Je ne vous cacherai pas que ce n’était pas la joie. C’est difficile de perdre de la sorte chez le dernier. Il y a eu une grosse remise en question, des choses se sont dites que ce soit au niveau des joueurs ou des entraîneurs. Il faut maintenant avancer, il y a du potentiel dans ce groupe et il va falloir le démontrer sur le terrain.
Vous serez peut être sur la pelouse d’Armandie ce samedi pour la réception de Bordeaux-Bègles, comment abordez-vous ce rendez-vous ?Je serai très heureux de prendre part à cette rencontre. Je suis là pour apporter ma fraîcheur physique et mentale. J’aborderai ce match de manière sereine en tentant ma chance à fond. Quoi qu’il en soit, il faut qu’Agen réalise une prestation plus conforme à ses ambitions.
Pour finir quelles sont vos ambitions personnelles en signant au SUA ?Je suis là avant tout pour donner le meilleur de moi-même et aider Agen à atteindre son objectif qui est de terminer dans les cinq premiers du championnat. Je me concentre uniquement sur cela et on verra en fin de saison ce qu’il en sera pour la suite.
Propos recueillis par Alexandre Paillou
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