Tri-Nations 2008

Australie: Smith dépasse Eales

Titularisé au poste de 3e ligne aile samedi, à Perth, face aux Springboks à l'occasion de l'entrée en lice des Wallabies dans le Tri-Nations 2008, George Smith, déjà devenu le flanker australien comptant le plus d'apparitions au niveau international (79), entrera un peu plus encore dans l'histoire du rugby national en devenant l'avant le plus capé avec une 87e sélection, soit une de plus qu'un certain John Eales (86). Smith devient également le 3e Wallaby le plus capé de l'histoire derrière George Gregan (139) et David Campese (101).

Sport.fr

Giteau a pris les clés

A 25 ans, Matt Giteau, depuis les retraites des deux timoniers des Wallabies, George Gregan et Stephen Larkham, s'affirme comme le nouveau patron du jeu d'une équipe d'Australie en reconstruction, qui entre en lice dans le Tri-nations samedi, à Perth, face à des Boks en pleine confiance après leur victoire en Nouvelle-Zélande.

Giteau en action face à Mathieu Lièvremont et les Bleus. (Reuters) Robbie Deans, qui en matière d'ouvreur d'exception sait de quoi il parle pour avoir eu jusqu'à il y a peu sous ses ordres au sein des Canterbury Crusaders un certain Dan carter, ne s'y est pas trompé. A peine débarqué à la tête des Wallabies, le nouvel entraîneur néo-zélandais de l'équipe d'Australie, s'il a désigné Stirling Mortlock en tant que nouveau capitaine de la sélection, n'a pas hésité à confier la charge de buteur à Matt Giteau. Une marque de confiance évidente pour celui qui, après les retraites des deux figures de la dernière décennie chez les doubles champions du monde, les deux tauliers de la charnière, George Gregan et Stephen Larkham, était appelé par son profil et son talent naturel à devenir le nouveau dépositaire du jeu des Wallabies.

Six ans après ses débuts précoces en sélection à seulement 20 ans, Giteau aurait pu, en tant qu'ouvreur, emprunter la même trajectoire que bien des internationaux australiens condamnés au banc par les inamovibles Gregan et Larkham. Mais ses entraîneurs, à commencer par Eddie Jones, auront vite compris qu'il était décidément impossible de se passer d'un tel joueur. Et c'est au centre que ses qualités de créateur s'exprimeront pour cohabiter avec un Larkham ainsi parfaitement secondé. C'est dans l'ombre du mythique n°10 que Giteau a ainsi grandi pour aujourd'hui se voir offrir pour de bon les clés du camion. A cet égard, sa performance réalisée début juillet lors du second test-match face à l'équipe de France et de la plus large victoire à ce jour de l'Australie face aux Bleus (40-10) n'aura fait que confirmer sa capacité à endosser le costume de chef d'orchestre de sa formation.

"Giteau et Carter sont les meilleurs à leur poste"

Auteur de vingt points au pied, Giteau aura ce jour-là été omniprésent, étalant sa vista en distillant quatre passes décisives - trois à la main et une au pied - sur les quatre essais de sa formation. Du grand art! Et à l'heure de l'entrée en lice des Australiens dans ce Tri-Nations 2008 samedi, à Perth face aux Boks, les champions du monde sud-africains, même tout auréolés de leur victoire historique à Dunedin face aux Blacks le week-end dernier, n'ont pas eu beaucoup de difficultés à cibler la menace n°1 côté wallaby.

Ainsi, Butch James, l'homologue springbok de Giteau, assez éloigné de ce dernier par son registre beaucoup plus physique, estime qu'il faudra à son équipe réaliser une performance collective de haute volée pour réduire au silence le maestro adverse: "Vous devez faire appel à vos partenaires pour gérer un tel joueur, c'est vraiment difficile. C'est vraiment un bon joueur et un sacré petit bonhomme. Vous vous devez de garder sans cesse un oeil sur lui en attaque et en défense, il fait mieux que tenir sa place. (...) Il sait quand prendre l'espace, il sait quand taper au pied et sa capacité de décision est pleine d'à propos."

Mais samedi, et sans manquer de respect aux Bleus, à n'en pas douter, Giteau passera son premier test d'envergure face à la référence sud-africaine. Pourtant, pour James, qui à 29 ans, a de solides arguments à faire valoir et s'est montré à son tour décisif face aux Néo-Zélandais en inscrivant un drop et deux pénalités décisifs, l'ouvreur australien, question référence, se pose là à son poste: "C'est toujours une bonne chose de s'évaluer face aux meilleurs et je pense que lui et Carter sont les meilleurs à leur poste." Giteau peut en être sûr, il est attendu de pied ferme samedi au Subiaco Oval de Perth.

Sport24

Premier test pour l’Australie

Contre l’Afrique du Sud championne du monde, l’Australie, en pleine reconstruction, va passer samedi son premier grand test. A l’opposé, les Boks ont l’occasion de confirmer leur succès chez les Blacks et de prendre la tête du Tri-Nations.

Pour son premier match du Tri-Nations qui l'opposera samedi à l’Afrique du Sud à Perth, le sélectionneur australien Robbie Deans a misé sur l’expérience en rappelant ses cadres blessés lors du premier match contre la France (victoire 34-13), à savoir Lote Tuqiri, Nathan Sharpe et Wyclif Palu. « Ils ont tous bonne mine et semblent prêts à aller à nouveau de l'avant », a expliqué le sélectionneur sur planetrugby.com. « Nous avions besoin d'être absolument certains qu'ils étaient opérationnels car les Sud-Africains sont l'adversaire le plus physique que nous ayons joué jusqu'à maintenant ». En titularisant aussi le flanker George Smith (87eme sélection, record australien), Deans met du solide pour répondre au défi physique springbok.

Grâce à ses victoires face à l’Irlande (18-12) et la France (34- 13 et 40-10), l’Australie s’est pourtant rassurée. Physiquement d’abord, les Wallabies ont montré qu’ils n’avaient rien perdu de leur puissance et de leur vitesse et sont toujours capables d’enchaîner douze temps de jeu plusieurs fois dans le match. En conquête ensuite. Humiliés en mêlée par les Anglais lors du quart de la finale de la Coupe du monde, les Wallabies ont énormément travaillé ce secteur de jeu depuis l’arrivée de l’ancien entraîneur des Crusaders, multiple vainqueur du Super14. Résultat : la mêlée australienne a dominé son homologue français en prenant deux ballons lors du second test (victoire 40-10). Tactiquement enfin. L’Australie s’appuie sur une nouvelle charnière Burgess-Giteau très dynamique. D’ailleurs, pour l’ouvreur springbok Butch James, Matt Giteau, en réussite dans ses tirs au but, sera le danger numéro 1.

L’Afrique du Sud en confiance

L’Afrique du Sud peut-elle rééditer son exploit de la semaine dernière ? Deans, en tout cas, ne pense pas à un relâchement de ses adversaires après leur victoire en Nouvelle-Zélande (30-28) : « Il n'y a aucune chance que cela arrive avec un groupe de joueurs aussi expérimentés. Les joueurs expérimentés sont encore plus affamés après chaque victoire. » Déjà vainqueurs à deux reprises à Perth en quatre rencontres (14-13 en 1998 et 22-19 en 2005), nul doute que les Springboks chercheront à gagner pour prendre la tête du Tri-Nations. D’ailleurs, malgré la victoire historique à Dunedin, le sélectionneur de l’Afrique du Sud Pieter de Villiers a régénéré son groupe en effectuant de nombreux changement.

Les titularisations du centre François Steyn et de l’arrière Conrad Jantjes apporteront un surplus de vitesse derrière. Le numéro huit Pierre Spies fait son grand retour après une grave blessure au poumon à la place du futur Toulonnais Joe van Niekerk. Dernier changement de taille : Schalk Brits prend la place de Bismarck du Plessis, suspendu. Le capitaine de l’Afrique du Sud Victor Matflied s’attend à un gros combat devant, notamment en mêlée. « Nous sommes déjà venus ici avant et nous avons connu des problèmes en mêlée. Etre bon en mêlée, c’est comme être bon en défense : c’est une question de concentration. Nous serons très agressifs dans ce compartiment de jeu samedi. »

Rugby365

Sur le toit du monde?
L'Afrique du Sud a rendez-vous samedi à Perth pour affronter l'Australie lors du 3e match des Tri Nations. Une semaine après avoir gagné en Nouvelle-Zélande, elle a une occasion unique de prouver qu'elle est bien la meilleure équipe du monde. Elle aborde logiquement la rencontre avec sérénité.

Il y a presque un an, l"Afrique du Sud devenait championne du monde. Une fois la Nouvelle-Zélande écartée, elle avait parfaitement su s'asseoir dans le fauteuil de favori pour conquérir ce titre. Mais certaines mauvaises langues affirmaient que les All Blacks restaient la meilleure équipe de la planète... jusqu'à ce que les Springboks l'emportent sur leurs glorieux adversaires, samedi dernier à Dunedin (30-28), au terme d'un match d'une grosse intensité.

Huit jours après avoir perdu la tête haute (19- en terre néo-zélandaise (alors qu'ils menaient à la mi-temps!), ils ont ainsi pris une formidable revanche. Et ont fait taire leurs ultimes détracteurs. Une victoire éclatante pour un exploit retentissant! Surtout, une véritable leçon de courage et de maîtrise collective: à cinq minutes de la fin, menés de cinq points, dominés par les All Blacks et réduits à 14, ils ont trouvé les ressources pour mettre à terre leurs adversaires. Sur un exploit personnel de Januarie qui est venu récompensé l'énorme travail de tout un groupe.

"Ils sont redoutables"

Après une telle performance, les Sud-Africains abordent évidemment leur troisième match de la compétition de manière sereine. Encore un déplacement, en Australie cette fois, pour un nouveau défi. Celui de confirmer leur prestation… et leur suprématie. Toujours aussi solides sur les fondamentaux, les Springboks montrent désormais un visage beaucoup plus séduisant. Ils ont prouvé lors de leurs dernières sorties qu'ils s'appuyaient sur un jeu plus ambitieux, basé sur davantage de ballons au large et de prises de risques. Les Blacks s'y sont cassés les dents.

Les Wallabies, encore dans l'inconnu, peuvent-ils sérieusement les inquiéter ? Robbie Deans, leur sélectionneur, est admiratif : "Les Sud-Africains sont redoutables. Il y a un très bon mélange de présence physique et de précision dans leur jeu, notamment dans leur façon de convertir leur domination en points. En plus, ils ont faim" . Peut-être une baisse de régime ou un relâchement de leur part alors ? "Il n'y a aucune chance qu'ils laissent filer le match. Ce groupe est plein d'expérience et ne connaît que très peu de fluctuations de forme". Les choses sont claires.

Devenus grands favoris

Dans tous les compartiments du jeu, l'Afrique du Sud semble supérieure à l'Australie. Pour autant, Peter De Villiers, le sélectionneur springbok, reste perfectionniste : "Nous avons bien joué à Dunedin et sommes enchantés par la victoire. Cependant, nous avons eu des soucis dans quelques secteurs de jeu et avons durement travaillé pour améliorer ces erreurs" . Malgré la confiance engendrée, les champions du monde ont donc décidé de jouer la carte de la modestie. Et Victor Matfield, leur capitaine, se méfie des Wallabies : "Ils sont toujours une grande menace. Ils ont une approche tactique différente, ce qui nous fournit un défi intéressant. Ils ont l'avantage de jouer leur premier match à la maison alors que ce sera le troisième à l'extérieur consécutif pour nous".

Les Springboks ont bien sûr à coeur de prouver que leur exploit de la semaine passée n'est pas un accident. De même que leur statut actuel est mérité. En effet, depuis une semaine, ils ont de nouveau délaissé le costume d'éternel outsider pour enfiler celui de grandissime favori. L'habit ne sera-t-il pas trop grand pour eux ? En tout cas, le scénario ressemble étrangement à celui du dernier Mondial... Et à l'époque, force est de constater que l'Afrique du Sud s'en était parfaitement accommodée...

Rugbyrama

NZ : Cowan pressenti

Selon la presse néo-zélandaise, Jimmy Cowan pourrait être aligné d'entrée lors du prochain match des All Blacks face à l'Australie. Le demi de mêlée prendrait ainsi la place de Andy Ellis, titulaire lors des premières rencontres des Tri Nations mais critiqué après la défaite face aux Springboks.

Tri-Nations : l'Australie défie le champion du monde sud-africain

L'Australie aura pour son entrée en compétition samedi, la tâche très rude de se mesurer au champion du monde sud-africain, qui reste sur une victoire historique en Nouvelle-Zélande.


Les Wallabies, en phase de reconstruction après un Mondial français décevant, avaient témoigné, contre l'Irlande (18-12) d'abord, et la France ensuite par deux fois (34-13 puis 40-10, plus gros écart de l'histoire entre les deux pays), d'une volonté d'apporter du sang neuf. Mais pour ce rendez-vous de tous les dangers contre les Springboks, l'entraîneur Robbie Deans compte surtout sur le retour de blessures de quatre cadres dans son XV de départ.

L'ailier Lote Tuqiri, le deuxième ligne Nathan Sharpe et les troisièmes lignes Wyclif Palu et George Smith (87e cape, record pour un avant) ne seront pas de trop face à une Afrique du Sud toujours prompte à offrir un intense affrontement physique.

Dans ces rendez-vous, "l'expérience est toujours importante", estime Deans qui reconnaît celle accumulée par son adversaire depuis son sacre mondial et redoute surtout sa faim de victoire non assouvie. Les Sud-Africains "ne s'arrêtent pas sur leurs récents exploits, ils en enchaînent d'autres, aussi beaux, comme on l'a vu dernièrement."

Car le Néo-zélandais -premier étranger à entraîner l'équipe australienne-, a, en connaisseur, apprécié à sa juste valeur l'exploit des Springboks, vainqueurs (30-28) pour la première fois de leur histoire dans le "House of Pain" (maison de la douleur) de Dunedin, la semaine passée.

Les Sud-Africains ont ainsi également pris une revanche éclatante après leur revers à Wellington lors du match d'ouverture du Tri-Nations (8-19) et ont un peu plus, s'il le fallait, affirmé leur ambition de remporter une compétition qui leur échappe depuis 2004.

Par rapport au XV de Dunedin, quatre changements seront opérés. L'arrière Conrad Jantjes, le trois-quarts centre François Steyn et le troisième ligne Pierre Spies seront titulaires, au détriment de Percy Montgomery, Adie Jacobs et Joe Van Niekerk, au repos.

Seul le quasi-néophyte Schalk Brits (27 ans, 2 capes), qui suppléera le capitaine John Smit, forfait pour le reste de la compétition pour une blessure à l'aine, au poste de talonneur constituera l'éventuel talon d'Achille de Boks sans faille apparente. D'autant que le numéro 2 à ce poste, Bismarck du Plessis, est suspendu trois semaines.

Au Subiaco Oval de Perth (samedi à 12H00 GMT)

Australie: Ashley-Cooper - Hynes, Mortlock (cap), Barnes, Tuqiri - (o) Giteau, (m) Burgess, Smith, Palu, Elsom - Sharpe, Horwill - Baxter, Moore, Robinson

Remplaçants: Polota-Nau, Dunning, McMeniman, Waugh, Cordingley, Cross, Mitchell

Afrique du Sud: Jantjes - Pietersen, Steyn, de Villiers, Habana - (o) James, (m) Januarie - Smith, Spies, Burger - Matfield (cap), B. Botha - van der Linde, Brits, Steenkamp

Remplaçants: Strauss, Mtawarira, Mujati, Bekker, Kankowski, Pienaar, Grant

Arbitre: M. Lawrence (NZL)


Myfreesport

McCaw dans 15 jours ?

Selon la presse néo-zélandaise, Richie Mc Caw espère être présent pour le match opposant les All Blacks à l'Australie le 2 août à Auckland. Blessé à la cheville gauche, le capitaine néo-zélandais a déjà raté les deux premières rencontres de son équipe dans la compétition.

"Je suis impatient de revenir. Mais il faut y aller par petites étapes. Dimanche, je parlerai avec le staff médical et les entraîneurs". Pour ce qui est de sa participation au match du 2 août, il essaye de rester optimiste : "Il y a certainement une chance. Quand il y a de l'espoir, vous ne voulez pas renoncer. Mais vous ne voulez pas être idiot non plus".

Rugbyrama

L'Australie dans la douleur

Malmenée en début et en fin de rencontre, l'Australie s'est malgré tout imposée face à l'Afrique du Sud (16-9), lors de la 3e journée des Tri-Nations, en faisant la différence grâce à ses avants. Au classement, les trois équipes comptent chacune une victoire mais les All Blacks restent en tête.

Maintenant Robbie Deans sait. Si le nouvel entraîneur des Wallabies n'avait pu tirer de grands enseignements de la double confrontation face aux Bleus, il en sait un peu plus désormais après ce premier match face à l'Afrique du Sud. L'Australie n'est pas encore l'équipe offensive qu'il souhaite. Normal, ce type de changements prend du temps et ce n'est pas Marc Lièvremont qui le contredira. Et si les Wallabies ont montré, sous l'impulsion de Barnes, qu'ils étaient capables de beaux mouvements par moments, c'est finalement grâce à leurs avants qu'ils se sont imposés à Perth ce samedi.

Perturbés par la défense très haute des Springboks, les Wallabies n'ont pas réalisé le match parfait. Loin, de là. Leur début de rencontre fut même plutôt laborieux, à l'image de la partie qui mit vraiment 20 minutes à démarrer. Une mèche allumée par Jean De Villiers, un essai logiquement refusé à Bryan Habana... les Springboks dominent légèrement la première demi-heure mais rien d'exceptionnel malgré tout à se mettre sous la dent. Les défenses prennent le pas sur les attaques. On est loin du Nouvelle-Zélande-Afrique du Sud de la semaine dernière (28-30).

Habana manque d'égaliser

Il faut en fait attendre la 35e minute pour voir une action digne de ce nom des Wallabies et surtout, digne de ce que Robbie Deans attend de ses joueurs. Sur une récupération en fond de touche de Smith, Hynes perce avant une série de passes sur un pas qui envoit Lote Tuqiri aplatir en coin (5-3, 35e). L'Australie passe devant, Steyns ayant ouvert le tableau d'affichage dès la 7e minute pour l'Afrique du Sud sur une pénalité. Un score pas forcément mérité au vu de la première période.

En revanche, les Australiens accélèrent en début de seconde. Les Sud-Africains sont littéralement submergés par les vagues jaunes. Et après un temps de jeu énorme, Motrlock vient aplatir le deuxième essai de la partie (10-3, 45e). L'Australie prend le dessus grâce à ses avants tandis que les arrières sud-africains manquent cruellement de munitions. Les Wallabies gèrent tranquillement la fin de match avec une frayeur quand Habana relâche juste avant d'aplatir suite à une belle inspiration de Januaries. Les Boks prennent enfin des risques mais trop tard car Barnes tue le match d'un drop dans la foulée.

Rugbyrama

Deans : "Fier de l'équipe"

Après la victoire de son équipe sur l'Afrique du Sud (16-9), le sélectionneur de l'Australie Robbie Deans est plutôt satisfait.

"Tout ne peut jamais être parfait mais évidemment, contre un adversaire très physique, je suis fier de l'attitude et de l'état d'esprit que l'équipe a montré. Les gars ont été très sollicités défensivement mais ils ont ont résisté. [...] Nous avons beaucoup créé et aurions pu faire encore plus".

Rugbyrama

L'Australie frappe fort

Entrée réussie dans le Tri-Nations pour l'Australie. A domicile, les Wallabies ont dominé les Sud-Africains, champions du monde en titre (16-9). Ils confirment les bons résultats obtenus en test-matches le mois dernier (3 rencontres, 3 victoires). Les hommes de Robbie Deans ont parfaitement muselé l'attaque des Boks, n'encaissant aucun essai. Le retour de quatre cadres dans l'équipe a donc été bénéfique. C'est d'ailleurs un d'entre eux, l'ailier Lote Tuqiri (photo L'Equipe), qui a inscrit le premier essai à la 35e minute. Au retour des vestiaires, Stirling Mortlock en a jouté un deuxième (44e). L'Australie prend la tête du Tri-Nations.

Après une campagne mondiale décevante, les Wallabies ont définitivement rebondi. Nouvellement promu, l'entraîneur néo-zéalandais Robbie Deans a réussi à mêler aux vieux briscards de nouvelles têtes. Fruit de cette alchimie, le XV australien, après avoir dominé l'Irlande et la France, est parvenu à dominer une équipe sud-africaine pourtant annoncée comme favorite après sa victoire sur le sol néo-zélandais lors de la dernière journée.

Dès la sixième minute, les Boks confirmaient tout le bien que l'on pensait d'eux. François Steyn ouvrait le score d'une pénalité parfaite. Les Wallabies réagissaient immédiatement. A la 12e, Lote Tuqiri, très en jambes, partait à l'essai avant d'être rattrappé par la défense sud-africaine. Sept minutes plus tard, Berrick Barnes manquait grossièrement une pénalité. S'en suivait une période de domination des Boks, c'est le moment que choisit finalement Lote Tuqiri, à la conclusion d'un jeu de passes courtes, pour inscrire les premiers points des siens. 5-3 à la mi-temps.

Les Wallabies ont résisté
Pas le temps de resprirer pour les Boks. Dès le retour des vestiaires, Stirling Mortlock perforait la défense adverse pour donner un peu plus d'air à ses coéquipiers. Matt Giteau, maladroit, manquait une nouvelle fois la transformation, si bien que les Australiens ne menait que de 5 points. Le joueur se rachetait quelques minutes plus tard et passait une pénalité à la 51e. 13-3. La fin du match se limitait à une série de coups de pied : Steyn une deuxième fois à la 69e et James pour l'Afrique du Sud. Barnes d'un drop à la 79e.

Nelson Mandela n'assistera pas à une victoire des siens pour son 90e L'Afrique du Sud a perdu gros dans ce déplacement à Perth. Les Boks repassent derniers de leur groupe (2 défaites, 1 victoire). Les Wallabies ont eux tout raflé : la victoire, la première place (ex-aequo avec la Nouvelle-Zélande) et surtout la confiance retrouvée de ses supporters. Et ce n'est pas fini à en croire Robbie Deans, l'entraîneur australien : «Nous avons des détails à améliorer encore. Il ya de la place pour progresser. J'ai vraiment hâte de disputer le prochain match, de voir ce quoi nous sommes capables.»

L'Equipe

Af.Sud : De Villiers mauvais perdant

Rédaction Rugby365



Peter De Villiers regrettait que son équipe n'ait pas réussi à jouer son jeu contre l'Australie. Très déçu, le sélectionneur sud-africain a avoué qu'il était un mauvais perdant.

« On peut trouver toutes les excuses que l'on veut mais le plus important c'est qu'il nous ont fait déjouer expliquait De Villiers après la rencontre. Nous avons manqué les quatre occasions de marquer un essai que nous avons eues et à ce niveau, cela ne pardonne pas. Je suis triste d'avoir perdu et je dois avouer que je suis un mauvais perdant. »

Braid et O'Neill avec les Blacks

Braid qui a remplacé numériquement McCaw, blessé, et O'Neill qui avait pallié l'absence sur suspension de Thorn seront dans le groupe néo-zélandais en vue du match Australie-Nouvelle-Zélande. Thorn est revenu de suspension, mais O'Neill reste dans le groupe en raison de la blessure d'A Williams.

Rugbyrama

Tuqiri débloque tout

Auteur d’un essai capital peu avant la mi-temps, Lote Tuqiri a été un pion essentiel de la victoire australienne contre l’Afrique du Sud. Une belle revanche pour l’ailier des Warathas qui avait manqué la fin du Tri Nations sur suspension l’an passé.

Il y a un an, le Tri Nations avait une saveur amère pour Lote Tuqiri. Suite à un alcootest demandé par l’ARU (Australian Rugby Union), le joueur des Warathas avait été déclaré « positif » aux breuvages alcoolisés. Résultat : deux matchs de suspension et 20 000 dollars d’amende pour le natif de Sigatoka qui n’a donc pu jouer les derniers matchs du Tri Nations des Wallabies. Après une Coupe du monde 2007 relativement discrète, ce premier match du Tri Nations 2008 prenait donc une signification particulière pour l’ailier international.

Pas étonnant dès lors de le voir extrêmement motivé pour l’entrée de l’Australie dans le tournoi face à l’Afrique du Sud, samedi à Perth. L’ailier des Wallabies est le premier à sonner la charge. Alors que son équipe est menée au score après une pénalité de François Steyn, Tuqiri tente une relance osée de ses 22 mètres et gagne 40 mètres. Si l’action n’aboutit à aucun point pour son équipe, elle a pour mérite de réveiller des Australiens bien apathiques en début de rencontre. Exemplaire en défense, Tuqiri va également s’illustrer en attaque. En bout de ligne, il conclut le premier beau mouvement des hommes de Robbie Deans juste avant la mi-temps.

Le 29eme essai de la carrière internationale du joueur des Warathas permet à l’Australie de prendre l’avantage à la 35eme minute pour la première fois du match. Au retour des vestiaires, la motivation de celui qui avait récemment été contacté par Bayonne, n’a pas baissé. Sur l’essai de Mortlock, il se trouve en soutien et pousse son capitaine dans l’en-but sud-africain. Lors des dernières minutes du match, alors que l’Australie est dominée, Tuqiri se livre à fond en défense et dans les tâches obscures. Un match plein qui devrait lui faire oublier ses déboires passés.


Rugby365

Habana et Burger touchés

Shalk Burger a été touché au cou face aux Australiens et Brian Habana à une épaule. Des examens complémentaires sont prévus pour définir la gravité de leurs blessures.

Rien de personnel

Robbie Deans, entraîneur néo-zélandais des Australiens, ne jouera pas une carte personnelle selon ses propres dires en vue du match Australie-Nouvelle-Zélande de samedi prochain.

Après une entrée victorieuse dans les Tri Nations 2008 avec une victoire épique conquise sur les champions du monde en titre, l'Afrique du Sud, 16-9, Robbie Deans a souhaité planter tout de suite le décor du prochain épisode. L'Australie qu'il entraîne reçoit la Nouvelle-Zélande dans le cadre de la traditionnelle Bledisloe Cup.

Pour cette rencontre qui n'attire pas les foules – et cela est en soi une première – au Telstra Stadium de Sydney, le sujet de conversation est tout trouvé! Rappelez vous, au lendemain de l'élimination des Blacks par les Bleus dans ce quart de finale mythique au Millenium de Cardiff, la tête et les épaules de Graham Henry avaient été réclamées sur le billot. Robbie Deans s'était engouffré dans la brèche, espérant décrocher le job. Officiellement candidat, il a vu son CV rejeté et son amertume personnelle s'amplifier. De quoi, en tout cas, largement alimenter les gazettes surtout quand il a été choisi, presque aussitôt après, pour succéder à John Connolly à la tête des Wallabies...

Depuis, il a remporté une première victoire en match officiel contre les champions du monde en titre donc. Prochaine étape... la Nouvelle-Zélande! "Alors Robbie, lui ont demandé les journalistes australiens, comment abordez-vous ce match? Ce sera spécial n'est-ce pas?" Ce à quoi "Dingo Dinno", alias Robbie Deans, répond le plus laconiquement possible : "Une partie de moi sera dans ce match c'est sûr, mais ce sera avant-tout une rencontre Australie-Nouvelle-Zélande. D'en être est déjà grand. Cela n'aura rien de personnel."

Certes, tout le monde est prêt à le croire, surtout qu'après le premier match des Tri Nations, Deans a montré que le travail commencé à payer avec un pack australien retrouvé. N'empêche, l'entraîneur des Wallabies est bien placé et connaît sur le bout des doigts le rugby néo-zélandais... "Encore une fois, cela ne veut rien dire. Les choses évoluent tellement vite."

Rugbyrama

Avec McCaw ?

Blessé à une cheville en juin dernier, le capitaine des All Blacks Richie McCaw pourrait faire son retour dès samedi face à l'Australie... Son retour qui n'était pas attendu avant la fin août serait une sacrée nouvelle pour la Nouvelle-Zélande qui dévoilera la composition de son XV mardi.

Graham Henry, le sélectionneur All Black, annoncera mardi la composition du XV néo-zélandais qui ira défier les Wallabies sur leurs terres ce week-end. Et depuis ce lundi matin, tout le monde est suspendu à ses lèvres. En effet, la rumeur sur la possible titularisation du troisième-ligne aile et capitaine Richie McCaw ne cesse d'enfler. Ce dernier a couru normalement lors de l'entraînement du jour. Au point de devenir en quelques heures un sérieux prétendant à une place dans le XV de départ samedi. Et donc la possible surprise du chef.

Du coup, sa blessure à la cheville gauche, contractée il y a un mois face à l'Angleterre, pourrait très vite n'être qu'un mauvais souvenir. Plus rapidement que prévu en tout cas. Rappelons qu'il y a une semaine, Steve Hansen, l'assistant de Graham Henry, assurait ne pas compter sur lui avant au moins mi-août. Dimanche encore, McCaw se disait certes « impatient de revenir », avant d'ajouter qu'il avait « certainement une chance de jouer »contre l'Australie... le 2 août à Auckland !

Deans inquiet ?

Evidemment, la présence de Richie McCaw dans l'équipe serait une très bonne nouvelle pour les supporters All Blacks. En effet, elle reste sur une sortie peu convaincante marquée par une défaite à domicile face à l'Afrique du Sud. Autant dire que la formation est actuellement en plein doute. Et tout le monde sait à quel point l'impact de McCaw sur cette équipe est énorme. D'un point de vue sportif bien sûr mais aussi et surtout sur le plan mental. Ce n'est pas Robbie Deans, le sélectionneur néo-zélandais des Australiens, qui viendra le contredire. Il a longtemps été à la tête des Canterbury Crusaders, club au sein duquel évolue le capitaine All Black depuis 1999.

Ensemble, ils ont remporté à plusieurs reprises le Super 14. Il connaît mieux que personne les qualités de joueur et de leader de ce meneur d'hommes hors pair. Difficile par contre de ne pas croire au coup de bluff côté néo-zélandais pour tenter de déstabiliser une équipe australienne en pleine confiance depuis sa victoire (16-9) sur les Springboks. Mais on sait que ce n'est pas tellement le style de Graham Henry de balancer des rumeurs infondées. Raison de plus pour que celle-ci devienne rapidement réalité ? Réponse mardi...

Rugbyrama

AFS : 9 joueurs libérés

L'encadrement des Springboks a décidé de laisser 9 joueurs à disposition de leurs provinces avant le prochain regroupement. Ils pourront ainsi jouer dans le cadre de la Currie Cup. Les Sud-Africains seront à nouveau réunis le 30 juillet pour préparer le match du 9 août contre l'Argentine.

Liste des 9 joueurs libérés :Bolla Conradie ; Peter Grant ; Schalk Brits ; Brian Mujati ; Odwa Ndungane ; Ruan Pienaar ; Beast Mtawarira ; Ryan Kankowski ; Adriaan Strauss.

Rugbyrama

Af.Sud : Burger contre les Pumas

Rédaction Rugby365

Schalk Burger devrait être en mesure de jouer contre l’Argentine le 9 août. Le troisième ligne aile des Springboks, blessé au cou contre l’Australie, sera donc apte pour la fin du Tri Nations.

Plus de peur que de mal pour Schalk Burger. Blessé au cou contre l’Australie samedi, le troisième ligne aile des Springboks n’est pas sérieusement touché. « Ce n’est pas sérieux » a indiqué Peter De Villiers à l’arrivée en Afrique du Sud. Il devrait être aligné le 9 août pour le test-match contre l’Argentine, match de préparation pour les trois dernières rencontres du Tri Nations.

Australie : Mortlock forfait

Touché la semaine dernière face à l'Afrique du Sud, Stirling Mortlock a dû déclarer forfait pour le match contre la Nouvelle-Zélande samedi. Le centre et capitaine australien n'a pas pu se remettre à temps. George Smith prendra le brassard.

C'est tout de même un coup dur pour les Wallabies, tellement Mortlock est précieux pour cette équipe. Robbie Deans, le sélectionneur des Australiens, le sait : "Nous avions espéré qu'avec le temps, sa blessure finirait par disparaître mais ce ne fût pas le cas assez tôt pour ce match".

Rugbyrama

Les Australiens tricheurs ?

Le ton monte déjà entre Australiens et Néo-Zélandais avant leur premier affrontement dans les Tri-Nations ce samedi. L'adjoint des All Blacks Steve Hansen accuse les Wallabies de tricher lors de l'introduction du ballon dans les mêlées par le numéro neuf Luke Burgess.

"Ils sont malins et il n'y a qu'à voir la façon dont ils introduisent le ballon en mêlée", explique Hansen qui pense que Burgess tourne le ballon de sorte qu'il arrive rapidement dans les pieds du numéro 8, passant à peine entre les premières et deuxièmes lignes.

"Je pense qu'il faudrait se pencher sur la manière dont il tient le ballon avant de l'introduire, a-t-il ajouté. Ils ont adapté leur mêlée à la façon dont ils jouent. Ils ne gardent pas longtemps le ballon en mêlée."

On attend désormais la réponse des Australiens...

Rugbyrama

Les Blacks avec McCaw mais...

Certes, Richie McCaw est finalement retenu dans le groupe néo-zélandais pour affronter l'Australie samedi mais il n'est pas certain de tenir sa place. Si le capitaine All Black devait déclarer forfait en raison de sa blessure à la cheville, c'est Daniel Braid, également appelé, qui jouera.

Richie McCaw titulaire pour affronter l'Australie samedi à Sydney : c'était la surprise attendue dans le XV de départ All Black. Et après l'annonce de l'équipe, c'est désormais chose faite... Ou presque ! En effet, malgré le fait que le capitaine néo-zélandais s'entraîne normalement depuis deux jours, Graham Henry, le sélectionneur des All Blacks, ne veut prendre aucun risque démesuré. C'est la raison pour laquelle il a décidé de convoquer Daniel Braid au cas où McCaw ne serait pas en mesure de tenir sa place.

Le rétablissement du troisième ligne des Crusaders est tout de même étonnant. Touché sérieusement à la cheville gauche il y a seulement un mois lors du deuxième test face à l'Angleterre, il ne devait pas reprendre la compétition avant fin août. Il y a une semaine, Steve Hansen, l'assistant de Henry confiait qu'au mieux, il comptait sur lui pour la mi-août. Et Richie McCaw, lui-même, annonçait le week-end dernier qu'il espérait affronter l'Australie. Mais le 2 août à Auckland

50% de chances de jouer

Pourquoi un tel revirement de situation ? Assurément, le fait que McCaw galope et retrouve le chemin de l'entraînement plus vite que prévu est une explication. Mais ce n'est certainement pas la seule. En effet, après la défaite des All Blacks face à l'Afrique du Sud à domicile (30-28), le manque de révolte et de caractère de l'équipe a été pointé du doigt. Il manquait un leader sur le terrain. Il manquait un véritable meneur d'hommes. Il manquait Richie McCaw tout simplement...

Connu pour son influence sur le groupe, il a donc été retenu par Graham Henry pour le match de ce week-end. Preuve que la Nouvelle-Zélande veut à tout prix se rassurer au cours de ce déplacement en Australie. Toutefois, un point sera effectué un peu plus tard dans la semaine pour savoir s'il sera capable de démarrer la rencontre. Mais Henry, qui lui donne 50% de chances d'être sur le terrain, semble plutôt optimiste à son sujet : " Nous estimons qu'il est prêt pour s'entraîner cette semaine. Et il est impatient de rejouer". Sera-ce suffisant ?

Cinq changements

Quant au reste de l'équipe, outre la titularisation de McCaw ou Braid à la place de Thomson, quatre autres changements sont à noter par rapport à l'équipe qui a affronté les Sud-Africains à Dunedin. Brad Thorn, après avoir purgé sa suspension, reprend sa place en deuxième ligne. Greg Sommerville remplace John Afoa au poste de pilier. Au niveau des lignes arrières, au centre, Conrad Smith cède son poste à Richard Kahui. Enfin, Antony Tuitavake est titulaire à l'aile en lieu et place de Rudi Wulf.

L'équipe néo-zélandaise : Muliaina, Tuitavake, Kahui, Nonu, Sivivatu, Carter, Ellis, Braid (ou McCaw), Kaino, So'oialo, Williams, Thorn, Somerville, Hore, Woodcock

Remplaçants: Mealamu, Afoa, Boric, Lauaki, Cowan, Donald, Smith.

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Elsom répond aux critiques

Le troisième ligne des Wallabies Rocky Elsom a répondu aux critiques dont fait l'objet la mêlée australienne, notamment de la part de l'ancien All Black John Drake. Ce dernier a accusé à la radio les hommes de Robbie Deans d'aller systématiquement au sol après impact.

"C'est la dernière chose à laquelle on pense parce que si on écroule la mêlée, on sera les premiers pénalisés. Ca ne nous aiderait pas vraiment", a-t-il expliqué sans vraiment rentre dans la polémique.

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NZ : Masoe prévenu par message vocal


La nouvelle recrue du Castres Olympique, Chris Masoe, a appris qu'il était écarté des All Blacks par un message vocal. Le troisième ligne n'a pas eu la possibilité de s'entretenir avec le staff néo-zélandais.

Alors qu'il avait été rappelé pour pallier des forfaits éventuels de Richie McCaw et Daniel Braid contre l'Australie, Chris Masoe, la nouvelle recrue du Castres Olympique, a appris qu'il était écarté de l'équipe néo-zélandaise d'une curieuse manière. C'est par un message vocal que le troisième ligne aux vingt sélections avec les All Blacks a été mis au courant par le staff de Graham Henry, tout comme son partenaire des Hurricanes Piri Weepu. Son manager personnel, Bruce Sharrock, a estimé dans la presse néo-zélandaise qu'il faisait les frais d'un changement de stratégie. Le sélectionneur préférerait maintenant des spécialistes à chaque poste de la troisième ligne et non des joueurs polyvalents comme Chris Masoe.

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McCaw finalement forfait

Alors que Graham Henry espérait encore lundi pouvoir l'aligner d'entrée, samedi à Sydney contre l'Australie, Richie McCaw ne sera finalement ni sur la pelouse au coup d'envoi, ni sur le banc des remplaçants. Le capitaine des All Blacks ne s'est pas complètement remis d'une blessure à la cheville contractée le 21 juin lors d'un test-match face à l'Angleterre. Son entraîneur a donc préféré ne pas prendre le moindre risque. Daniel Braid aura la lourde tâche de le remplacer en troisième ligne.

Le groupe:
Mils Muliaina, Anthony Tuitavake, Richard Kahui, Ma'a Nonu, Sitiveni Sivivatu, Dan Carter, Andy Ellis, Jerome Kaino, Daniel Braid, Rodney So'oialo (cap), Ali Williams, Brad Thorn, Greg Somerville, Andrew Hore, Tony Woodcock
Remplaçants: Keven Mealamu, John Afoa, Anthony Boric, Sione Lauaki, Jimmy Cowan, Stephen Donald, Conrad Smith

L'Equipe