Il s’est fracturé la main contre Bourg-en-Bresse.
Michel Denêtre : « Ça met un petit coup au moral »Remplaçant, mais non entré en jeu face à Pau, Michel Denêtre a disputé, samedi dernier, ses premières minutes de la saison sous le maillot agenais. Révélation au centre l’an passé, le natif de Champigny, en région parisienne, n’était pas jusqu’à présent utilisé par le staff technique. Auteur d’un essai et d’une bonne prestation face à Bourg-en-Bresse, il ne pourra malheureusement pas confirmer le week-end prochain à Narbonne. Victime d’une fracture de la main, il a été opéré ce lundi.
On vous a vu sortir des vestiaires avec une poche de glace sur la main. Qu’en est-il exactement ?Lors de la bagarre je me suis fait mal en chutant par terre. J’ai continué à jouer et quelques minutes après j’ai subi un autre choc. Au final je m’en sors avec une fracture, j’en ai pour un mois. J’espère pouvoir reprendre fin novembre, début décembre.
Pour votre première titularisation de la saison, ce n’est pas de chance…C’est clair, ça met un petit coup au moral. Mais bon, même si c’est une blessure embêtante, ce n’est pas comme si j’en avais pour six mois. Je vais en profiter pour bien travailler physiquement avec Alex Déjardin histoire d’être prêt pour mon retour. Il ne faut pas baisser les bras.
Que retenez-vous, sinon, de la prestation agenaise ?On a rendu une copie intéressante mais il ne faut pas s’enflammer. Il y a eu beaucoup d’envie, on a bien su alterner. Cette victoire va nous permettre de travailler sereinement et d’emmagasiner de la confiance pour la suite.
Et d’un point de vue personnel ?J’étais content de débuter, je pense avoir réussi des bonnes choses même si il y a eu quelques erreurs.
Vous avez inscrit un essai…Oui et ça fait plaisir, c’est toujours bon pour le moral. Sur l’action je ne sais pas s’il y a en avant, en tout cas je profite d’un très bon travail de Yoann Huget.
Qu’avez-vous pensé de l’opposition bressane ?Disons qu’on a vite compris qu’ils étaient venus pour limiter la casse. Notre bonne entame leur a fait mal, dès qu’on accélérait ils étaient en difficulté. On s’est fait plaisir.
Une fois titulaire en six rencontres. Comment vivez-vous cette situation nouvelle par rapport à la fin de saison dernière ?On fait avec, il faut respecter le choix des entraîneurs. Ils étaient partis sur une série de cinq rencontres avec certains joueurs, c’est comme ça. Il faut savoir se remettre en question et saisir sa chance quand elle se présente. La mienne est venue, malheureusement, il y a cette blessure.
Cette absence en équipe première vous a cependant permis d’être sacré champion de France Espoirs à 7, il y a dix jours, à Bayonne. Un mot sur cette aventure.On est partis là-bas décontractés, sans réelles ambitions si ce n’est de se faire plaisir. Autant en dehors du terrain c’était très cool, autant quand on jouait tout le monde se donnait à 150%. Ce fut une belle expérience entre copains.
Aviez-vous déjà joué à 7 ?Oui, c’était en sélection d’Ile-de-France mais ça remonte à quelques années déjà. Je n’avais pas trop de repères. C’est en tout cas très enrichissant en vue du jeu à 15, que ce soit au niveau des appuis, de la vitesse, ou de la technique individuelle.
Propos recueillis par Alexandre Paillou.