Il est de retour dans le groupe.
Jean Monribot : « Ne plus se poser de questions »Jean Monribot n’a plus foulé les pelouses de Pro D2 depuis le 23 mars dernier et une fracture de la main droite récoltée lors du déplacement à Béziers. Alors que le SUA se déplace samedi à Paris pour un match capital en vue de la qualification pour les demi-finales, le troisième ligne formé à Lalinde pourrait à cette occasion effectuer son retour. La décision finale sera prise vendredi matin après un dernier test.
Comment allez-vous depuis cette blessure contractée lors du match à Béziers ?Je commence à retrouver les terrains alors tout va bien. Voir l’équipe fonctionner de la sorte donne encore plus envie de revenir. Je m’entraîne désormais normalement avec le groupe et je reste à la disposition du coach.
Qu’avez-vous fait durant votre absence ?J’en ai profité pour travailler au niveau des jambes afin d’essayer de gagner en puissance. Quand on est blessé, on a le temps de bien bosser physiquement.
Depuis quelques rencontres le SUA semble métamorphosé, comment expliquez-vous cette évolution ?Le groupe s’est soudé. On va à l’entraînement en prenant du plaisir, c’est important. On travaille bien. Les évènements extérieurs ont également joué un rôle, les joueurs se sont mis dans leurs bulles et n’ont plus qu’un seul objectif, faire avancer le SUA. Du coup on joue plus libéré et la confiance revient naturellement.
Que retenez-vous de la victoire de vos coéquipiers samedi dernier devant La Rochelle (24-12) ? La joie de l’avoir emporté ou la déception d’avoir laisser filer le bonus offensif ?Un peu des deux. Tout d’abord satisfait bien entendu du gros match réalisé par l’équipe, mais déçu aussi il est vrai de ne pas avoir réussi à décrocher ce bonus qui nous tendait pourtant les bras. Cependant chaque chose en son temps, il fallait avant tout gagner ce match, on l’a fait, on aura l’occasion de récupérer d’autres points très prochainement.
Vous vous déplacez ce samedi à Paris pour un rendez-vous à nouveau capital, comment abordez-vous cette rencontre ?Il ne faut plus se poser de questions. Il nous reste six matchs si l’on tient compte des demis et de la finale. Chaque rencontre désormais est un véritable match de phase finale. On va à Paris pour gagner, nous n’avons plus le choix.
Le Racing Métro est cette saison la seule formation à s’être imposée à Armandie, quel souvenir gardez-vous du match aller ?Ils avaient su parfaitement jouer le coup. C’est une équipe qui ne prend pas trop de risques mais qui s’avère être opportuniste. Ils ont également un très bon jeu au pied et il faudra y être attentif samedi.
Durant votre absence c’est Peio Som qui a hérité du capitanat, un mot sur votre coéquipier.Vis-à-vis de tout ce qu’il a vécu cette saison, ce qu’il réalise est très fort. Peio est quelqu’un d’exemplaire, de fier, qui donne tout pour l’équipe. Il ne se pose pas de questions et je suis vraiment très heureux pour lui. C’est un grand joueur.
Que vous inspire le retour de Christian Lanta et de Christophe Deylaud au SUA l’an prochain ?Je n’y pense pas encore pour l’instant. Mon objectif est tout d’abord de bien revenir pour cette fin de saison, il ne faut pas brûler les étapes. Il sera temps d’y penser quand le championnat sera terminé.
On imagine que vous devez rester attentif au sort d’Henry Broncan ?Il est certain que le voir partir me ferait de la peine.
Propos recueillis par Alexandre Paillou