Interview. Il est titulaire contre Auch.Jean Monribot : « Il y a un vrai groupe »Retour à la compétition de Monribot .Photo DDM/PB M.C.Victime d'une fracture de la main droite le 29 novembre dernier contre Colomiers, Jean Monribot s'apprête à effectuer son retour, ce soir (18h30) face à Auch. Blessé alors qu'il était en grande forme, le troisième ligne originaire de Lalinde aborde cette seconde partie de saison avec beaucoup d'ambition et espère continuer à monter en puissance au sein d’un groupe agenais où il fait bon vivre.
Vous effectuez votre retour dans le groupe aujourd'hui contre Auch. Dans quel état d'esprit êtes-vous ?Motivé et heureux à l'idée de retrouver les terrains. J'ai profité de mon absence pour bosser physiquement avec Alex Déjardin, les courses notamment. Quand on est blessé, on a l'occasion de travailler plus spécifiquement ses points faibles, c'est toujours intéressant.
Vous vous étiez fracturé la main l'an dernier lors d'une bagarre à Béziers. Cette saison, rebelote contre Colomiers. Le sort s'acharne...Oui, cela aurait dû me servir de leçon mais vous savez quand on est dans le feu de l'action, on est solidaire des copains. C'est comme ça. Je suis content de n'avoir manqué que trois matchs au final.
Des rencontres que vos coéquipiers auront toutes remportées. Cela a dû vous faire plaisir.Tout à fait. Il a fallu que je sois blessé pour que l'équipe gagne ses deux premiers matchs à l'extérieur. A croire que c'était moi le maillon faible (rires). Plus sérieusement j'ai intérêt à être prêt et à bien bosser à l'entraînement si je veux regagner ma place.
Vous n'avez pas peur que le périple parisien du week-end dernier ne brise un peu votre belle dynamique ?Non je ne pense pas, c'est juste dommage parce qu'on s'était vraiment investi dans cette rencontre et que cela va désormais nous obliger à enchaîner dix rencontres consécutives, mais je n'ai jamais senti le groupe aussi serein, aussi soudé. Nos entraînements ont été de qualité, il n'y a pas de raisons pour que cela se passe mal.
Vous parliez du groupe. L'état d'esprit a changé ?Disons que par rapport à l'an dernier cela n'a plus rien à voir. Nous formons un vrai groupe, il n'y a plus de clans. Saluons d'ailleurs le rôle joué par Adri (Badenhorst) qui apporte beaucoup en tant que capitaine. On prend du plaisir à travailler ensemble, on se voit aussi en dehors. L'ambiance est vraiment excellente et les résultats s'en ressentent.
Justement, cinquième avec un match en moins à mi-championnat. Est-ce que les ambitions sont revues à la hausse ? Restons humbles. Ce que nous voulons, c'est continuer à monter en puissance comme c'était le cas avant la trêve. Ces deux victoires à l'extérieur sont un signe. Il ne faut pas s'arrêter là. Prenons les matchs comme ils viennent, on fera les comptes à la fin.
Un nouveau test s'offre à vous ce soir devant une équipe auscitaine en pleine crise. Comment voyez-vous cette rencontre ?Serrée, compliquée et avec un gros combat devant. Dans la difficulté les gersois savent se serrer les coudes, on a pu le voir le week-end dernier à Lyon où je m'attendais à ce qu'ils souffrent plus que cela (défaite 9-3). Auch est toujours invaincu à domicile et ne va rien lâcher. La réception va être chaude.
Pour conclure, plusieurs de vos coéquipiers viennent de prolonger l'aventure au SUA . C'est de bon augure pour la saison prochaine…Absolument. Lorsque l'on se sent bien dans un groupe on n'a qu'une seule envie, c'est d'y rester. Ces prolongations laissent entrevoir de belles choses.
Propos recueillis par Alexandre Paillou