Pro D2 : Phases finales

Finale Pro D2. Albi : « À 80 minutes de l'objectif»

Finale Pro D2. Les capitaines respectifs des deux finalistes jaugent les forces en présence avant la finale de dimanche à Montpellier.


Cette équipe d'Oyonnax, vous la craignez ?

Au vu de sa saison et de son match lors de la demi-finale, elle mérite le respect. Oyonnax, c'est une valeur sûre du championnat. Cette équipe est présente à ce niveau de la compétition depuis plusieurs saisons. Petit à petit, elle se construit. Christophe Urios n'y est pas étranger. C'est une formation que l'on redoute pour ses valeurs qui sont les mêmes que les nôtres.

Vous attendiez-vous à affronter cette équipe en finale ?

J'avais intégré cette possibilité, il y a quelque temps de cela. Je voyais Albi-Oyonnax ou Agen-la Rochelle. Ce n'est pas faire injure à notre futur adversaire, mais les Agenais étaient potentiellement bien meilleurs. Seulement, ils sont passés totalement au travers de leur match. Les Lot-et-Garonnais n'ont pas répondu présents le jour où il fallait.

Quels sont les points forts de votre adversaire ?

Les Oyonnaxiens ont une conquête propre en mêlée. Ils sont très forts en défense et possèdent un gros pack. Cette équipe compte dans ses rangs de très fortes individualités. Je pense aux trois-quart aile Silvère Tian et au centre Frédéric Charrier, ou bien encore au seconde ligne Naude Beukes.

Quels sont les points faibles de votre adversaire?

Leur touche. Dimanche, face à Agen, Oyonnax a également manqué de volume de jeu.

Sur quoi va se faire la différence dimanche ?

Sur rien. Un bon ou un mauvais choix. Un petit détail de pas grand chose qui au final aura pour conséquence que l'on montera en Top 14 ou que l'on restera en Pro D2. Nous sommes à 80 minutes de l'objectif du début de saison. Les gars savent ce qu'ils ont à faire. Personne n'a l'intention de s'arrêter si près du but.


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Frédéric Manca à l'ouverture, Patrice Serre à l'aile
Eric Béchu a donné la composition du groupe pour la finale de dimanche hier après-midi pendant la séance vidéo. Blair Stewart, victime d'un gros hématome à la cuisse, n'y figure malheureusement pas. Une mauvaise nouvelle, sachant l'apport du Néo-Zélandais dans le jeu des Albigeois depuis son arrivée au club.

Il sera remplacé à l'ouverture par Frédéric Manca qui était déjà le titulaire du poste lors de la finale de 2006. Il sera suppléé à l'arrière par Benjamin Lapeyre, tandis que Patrice Serre fait sa première apparition comme titulaire à l'aile cette saison. En 2006, la mort dans l'âme, il avait été écarté du groupe avant la finale contre Dax.

Pour le reste, confiance a été maintenue à l'équipe qui a débuté contre La Rochelle, Uipa Sua, à son avantage depuis quelques semaines, débutant au poste de pilier droit, Martin Gady pouvant faire son entrée à l'heure du coaching.

L'équipe: Lafoy, Saby, Uipa Sua; Guffroy, Van der Westhuize; Baluc-Rittener, Clément (cap), Misse; (m) Pagès, (0) Manca; Serre, Feaunati, J. Stewart, Lakafia; Lapeyre.

Remplaçants: Prime, Frize, Gady, Maynadier, Correa, Farani, Boulogne, Radidi, Hecker


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Charrier: « ça va se jouer au mental»
Cette équipe d'Albi, vous la craignez ?

Bien sûr qu'on la craint ! Les Albigeois sont venus faire match nul chez nous et sur leur pelouse, nous avions encaissé trois essais. Cela ne s'était pas bien passé pour nous. C'est aussi bon, voir meilleur qu'Agen. Ils avaient clamé haut et fort qu'ils voulaient retrouver le Top 14 cette année et ils sont tout près d'y parvenir. Je n'ai aucune affinité particulière avec le club, mais ce qu'ont réalisé les joueurs cette année est énorme.

Vous attendiez-vous à affronter cette équipe en finale ?

Nous savions que les Tarnais feraient partie des équipes de haut de tableau. C'est une formation compétitive et accrocheuse. Maintenant, en début de saison, si on m'avait dit que la finale opposerait Oyonnax à Albi, j'aurai signé de suite.

Quels sont les points forts de votre adversaire ?

Les Albigeois sont énormes en conquête. Leur défense est difficile à bouger et à transpercer. Un match face à Albi n'est jamais simple. Sa mêlée est redoutable. Le danger face à cette équipe peut venir de partout, mais surtout de son paquet d'avants. Autre secteur de jeu où cette équipe est très forte : c'est en touche.

Quels sont les points faibles de votre adversaire ?

Pas beaucoup puisqu'ils sont en finale. Ils sont un peu lourds devant et il faudra tenter de les faire courir. Mais même en Top 14, des équipes d'un autre standing que celui d'Oyonnax n'y sont pas parvenues et s'y sont cassées les dents.

Sur quoi va se faire la différence dimanche ?

Nous savons que cela va être très dur et que ce ne sera pas la même opposition que face à Agen. La chaleur risque de jouer un petit rôle. Albi a pour lui l'expérience du Top 14 et des grands rendez-vous, car ce n'est pas sa première finale de Pro D2. Nous, nous allons évoluer sans pression, car en début de saison, l'objectif n'était pas l'accession. Tout va se jouer au mental.

La Dépêche

Pro D2. L'Albigeois Frédéric Manca: «Il me faut assurer»


Albi en finale. ...


La demi-finale remportée face à La Rochelle a laissé des traces du côté du Sporting Club Albigeois. En effet, l'ouvreur Blair Stewart s'est blessé à la cuisse (hématome) et ne pourra pas tenir sa place dimanche pour affronter Oyonnax. Un coup dur pour l'entraîneur Eric Béchu qui doit composer sans son maître à jouer à l'occasion du match le plus important de la saison. Résultat, le coach ariégeois a décidé d'aligner Frédéric Manca à l'ouverture, en lieu et place du Néo-Zélandais. «Au vu des séances d'entraînements de cette semaine, je m'y attendais un peu. Je suis déçu pour Blair, car ce n'est pas évident de rester sur la touche pour une finale. Alors, oui, c'est vrai que je vais avoir énormément de responsabilités sur les épaules. Il va me falloir assurer. Mais je ne suis pas un néophyte à ce poste» , assure le Carmausin. En effet, le presque trentenaire a été formé en tant que 10, mais lorsqu'il est arrivé au SCA, Eric Béchu l'a repositionné comme arrière, car ce dernier était en concurrence avec Patrice Giry (désormais, celui-ci fait le bonheur de Lavaur, ndlr). Dimanche, sur la pelouse Yves du Manoir, Frédéric Manca aura donc une pression supplémentaire sur ses épaules. Mais il n'en fait pas une montagne. Bien au contraire ! Ce qu'il craint par dessus-tout, ce n'est pas d'évoluer au poste d'ouvreur, mais bel et bien l'adversaire oyonnaxais. « C'est une équipe qui nous ressemble énormément. Elle est solide sur ses bases, pleine de valeurs. Ce qu'elle a réalisé face à Agen force le respect. Ce n'est pas donné à tout le monde de s'imposer à Armandie, surtout en phases finales». En attendant, l'arrière reconverti ouvreur pour l'occasion et ses coéquipiers se préparent avec sérieux pour ce choc. En attendant, dans les travées du Stadium, les supporters albigeois n'en finissent plus de se remémorer un souvenir pas si lointain. C'était le 4 juin 2006. Ce jour-là, Albi s'était imposé en finale de Pro D2 face à Dax, sur le score de 12 à 8. Un certain Frédéric Manca avait débuté à l'ouverture...


La Dépêche

A un pas du paradis

Albi doit se préparer à un gros combat face à Oyonnax.(L'Equipe)Albi et Oyonnax vont se disputer à Montpellier le droit d'accéder au Top 14 dans la finale du championnat de Pro D2. Si la présence d'Albi pouvait être attendue à ce stade, celle d'Oyonnax détonne.

Presque un petit Poucet
Henry Broncan avait prévenu «Oyonnax est une équipe redoutable qui s'est construit avec patience et en respectant les valeurs du rugby». Agen en a fait les frais lors de la demi-finale (15-18). Avec un des plus petit budget de Pro D2 et une fidélité au championnat depuis 2003, Oyonnax ne s'est pas révélé en un seul match. La réputation est d'abord née à la maison, où le club se révèle presque invincible (14 victoires et 1 nul). Mais cette année, l'équipe entraînée par Christophe Urios a prouvé qu'elle pouvait aussi l'emporter à l'extérieur. Un nouveau statut qui permet à Oyonnax de lorgner avec gourmandise vers l'étage supérieur. Encore une fois, la réussite du buteur Pierre-Yves Montagnat sera déterminante.

Albi veut sa revanche
Cette revanche, elle n'est pas dirigée envers un club ou un adversaire, et surtout pas Oyonnax, en l'occurrence. Elle est souhaitée par rapport au sentiment d'injustice qui a suivi la rétrogradation administrative du club. «Nous avons toujours dit que l'on voulait remonter, pas parce que nous serions meilleurs que les autres, mais parce que nous le méritons, car la rétrogadation en Pro D2 était injuste. Un club qui a 14 points d'avance sur le premier relégable ne méritait pas de descendre» clame à l'envie l'entraîneur albigeois Eric Béchu. Mais le couteau entre les dents ne suffit pas toujours et Albi s'est fait peur lors de sa demie face à La Rochelle, achevée sur un score nul (15-15) mais attribuée aux Albigeois sur un point de règlement. C'est cette même équipe qui devrait être reconduite pour avoir une chance de convaincre plus largement lors cet ultime match. Mais Oyonnax est sur une incroyable dynamique. Le club n'a perdu qu'un seul de ses sept derniers matches et vient d'aligner trois victoires à l'extérieur. De quoi faire le plein de confiance avant un match sur terrain neutre.

Enfin, l'arbitrage pourrait avoir son mot à dire dans cette finale. En effet, Oyonnax est l'équipe la moins sanctionnée du championnat alors qu'Albi se montre mauvais élève en pointant à la dernière place.

L'Equipe

Le rêve à portée de main


Albi et Oyonnax se disputent dimanche à Montpellier le dernier ticket synonyme de Top 14. Si la présence d’Albi paraît logique, les Oyonnaxiens disputent eux leur première finale, avec pour but de tordre le coup aux idées reçues.


Quelque soit le résultat de la finale d’accession, Albi ou Oyonnax auront réussi à décrocher les étoiles. Les Tarnais parce qu’ils avaient fait de cette saison de Pro D2 un tremplin pour remonter au plus vite dans l’élite. Le Top 14 pour les Oyonnaxiens à l’orée de la saison ? Une utopie à laquelle personne ne pensait. Personne hormis ce petit club de l’Ain qui est à 80 minutes de l’exploit. Oui, il mérite sa finale. Et les Oyonnaxiens entreront sur le pré avec pour envie de montrer qu’ils ne sont pas là par hasard.

Un mental à toute épreuve
Albi est en passe de réaliser le vœu que le club avait formulé il y a près d’un an. Remonter en Top 14 dix mois après avoir dû l’abandonner sur décision du CNOSF ou une relégation financière. «Ce club a connu des hauts et des bas. Et nous arrivons à toujours relever la tête. Il y a presque quelque chose de mystique dans toute notre aventure. (…) Nous croyons en notre étoile», assure Daniel Blach, co-entraîneur du club tarnais à Midi Olympique. Piqué au vif par cette relégation, Albi a travaillé toute la saison avec cette finale pour objectif. Les Albigeois se présenteront avec leurs habituelles armes. Secteur clé du jeu, les hommes d’Eric Béchu possèdent de sérieux arguments avec leur mêlée. Le mental sera aussi une des clés de la rencontre. Fort d’une pression constante depuis le début de la saison, on ne voit pas les Albigeois mal gérer la rencontre de ce côté-là. Là où le bât blesse ? Le buteur Blair Stewart, blessé, est très incertain pour le match, et une indiscipline chronique, qui fait d’Albi le club le plus sanctionné de Pro D2.

«C’est où Oyonnax ?»
Oyonnax est en quête de reconnaissance. Si les dirigeants du club de l’Ain savent que la victoire sera difficile, ils cherchent cependant à prouver que leurs joueurs ont leur place dans le haut du tableau de Pro D2. Parce qu’Oyonnax, petite ville de 25 000 âmes, proche de la frontière suisse reste souvent méconnue en France. Pourtant le club, arrivé en Pro D2 en 2003, est une valeur sûre du rugby français. 9e l’an passé, les hommes de Christophe Urios ont franchi un palier en terminant 5e et surtout en «squattant» ces cinq premières places les deux tiers de la saison. «Cela fait du bien au rugby. Nous devons garder cet état d'esprit. On a eu tendance à nous manquer de respect alors que nous avons passé les deux tiers du championnat dans le top 5. Cela nous a procuré une forme de supplément d'âme», explique Urios à L’Equipe. En allant battre Agen chez lui (15-18), les Oyonnaxiens ont fait mentir les statistiques qui voulaient que le club recevant en demies aille en finale. Un gage de qualité pour un club qui n’en a pas besoin. Avec une touche très performante, une discipline quasi-parfaite, un buteur, Pierre-Yves Montagnat, qui a survolé le championnat (13 points en moyenne par match) et un mental ayant fait ses preuves, le club de l’Ain a tout pour réussir le match de ses rêves, et ainsi, montrer à tous où se trouve Oyonnax…

Sport.fr

L’inconnue du 10


Albi devra se passer de son demi d'ouverture Blair Stewart dimanche en finale du Pro D2 contre Oyonnax. Un coup dur pour le club tarnais, dont le Néo-Zélandais était devenu un élément clé. Mais le SCA a les armes pour faire face.

Le destin fait de drôles de clins d'œil parfois. Alors qu'il avait été recruté en novembre dernier pour pallier la blessure de Frédéric Manca (puis de Kevin Boulogne), Blair Stewart devrait être remplacé par… Frédéric Manca dimanche à Montpellier. Le Néo-Zélandais, qui a reçu une grosse béquille à la cuisse droite pendant la demi-finale contre La Rochelle samedi dernier, ne sera pas suffisamment remis pour disputer la finale. C'est donc l'arrière albigeois qui officiera à l'ouverture ce week-end.

L'absence de Blair Stewart pourrait être lourde de conséquences pour les Tarnais. Bien qu'arrivé en cours de saison, il n'a pas mis longtemps à s'intégrer dans le collectif et s'est vite révélé indispensable. "Il a beaucoup apporté au SCA, au niveau de l'animation offensive notamment", nous avait ainsi confié le technicien agenais Henry Broncan juste avant la dernière journée de championnat. Sa vision du jeu et son dynamisme ont en effet donné un nouvel élan à la ligne d'arrières tarnaise, souvent pointée du doigt pour son manque de créativité et de vitesse d'exécution.

Manca parfaite doublure ?

L'entraîneur des arrières de Pau Conrad Stoltz confirme : "Avant, Albi se basait sur son jeu au pied et son paquet d'avants destructeurs. Blair Stewart a amené du danger dans la ligne de trois-quarts. C'est un joueur qui attaque la ligne, qui est capable de tenter des choses individuellement autant que pour le groupe. Il a amené du collectif dans l'équipe." L'ancien centre agenais n'est pas persuadé pour autant que "son absence changera grand chose". "Frédéric Manca a beaucoup d'expérience, il a bien « tenu la baraque » en 10 ou en 15 quand le SCA jouait en Top 14, explique-t-il. Il a déjà joué des matchs importants avec le club, il a du mental et c'est un meilleur défenseur que Stewart. En plus, il est à Albi depuis longtemps et connaît parfaitement les joueurs et le jeu prôné par Eric Béchu."

Surtout, Conrad Stoltz rappelle qu'il s'agira d'une finale. Et donc d'un match qu'il faut absolument gagner. Une rencontre durant laquelle il s'agira surtout d'assurer, sans chercher quelque flamboyance que ce soit : "Dans une finale, il ne s'agit pas de tenter des choses. On l'a vu la semaine dernière pour la demie entre Agen et Oyonnax. L'USO a bien joué le coup, avec peu d'initiative et zéro risque. Il faut insister sur les bases." Et Albi les aura, avec ou sans Stewart. Ce groupe a connu trop de coups du sort pour se laisser abattre par le dernier.

Rugbyrama

c'est à quelle heure, la finale ALBI - AGEN ??

coucougne a écrit:

c'est à quelle heure, la finale ALBI - AGEN ??

coucougne a écrit:

c'est à quelle heure, la finale ALBI - AGEN ??

RUGBY PRO D2 FINALE, ALBI - OYONNAX. Les Albigeois, qui veulent retrouver l'élite devront se méfier d'une équipe en pleine confiance

Oyonnax veut poursuivre son rêve face à Albi

Oyonnax, qui a créé une immense surprise en dominant Agen dimanche dernier, veut à présent poursuivre sa belle aventure face à Albi aujourd'hui à Montpellier en finale d'accession de la Pro D2, dont le vainqueur accédera au Top 14 en compagnie du Racing-Métro.

Le club du Haut-Bugey (Ain), l'un des plus petits budgets de la Pro D2 qu'il fréquente depuis 2003, a secoué le landernau ovale dimanche dernier à Armandie en battant sans grande discussion des Agenais pourtant donnés largement favoris pour la remontée au sein de l'élite.

Belle réussite pour l'entraîneur Christophe Urios, arrivé à l'intersaison en provenance de Bourgoin, qui a su galvaniser un groupe autour des fameux « fondamentaux » du rugby : combat, discipline et réalisme outrancier, notamment à domicile (14 victoires et 1 nul), grâce à son buteur Pierre-Yves Montagnat.

Des Tarnais revanchards

La dernière marche sera compliquée. Car Albi, troisième au terme des 30 journées de la phase régulière, n'a toujours pas digéré d'avoir été chassé du Top 14 pour raisons financières l'an passé, après avoir assuré son maintien sur le terrain.

« Nous avons toujours dit que l'on voulait remonter, pas parce que nous serions meilleurs que les autres, mais parce que nous le méritons, car la rétrogradation en Pro D2 était injuste, ressasse l'entraîneur Eric Béchu. Un club qui a 14 points d'avance sur le premier relégable ne méritait pas de descendre. »

Albi devrait reconduire dans sa quasi intégralité l'équipe victorieuse contre La Rochelle en demi-finale, au meilleur nombre de pénalités inscrites après deux prolongations et un score de parité (15-15).

Un coup de pouce du destin pour le club tarnais qui devra cependant se méfier de la dynamique d'Oyonnax et de sa capacité désormais reconnue à faire déjouer l'adversaire.

« Ce sera l'équipe la plus disciplinée, l'US Oyonnax, contre la moins disciplinée, Albi. Cela peut se jouer là dessus », espère Christophe Urios. Pour un nouvel exploit.

SO

Albi-Oyonnax en chiffres


Combien de fois Albi a-t-il gagné par plus de 10 points d'écart ? Sur combien de victoires consécutives reste Oyonnax ? Pour tout savoir de la finale du Pro D2 entre Albi et Oyonnax et l'aborder au mieux, voici les chiffres clés de cette rencontre.

0.- Depuis la mise en place de la nouvelle formule des demi-finales de Pro D2, aucune équipe n'avait réussi à s'imposer à l'extérieur à ce stade de la compétition. Avec son succès à Agen (18-15) qui lui a ouvert la voie de la finale, Oyonnax est donc le premier club à réaliser cet exploit.

1.- Cette saison, Albi est la seule équipe à ne pas s'être inclinée sur le terrain d'Oyonnax. C'était le 11 janvier dernier et s'ils n'avaient pas gagné, les Tarnais avaient tout de même été cherchés le match nul (16-16) dans l'Ain. Les hommes de Christophe Urios ont battu les 15 autres équipes du Po D2 à domicile.

4.- Oyonnax reste sur 4 victoires consécutives avant d'aborder sa finale contre Albi. Les joueurs de l'Ain ont enchaîné trois succès pour aller chercher leur place en demie. A noter que le club, en délicatesse hors de ses bases toute la saison, vient de remporter trois matchs de rang à l'extérieur (Grenoble, Narbonne et Agen).

12.- C'est le classement final d'Albi en Top 14 la saison dernière. Le club s'était sauvé sportivement mais avait été rétrogradé administrativement. Et les Tarnais sont en passe de réaliser ce que personne n'a réussi à faire, c'est-à-dire remonter directement dans l'élite. Pour le staff albigeois, s'ils y parvenaient, ils reprendraient simplement leur place.

15.- Preuve qu'Albi n'a pas survolé le championnat mais n'a rien lâché pour arracher chacune de ses victoires, sur ses 19 succès cette saison, le club tarnais a gagné 15 fois par moins de 10 points d'écart. Et donc seulement 4 fois par plus de 10 points. C'était face à Aurillac, Bourg, Béziers et… Oyonnax lors du match retour.

326.- Pierre-Yves Montagnat, l'ailier et buteur d'Oyonnax, est le meilleur réalisateur du Pro D2 avec 326 points. La particularité du joueur est d'être prolifique au pied mais aussi dans le jeu puisqu'il a inscrit 9 essais. A noter que le futur membre de l'effectif lyonnais n'a pas marqué le moindre drop.

1967.- C'est l'année durant laquelle Oyonnax avait atteint pour la seule fois de son histoire la première division. Mais il faut toutefois noter que depuis l'avènement du rugby professionnel, le club de l'Ain n'a jamais accédé à l'élite.

2006.- Albi a déjà atteint la finale du Pro D2 nouvelle version. C'était le 4 juin 2006, contre Dax au stade Ernest-Wallon de Toulouse. Les Hommes d'Eric Béchu l'avaient emporté (12- et avaient donc gagné le droit d'accéder au Top 14.

Rugbyrama

Pas de pression inutile pour les novices

Grand angle. Lapeyre, Frize et Lakafia vont vivre leur première finale aujourd'hui.



Le 31 mai 2009 va marquer à jamais la mémoire du SCA. Victoire ou pas, ce jour-là va faire date, car ce n'est pas donné à tout le monde de jouer une finale de Pro D2 ! C'est un moment qui compte dans la carrière d'un rugbyman. Surtout pour la jeune génération albigeoise qui découvre les joutes de cette compétition, aussi longue qu'épuisante. Tant pour l'organisme que pour le mental. À 15 heures, les « Jaune et Noir » n'auront que quatre-vingts minutes pour quitter le purgatoire de l'antichambre de l'élite.

Face à Oyonnax, ces derniers vont livrer le match le plus important de la saison. Mais les Tarnais, malgré leur jeune âge, n'en font pas une montagne ! Pour le pilier Nicolas Frize, « la pression, je n'arrivais pas à l'enlever depuis le match contre La Rochelle. Mais, contre toute attente, depuis que nous sommes au vert, tout s'est évacué. J'y pense de temps en temps, mais pas de la même manière que si nous étions restés sur Albi. Là-bas, les gens nous abordent et ne nous parlent que de cela. Cela part d'un bon sentiment, mais à la longue c'est usant. Ici, on se retrouve entre nous. L'état d'esprit est détendu. L'entourage proche nous permet d'évacuer le stress inutile. De plus, les anciens nous conseillent comment gérer l'approche de cet événement », explique le joueur de piano, qui avoue également avoir coupé son portable depuis trois semaines.

« j'arrive à canaliser la pression »
Du côté de Benjamin Lapeyre, l'approche de cette rencontre est totalement différente. « C'est une rencontre particulière et je me prépare comme lorsque l'on va jouer à l'extérieur. Pour l'instant, la pression, je ne la ressens pas. J'arrive à la canaliser. Eric Béchu nous répète souvent qu'il ne sert à rien de faire le match dans la tête. C'est pour cela que je suis dans ma bulle environ trois heures avant de rentrer sur la pelouse. »

Cette mise au vert était nécessaire pour la totalité des joueurs du groupe. C'est le meilleur moyen de souder les liens avant l'affrontement final. « Ces moments-là sont vraiment à part. Personnellement, j'en ai besoin. Le match, j'y pense quand je suis à l'entraînement ou durant la vidéo. Ensuite, je fais le vide et je m'extériorise en jouant aux cartes ou à la console. La pression, je l'aurai demain matin. Ce sera bien assez tôt… », indique Pierre-Gilles Lakafia.

Oyonnax est dans toutes les têtes, mais les joueurs profitent encore de ces petits instants précieux qui leur permettent de se déconnecter de la réalité. Ce matin, il en sera tout autrement…

La Dépêche

Eric Bechu- Christophe Urios: une place pour deux

Interview croisée. Ce soir, l'un des deux entraîneurs aura composté son billet pour le Top 14.



Béchu: « Il n'y a que la montée qui nous intéresse.»Comme joueur puis comme entraîneur, Eric Béchu et Christophe Urios se sont régulièrement croisés. Faits du même métal, les deux hommes s'apprécient et font rarement dans la langue de coton. Entretien à deux voix.

Vous attendiez-vous à retrouver en finale votre adversaire ?

E.B. Pour moi, retrouver Oyonnax est tout sauf une surprise. En début de saison, j'avais fait de cette équipe un des favoris pour la montée. Ils ont bien évidemment la meilleure défense du championnat, mais ils ne font pas que cela.

C.U. S'il y a une équipe que je ne pensais pas retrouver en finale, c'est bien la nôtre. Depuis le départ, les Albigeois clament haut et fort qu'ils veulent remonter en Top 14. C'est courageux contrairement à d'autres comme Agen qui ont fait comme si de rien n'était. Albi est a minima de ses ambitions. Il leur reste une marche à franchir, mais nous aussi.

Peut-on dire que les deux équipes se ressemblent ?

E.B. Oui et on ne peut pas ne pas craindre ce qui nous ressemble. Ils ont les mêmes valeurs que les nôtres. Les deux clubs n'ont pas l'histoire de Béziers ou d'Agen. On s'est souvent retrouvé en Fédérale 1. En 1999, on avait joué une demi-finale contre eux.

C.U. On se ressemble dans le sens où ce sont deux équipes qui se sont construites petit à petit. On a une culture du jeu d'avants. Aujourd'hui, Albi et Oyonnax arrivent à un bon niveau. Si par bonheur nous montions en Top 14, il y en a quelques-uns qui seraient mécontents. Nous avons été dans le Top 5 vingt semaines sur trente, à nous de montrer que nous sommes capables d'être à ce niveau.

Les matches de phase régulière entre les deux équipes peuvent-ils avoir une incidence ?

E.B. Cela n'a rien à voir. À l'aller, chez eux, ils ont fait une première mi-temps catastrophique et on a ramené un nul. On avait pourtant beaucoup de blessés et on s'était présenté sans ouvreur. Belanger avait fini en 10. Au retour, cela s'était bien goupillé, mais on avait fait la différence sur un contre.

C.U. Cela va leur donner confiance. C'est la seule équipe qui a fait un nul chez nous. Au retour, on en a pris 30 et peu d'équipes peuvent en dire autant. A Albi, nous avons été blessés dans notre chair. On va se présenter en outsider, mais en finale, on remet les compteurs à zéro.

Quels sont les joueurs que vous craignez le plus ?

E.B. Il y a bien évidemment l'arrière, Tian, mais j'aime aussi leur 3e ligne, le 2e ligne Nemecek, Authié, un demi de mêlée animateur, Guilloux, sans oublier Montagnat, le meilleur buteur. Ils ont un vrai projet de jeu.

C.U. C'est une équipe de pression et de combat. Toutes les phases de jeu se construisent à partir des avants. Ils ont réussi à maintenir le club en Top 14 sur ces bases-là. Blair Stewart est un bon tacticien capable d'alterner le jeu au pied et à la main (il sera absent ndlr). Avec Feaunati et Radidi, ils ont des joueurs puissants et pénétrants. Enfin, il faut aussi compter sur l'insouciance de joueurs comme Lapeyre et Lakafia.

Quels ont été les matches clefs de votre saison ?

E.B. La saison a été très difficile. Nous avons gagné les matches au Stadium de peu. Depuis le déplacement à Auch, où nous avions joué un 16e de finale, on savait que la prochaine défaite serait éliminatoire. Il n'y a que la montée qui nous intéresse depuis le début, c'est obsessionnel. L'an dernier, on avait fini 12e club français. Si on monte, on sera 14e.

C.U. Le premier match clef est notre victoire à Béziers avec le bonus offensif. Ensuite, je retiens la victoire sur le Métro Racing car nous sortions d'une période difficile. Il avait fallu serrer les miches. Enfin, la récente victoire à Grenoble nous a bien lancés pour les phases finales.

Que pensez-vous de l'entraîneur adverse ?

E.B. On se connaît bien. Ce n'était pas pratique de jouer contre lui. On se voit régulièrement dans des réunions. C'est un entraîneur qui parle à ses joueurs de **°_°** et de cœur. J'imagine dans quel état est Christophe à quatre-vingts minutes de la montée en Top 14.

C.U. Béchu a fait du très bon boulot à Albi et j'apprécie son travail. Moi, je ne râle pas contre les arbitres, cela m'avait coûté cher avec Bourgoin et Eric sait de quoi je parle. Je suis plus sage que lui sur un banc de touche. On s'est appelé dimanche soir et je lui ai dit de ne pas se faire de souci (rires).


La Dépêche

Le SC Albi à 80 minutes du Top 14

Finale Pro D2. Les Albigeois sont à quatre-vingts minutes du Top 14. Pour cela, il faut battre Oyonnax aujourd'hui à Montpellier (15 h).



Sébastien Pagès, Lilian Ducos, Christophe Lafoy : voilà le tiercé dans le désordre des tout premiers joueurs à se présenter pour prendre le petit-déjeuner dans la salle Albatros de l'hôtel Novotel. Le soleil a pointé le bout de son nez depuis un bon bout de temps lorsqu'à 6 h 45, le trio se jette sur les tartines, confitures et autre tranches de jambon. Jusqu'à 10 h 30, c'est le défilé…

À 11 heures pétantes, tout ce petit monde grimpe dans le bus, direction le Palais des Sports de la Grande Motte pour un décrassage. Soixante minutes durant, les Albigeois vont transpirer sous les ordres d'Eric Béchu. De retour vers l'établissement, ces derniers auront en tout et pour tout une petite demi-heure pour se doucher avant de mettre les pieds sous la table pour un déjeuner bienvenu.

Mais cette mise au vert n'est pas un stage commando et les Tarnais ont quartier libre jusqu'à… Un groupe formé par Frédéric Manca, Pierre Saby, Paul Guffroy, Martin Gady et Lilian Ducos se testent au poker sur la terrasse qui donne sur le golf et la piscine.

Radidi, Feaunati et Van der Westhuizen jouent à la PlayStation installée dans le hall d'accueil. Le reste de la troupe est en chambre : certains font la sieste, d'autres écoutent de la musique… 16 h 45 : collation avant que trois-quarts d'heure plus tard, quatre motards de la police nationale se pointent à l'hôtel, afin d'ouvrir la route au car qui amène les joueurs au stade Yves du Manoir. Arrivés sur le lieu qui va servir de théâtre pour la finale de Pro D2, les Albigeois prennent leurs repères. Benjamin Lapeyre, Frédéric Manca s'exercent aux pénalités.

Deux groupes sont séparés : les avants travaillent les mêlées ainsi que les regroupements, les arrières peaufinent les lancements de jeu. Le stade montpelliérain est l'objet de toutes les discussions sur le chemin du retour… Une douche et un dîner plus tard, les Albigeois profitent à leur manière du dernier jour de confinement dans leur quartier d'isolement. Coup de téléphone, jeu de cartes, partie de pétanques et discussion sur la terrasse ou dans le salon : voici en substance comment les gars du SCA ont occupé ces quelques heures de tranquillité avant la tempête…

La Dépêche



Et dire que ça aurait pu être nous

je leur souhaite bonne chance à tous deux, surtout Albi parceque ce sont des Bibigeois ! et entre bons Cathares !....

mais, si au début de la saison prochaine, le vainqueur avait des problèmes graves de trèsorerie comme Auch ou ...Albi il y a deux ans, il faudra demander au tribunal arbitral du sport de sanctionner la LNR complice de cette incurie
Nous , on a trinqué grave avec l'ERC alors quie BOurgoin, deux années de suite (pas celle ci), a tout laissé "filer" en toute impunité, qu'on ns'est fait enfiler pour les bisbilles post match contre MDM alors que le public berjallien avait agressé nos joueurs depuis les rembardes !
donc, l'éthique sportive devra être respectée
à bon entendeur, les clubs concernés...

1500 places pour la finale

Oyonnax a renvoyé 1500 places à Albi pour la finale du Pro D2 cet après-midi à 15h à Montpellier. Elles seront mises en vente au guichets du stade Yves-du-Manoir.

Albi : Manca à l'ouverture

Comme prévu, le demi d'ouverture albigeois Blair Stewart est forfait pour la finale du Pro D2 contre Oyonnax cet après-midi. Il sera remplacé par Frédéric Manca.

Le XV de départ albigeois.- Lapeyre ; Lakafia, J. Stewart, Feaunati, Serre ; (o) Manca, (m) Pagès ; Misse, Clément (cap), Balluc-Rittener ; Van der Westhuizen, Guffroy ; Uipa Sua, Saby, Lafoy.

Remplaçants : Maynadier, Gady, Corréa, Farani, Boulogne, Radidi, Hecjker, Frize.

Oyonnax : Aucun changement

Le staff oyonnaxien a décidé de ne rien changer à son XV de départ vainqueur d'Agen en demie pour disputer la finale contre Albi cet après-midi à Montpellier. L'ouvreur Bertrand Guilloux, blessé le week-end dernier, tiendra sa place.

Le XV de départ oyonnaxien.- Tian ; Montagnat, Charrier (cap), N'Goma, Naves ; (o) Guilloux, (m) Authier ; Baradat, Naufahu, Marth ; Beukes, Nécemek ; Ménotti, Humbert, Rapant.

Remplaçants : Cortal, Minassian, Baclet, Volle, Ahvetia, Campeggia, Bouillot, Dumitru.

ALBI – OYONNAX

Terrain: Franck Maciello

Touches: Hervé Gilard, Eric Briquet Campin
4e et 5e arbitre: Philippe Bonhoure, Thomas Dejean
Délégués: Michel Ricciardelli, Claude Rouve, Serge Marzullo
Arbitre Vidéo: Gérard Borreani

Un fauteuil pour deux


Le point sur Oyonnax
La solide et courageuse équipe d'Oyonnax arrive en outsider dans cette finale d'accession au Top 14. Comme lors de sa demie face à Agen...

L'enjeu: C'est sans aucune pression que les Oyonnaxiens se rendent à Montpellier. Les joueurs ont pu se préparer sans "stress" pour ces phases finales du Pro D2 puisque le club n'avait pas pour ambition en début de saison de monter en Top 14. Les joueurs de l'Ain n'ont rien à perdre et tout à gagner avec ce dernier match. Rappelons que la victoire d' Oyonnax en demi-finale à Agen est un fait historique. Depuis que les phases finales du Pro D2 existent, aucun club ne s'était imposé à l'extérieur. C'est donc avec un mental d'acier que les joueurs d' Oyonnax débuteront la finale.

L'équipe: L'ouvreur Bertrand Guilloux, touché aux côtes et l'ailier Pierre-Yves Montagnat sorti en fin de match, séché par Vaka, devraient jouer cette finale. Pour le reste, le choix de Christophe Urios et Olivier Nier a été simple: "On ne change rien". Dans l'élan des dernières victoires, le groupe sera donc reconduit dans son intégralité et le XV de départ sera identique à celui qui avait débuté à Agen.

La stat: 3. On reprochait à Oyonnax de n'être efficace qu'à domicile. Cette fois, ça sera plus difficile. Les Oyonnaxiens restent en effet sur trois victoires d'affilées à l'extérieur (Grenoble, Narbonne, Agen). Albi devra se méfier d'une USO qui n'a désormais pas peur de voyager.


Le point sur SCA Albi
Un seul objectif: reprendre l'ascenceur un an après la descente. Favoris, les Tarnais devront rester humbles. Ils en ont l'habitude.

L'enjeu: Albi part avec le statut de favori, devant la surprise des demi-finales, Oyonnax, récent vainqueur d'Agen qui s'avançait également comme prétendant. Ce statut sera-t-il plus difficile à assumer par le club du Tarn? Pas forcément. Après la descente l'an dernier sur tapis vert, le staff du club avait promis la remontée immédiate. Il reste une marche à franchir. Le SCA espère jouer sur ses atouts, la conquête, le mental et surtout l'expérience de ce niveau de la compétition pour triompher face la meilleure défense de la saison régulière. Mais ces qualités sont aussi celles d'Oyonnax...

L'équipe: Les Albigeois devront se passer de leur demi d'ouverture et maître à jouer Blair Stewart, victime d'une béquille face à La Rochelle et qui ne sera pas remis à temps pour jouer. L'arrière Frédéric Manca est donc repositionné à l'ouverture, tandis que Lapeyre le remplacera en quinze. Feaunati, touché à une cheville tiendra sa place, tandis que Krzesinski sera absent pour cause de sélection avec la Pologne.

La stat: 0. Albi est la seule équipe du Pro D2 à ne pas avoir perdu contre Oyonnax cette saison. Les Tarnais s'étaient imposés à domicile (30-13) et avaient ramené un bon match nul de Charles-Mathon, là où l'USO n'a obtenu par ailleurs que des victoires.


Rugbyrama

ça va commencer, et dire que devrions y être

Et Bechu qui couinne tout le temps comme d'hab

5 à 6 Oyonnax mène en fin de 1ère période

Je suis partagée :

- pour ne plus avoir Albi l'an prochain contre nous, il faudrait qu'il dégage en Top 14 mais en même temps, Béchu serait trop content et ça, ça m'énerverait

- une victoire d'Oyonnax me ferait bien plaisir car c'est une équipe qui a beaucoup de mérite. Elle s'est maintenue dans la tête de liste une bonne partie du championnat, s'est quand même qualifiée pour les demies par une victoire à l'extérieur et elle n'a pas de stars dans son équipe !

Une première mi temps bien agréable à regarder.

Un spectacle plus intéressant que les différentes demies de cette année (top 14 ou pro d2).

Albi souffre en mêlée face à une équipe d'Oyonnax accrocheuse.

Ca ne me surprend pas que l'on ait eu du mal contre eux devant la semaine passée.

Oyonnax devant (MT)

A la mi-temps de la finale du Pro D2, Oyonnax mène 6-5 face à Albi. L'USO, plus réaliste, a marqué une pénalité et un drop contre un essai pour les Albigeois, qui commettent beaucoup de fautes.


Rugbyrama