Pro D2 : Phases finales

CISCO83 a écrit:

val a écrit:

vulcain a écrit:

A souligner que pour la phase finale de PROD2, la video arbitrage sera possible...

OK il faut passer la demie, sans vidéo

Ben non val Il y a la vidéo même en demi

Je ne suis pas d'accord avec M. Urios, le coach de Oyannax qui dit que la pression sera surtout sur Agen!!!!
En effet, la pression sera sur les quatre équipes; celles qui jouent à domicile auront un petit avantage psychologique et les encouragements des supporters.

notre équipe a bien évoluer depuis le passage a Mathon!!

Rivière a écrit:

Je ne suis pas d'accord avec M. Urios, le coach de Oyannax qui dit que la pression sera surtout sur Agen!!!!
En effet, la pression sera sur les quatre équipes; celles qui jouent à domicile auront un petit avantage psychologique et les encouragements des supporters.

L'équipe qui joue à domicile part favorite ! Qui dit "favoris" dit "pression " du résultat . Faut pas le nier , Oyonnax vient pas faire la guerre , comme le ferait Lyon par exemple , mais ils seront prés à faire un coup si notre équipe déjoue ... est fébrile ... ou fait un complexe de supériorité .

Oyonnax à l'extérieur s'est trés bien comporté cette saison , mais a surtout récolté des bonus défensifs qui servent à rien dans un match éliminatoire ( à Agen ,à Aurillac , à Colomiers ,à Lyon ,à Pau ,à Auch )

Chez les 1ers au classement ( à part nous ) ils ont perdus assez lourdement à La Rochelle ,à Colombes et à Albi .

Le point négatif pour nous c'est que la pluie est annoncée

C'est décidé on leur laisse le bonus défensif

TheSheltersSinger a écrit:

notre équipe a bien évoluer depuis le passage a Mathon!!

Début février suite au report du match de Colombes , le staf avait fait"tourner" ! Si on comparre avec la compo possible de dimanche il y aura pas moins de 7 joueurs qui n'étaient pas titulaires à Mathon : Cabarry,Lopresti,Badenhorst ,Fonua , Vaka ,Caucaunibuca , Edmond-Samuel . Chavet était n°8 ; Miquel était l'ouvreur mais pas impossible qu'il le soit à nouveau dimanche ( ce qui fera pas plaisir à M.C.47 )

Tout ça pour dire que on peut pas faire de comparaison avec l'opposition du match retour !

Si le ballon est un peu savonnette ça va pas aider pour le jeu de passes , mais on fait pas de l'offensive à outrance pour amuser la galerie ! On le fait par ce que c'est "gagnant" !

Une idée émise par Vulcain ( il me semble ? ) est de mettre une seconde ligne Lagrange-Chavet si on veut densifier le pack ( le capitaine Badenhorst passant en n°7 ) . Peut-être que ce sera le choix de Lanta/Deylaud si on veut gagner l'épreuve de force que voudrait nous imposer Oyonnax ?

Mais il peut aussi y avoir le choix de privilégier le jeu au pied et de mettre Sola en "10" et Miquel en "12" ? Sur terrain lourd ça peut être payant !

A mon avis, ça va être un match serré au score.

La meilleure attaque contre la meilleure défense. Que nos avants arrivent à s'imposer et à leur piquer le ballon, à le transmettre à nos arrières et en jouant rapidement, ça devrait le faire. On a quand même une ligne de 3/4 extraordinaire digne du moyen de tableau de Top 14.

je pense que l'écart du score sera d'environ 12/15 points en notre faveur.
Surtout que le temps se tienne.
L'importance de la charnière va être capitale dans ce genre de match.
Romain Sola a les capacités pour maitriser notre jeu.
L'expérience de françois Gelez ensuite associé à M.Barrau.

Pro D2. Demi-finale. Les femmes des joueurs d'Albi confiantes



Karine Pagès et Sarah Guffroy se retrouvent souvent à l'entrepote, un bar qu'elles ont fondé avec leurs époux. Photo DDM, Emilie Cayre.


Pas toujours facile d'être la compagne d'un sportif de haut niveau, surtout la veille d'un match lourd d'enjeux comme le rendez-vous, du Sporting club albigeois, samedi, pour l'avant-dernier obstacle de la remontée en top 14. Karine, Sarah, Alexandra, Anne ou Stéphanie, vivent en direct la montée en tension à l'approche de cette demi-finale, avec autant d'intensité que celui dont elles partagent les couleurs de la vie. Même si, comme dit Stéphanie Baldacchino, « avant les matchs importants lui ne change pas tellement, c'est plus l'environnement extérieur qui me met la pression ». Régime spécial par ci, sujets tabous par là ou encore petits rituels à respecter : chacune est à l'écoute en attendant samedi. Et là dans les tribunes, nul doute qu'elles sauront se faire entendre.


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«Une boule à l'estomac lors des matches»
Karine, 31 ans, et Sarah, 32 ans, sont les compagnes respectives du demi de mêlée Sébastien Pagès et du deuxième ligne Paul Guffroy. Et à en croire Sarah, le quotidien de la famille Guffroy ne serait pas bouleversé par la demi-finale du SCA face à La Rochelle. « Paul n'est pas du tout stressé, ou en tout cas, il ne le montre pas. Je n'ai vu aucun changement depuis la victoire de dimanche dernier », assure celle qui partage sa vie depuis près de dix ans. En ce qui concerne la préparation de l'athlète, là encore, pas de surprise : « Il n'observe aucun rituel d'avant match, ce n'est pas quelqu'un de superstitieux ». De même, son rugbyman de mari ne modifie pas ses habitudes alimentaires : « En fait, c'est lui qui cuisine à la maison».

Chez la famille Pagès, on avoue « faire attention à ne pas manger trop gras sans toutefois suivre le programme de préparation à la lettre ». « Séb mange consistant pour pouvoir tenir tout l'entraînement », explique Karine, sa compagne depuis six ans. Côté anxiété, la jeune femme reconnaît « avoir une boule à l'estomac lors de tous les matchs du Sporting », car elle redoute toujours une blessure : « Pour cette demi-finale je suis d'avantage stressée que Séb. Lui, il reste aussi calme qu'à son habitude ».

Ce samedi, les familles Guffroy et Pagès seront dans les tribunes.

Le demi de mêlée pourra compter sur le soutien de Karine et de leurs trois filles de 9, 4 et 1 ans, dont deux sont pom-pom girls au SCA. « Elles sont fans de rugby et de leur père. D'ailleurs, ça lui fait énormément de bien de voir sa famille dans les gradins. C'est un peu de peps en plus».

Quant à Sarah Guffroy, elle se rendra au stadium avec leur petit garçon de deux ans et demi. Et même si elle avait «initialement prévu de passer le week-end à la mer (à La Rochelle, ndlr) », elle reste très heureuse que cette rencontre se joue à domicile : « On est tous confiant ! »


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Un caleçon porte-bonheur
Cette jolie trentenaire est la fiancée de l'arrière albigeois Frédéric Manca. À la maison, Anne Dauzou attache beaucoup d'importance à ce que mange le sportif de haut niveau. Elle tient à lui préparer des repas équilibrés pendant toute la saison sportive. « Avant un match, je lui cuisine des pâtes et de la viande blanche », explique-t-elle. « J'aime beaucoup cuisiner donc ce n'est pas un problème ». Anne révèle aussi quelques petites habitudes ou « rituels » vestimentaires de son homme : « Frédéric veut porter telle épaulette ou tel caleçon pour jouer. Il a toujours eu ses rituels. Je crois que c'est rassurant pour lui ».

La préparation mentale du joueur est un domaine où Anne préfère se tenir à l'écart : « La veille de match, je le laisse tranquille. Il est dans son coin. Frédéric se détend en regardant la télévision. Je suis de nature anxieuse donc j'essaie de ne pas lui communiquer mon stress. » Elle-même grande passionnée de rugby, Anne suit toutes les rencontres du Sporting. « Jusqu'ici je ne me suis pas trompée. Je savais qu'on jouerait cette «demi» à Albi. Je touche du bois mais j'ai confiance en la victoire. On va être en finale ». Espérons que les pronostics d'Anne portent chance aux Jaune et noir… A. M.


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«Je le sens dans sa bulle»
« Yohann ne montre pas trop son stress, il est comme d'habitude et moins il en parle, mieux c'est pour lui. C'est seulement la veille du match que je le sens dans sa bulle. »

Stéphanie Baldacchino, 27 ans, fiancée au flanker Yohann Misse, est aussi comme elle le revendique « sa première supportrice ». Pour cette Albigeoise de cœur, le rugby n'est pas un nouveau venu dans sa vie. Mais aujourd'hui c'est pour son amoureux en jaune et noir qu'elle est « stressée tous les week-ends de match ».

« Je les vois en Top 14, ils y ont leur place. S'ils gagnent la demi-finale, ils ne pourront pas trop la fêter. On le fera pour eux », annonce, facétieuse, cette Toulousaine aux origines maltaises. En attendant, son compagnon dit-elle, « ne change rien à ses habitudes ». Il est juste un peu plus taiseux. « Cette semaine ils ont un entraînement de titans, ils sont demandeurs d'un peu d'isolement » l'excuse cette hôtesse de l'air diplômée depuis novembre et qui travaille pour l'instant au bar O'Sullivan. En attendant le duel de samedi, « j'évite de lui poser des questions sur le match » confie Stéphanie avec une délicate attention, avant de retourner à ses occupations. En attendant de pouvoir servir la tournée des vainqueurs.


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«Confiante pour la demi-finale»
« Nous nous sommes rencontrés grâce au sport » confie Alexandra Rochelle. La volleyeuse albigeoise, plusieurs fois sélectionnée en équipe de France, est l'épouse depuis juin 2006 de Lilian Ducos, 3e ligne du SCA, . « Nous nous entraînions deux fois par jour pendant deux heures chacun, mais pas en même temps » regrette la jeune libero d'Albi Volley. « Nous ne faisions que nous croiser ». Les deux sportifs ont cependant réussi à trouver leur équilibre et à conjuguer competition de haut niveau et vie de couple. « Comme nous vivons les mêmes émotions sur le terrain, il est plus facile de se comprendre ». Comble de malchance, le rugbyman a été écarté des terrains suite à une blessure. C'est donc depuis les gradins que le couple assistera à la fin de saison du SCA. « Je suis confiante pour le match de samedi face à La Rochelle ». La volleyeuse de 25 ans espère une montée en top 14 pour les coéquipiers de son mari.


La Dépêche

Albi : Le programme

Au programme des Albigeois ce vendredi, une séance de musculation dans la matinée et un entraînement au Stadium cet après-midi. Les séances sont toujours à huis clos.

Albi. Martin Gady : «Je préfère de loin être acteur que spectateur»


Il revient après blessures pour cette demi-finale, il nous livre son point de vue.



Les médecins ont donné leur accord à Martin Gady pour affronter La Rochelle. La vilaine blessure à la main et son opération chirurgicale ne sont plus qu'un lointain souvenir. Un retour attendu et tant espéré par toute une équipe et par les supporters albigeois.

La Dépêche du Midi : Qu'en est-il de vos problèmes physiques ?

Martin Gady : On a fait du «bricolage». La main est en voie de consolidation. Pour ce qui est de mon intervention chirurgicale (abcès au niveau des intestins) de lundi dernier, cela va beaucoup mieux.»

Comment avez-vous vécu cette situation ?

«Mal... Comme tous les sportifs qui rencontrent des pépins physiques. Ce n'est pas évident pour le compétiteur que je suis.»

Pensiez-vous que le SCA pouvait réaliser une saison aussi parfaite en terme de résultats ?

«Les dirigeants avaient placé la barre très haute en nous demandant de remonter en Top 14 dès cette année. Nous avons laissé filer la première place synonyme d'accession directe. Dimanche dernier, nous avons franchi une première marche d'escalier. Il en reste encore deux pour atteindre l'objectif.»

Ce n'est pas trop frustrant de regarder les matchs des tribunes ?

«Si, beaucoup. Je suis content pour mes coéquipiers car ce qu'ils ont fait est énorme. Cette demi-finale à domicile, ils sont allés la chercher avec les tripes. Sur le plan personnel, je suis déçu car j'aurai aimé participé avec eux sur la pelouse. Le plus dur, c'est de rester sur le bord de la touche, regarder les copains jouer. Je préfère de loin être acteur que spectateur.

Cette situation fait beaucoup penser à 2006...

«Effectivement. Je m'étais blessé au genou (ligaments croisés) et j'avais été absent pour la demie et la finale. Un mauvais souvenir.»

L'histoire va-t-elle se répéter cette année ?

«Je ne pense pas. Je ne le souhaite pas. Les médecins m'ont donné leur accord pour jouer. C'est qu'ils estiment que je suis rétabli. Personnellement, je me sens bien. Opérationnel à 100%.»

Où résident vos chances de succès ?

«Nous savons qu'il nous faudra être forts collectivement. Nous devrons appliquer les consignes et éviter les faute inutiles. Une demi-finale se gagne aussi à la vidéo. La victoire va se jouer sur des petits détails.»

Que pensez-vous de votre adversaire ?

«C'est une équipe complète, joueuse. Le danger peut venir de partout avec cette formation. Que ce soit au niveau des avants ou des lignes arrières. Ils ne vont rien lâcher jusqu'à la dernière seconde.»

Êtes-vous serein pour cette rencontre ?

«Tout à fait. Plus on approche du match et plus je le suis. Surtout, quand je vois l'engouement des supporters pour ce match. Je me dis qu'il est inconcevable que nous nous inclinions. Nous devons la victoire à tous ces gens, aux dirigeants, à nous...»


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Ambiance. À huis-clos, le groupe s'est préparé de manière intensive depuis le début de la semaine.
Tout le monde sous pression
Le temps passe et rien ne change à Albi. Depuis le début de la saison, ce sont toujours des semaines d'angoisse et des rencontres à quitte ou double pour l'accession que les Albigeois ont l'habitude de livrer.

Samedi, le SCA jouera à nouveau un match capital face à La Rochelle. Derrière le huis clos du stade Mazicou, c'est un sérieux plan de bataille qui est en train de se mettre en place. Rien n'est laissé au hasard.

Sous une chaleur écrasante, l'ambiance se veut décontractée mais studieuse. Les combinaisons sont inlassablement répétées, les lancements de jeu se multiplient. Sur le terrain, force est de constater que les Tarnais fonctionnent avec ce plaisir qui les fait avancer.

À les voir évoluer, d'aucun ne s'imagine les voir s'arrêter en si bon chemin. Martin Gady, apte pour le service, prend ses marques, retrouve ses repères en mêlée. Pour affronter La Rochelle, Éric Béchu a décidé de faire confiance au groupe qui s'est imposé dimanche dernier face à Béziers. Martin Gady en plus. Soit vingt-quatre joueurs afin de mettre tout le monde sous pression. Aujourd'hui, séance de musculation en matinée et entraînement à 16 heures au Stadium. À noter que la Ligue Nationale de Rugby a désigné Romain Poite (comité Midi-Pyrénées) comme arbitre de la rencontre, avec comme juges de touche Jacques Laplace, Gilbert Darrieutort.

Le groupe. Gady, Lafoy, Saby, Uipa Sua, Guffroy, Van Der Westhuizen, Baluc Rittener, Misse, Clement, Pages, Stewart, Lapeyre, Feaunati, Stewart, Lakafia, Manca, Boulogne, Farani, Frize, Prime, Correa, Radidi, Maynadier, Hecker


La Dépêche

Joug contre joug

Pour accéder à la finale, Albi misera sur la force de ses avants, arme absolue des Tarnais depuis plusieurs saisons, mais La Rochelle a du répondant, notamment en mêlée fermée.

En début de saison, présenter une confrontation entre Albi et La Rochelle aurait rapidement tourné à l'opposition de style. La puissance des avants chez les Tarnais face aux envies de grand large des trois-quarts maritimes aurait permis à tous les amoureux du rugby de choisir leur camp : guerriers contre romantiques. Rien de nouveau en Ovalie mais la rencontre entre ces deux modèles de pensées aurait été une nouvelle fois fascinante et la préparation de cette demi-finale aurait été facile pour les techniciens des deux formations.

Pourtant, les retrouvailles entre Albigeois et Rochelais s'annoncent bien plus compliquées ce samedi dans le Tarn. Les Maritimes débarquent au Stadium avec la ferme intention de ne pas faire les extérieurs. Les hommes de Serge Milhas ont démontré en cette fin de saison qu'ils pouvaient être redoutables au coeur du combat. La mêlée est même devenue leur arme principale avec cinq essais de pénalité obtenu lors des cinq dernières journées. Une série en cours qui démontre la nouvelle confiance du capitaine Robert Mohr et de ses coéquipiers dans ce secteur. Pour l'entraîneur David Darricarrère, ses joueurs sont aujourd'hui en mesure de rivaliser avec la densité albigeoise dans l'affrontement au près : "Nous attendons l'équipe sur sa volonté de toujours avancer, de répondre présent dans tous les duels et de ne surtout pas subir."

Une nouvelle donnée qui n'effraie pas le capitaine albigeois Vincent Clément qui a déjà connu les joies d'une montée en 2006 : "La mêlée fut longtemps notre arme principale. Même si c'est moins le cas aujourd'hui, nous sommes toujours solides et l'affrontement risque d'être intéressant." Les Tarnais, bien conscients de la nouvelle force de leurs adversaires, ont donc insisté sur ce secteur pendant la semaine de préparation : "Nous avons bien étudié leur organisation", explique Clément, "il y a, semble-t-il, des choses intéressantes. A nous d'en tenir compte." Le combat s'annonce dantesque. C'est le prix à payer pour s'approcher un peu plus du Top 14.

Rugbyrama

UNE PLACE POUR QUATRE


Quatre équipes peuvent encore rêver de Top 14 pour rejoindre le Racing-Métro 92, déjà sacré. Albi recevra la Rochelle samedi. Le lendemain, Agen accueillera Oyonnax.


Albi
Les hommes d’Eric Béchu ont terminé troisièmes de la saison de Pro D2 avec le même nombre de point (87) que les Rochelais mais ont gagné un match de plus. Ils recevront donc pour cette demi-finale, ce qui est un avantage considérable. Malgré un début de saison difficile avec une défaite à Aurillac lors de la première journée, l’équipe d’Albi a été très régulière cette saison (ndlr : Albi a passé 28 journées dans les cinq premiers). Victorieux de La Rochelle à domicile lors de la sixième journée (29-22), les Tarnais ont un avantage psychologique sur leur adversaire. L’avantage du terrain, l’avantage psychologique… assez pour venir à bout des Rochelais ?

La Rochelle
Quatrième de la saison régulière, La Rochelle est confrontée à Albi pour ces matchs de barrage. Avec dix-huit victoires en trente matchs, les Rochelais ont terminé à vingt points du champion, le Racing-Métro 92. La Rochelle possède la deuxième meilleure attaque de Pro D2, un atout avant d’aller défier Albi. Avec quinze points de bonus engendrés cette saison (le plus fort total Pro D2), La Rochelle prouve qu’elle possède une équipe homogène et une bonne cohésion. Défait à Albi lors de la sixième journée, les Rochelais devront cette fois-ci remporter la bataille, au risque de perdre la guerre. De toute façon, pour la montée en Top 14, ils n’ont pas le choix : ils doivent vaincre.

Dimanche 24 mai 2009 à 15h00

Agen
C’est LA grosse cote. Arrivé deuxième du championnat de Pro D2 à treize longueurs du Racing-Métro 92, Agen a mis toutes les chances de son coté pour monter en Top 14. Il faudra pour cela se défaire d’Oyonnax. L’avantage de recevoir sera également un atout majeur pour le SUA. En tous cas, le duel s’annonce explosif. Agen a terminé la saison en ayant la meilleure attaque (799 pts) et sa défense est la plus perméable du peloton de tête (543 pts). Lors de leur confrontation lors de la troisième journée au stade Armandie, Agen l’avait emporté 26-19. Mais nul doute que l’équipe aura à cœur de gommer la lourde défaite concédée à Oyonnax (3-19) lors de la 18eme journée. Les hommes de Lanta et Deylaud ont fait le yo-yo au classement cette année mais ont fini fort la saison en gardant leur deuxième place lors des six dernières journées. De plus, l’équipe est en confiance après l’avoir emporté contre le Racing-Métro 92, futur promu en Top 14.

Oyonnax
Une défense de fer. Voilà ce qui a sans doute donné le droit à Oyonnax de participer aux demi-finales de Pro D2. Victorieux lors de la dernière journée à Narbonne (29-16), Oyonnax s’est payé le luxe de terminer la saison en ayant la meilleure défense des quatre représentants en demi-finale et de priver Lyon OU de demi-finales pour un tout petit point. Autant dire que le nul arraché contre Albi aura pesé lourd dans la balance. Le club aura montré deux visages cette saison. D’abord, une première moitié de championnat laborieuse (8 victoires, 1 nul, 6 défaites), puis Oyonnax a fini la saison en boulet de canon avec cinq victoires lors des six derniers matchs. Mais la tâche s’annonce compliquée à Agen dimanche pour une place en finale. On verra alors qui de la meilleure attaque ou de la meilleure défense a remporté le duel.

Rugby365

Finalement il ne devrait y avoir que 300 Oyonnaxiens à Armandie et 1.500 Rochelais au Staduim d'Albi...

Le SUA et le SCA joueront bien à domicile ce week-end...

Albi en noir

Albi, qui affrontera La Rochelle en demi-finale de Pro D2 au Stadium demain, n'a pas changé ses habitudes pour préparer la rencontre... ou presque ! Ils ont décidé de s'entraîner tous les jours à l'heure du match (16h) et en noir, pour s'habituer à la chaleur.

Ca ne rigole pas à Albi : entraînement à huit clos et à l'heure de la demie, tenue noire pour s'habituer à la chaleur

Agen et Albi veulent soigner leur accueil



Ce week-end se déroulent les demi-finales des barrages de Pro D2. Agen et Albi, deuxième et troisième de la première phase, ont gagné le droit de recevoir, respectivement, Oyonnax et La Rochelle. Si la saison dernière, les équipes hôtes s'étaient qualifiées pour la finale de barrage, il pourrait bien y avoir quelques surprises à l'issue du week-end.




Opposition de style entre Agen et Oyonnax. Dimanche les Agenais, meilleure attaque de la Pro D2 reçoivent la meilleure défense de la saison, Oyonnax. Si d'un point de vue statistique, la balance penche en faveur de François Gelez et ses coéquipiers, qui n'ont concédé qu'une seule défaite cette saison sur leur pelouse d'Armandie, ils vont devoir se méfier des Oyonnaxiens. Même s'ils sont peu à l'aise hors de leur base (seulement quatre succès) les Bugistes, qui n'ont rien à perdre, restent une équipe difficile à manoeuvrer et comme l'explique l'entraîneur agenais, Christian Lanta, dans la Dépêche du Midi "c'est une équipe qui nous a posé pas mal de difficultés, deux fois. Elle va venir ici sans aucune pression, avec pour seule ambition de faire un exploit. C'est une très grosse défense, un excellent buteur, ils ont un gros jeu au pied, ce qui fait qu'on sera souvent sous pression, ce sera un adversaire très coriace."

Du côté du SUO, le pilier Richard Menotti résume bien dans Le Progrès l'état d'esprit animant les joueurs du club de l'Ain: "Agen est bien sûr le favori, mais ça reste jouable. On n'y va pas en victime. La seule fois où Oyo a été champion de France c'était quand ça comptait pour du beurre car on n'avait rien à perdre." Nul doute que les Aquitains auront bien besoin d'un Rupeni Caucaunibuca, 12 essais cette saison et d'un Yohan Huguet, meilleur marqueur du championnat avec 14 essais, en grande forme pour venir à bout d'une formation oyonnaxienne qui pourra se reposer sur sa défense de fer et sur les coups de pieds de Pierre-Yves Montagnat, meilleur buteur de Pro D2 cette saison avec 310 points inscrits, pour réaliser l'exploit. A noter que depuis la relégation d'Agen à l'issue de la saison 2006-2007, ces deux clubs se sont rencontrés quatre fois et se sont tous les deux imposés à deux reprises dans leurs stades respectifs. Toutefois, forts de leur bilan à domicile, les joueurs du SU Agen devraient logiquement l'emporter.


Albi-La Rochelle:
La demi-finale opposant les Albigeois aux Rochelais, samedi est sans doute la plus équilibrée des deux rencontres du dernier carré. Fraîchement relégués administrativement du Top 14, les Tarnais sont à deux victoires d'une remontée express. De leur côté, les Rochelais s'étaient inclinés en demi-finales de barrage la saison dernière face au Racing- Métro (23-17). Au coude à coude toute la saison, c'est finalement Albi qui a pris la troisième place, synonyme de demi à domicile. Une seule fois défaits sur leur terrain, par les champions du Racing-Métro, les hommes d'Eric Béchu partent favoris face aux Maritimes qui ne se sont imposés que cinq fois cette saison en déplacement. Néanmoins, les protégés de Serge Milhas qui restent sur une série de quatre victoires arrivent avec le plein de confiance au Stadium Municipal. D'autant plus que la pression sera sur des Albigeois qui savent qu'ils n'ont plus le droit à l'erreur pour aller au bout de leurs ambitions.

Le coach des Jaune et Noir livre dans Sud Ouest une analyse cohérente des deux équipes : "La Rochelle est très bien coachée et possède les armes pour nous battre comme nous avions la possibilité d'aller gagner en Charente-Maritime, les deux équipes sont très proches", si proches que selon lui les deux clubs présentent un projet sportif similaire. Contrairement à l'autre demi-finale entre Agen et Oyonnax, aucune individualité ne se démarque réellement dans cette confrontation entre deux clubs s'appuyant sur un collectif huilé. Des deux côtés il y a eu 20 marqueurs d'essai lors de la saison régulière, le plus étonnant étant que les meilleurs marqueurs de chacun des deux clubs sont issus de la ligne d'avant. Samedi après-midi, les spectateurs du Stadium devraient donc assister à une rencontre assez équilibrée, au cours de laquelle il aura certainement un rôle prépondérant à jouer.

Les clubs qui reçoivent, Agen et Albi, ont l'avantage des statistiques et sont donc désignés favoris. Ils pourraient cependant bien être surpris, respectivement par Oyonnax et La Rochelle, qui se présenteront en terre ennemie dans le costume souvent facile à endosser d'équipes qui n'ont rien à perdre.


Sport.fr

Albi a l’avantage


Alors que quatre clubs se disputent une place en Top 14, la première demi-finale oppose Albi à La Rochelle. Une rencontre à la portée d’Albigeois quasi-invincibles à domicile cette saison.



Si les hommes d’Eric Béchu ont terminé la saison avec le même nombre de points que La Rochelle (87), c’est grâce à une victoire supplémentaire par rapport à leurs adversaires qu’ils peuvent recevoir. Un avantage significatif puisque recevoir est souvent synonyme de victoire en demi-finale de Pro D2. Autre avantage pour les Albigeois, la victoire conquise en championnat cette saison à domicile face à des Rochelais pourtant tenaces (29-22). C’est une équipe maritime homogène qui se déplace à Albi. Forte d’une mêlée capable de rivaliser avec celle des Tarnais, pourtant réputée, La Rochelle a même inscrit cinq essais de pénalité en autant de rencontres grâce à son pack devenu surpuissant. L’opposition de style entre avants tarnais dévastateurs et trois-quarts maritimes virevoltants ne devrait donc pas avoir lieu. A la place ? Un combat dantesque où presque tous les coups seront permis. Parce qu’à la clé, une finale de Pro D2 leur tend les bras.


Sport24