6ème journée de Top 14

Paris / Castres
Samedi 12 Septembre 14h30, en direct sur Rugby +, Stade Jean Bouin


Clermont / Racing-Métro 92
Samedi 12 Septembre 16h30, en direct sur Rugby +, Parc des Sports Marcel Michelin


Toulouse / Albi
Samedi 12 Septembre 14h30, en direct sur Rugby +, Stade Ernest Wallon


Montpellier / Toulon
Samedi 12 Septembre 14h30, en direct sur Rugby +, Stade Yves Du Manoir - Montpellier


Bourgoin / Perpignan
Vendredi 11 Septembre 20h35, en direct sur Canal + Sport, Stade des Alpes à Grenoble


Montauban / Brive
Samedi 12 Septembre 14h30, en direct sur Rugby +, Stade Sapiac


Biarritz / Bayonne
Samedi 12 Septembre 16h25, en direct sur Canal +, Stade d'Anoeta à Saint Sébastien (Espagne)

Le BO à huis clos

Pour échapper un peu à la pression avant le derby contre Bayonne à Anoeta samedi, le staff du Biarritz olympique a décrété le huis clos cette semaine. Les entraînements, qui reprendront mercredi, seront donc fermés au public.

Huis clos à Paris aussi

Suite à la défaite à Biarritz dimanche (22-30), le Stade français a décidé de s'entrainer à huis clos cette semaine. Relégables après cinq journées de championnat, les joueurs de la capitale veulent préparer le plus sereinement possible avant la réception de Castres ce week-end.

Perpignan à huis clos

Le champion de France Perpignan, vainqueur ce week-end au Racing-Metro, va préparer le déplacement à Bourgoin de ce vendredi à huis clos.

Le huis clos, c'est contagieux ?

val a écrit:

Huis clos à Paris aussi

Suite à la défaite à Biarritz dimanche (22-30), le Stade français a décidé de s'entrainer à huis clos cette semaine. Relégables après cinq journées de championnat, les joueurs de la capitale veulent préparer le plus sereinement possible avant la réception de Castres ce week-end.

de toute façon, le Stade FRANCAIS c'est toute la saison qu'ils sont a huit clos, surtout dès que le mauvais temps arrive, ils ne s'entrainent plu a Jean BOUIN, donc un coup c'est sur le CHAMPS de MARS, un autre c'est dans les JARDINS du LUXEMBOURG, quelques fois sur le parvis de NOTRE DAME

Mais bientot en PRO D2

Il vont pouvoir remballer leur maillot ROSE Bonbon.

Adishatz

Brive: Goode toujours hospitalisé

Andy Goode, l'ouvreur de Brive, n'a toujours pas quitté l'hôpital suite à une infection des addducteurs après son opération, subie en Angleterre. L'international anglais est forfait pour le déplacement à Montauban.

Les Brivistes seront aussi privés de Ronnie Cooke, touché aux côtes, face à Albi.

Paris brûle-t-il ?


Depuis sa défaite à Biarritz dimanche (22-30), le Stade français est relégable. Rien ne va plus dans le club de la capitale et, en cas de défaite contre Castres le week-end prochain à Jean-Bouin, des mesures radicales pourraient être prises. Les entraîneurs seraient alors sur la sellette.

C'est une triste première. Depuis l'avènement de la poule unique, en 2004, le Stade français n'avait jamais été en position de relégable. C'est désormais chose faite. Suite à leur revers à Biarritz dimanche, le troisième en cinq matchs (plus un match nul), les Parisiens pointent à la treizième place du Top 14. Une véritable hérésie dans ce club qui, depuis son retour au premier plan en 1998, s'était imposé comme l'une des places fortes, voire la capitale, du rugby hexagonal.

Alors que se passe-t-il à Paris ? Comment expliquer ce début de saison catastrophique ? L'une des figures emblématiques de l'équipe, le pilier Sylvain Marconnet, avance une explication : "Nous avons un manque de chance évident depuis le début du championnat... Mais nous manquons aussi de confiance et de sérénité." De communication également. "On ne se parle pas assez", confesse le troisième ligne Antoine Burban. Bref, en ce début de saison, le Stade français ne parvient pas à se trouver, à se retrouver.

Les entraîneurs sur la sellette ?

Pourtant le temps presse. On aborde déjà la sixième journée du championnat et la situation sera bientôt irrécupérable. Premier secteur défaillant : la défense. S'ils possèdent la meilleure attaque du Top 14 (146 points), les Parisiens ont surtout encaissé 156 points. Personne n'a fait pire pour le moment. Le rideau défensif du Stade français a parfois fait preuve d'une naïveté et d'un manque de concentration inquiétants. Mais il y a encore plus alarmant. On ne trouve pas, depuis un mois, de fil conducteur au jeu des Parisiens. Depuis le départ d'Hernandez, aucun joueur n'a su impulser le mouvement général et remettre l'équipe sur les rails. Ni Oelschig, ni Beauxis, ni même Dupuy n'ont pris une dimension suffisante pour inverser la tendance.

Que faire alors ? Les entraîneurs sont forcément pointés du doigt. Ce n'est pas un secret, la sauce McKenzie-Dominici a du mal à prendre. Comme c'est le cas dans le jeu, il semble ne pas y avoir de patron dans le staff parisien. "Quand on a des questions, on ne sait jamais à qui s'adresser", déplore un joueur dans Midi Olympique. Selon nos informations, l'Australien et l'ancien international français seraient en danger en cas de défaite contre Castres samedi à Jean-Bouin.

La semaine promet donc d'être tendue dans la capitale. Tous les entraînements se dérouleront à huis clos. Malgré une ambiance forcément pesante, le groupe va devoir se ressouder. " Avec deux défaites d'affilée, l'ambiance n'est pas au top, certes, mais c'est normal. On va avoir une semaine pour se regarder dans les yeux, se dire ce qu'on a à se dire, explique le nouveau venu Julien Dupuy. Nous sommes des joueurs professionnels, nous devons être intelligents. Il faut qu'on relève la tête et qu'on montre le plus vite possible le visage de Paris." Dans le cas contraire, des têtes pourraient tomber…

Rugbyrama

Biarritz-Bayonne, paroles de Basques


A quelques jours du derby basque Biarritz-Bayonne, match qui fera vibrer tout un peuple samedi, L'Equipe a réuni un joueur de chaque équipe, basque évidemment, pour évoquer de cette rencontre particulière. Philippe Bidabé et Arnaud Héguy sont actuellement blessés mais vivront à fond cette semaine si spéciale.

«Cette semaine, j'aurai besoin d'être avec eux, avoue Bidabé le Biarrot. Ça va monter, monter... Je ne vais pas rester à la maison, même s'ils n'ont pas besoin de moi». «C'est peut-être plus important pour nous que pour nos partenaires, renchérit Héguy le Bayonnais. Tous les joueurs hors du groupe seront là ; c'est le derby». Et samedi soir, gare au vaincu. Celui qui perd, aura «la honte pendant des mois», selon Bidabé. Héguy : «Le derby, c'est l'histoire d'un peuple, ça reste entre nous. Celui qui perd, dans ce petit pays, il doit juste la fermer. A la limite, les autres matches, tu t'en fous...»


L'Equipe

RUGBY TOP 14 Orange - Les arbitres de la 6ème journée


CLERMONT FERRAND – RACING METRO 92
Terrain: Pascal Gauzere
Touches: Frédéric Gourgues, Christophe Graviou
4e et 5e arbitre: Laurent Sclafer, Nicolas Allemand
Délégués: Pascal Bouchet
Arbitre vidéo: Daniel Irazoqui

BIARRITZ – BAYONNE
Terrain: Franck Maciello
Touches: Hervé Gilard, Jacques Laplace
4e et 5e arbitre: Jean-Luc Rebollal, Christophe Degos
Délégués: Jean-Paul Grellety, Franis Coup
Arbitre vidéo: Gérard Borreani

MONTPELLIER – TOULON
Terrain: Cédric Marchat
Touches: Gilbert Darrieutort, Patrick Dellac
4e et 5e arbitre: Jean-Marie Piraveau, Jean-Marie Bouvier
Délégués: Patrice Frantschi
Arbitre vidéo: Eric Soulan

STADE FRANÇAIS PARIS – CASTRES
Terrain: Patrick Pechambert
Touche: Philippe Gorbenko, Alain Rongier
4e et 5e arbitre: Christophe Dutreuilh, Franck Genries
Délégués: Jean-Louis Lamy
Arbitre vidéo: Daniel Gillet

TOULOUSE – ALBI
Terrain: Philippe Bonhoure
Touches: Thierry Laur, Christophe Clavere
4e et 5e arbitre: Stephan Pomarede, Eric Armengaud
Délégués: Claude Rouve, Joël Dume
Arbitre vidéo: Hervé Dubes

MONTAUBAN – BRIVE
Terrain: Akim Hadj Bachir
Touches: Gérard Gacon, Jean-Louis Suau
4e et 5e arbitre: Mathieu Raynal, Laurent Violle
Délégués: Bernard Bach
Arbitre vidéo: Jean-Pierre Pellaprat

BOURGOIN – PERPIGNAN
Terrain: Jérôme Garces
Touches: Pascal Ubeda, Patrick Bellet
4e et 5e arbitre: Laurent Cardona, Panait Carp
Délégués: Jean-Marie Combe, Patrick Thomas
Arbitre vidéo: Eric Gauzins

Marty forfait pour l'USAP


Perpignan devra faire sans David Marty pour la prochaine journée de championnat.

Le trois quart centre international de Perpignan David Marty, qui souffre d'un traumatisme intercostal, est forfait pour la 6e journée de Top 14 et le déplacement des Catalans à Bourgoin

Pas de derby pour Yachvili

Victime d'un «accident domestique» au mois de juillet, où il s'était coupé au pied en échappant un aquarium, Dimitri Yachvili a repris la course et un entraînement intensif, mais le demi de mêlée international n'a pas été retenu dans le groupe qui disputera le derby basque contre Bayonne samedi à Anoeta. «Sa rentrée est davantage prévue à Brive le week-end suivant», a-t-il assuré lundi dernier.

Bayonne «en pleine confiance»

Après deux bons résultats à Toulouse et contre Bourgoin, Richard Dourthe estime que l'Aviron Bayonnais aborde le derby face à Biarritz «en pleine confiance».

«Richard Dourthe, trois matches en huit jours, quel bilan tirez-vous de cette accumulation ?
De la fatigue, beaucoup de fatigue, ainsi que des petits bobos. Alors nous axons cette semaine sur la récupération. Nous avons pris six points (un bonus défensif à Toulouse et une victoire bonifiée face à Bourgoin), ce n'est pas mal. Quinze points depuis le début de la saison auraient été mieux, mais c'est mieux que zéro.


Dans une phase transitoire
Comment gérez-vous cette fatigue à trois jours du derby contre Biarritz à Anoeta ?
On travaille doucement. La concentration n'est pas encore là. Ce n'est pas encore l'heure. Nous sommes surtout à l'écoute des joueurs. Ceux qui sont fatigués ne s'entraînent pas. On ne peut vraiment pas faire autrement. Nous sommes dans une phase transitoire.


Avec la large victoire (53-6) contre Bourgoin juste après le bon match à Toulouse malgré une courte défaite (17-21), l'Aviron a réussi à enchaîner deux belles performances. La confiance est-elle bien installée maintenant ?
Il faut que ça prenne. Mais oui, nous sommes bien plus en confiance après notre succès contre Bourgoin qu'après notre contre-performance contre le Racing-Métro (9-18). Et c'est tant mieux parce que le facteur confiance est très important avant d'aborder un match de haut niveau comme ça va être le cas samedi contre Biarritz.» (Avec AFP)

L'Equipe

Le Racing ramené à la raison


Après cinq matches (trois défaites, deux victoires), le Racing-Métro (9e) est loin d'être un promu risible du Top 14. Même si le XV de Pierre Berbizier n'est pas encore en mesure de rivaliser avec les ténors du Championnat.

Sébastien Chabal fait parler sa puissance .(EQ)On peut être un promu argenté plein d'ambitions et se retrouver, à l'instar de Toulon l'an passé, rejeté dans l'arrière-salle du Championnat. Le Racing-Métro n'a pas encore ce profil de petit nouveau désarmé. La victoire devant Bayonne (18-9) et la courte défaite, dimanche, face aux champions de France perpignanais (14-18) plaident plutôt en faveur des pensionnaires de Colombes. «On est en train d'apprendre, mais il ne faut pas chercher des excuses. C'est peut-être logique pour le promu de perdre contre le champion, mais on a eu des occasions de faire mieux», regrettait malgré tout le demi d'ouverture néo-zélandais Andrew Mehrtens.


Apprendre à gagner
Le manque de réalisme serait donc le principal mal du Racing où la forêt de nouveaux joueurs obscurcit encore la mise en place d'un vrai collectif, ce «vécu» essentiel dans les fins de matches haletantes. «C'est la logique du haut niveau qui s'est appliquée. On l'a appris à nos dépens, regrette Berbizier. On n'est pas là pour gagner des points de bonus, on est là pour gagner des matches. Et il va falloir qu'on apprenne à les gagner.» L'arrivée du Springbok François Steyn au terme du Tri Nations (fin octobre) sera peut-être la réponse offensive espérée par "Berbize".


Un manque de folie
Passée au révélateur catalan, l'armada cosmopolite du Racing doit surtout affiner sa conquête, «maîtriser son intensité», à l'image des charges parfois désordonnées de Sébastien Chabal, et apprendre à injecter un grain de folie dans son jeu. Tel est certainement le cocktail qui permettra au Racing-Métro de chahuter davantage les cadors du haut de tableau. Mais avec deux déplacements successifs (Clermont et Castres), la réalité du Top 14 pourrait être d'ici deux semaines beaucoup plus préoccupante. - V.P-L

L'Equipe

«Place au sportif»


Après des semaines d'incertitudes financières, Bourgoin doit désormais «se recentrer sur l'aspect sportif».

Eric Catinot estime que la rencontre face à l'USAP est capitale.(EQ)«Eric Catinot, après un début de saison chaotique, comment est le moral du CSBJ?

Il est reparti à la hausse c'est certain, même si la lourde défaite à Bayonne (53-6) nous a fait mal. Le groupe a vécu des moments très difficiles et ce n'était pas évident de débuter ce Championnat avec 14 licences de bloquées quelques heures avant de recevoir Clermont, alors que l'on avait fait toute notre préparation en intégrant les jeunes et les recrues. Il faut tirer un grand coup de chapeau aux joueurs qui ont consenti des efforts importants pour sauver le club, mais également au public berjallien qui a permis aux joueurs de se surpasser face à Biarritz et au Métro-Racing. On aura bien besoin de ces valeurs de solidarité tout au long de cette saison pour jouer le maintien.

«Cela fait un petit moment que nous n'avons pas fait des entraînements dans des conditions optimales»

Le côté sportif va enfin pouvoir prendre le pas sur l'aspect financier maintenant ?

J'espère bien, car depuis plusieurs semaines on ne parle plus rugby mais finance, budget et avenir. Cela fait un petit moment que nous n'avons pas fait des entraînements dans des conditions optimales et ce n'est pas évident.


Un match pour le maintien

Cette rencontre contre Perpignan à Grenoble, est-ce un premier tournant de la saison?

C'est surtout une rencontre-clé pour notre maintien, comme toutes les rencontres que nous allons jouer à domicile, même si la réception du champion de France se fait au stade des Alpes de Grenoble. Après le relâchement du groupe à Bayonne, individuellement et collectivement, on se doit de montrer un tout autre visage vendredi afin de pouvoir rivaliser avec cette équipe catalane qui vient de s'imposer au Métro-Racing.»


L'Equipe

Domingo: "Il faudra se méfier"



Excellent face au Stade toulousain dimanche dernier, le jeune pilier international de Clermont Thomas Domingo redoute néanmoins la venue du Racing-Métro au stade Marcel Michelin samedi après-midi. Il évoque aussi les performances de l'ASMCA dans le secteur de la mêlée fermée.

Vous venez de battre le Stade toulousain (19-12), considéré comme l'épouvantail de la saison en cours. Quelles ont été les clés de votre succès ?

Thomas Domingo: On les a étouffés, contrés au sol. Nous sommes parvenus à les priver de munitions et à ne pas concéder de turn-over. Notre agressivité défensive a également contraint les Toulousains à relâcher quelques ballons au contact. Malgré cela, ils m'ont fait une très grosse impression. Ils nous ont poussés dans nos derniers retranchements.

On craignait que la mêlée clermontoise, en nettes difficultés contre Bourgoin-Jallieu et Brive, ne soit quelque peu secouée face aux Toulousains dimanche soir. Et il n'en fut rien. Pourquoi ?

T. D.: Nous avons connu un début de match assez difficile dans ce secteur de jeu. Il nous a fallu un bon quart d'heure pour trouver nos marques. Ensuite, cela s'est relativement bien déroulé. Nous marquons d'ailleurs notre essai suite à une bonne mêlée dans leurs vingt-deux mètres.

Evoquons votre cas personnel. Vos premières performances en club n'ont pas été réellement à la hauteur des espérances. Pourquoi ?

T. D.: Après quatre semaines de vacances, j'ai eu un peu de mal à reprendre. La saison précédente avait été très éprouvante, entre la défaite en finale du championnat et la tournée des Bleus en Australie et Nouvelle-Zélande. Mais maintenant, ça va mieux. Je pense avoir trouvé le rythme de la compétition.

Comment expliquez-vous que l'ASMCA ait visiblement mieux digéré que les saisons précédentes la dernière défaite en finale ?

T. D.: L'arrivée de nouveaux joueurs et l'intégration de jeunes issus du centre de formation nous a aidés à tourner la page. Ils sont neufs, sans antécédents psychologiques. Ils nous ont aidé à tourner la page.

Que vous inspire la réception du Racing-Métro 92 au stade Marcel Michelin samedi prochain ?

T. D.: Il faudra se méfier d'eux. Au niveau du jeu d'avants, ils sont déjà prêts. Il va falloir être fort sur les bases si l'on veut les battre.

Sébastien Chabal, la star du Top 14, devrait être du déplacement. Lui enviez-vous sa notoriété ?

T. D.: Pas vraiment. Je suis très bien où je suis, je n'aime pas trop me montrer. Mais j'apprécie vraiment Sébastien. On s'est un peu côtoyé en équipe de France et c'est vraiment un garçon attachant.

Rugbyrama

Clermont : Quatre incertitudes

Les Clermontois Baby, Joubert, J.Malzieu et Bonnaire sont incertains pour le match face au Racing samedi à Marcel-Michelin.

Benoît Baby (reprise après déchirure cuisse), Marius Joubert (reprise après pubalgie), Julien Malzieu (reprise après aponévrose plantaire) et Julien Bonnaire (reprise après pubalgie) sont incertains pour la réception du Racing-Métro 92 samedi après-midi (16h30). Seremaia Baï (déchirure ischio), Julien Pierre (acromio) et Martin Scelzo (polynévrite virale) sont forfait.

Perpignan répond présent


Perpignan est la seule équipe à avoir remporter les trois rencontres disputées en huit jours. Une performance qui permet aux Catalans de s'emparer de la première place du classement. Le champion peut compter sur un groupe de joueurs exigeants qui ont encore faim.

Le champion ne dort pas tranquillement sur ses lauriers. Perpignan l'a prouvé en prenant le commandement du Top 14 après trois succès en l'espace de huit jours. Une performance qu'aucun autre club n'a réussi. Avec quatre succès pour une seule défaite, l'Usap s'est hissée en tête et fait honneur à son titre avec une recette qui a déjà fait ses preuves la saison dernière. Jacques Brunel a une nouvelle fois misé sur les jeunes et sur un roulement massif au sein de son effectif. Des changements, près de quarante joueurs ont été utilisés, qui n'ont pas altéré le niveau de performance même si l'entame de match n'a pas été évidente sur la pelouse du Racing-Metro. La recette est donc identique et la défaite concédée à Montpellier a permis de remettre tout le monde au travail. Surtout les joueurs ne veulent pas fanfaronner : "Notre classement actuel ne veut rien dire", prévient Nicolas Durand, "il ne faut pas oublier que nous avons reçu trois fois." De son côté, Maxime Mermoz se montrait exigeant après la victoire face au Racing-Metro : "Nous ne pouvons pas dire que notre jeu a été fluide."

Bourgoin attend le champion

Pas de relâchement dans les attitudes et les discours mais un niveau d'exigence en hausse de la part des joueurs. Des signes rassurent les entraîneurs et notamment le manager Jacques Brunel qui sait que son équipe ne pourra certainement par rééditer le même parcours que la saison dernière : "L'an dernier, nous avons gagné huit fois à l'extérieur. Cette saison, ce sera impossible. La qualification va se jouer à deux ou trois victoires à l'extérieur." Avec un premier succès acquis loin d'Aimé-Giral lors de la dernière journée sur la pelouse du Racing, l'entraîneur catalan a donc fait une grande partie du chemin. Une nouvelle étape pourrait être franchi dès ce vendredi avec le déplacement à Grenoble pour affronter Bourgoin. Les Berjalliens, étrillés la semaine dernière à Bayonne, comptent sur le venue des Catalans pour se racheter et lancer définitivement leur saison. Les Sang et Or sont donc prévenus. Un défi à la hauteur d'un groupe qui a aujourd'hui envie de prouver que son titre de champion de France n'avait rien d'anecdotique.

Rugbyrama

RUGBY TOP 14, BIARRITZ - BAYONNE. Ce derby ne déroge pas à la règle. Une polémique oppose les deux présidents Blanco et Salagoïty

Tempête dans un verre de txakoli


Le stade Anoeta de Saint-Sébastien sera-t-il plein samedi (16h25), au coup d'envoi du premier derby délocalisé de l'autre côté de la Bidassoa ? La question intéresse les Biarrots, bien sûr, chez qui le derby est « d'abord une occasion de multiplier les recettes » selon son président, Serge Blanco, qui espère « entre 500 et 550 000 euros de bénéfice net si les 32 000 places sont occupées ».


A Bayonne, on suit l'évolution des réservations - plus de 24 000 hier - avec intérêt : voilà trois semaines, dans le même stade, l'Aviron dit avoir attiré 28 000 personnes pour la réception du Stade Français (38-24). Par-dessus tout, sur les bords de Nive, on sait que si des fauteuils restent vides, le regard des Biarrots se posera sur les supporters ciel et blanc à qui, selon Blanco, « à travers des réseaux, les dirigeants bayonnais ont demandé de ne pas se déplacer à Saint-Sébastien ».

« Je comprends les Bayonnais qui vont supporter leur équipe, comme je comprends ceux qui, pour des raisons diverses et variées n'y vont pas » répond Francis Salagoïty, le président de l'Aviron, qui assure « n'avoir jamais donné de consignes ». Ce derby aurait pu tomber dans une affaire de personnes entre deux présidents brouillés. « Il y a une querelle, c'est vrai, admet Blanco, c'est du''je t'aime moi non plus'', à qui sera le plus menteur des deux ».

« Main tendue »

Le président biarrot tenait à ce que ce derby, le 11e depuis 2004, soit la grande fête du rugby basque. « Nous aussi, rétorque Salagoïty, c'est en ce sens que je lui ai adressé une lettre dès le 3 juin, je lui proposais de mutualiser l'organisation et de ne pas poser ce match le 12 septembre par rapport à la date du retour. Cette lettre, c'était une main tendue. Je voulais que les deux derbys nous rapprochent ». Le président bayonnais regrette qu'en janvier, l'Aviron accueille le BO en semaine, le mercredi 27.

« Bayonne ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre, réplique Blanco. Ils ont demandé à jouer sept de leur onze premiers matches à l'extérieur, la demande a été acceptée par la Ligue. Voilà ». Mais parce que ce derby vaut tellement plus qu'une affaire d'ego, 16 des 18 peñas qui animent habituellement Jean-Dauger seront présentes à Saint-Sébastien. Le matin du match, des anciens Biarrots et Bayonnais défieront, ensemble, l'équipe locale de Bera-Bera. Avant de trinquer tous ensemble... N.B.

(1) Le txakoli est un vin blanc pétillant, une spécialité du Pays Basque sud.


SO

Le CO peut compter sur un effectif complet

Rugby. Le point sur le blessés.


uand on est bien dans sa tête, on est bien dans son corps. Car contrairement à la saison dernière où le Castres olympique, au plus mal au classement, cumulait des séries de blessures, « jusque-là on est un peu épargné par les blessures lourdes », lâche Laurent Labit, l'entraîneur castrais cette année. Et tant mieux avant ce tunnel de 6 matchs en 21 jours qui se profile. « On va aborder cette période avec quasiment tout l'effectif puisqu'on récupère, Caballero, Rolland, Coetzee et Lensing. On en aura besoin », continue le coach des arrières. Les nouvelles sont aussi rassurantes pour Ludovic Michaux, sorti en boitant lors de la réception de Montpellier dimanche dernier. Le deuxième ligne souffre d'une petite entorse à la cheville, il en a pour 10 jours d'arrêt seulement. Idem pour le 3e ligne Steve Malonga qui a dû être porté par ses coéquipiers pour quitter le terrain au coup de sifflet final dimanche. « Il n'a rien, il a eu une toute petite alerte à l'adducteur mais il reprendra jeudi. Malgré tout on va certainement le laisser au repos samedi parce qu'il a beaucoup joué », confie encore Laurent Labit.

C'est aujourd'hui que les entraîneurs annonceront le groupe retenu lors du déplacement à Paris samedi à 14h30 pour affronter le Stade français. Demain matin, vers 11h, une mise en place aura lieu au Lévezou avant le départ en début d'après-midi pour la capitale.

LD

Eric Catinot: « Se recentrer sur l'aspect sportif »

Top 14. Rencontre clé pour les Berjaliens, qui seront opposés aux champions de France demain soir.


Après un début de saison chaotique, comment est le moral du CSBJ?

«Il est reparti à la hausse c'est certain, même si la lourde défaite à Bayonne nous a fait mal. Le groupe a vécu des moments très difficiles et ce n'était pas évident de débuter ce championnat avec 14 licences de bloquées quelques heures avant de recevoir Clermont, alors que l'on avait fait toute notre préparation en intégrant les jeunes et les recrues. Il faut tirer un grand coup de chapeau aux joueurs qui ont consenti des efforts importants pour sauver le club, mais également au public berjallien qui a permis aux joueurs de se surpasser face à Biarritz et au Métro Racing. On aura bien besoin de ces valeurs de solidarité tout au long de cette saison pour jouer le maintien».

Le côté sportif va enfin pouvoir prendre le pas sur l'aspect financier maintenant ?

«J'espère bien, car depuis plusieurs semaines on ne parle plus rugby mais finance, budget et avenir. Cela fait un petit moment que nous n'avons pas fait des entraînements dans des conditions optimales et ce n'est pas évident. La veille de recevoir le Métro Racing, les joueurs ont attendu jusque très tard pour signer leurs nouveaux contrats: il y a mieux comme préparation de match! Alors oui, on espère vivement pouvoir se recentrer sur l'aspect sportif très rapidement car le calendrier est là et nous avons déjà pris trop de retard».

Cette rencontre contre Perpignan à Grenoble, est-ce un premier tournant de la saison?

«C'est surtout une rencontre-clé pour notre maintien, comme toutes les rencontres que nous allons jouer à domicile, même si la réception du champion de France se fait au stade des Alpes de Grenoble. Après le relâchement du groupe à Bayonne, individuellement et collectivement, on se doit de montrer un tout autre visage vendredi afin de pouvoir rivaliser avec cette équipe catalane qui vient de s'imposer au Métro Racing. On était passé tout près d'une victoire à Grenoble l'an passé face au Stade Français, alors on aimerait bien revenir de Grenoble cette année avec une victoire. On va récupérer des joueurs frais et il faut se regonfler pour cette rencontre».


Le Petit Bleu

L'hécatombe se poursuit au SCA

Rugby Top 14. Avant le match contre Toulouse, ce samedi.

Chaque jour qui passe amène son lot de surprises au Sporting Club Albigeois. Hier, c'est une énième mauvaise nouvelle qui s'est abattue sur la maison «jaune et noire». Les examens passés par Radidi ont décelé une déchirure chez le trois-quart centre. Résultat, ce dernier est absent pour quinze jours. Du coup, l'infirmerie se gonfle d'un seizième homme ! Un scénario catastrophe auquel ne s'attendait vraiment pas Éric Béchu qui ne peut compter que sur un groupe de vingt-six joueurs pour composer son équipe qui défie ce samedi l'ogre Toulousain. Ce qui ne laisse que peu de marge de manœuvre au technicien Albigeois, qui fera avec les moyens du bord pour aligner un groupe compétitif pour ce déplacement en Haute-Garonne. «L'équipe que je vais composer, c'est la meilleure que je puisse faire. Je n'ai à ma disposition que 42 joueurs pros. Vous enlevez 16 blessés, après, ce n'est qu'une question d'addition. Cela tombe mal, car jouer à Toulouse, c'est un des trois déplacements les plus difficiles de la saison. Mais nous sommes ravis d'y aller, car cela prouve que nous sommes en Top 14 !» L'entraîneur Tarnais fait contre mauvaise fortune bon cœur, mais espère que le vent va rapidement tourner afin de mettre fin à cette période difficile. «Nous allons avoir une rentrée massive de joueurs en octobre, mais d'ici-là, nous allons devoir nous adapter. 'Les valides' vont devoir faire preuve de beaucoup de courage». Sur ce point, les Albigeois en ont à revendre. Ils n'arrêtent pas de le montrer depuis le début du championnat, mais cela n'est pas suffisant pour gagner des matchs. Il manque un soupçon de confiance, une dose de réussite. Mais également une pointe de sérénité, comme l'explique le co-entraîneur Daniel Blach. «Nous avons revu le match de Brive à la vidéo. On perd la rencontre sur nos temps forts. Nous ne sommes pas assez en confiance. Il nous manque les cadres à forte expérience qui nous apporteraient ce petit plus qui nous manque. En attendant leur retour, nous devons serrer les dents». Quarante-huit heures : c'est le temps qu'il reste à Éric Béchu pour former une équipe , au sein de laquelle devrait figurer le jeune arrière Geoffrey Palis, pensionnaire du Pôle France de Marcousis, qui avait fait forte impression lors du match amical contre la Roumanie à l'occasion du Challenge Vacquerin.


LD

Perpignan : Le groupe pour Bourgoin


L'encadrement de Perpignan a communiqué un groupe de 25 joueurs pour le match contre Bourgoin vendredi à Grenoble. David Marty (côtes), Benoît Bourrust (cuisse), Kisi Pulu (cheville), David Mélé (cuisse), Nicolas Laharrague (cuisse) sont forfait. Robins Tchale-Watchou et Rimas Alvarez-Kairélis sont ménagés.

Avants : Freshwater, Chobet, Scuster, Tincu, Guirado, Geli, Olibeau, Vilaceca, Britz, Tonita, Perez, Le Corvec, Tuilagi, Chouly,

Arrières : Durand, Cazenave, Hume, Bosch, Mermoz, Grandclaude, Manas, Candelon, Sid, Michel, Porical

Bourgoin : Des retours

Pour la réception de Perpignan, au stade des Alpes à Grenoble vendredi soir, les entraîneurs berjalliens vont pouvoir récupérer des joueurs mis au repos à Bayonne (défaite 6-53).

Le deuxième ligne Camille Levast, le talonneur Jean-Philippe Genevois, le capitaine Julien Frier et les trois quarts David Janin et Albert Vulivuli vont ainsi réintégrer le groupe. Une incertitude subsiste cependant pour l'arrière Florian Denos, qui souffre d'une élongation.

Biarritz tourne en rond

Apathique depuis le début du Championnat, Biarritz semble être avant tout une équipe à réaction. Mais depuis deux saisons déjà, le BO n'arrive pas à donner une identité à son jeu.

Le Biarritz Olympique a encore du mal à affirmer son jeu.(EQ)Où en est le Biarritz Olympique ? Après cinq journées, le BO est sans doute la formation la plus énigmatique du Top 14. Houspillés par leur directeur sportif Laurent Rodriguez lors des trois faux pas devant Castres, Bourgoin et Montpellier, les Biarrots ont su réagir dimanche en débordant le Stade Français (30-22) dans le "choc" des têtes d'affiches surannées. Paris et son staff aujourd'hui condamné n'étaient peut-être pas un révélateur très objectif du sursaut basque. «On a montré du coeur, on a montré de l'envie, de la conviction», se satisfaisait Imanol Harinordoquy après la rencontre.

Harinordoquy justement, Barcella, Thion, August, Yachvili, Traille : intrinsèquement, le BO a les hommes pour s'inviter aux premières places. Le jeu proposé est lui plus préoccupant. Tiraillé entre le discours d'avants de Jean-Michel Gonzalez et Laurent Rodriguez, et les ambitions au large de Jack Isaac, Biarritz se retrouve in fine dans un no man's land collectif. «Il nous faut plus de sérénité dans certains secteurs de jeu. On perd trop de ballons pour se mettre à l'abri rapidement et se libérer», reconnaît Harinordoquy sur le site du club.

Avant tout pragmatique, le BO est en quête de cette folie que son voisin de l'Aviron Bayonnais a disséminée le week-end dernier face à Bourgoin (53-6). Le derby à Anoeta (samedi, 16h30) «devrait être selon Serge Blanco la fête du Pays Basque. On se doit de démontrer qu'au-delà des querelles entre les entités, on est sur un cycle nouveau.» Isolé depuis le début de la semaine de ces festivités, le XV d'Aguiléra cherche avant tout une identité de jeu, retient son incertitude, l'interroge mais n'est toujours pas «assez performant» pour exister en tête du Top 14



L'Equipe